Title: Rptitoire hmatopathologie, 6me anne
1Répétitoire hématopathologie, 6ème année
- Plan
- Adénopathies
- précautions lors de biopsie
- bénin (lymphadénites)
- malin (lymphomes)
- Syndromes myéloprolifératifs chroniques
2Ganglions lymphatiques
- petits organes de qq mm
- adénopathie si gt 1cm
- placés en petits groupes ou chaînes en des
points stratégiques -
- drainent des lymphatiques de diverses régions
anatomiques
3Ganglions lymphatiques
- mécanisme de filtre
- reconnaissance dantigènes et production
danticorps
Phase préantigénique phase
postantigénique
Prolifération immune
Lymphocyte B
4Ganglion lymphatique
manteau folliculaire
centre germinatif
Zone B
follicule B
Zone T
5Structure du ganglion lymphatique (1)
cortex (zone B) follicules B - centre
germinatif avec lymphocytes transformés
(centrocytes, centroblastes) et macrophages -
manteau folliculaire avec couronne de petits
lymphocytes
6Follicule lymphoïde activé
Centre germinatif
couronne lymphocytaire ou manteau
7Follicule lymphoïde, avec centre germinatif activé
centre germinatif
lymphocytesde la couronne du follicule
macrophage
8Centre germinatif activé d'un follicule lymphoïde
centrocytes
centroblaste
9Structure du ganglion lymphatique (2)
Paracortex (zone T) lymphocytes T
immunoblastes T et B lymphocytes B
Médullaireplasmocytes Sinushistiocytes,lymph
ocytes B
10- L'hyperplasie ganglionnaire (réactionnelle) est
la cause la plus fréquente d'adénopathie chez
l'enfant et l'adulte de lt 35 ans. - Le diagnostic différentiel principal est
lenvahissement du ganglion par une tumeur
maligne - 1. primaire ? lymphome
- 2. secondaire ? métastase ganglionnaire dun
cancer situé dans le territoire de drainage du
ganglion (surtout carcinome, mélanome).
11Biopsie dadénopathie dorigine indéterminée
Diagnostic différentiel réaction, lymphome,
métastases
- Ne recourir à la biopsie
- quaprès avoir effectué des investigations
- cliniques et hématologiques complètes
12Biopsie dadénopathie dorigine indéterminée
Précautions
- Choisir la plus grosse adénopathie
- Exciser complètement le ganglion en respectant
lintégrité de sa capsule - Eviter de biopsier un ganglion au voisinage d un
foyer inflammatoire - Eviter de biopsier les ganglions inguinaux
- Prendre contact avec le pathologiste (type de
fixation, mise en route de techniques spéciales)
13Biopsie dadénopathie dorigine indéterminée
Précautions
- Choisir la plus grosse adénopathie
- Exciser complètement le ganglion en respectant
lintégrité de sa capsule - Eviter de biopsier un ganglion au voisinage d un
foyer inflammatoire - Eviter de biopsier les ganglions inguinaux
- Prendre contact avec le pathologiste (type de
fixation, mise en route de techniques spéciales)
14Hyperplasie ganglionnaire réactive
- Réponse immunitaire du ganglion lymphatique
- le plus souvent stéréotypée, non spécifique
- variantes particulières selon étiologie (par ex.
granulomateuse, à cellules épithélioïdes) - Diagnostic différentiel avec les lymphomes
15Hyperplasie ganglionnaire mixte
16Hyperplasie ganglionnaire mixte composante
d'hyperplasie folliculaire
Hyperplasie ganglionnaire folliculaire
follicules
17Follicule, manteau et centre
Hyperplasie ganglionnaire mixte composante
d'hyperplasie folliculaire
18Lymphadénite de Piringer Kuchinka (toxoplasmose)
Follicule B, centre activé
centroblaste
centrocyte
macrophage
19Hyperplasie ganglionnaire mixte composante
d'hyperplasie paracorticale avec réaction à
cellules épithéloïdes
Petits amas de cellules épithélioïdes
20Capsule
Réaction sinusale
Hyperplasie ganglionnaire mixte composante de
réaction sinusale (à cellules B monocytoïdes)
21Réaction sinusale, à lymphocytes monocytoïdes
Hyperplasie ganglionnaire mixte composante de
réaction sinusale
Lymphadénite de Piringer Kuchinka (toxoplasmose)
221. Follicule lymphoïde stimulé
3. Sinus oblitéré
2. Cellules épithélioïdes
Hyperplasie ganglionnaire mixteici
Lymphadénite de Piringer Kuchinka (toxoplasmose)
23Lymphadénite de Piringer Kuchinka (toxoplasmose)
- Protozoaire Toxoplasma gondii
- Enfants, jeunes adultes
- Lymphadénopathie cervicale le plus souvent
- Une des causes les plus fréquentes de
lymphadénite chronique - Patient asymptomatique, ou malaise, fièvre ou mal
de gorge - Occasionnellement, lymphocytose atypique
- Affection en règle spontanément résolutive
24Lymphadénite de Piringer Kuchinka (toxoplasmose)
Diagnostic sérologie, histologie ganglionnaire
- Triade histologique,non entièrement
spécifique - hyperplasie folliculaire - - réaction à cellules épithélioïdes
- - lymphocytes B monocytoïdes dans les sinus
- ! Diagnostic différentielleishmaniose, virose,
sarcoïdose, lymphome de Hodgkin - Chez hôte immunocompétent, parasite non
identifiable sur les coupes histologiques - Parasites parfois nombreux chez limmunosupprimé
25Lymphadénite de toxoplasmose, parasites enkystés
26Répétitoire hématopathologie, 6ème année
- Plan
- Adénopathies
- précautions lors de biopsie
- bénin (lymphadénites)
- malin (lymphomes)
- Syndromes myéloprolifératifs chroniques
27Tumeurs lymphoïdes Lymphomes et leucémies
lymphoïdesPrincipes de la classification OMS
2001
- Lymphomes / leucémies des cellules
- précurseurs B ou T lymphoblastes
- matures B (périphériques)
- matures T (périphériques)
- Lymphomes de Hodgkin
28Distribution des lymphomes non hodgkiniens
Lymphome B folliculaire
Lymphome diffus à grandes cellules B
29Répétitoire hématopathologie, 6ème année
- Exemples de lymphomes
- 1. lymphome B folliculaire
- 2. lymphome diffus à grandes cellules B
- 3. myélome plasmocytaire
- 4. lymphomes de Hodgkin
30Tumeurs lymphoïdes Lymphomes et leucémies
lymphoïdesPrincipes de la classification OMS
2001
- Lymphomes / leucémies des cellules
- précurseurs B ou T lymphoblastes
- matures B (périphériques)
- matures T (périphériques)
- Lymphome de Hodgkin
311. Lymphome B folliculaire
- Présentation clinique
- 40-50 des lymphomes non hodgkiniens
- Incidence égale dans les 2 sexes pic dans la 6e
décennie exceptionnel avant 20 ans - Adénopathies indolores, souvent généralisées,
mais asymptomatiques - Atteinte de la moelle osseuse (75 )
- Survie médiane longue (7-9 ans)
- Possibilité de transformation en lymphome diffus
à grandes cellules (lymphome agressif)
321. Lymphome B folliculaire
- Morphologie et immunohistochimie
- Cellules centro-folliculaires centrocytes et
centroblastes en proportions variables - Lymphome B exprimant la protéine Bcl-2
(protéine anti-apoptose) - Anomalie chromosomique
- associé de manière caractéristique à une
translocation chromosomique t(1418), avec
activation dun oncogène bcl-2
331 cm
Ganglion lymphatique. Lymphome B
folliculaire.Faible grossissement.
34CB
cc
Lymphome B folliculaire centroblastes (CB) et
centrocytes (cc)Fort grossissement
352. Lymphome diffus à grandes cellules B
- Masse rapidement progressive, souvent localisée
- 50 stade I et II atteinte de la moelle peu
fréquente - Sites - ganglions lymphatiques, rate,
thymus - localisation extraganglionnaire dans
40 des cas (tractus digestif, SNC, os,
tissus mous) - Primaire ( de novo ) ou secondaire à un
lymphome B indolent à petites cellules (ex.
lymphome folliculaire) - Cours agressif potentiellement curable ?
intérêt d un diagnostic précoce - Importance de l immunomarquage pour le
diagnostic différentiel avec d autres tumeurs
362. Lymphome B diffus à grandes cellules B
Lymphome Centroblastique
Lymphome Immunoblastique
37Lymphome diffus à grandes cellules Bdans la
paroi gastrique
Muqueuse gastrique réactive (petits lymphocytes)
38Distribution des lymphomes non hodgkiniens
3. Myélome
Lymphome B folliculaire
Lymphome diffus à grandes cellules B
39Tumeurs lymphoïdes Lymphomes et leucémies
lymphoïdesPrincipes de la classification OMS
2001
- Lymphomes / leucémies des cellules
- précurseurs B ou T lymphoblastes
- matures B (périphériques)
- matures T (périphériques)
- Lymphome de Hodgkin
403. Myélome plasmocytaire
- Cellule dorigine plasmocyte
- Morphologie plasmocytes/plasmablastes
- Phénotype B Ig monoclonale cytoplasmique
- Sites moelle osseuse
- os
- divers sites extramédullaires
413. Myélome plasmocytaire
- Clinique
- adultes
- généralement maladie largement disséminée à la
présentation - anémie
- lésions ostéolytiques
- hypercalcémie
- rarement plasmocytome solitaire
- Cours habituellement non curable
- Plasmocytome solitaire pronostic plus
favorable, mais peut progresser vers le myélome
multiple
423. Myélome plasmocytaire
Atteinte osseuse vertébrale
433. Myélome plasmocytaire
44Plasmocytes
3. Myélome plasmocytaire, biopsie de moelle
osseuse
45Tumeurs lymphoïdes Lymphomes et leucémies
lymphoïdesPrincipes de la classification OMS
2001
- Lymphomes / leucémies des cellules
- précurseurs B ou T lymphoblastes
- matures B (périphériques)
- matures T (périphériques)
- Lymphome de Hodgkin
4.
464. Lymphome de Hodgkin (ou Maladie de Hodgkin)
- Définition affection complexe du système
immun, composée de cellules néoplasiques mono- et
multinucléées (respectivement cellules de
Hodgkin et cellules de Reed-Sternberg) et d'un
grand nombre de cellules réactives (lymphocytes,
plasmocytes, éosinophiles, histiocytes) - Origine de la cellule tumorale B dans la
majorité des cas - Agrandissement progressif - généralement indolore
- d'un ganglion ou d'un groupe de ganglions, le
plus souvent dans la région cervicale - Localisation médiastinale classique chez l'adulte
jeune
474. Lymphome de Hodgkin
- Premier pic adulte jeune, répartition égale
selon les sexes, localisation cervicale et/ou
médiastinale, le plus souvent type histologique
favorable (sclérose nodulaire) - Deuxième pic patients de plus de 50 ans,
prépondérance masculine, stade avancé , type
histologique défavorable - Symptômes généraux sont plus fréquents que dans
les lymphomes non hodgkiniens - Parmi les facteurs pronostiques défavorables
stade avancé, âge avancé, symptômes B, masses
tumorales volumineuses (bulky disease)
484. Lymphome de Hodgkin classique de type
sclérose nodulaire
- Type le plus fréquemment observé en Europe et aux
USA - Touche les 2 sexes de façon équivalente, et les
individus jeunes (rarement observé après 50 ans) - Localisations préférentielles ganglions
cervicaux, supra-claviculaires, médiastinaux - Histologiquement, deux grandes caractéristiques
1.- découpage fibreux nodulaire 2.- aspect
"lacunaire" d'une partie des cellules
néoplasiques
49Lymphome de Hodgkin de type scléronodulaire
50Lymphome de Hodgkin de type scléro-nodulaire
51Cellule de R-S, cytoplasme lacunaire
Lymphome de Hodgkin,sclérose nodulaire
524. Lymphome de Hodgkin
- Les types histologiques dits "favorables" -
Sclérose Nodulaire, - Prédominance
Lymphocytaire,sont en règle générale associés à
une maladie peu étendue. - Les patients avec types histologiques moins
favorables - Cellularité Mixte, - Déplétion
Lymphocytaire,présentent plus souvent une
affection disséminée (stades III ou IV). - C'est le stade qui est le critère le plus
important pour le pronostic et l'attitude
thérapeutique.
53Stades des lymphomes
- I. Atteinte d'une aire ganglionnaire (I) ou d'un
seul organe ou site extra-nodal (IE) - II. Atteinte de deux aires ganglionnaires ou
plus du même côté du diaphragme - III. Atteinte ganglionnaire de part et d'autre
du diaphragme, pouvant s'accompagner d'une
atteinte de la rate - IV. Atteinte d'un ou plusieurs organes ou tissus
extra-ganglionnaires (foie, moelle osseuse),
avec ou sans atteinte ganglionnaire
54Répétitoire hématopathologie, 6ème année
- Plan
- Adénopathies
- précautions lors de biopsie
- bénin (lymphadénites)
- malin (lymphomes)
- Syndromes myéloprolifératifs chroniques
55NEOPLASIES DES TISSUS HEMATOPOIETIQUESSyndromes
Myéloproliferatifs Chroniques (SMPC)
- Les 4 types principaux de SMPC sont
- La leucémie myéloïde chronique
- La polycythemia vera (Maladie de Vaquez)
- La thrombocytémie essentielle
- La myélofibrose chronique idiopathique
PMN
Ery
Thrombo
fibrose
56Syndromes myéloprolifératifs chroniques (SMPC)
- Caractères communs des SMPC
- Hyperplasie de la moelle osseuse hématopoïétique
et fibrose - Cultures cellulaires croissance spontanée de
l'hématopoïèse, en l'absence de facteurs de
croissance - Reprise de l'hématopoïèse dans les os longs
- Hématopoïèse extra-médullaire dans la rate, le
foie et parfois d'autres organes - Hépatosplénomégalie
57Leucémie myéloïde chronique (LMC)
- Caractérisée par une prolifération prédominante
de la lignée granuleuse - Evolution possible vers une leucémie aiguë
- Peut survenir à tous âges, mais surtout dans les
5ème et 6ème décennies, avec une légère
prédominance mâle - Le plus fréquent des SMPC
PMN
58Leucémie myéloïde chronique (LMC)
- Phase chronique
- Hyperleucocytose neutrophile (20-500 G/l)
- Myélémie (20-50)
- Blastes ? 2 dans le sang
- Basophilie et éosinophilie
- Possible thrombocytose
59Leucémie myéloïde chronique (LMC)
- CytogénétiqueLa leucémie myéloïde chronique est
le seul SMPC caractérisé par une anomalie
chromosomique précise - Chromosome Philadelphie (Ph) t (922) (q34 q11)
- Cette translocation entraîne une fusion de
séquences du gène BCR du chromosome 22 avec des
régions du gène ABL du chromosome 9
60Examen de moelle osseuse
Biopsie de moelle osseuse
HS-0023
Cellularité normale
61érythroblastes
granuleux
mégacaryocyte
Biopsie, moelle normale
62Mégacaryocytes
Lignée granulocytaire
Leucémie myéloïde chronique, moelle hyperplasique
63Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique Cytogénétique
64Blastes myéloïdes
Métamorphose dune LMC en Leucémie Aiguë
Myéloblastiqueprolifération monotone de cellules
immatures blastiques (absence de maturation)
65Lames de séminaire, 6ème année
- Hyperplasie ganglionnaire lymphatique réactive
(toxoplasmose) - Lymphome B folliculaire
- Lymphome diffus à grandes cellules B
- Myélome plasmocytaire
- Lymphome de Hodgkin, de type sclérose
nodulaire - Leucémie myéloïde chronique
66TP lames histologiquesHématopathologie6ème année
- Dr Audrey Baur Chaubert, IUPA, CHUV
67Lames de séminaire, 6ème année
- Hyperplasie ganglionnaire lymphatique réactive
(toxoplasmose) - Lymphome B folliculaire
- Lymphome diffus à grandes cellules B
- Myélome plasmocytaire
- Lymphome de Hodgkin, de type sclérose
nodulaire - Leucémie myéloïde chronique
68Lames de séminaire, 6ème année
- 5.96 Leucémie myéloïde chronique
- Biopsie de moelle osseuse
- coloration HE (Hématoxyline Eosine)
- Cellules tumorales .... ?
- Quelles cellules sont la preuve qu'il s'agit d'un
SMP chronique et non pas aigu (blastique)?
69Lames de séminaire, 6ème année
- 5.81 Lymphome B folliculaire
- Biopsie-exérèse ganglionnaire
- coloration HE
- Cellules tumorales . . . . . ?
- Comment distinguer un lymphome folliculaire d'une
hyperplasie folliculaire-cliniquement
?-histologiquement ?
70Lames de séminaire, 6ème année
- 3.58 Lymphome diffus à grandes cellules B
- Biopsie-exérèse d'une tumeur dans la paroi
gastrique - coloration HE
- Cellules tumorales . . . . ?
- Y a-t-il une relation possible avec un lymphome B
du MALT ? - Quelles autres tumeurs malignes peuvent se
présenter dans la paroi gastrique ?
71Lames de séminaire, 6ème année
- 5.93 Myélome plasmocytaire
- Biopsie de moelle osseuse
- coloration HE
- Cellules tumorales . . . . . ?
- Qu'est-ce que l'amyloïde AL ? Dans quels organes
peut-elle se déposer ? Signes et symptômes
cliniques les plus fréquents d'une amyloïdose ?
72Lames de séminaire, 6ème année
- 5.86 Lymphome de Hodgkin, de type sclérose
nodulaire - Biopsie-exérèse ganglionnaire
- coloration HE
- Cellules tumorales . . . . . . ?
- Les cellules du fond réactionnel comprennent ....
73Lames de séminaire, 6ème année
- 5.64 Hyperplasie ganglionnaire lymphatique
réactive (toxoplasmose) - Biopsie-exérèse ganglionnaire
- coloration HE
- Quels compartiments du ganglion sont concernés
par l'hyperplasie ? - Quelles cellules sont impliquées ? Y a-t-il des
cellules spéciales ? - Peut-on voir le parasite ?