Le modle qubcois et lIllusion tranquille

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Le modèle québécois et lIllusion tranquille

• Yanick Labrie,
• Chercheur associé, IEDM
• Cégep de Joliette
• 25 octobre 2007

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Plan de la présentation

• Léconomie du Québec relativement
  sous-performante depuis 25 ans
• Le modèle québécois les bonnes intentions ne
  manquent pasmais ne suffisent pas!
• Les leçons des réformes du  modèle suédois 
  pour le Québec

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Une croissance plus lente du niveau de vie
Source Boyer, M. (2007). La performance
économique du Québec constats et défis III
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Un retard de productivité
Source Ministère des Finances du Québec,
consultations prébudgétaires, document de
référence, janvier 2006. (www.cirano.qc.ca)
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Une création demploi anémique
Source Boyer, M. (2007). La performance
économique du Québec constats et défis III
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Un taux demploi plus faible
Source Boyer, M. (2007). La performance
économique du Québec constats et défis III
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Un endettement public énorme
Source CANSIM tableaux 384-0002, 384-0004,
385-0014 (www.cirano.qc.ca)
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Une dette publique plus élevée
Source CANSIM tableaux 385-0014, 384-0002
(www.cirano.qc.ca)
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Ce nest pourtant pas les bonnes intentions qui
manquent

• Ce qui distingue le  modèle québécois , selon
  ses partisans
• Un désir collectif de voir lÉtat jouer un rôle
  de protection et de distribution
• Programmes sociaux universels garderies à 7,
  Assurance-médicament, etc.
• Un nationalisme économique et une méfiance face
  au libre-marché
• Dépenses publiques, impôts et subventions plus
  élevés
• Une recherche du consensus pour éviter les crises
  sociales
• Corporatisme, forte syndicalisation, groupes
  sociaux impliqués

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Pourquoi les bonnes intentions ne suffisent pas

• Les Québécois ne sont pas si différents des
  autres
• Ils choisissent de façon rationnelle leur
  meilleure option
• Toute loi ou politique les incite à modifier leur
  comportement pour en tirer le meilleur parti
• Ces changements de comportement entraînent une
  série deffets, certains imprévus et indésirables
  (effets pervers)

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Lexemple de la Suède

• Plusieurs similitudes avec le Québec
• Petite économie ( 9 millions dhabitants),
  fortement axée sur le commerce extérieur
• Main-duvre éduquée, ressources naturelles
  abondantes, etc.
• Mais surtout
• État-providence imposant depuis les années 1960
• Déclin économique relatif par rapport à ses
  partenaires économiques (4e plus riche en 1970,
  16e en 1995)

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PIB par habitant, Suède par rapport à la moyenne
des pays de lOCDE, 1970-2005
Source OECD, National Accounts Database et
calculs de lauteur
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En termes relatifs, le PIB par habitant chute en
même temps que les dépenses publiques augmentent
Source OECD, National Accounts Database et
calculs de lauteur
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Les réformes récentes du  modèle suédois  qui
ont remis léconomie sur les rails

• Décentralisation des pouvoirs administratifs
• Assouplissement de la réglementation dans le
  marché du travail
• Réduction du fardeau fiscal et réglementaire
• Déréglementation et ouverture des monopoles
  publics à la concurrence

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Quatre piliers du  modèle suédois 

• Encourager le travail, linvestissement et
  lentreprenariat
• Les fardeaux fiscal et réglementaire ont été
  réduits
• Ouvrir les services publics à la concurrence
• La santé, léducation, le transport en commun,
  lélectricité, les pensions, etc. ont été ouverts
  au privé
• Protéger les personnes et non les emplois
• La sécurité demploi à vie pour les employés de
  lÉtat a été aboli, leur rémunération se fait au
  mérite
• Cibler laide à ceux qui en ont vraiment besoin
• Le système de prix nest plus vu comme un bon
  moyen de redistribuer les richesses

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En conclusion

• Ce ne sont pas les intentions qui sont mauvaises,
  mais souvent les moyens de les atteindre sont
  inefficaces
• Toute politique entraîne une série deffets,
  certains pervers
• Il faut juger de la pertinence dune politique à
  ses effets à long terme et sur lensemble de la
  population