Title: Pourquoi les invertbrs benthiques
1 Des petites bibittes benthiques qui en disent
long! Katherine Gareau, Christian Nozais et
Renzo Perissinotto
Département de biologie, Université du Québec à
Rimouski, 310 Allée des Ursulines, Rimouski,
Québec, Canada School of Biological
Conservation Sciences, G. Campbell Building,
University of KwaZulu-Natal, Durban 4041, South
Africa auteure de correspondance
katherine.gareau_at_hotmail.com
Intégration des invertébrés benthiques
essentielle à la compréhension de lécosystème
lacustre
Pourquoi les invertébrés benthiques ?
- Découplage entre les habitats littoral et profond
- Létendue des signatures isotopiques du carbone
(d13C) varie entre les habitats littoral et
profond. - Les sources de nourriture utilisées par les
invertébrés benthiques sont probablement
différentes entre les habitats lorsque le
découplage est présent.
- Base de la chaîne alimentaire, donc affectent
tous les autres organismes, particulièrement les
poissons
Lintégration des organismes benthiques aux
réseaux trophiques des lacs est essentiel à la
compréhension du fonctionnement de lécosystème
lacustre. Cependant, la multiplicité des sources
de nourriture disponibles complique lanalyse,
puisque celles-ci peuvent être allochtones ou
autochtones (1) et que leur utilisation peut
varier au cours du temps. Cette étude a pour but
dexaminer le flux de matière organique dans le
réseau trophique benthique des habitats littoral
et profond dun lac oligotrophe, en utilisant
lanalyse en isotopes stables du carbone (d13C)
et de lazote (d15N).
Pourquoi les isotopes stables (AIS) ?
Figure 4. Découplage entre les habitats littoral
et profond en (A) mai 2006 (B) juin 2006 (C)
septembre 2006.
AIS en écologie (2) d13C information sur la
composition de la source de nourriture
assimilée d15N information sur le niveau
trophique
- Modèles mixtes de mélange (3)
- Pour la conversion des ratios isotopiques en
composition diététique. - Utilisés dans le but de connaître la
contribution des différentes sources de - nourriture à la diète dun organisme.
- Observations (fig.4)
- Un découplage significatif entre les habitats
littoral et profond est observé en juin et
septembre, alors quen mai un faible
chevauchement entre les deux - habitats est détecté.
- Les signatures isotopiques du carbone (d13C)
sont généralement plus affaiblies pour lhabitat
profond comparativement à lhabitat littoral.
- Diète des invertébrés benthiques au cours du
temps - Toutes les sources possibles de nourriture de
même que tous les invertébrés benthiques se
retrouvent sur un même graphique. - En comparant les signatures isotopiques du
carbone (d13C) des invertébrés benthiques avec
celles des sources de nourriture disponibles, il
est possible davoir - une idée de la principale source de nourriture
utilisée par linvertébré benthique.
- Détermination des signatures isotopiques des
invertébrés benthiques, de lépilithon, des
détritus littoraux, des sédiments, des daphnies
et de la matière organique particulaire (POM). - Évaluation du découplage entre les habitats
littoral et profond. - Étude des changements des flux de matière
organique sur une échelle temporelle, en
utilisant lalimentation des invertébrés
benthiques.
- Observations (fig.5)
- Lutilisation des sources de nourriture par les
- invertébrés benthiques varie au cours du
temps et - pour chacun des groupes taxonomiques.
- - éphéméroptére épilithon
- (mai et septembre)
- - oligochète p sédiments (mai) et POM h
- (septembre)
Figure 5. d13C et d15N (moyenne SD)
déphéméroptére, doligochète p et de différentes
sources de nourriture disponibles au site 3 du
lac Des Baies, (A) mai 2006 (B) septembre 2006
- Trois sites ont été échantillonnés une fois par
mois, entre les mois de mai et septembre 2006 - Échantillons récoltés
- invertébrés benthiques
- épilithon
- détritus littoraux
- sédiments
- daphnies
- matière organique particulaire
- (POM)
- Lac Des Baies
- (Est du Québec, Canada)
- 569,8 ha
- activité anthropique minimale
- située dans la Réserve Duchénier
Références (1) Caraco, N. et J. Cole (2004). Food
webs at the landscape level. Par Polis, G. A.,
M. E. Power and G. R. Huxel (Editors) University
Of Chicago Press, 528 pages. (2) Perga, M-E.
(2004). Thèse de doctorat, Université de Savoie.
198 p. (3) Phillips, D. L. et J. W. Gregg
(2003). Oecologia 136(2) 261-269.
Remerciements Richard St-Louis pour les mesures
de signatures isotopiques au spectromètre de
masse (ISMER).