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Colloque Tourbe et tourbières 2007
Lamoura Intérêt de lapproche historique pour la
réhabilitation des tourbières  exemple de la
Grande tourbière de Pontarlier (Doubs)

• Les raisons de cette étude historique
• Dans la période de lentre deux guerres, la
  Grande tourbière de Pontarlier aurait disparu
  lors de la création de laérodrome de Pontarlier.
  
• p. 199-200   Le pin quon ne trouve plus que
  dans les bois de Frâne Frasne, était
  anciennement larbre de nos marais Droz,
  Mémoires pour servir à lhistoire de la ville de
  Pontarlier, 1760.
• Prospections annuelles de la Société Botanique
  de FC

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Cette zone humide abrite, aujourd'hui, des
communautés végétales remarquables (plus de 30
unités phytosociologiques) comme des gouilles à
Utriculaire du Nord, des marais tremblants
neutroclines à Laîche Étoile des marais,
Linaigrette grêle et à Liparis de Loesel, des
tourbières de transition à Sphagnum warnstorfii,
des tourbières hautes actives et des boulaies sur
tourbe
Utricularia stygia
Drosera x obovata
E. gracile
Liparis
Saxifraga hirculus
Minuartia stricta
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La Grande tourbière de Pontarlier
Bassin du Drugeon
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Plan du XVIIe
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Plan de 1763
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Apport de la microtoponymie Le marais du
Crossat ou Seigne du Crossat ou Le Crossat
(parcelle N 48 sur un plan de 1763). Dans un
plan manuscrit de 1724, concernant la tourbière
de Remoray, le géomètre Pistre Castellet en donne
un équivalent    2 petit Bois de pins appelez
Croisac   un crossat est donc, en 1724,
lappellation locale dun bois de pin, comme le
confirme également lexpression  Bois de
croisat  employée dans le même document.
Aujourdhui, le pin à crochets (Pinus uncinata)
nest plus présent sur le site.
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La pénurie de bois de chauffage dès le XVe
conduira, vers la fin du XVIIe siècle, les
habitants à exploiter les  marests 
tourbières pour les  mottes  tourbes. Les
villageois allaient faire des "creux" un peu
n'importe où dans la tourbière. Cette pratique,
malgré une succession de réglementations très
strictes pendant tout le XVIIIe siècle, sera
encore en vigueur pendant très longtemps. Elle
sera régulièrement dénoncée comme par exemple
dans ce compte-rendu du procès verbal des ventes
de tourbes et d'herbes en 1743   Louis.a
abandonné depuis le fossé et est allé faire des
creux dans la tourbière..
Marché conclu en 1722 entre les habitants des
Granges et le vicaire Claude-Antoine Tréand
fixant ses appointements
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Les conditions dexploitation semblent très
difficiles dans la première moitié du XVIIIe
siècle  pour faciliter cette extraction, la
ville en 1753 fait creuser à ses frais un grand
fossé pour pouvoir y faire marquer des places
pour y tirer de la tourbe  en 1759 un  chemin
de traite  est aménagé pour accéder à la Grande
tourbière. Jugement émis peu avant 1789 par les
habitants de la région de St Claude (39)  En
effet de St Claude à Morteau, il nexiste aucune
tourbière qui soit exploitée avec intelligence, à
lexception de celles qui appartiennent à la
ville de Pontarlier et aux villages voisins .
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Vers 1900
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Plan de 1763
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Plan de 1763
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• Des documents historiques très précis permettent
  dévaluer limportance de cette exploitation dite
   familiale  de la Grande Tourbière de
  Pontarlier
• En 1850, plus de 290 foyers exploitaient une
  toise (un peu plus de 16 m2) sur la tourbière.
• On peut estimer à 0,6-0,7 ha/an, sur 2 m de
  hauteur, la tourbe exploitée pendant deux siècles
  plus de 1000 personnes fréquentaient la
  tourbière pendant la période dextraction
• -année 1788, sur 51 hectares, 13 sont considérés
  comme épuisés
• année 1894, seulement 5 hectares de tourbes
  communales restaient à exploiter
• lexploitation se poursuivra jusquà la seconde
  guerre mondiale.

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• Lexploitation traditionnelle de la tourbe, dans
  un contexte hydrologique et climatique favorable,
  durant plusieurs siècles a généré des
  perturbations très importantes des formations
  végétales originelles, dont certaines peuvent
  être considérées comme positives au regard de la
  biodiversité
• diversification des habitats tourbeux de
  transition, de grande valeur patrimoniale
  (cicatrisation des fosses dexploitation)
• rajeunissement des tourbières sénescentes.
• maintien de certains taxons lié à lexploitation
  elle-même (Sedum villosum, Minuartia stricta)
• Ce gain de biodiversité na certainement été
  possible que par limportance du site tourbeux et
  les connexions possibles avec le réseau important
  des tourbières du Bassin du Drugeon.
• Toutefois, le réseau de drainage existe toujours
  et lon peut supposer quil a induit et induit
  encore aujourdhui de nombreux effets négatifs.

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