Title: Les neuropathies dmylinisantes acquises
1Les neuropathies démyélinisantes acquises
- Pr. C.J.M. SINDIC - Dr. S. GOFFETTE
- Liège, le 17 mars 2007
2(No Transcript)
3(No Transcript)
4Pathologie des nerfs périphériques
- Dégénérescence wallérienne
- Dégénérescence axonale dégénérescence
distale rétrograde appelée aussi dying
back (mort à reculons) - Démyélinisation segmentaire appelée aussi
névrite segmentaire périaxile
5Les démyélinisations
- Primaires (ou segmentaires)
- processus sélectif par lequel la myéline est
détruite et éliminée, avec persistance d un
axone intact - Secondaires (dégénérescence wallérienne ou mort
à reculons dying back) - secondaires à la destruction du cylindraxe
6Les Neuropathies inflammatoires
- Infectieuses lèpre, spirochètes (Borrelia),
virales (HIV, CMV) - Sarcoïdose paralysie faciale, mononévrite
multiple, polyneuropathie - Vasculites lupus érythémateux maladie de
Sjögren 10 datteintes nerveuses périphéri
ques - Paranéoplasiques neuronopathie (anti-Hu,
anti- amphiphysine, anti-CV2) - Paraprotéinémiques avec paraprotéines
bénignes à IgM, IgA, IgG - Idiopathiques syndrome de Guillain-Barré,
CIDP, et variantes
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8 Les neuropathies inflammatoires idiopathiques
- 1. La polyradiculonévrite aiguë (max 4sem) ou
syndrome de Guillain-Barré (incidence 1 à 2
cas/an/100.000 hab.) - 2. Les polyradiculonévrites subaiguës
- (SIDP 4 sem à 2 mois) et chroniques (gt 2
mois)(CIDP) - 3. Les Neuropathies Motrices Multifocales avec ou
sans blocs de conduction - 4. la neuropathie sensitive disséminée de
Wartenberg
91. Syndrome de Guillain-BarréCritères
diagnostiques (Asbury, 1981)
- Critères requis pour le diagnostic
- A Parésie progressive d au moins deux membres.
La faiblesse peut varier d une atteinte minime
des deux jambes jusqu à la paralysie complète
des muscles des quatre membres, du tronc, de la
déglutition, de la face et de loculomotricité - B Une aréflexie totale est la règle elle peut
nêtre que distale (aréflexie radiale et
achilléenne), avec hyporéflexie bicipitale et
rotulienne
10Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
- Critères très suggestifs du diagnostic
- A Critères cliniques
- progression la faiblesse musculaire sinstalle
rapidement et ne saggrave plus après 4
semaines. En moyenne, le déficit maximal est
atteint en 2 semaines chez 50 des patients -
- atteinte relativement symétrique
-
- atteinte des paires crâniennes il sagit le
plus souvent dune diplégie faciale la langue
et les muscles de la déglutition peuvent être
touchés, moins souvent les muscles oculo-moteurs
11Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
- Critères très suggestifs du diagnostic
- A Critères cliniques (suite)
- la récupération débute le plus souvent après 2 à
4 semaines, parfois après plusieurs mois - les signes sensitifs sont discrets et à
larrière plan (paresthésies des extrémités,
diminution de la pallesthésie) - une dysautonomie associée (tachycardie,
bradycardie, poussées hypertensives) est
fréquente et peut être léthale - des douleurs importantes (lombaire et
sciatalgiques) sont présentes dans 30 des
cas (points de Valleix et Lassègue positifs)
12Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
- Critères très suggestifs du diagnostic
- B Anomalies du LCR
- après une semaine dévolution, présence dans 90
des cas dune dissociation
albumino-cytologique hyperprotéinorachie
sans pléocytose (lt 10 cellules/µl) - C Etudes neurophysiologiques
- dans 80 des cas, signes datteinte
démyélinisante avec blocs de conduction et
ralentissement des vitesses de conduction - forme axonale dans 20 des cas, avec
effondrement des potentiels daction moteurs
13Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
- Critères incompatibles avec le diagnostic
- asymétrie marquée et persistante de la parésie
- atteinte sphinctérienne initiale ou persistante,
vésicale et/ou anale - pléocytose supérieure à 50/µl dans le LCR
- présence de polymorphonucléaires dans le LCR
- niveau sensitif marqué
14From J.F. Desforges, 1992,
15Syndrome de Guillain-Barré
- Insuffisance respiratoire liée à la parésie
musculaire - Soins Intensifs si CV lt 1 litre
- Intubation dans 30 des cas environ (Ropper et
al, 1985) - CV lt 12 - 15 ml/kg
- hypoxémie PaO2 lt 80 mmHg
- emcombrement salivaire et bronchique
- Intubation nécessaire souvent durant les 7
premiers jours dévolution - Prévention des infections nosocomiales
- pneumonie 25, infections tractus urinaire 30
- Dysphagie
- sonde naso-gastrique
16Syndrome de Guillain-BarréEvolution globale
- Décès dans 5 des cas environ dysautonomie,
infections respiratoires embolies pulmonaires -
- Séquelles significatives dans 15 des cas
(Ropper et al,91) paraparésie, steppage - Récupération complète ou quasiment complète dans
80 des cas - Forme à rechutes (1 ou ) 3 des cas
17Syndrome de Guillain-Barré
- Principaux facteurs déclenchants, connus ou
suspectés - dans 66 des cas, une infection des voies
respiratoires ou gastro-intestinale - virale ? surtout le CMV
- ? Herpes simplex, Varicella Zoster, EBV
- ? Influenza A et B
- ? oreillons, rougeole, rubéole
- ? coxsackie, écho, hépatite A et B, HIV
- par Mycoplasma pneumoniae
- par Campylobacter jejuni
- vaccinations
- dans 5 des cas, après une intervention
chirurgicale - maladie de Hodgkin
- lupus érythémateux disséminé
- grossesse
18Guillain-Barre syndrome - spectrum of the disease
- Axonal
- conduction failure
- severe
- poorer recovery
- no autonomic signs
- Demyelinating
- conducting slowing block
- less severe
- better recovery
- autonomic dysfunction
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21GBS échelle de sévérité
22Syndrome de Guillain-Barré
- Facteurs de pronostic réservé quant à la
récupération - âge supérieur à 40 ans
- installation rapide de la paralysie (alitement
en moins 4 jours) - paralysie sévère nécessitant une ventilation
assistée - effondrement de l amplitude des potentiels
daction musculaires - hyperprotéinorachie aucune valeur pronostique
- forme axonale
23Anticorps anti-glycolipides associés aux
neuropathies inflammatoires aiguës
- Anti-GM1
- syndrome de Guillain-Barré purement moteur
- syndrome de Guillain-Barré après infection à
Campylobacter jejuni - Anti-GM1, GM1b, GD1a
- forme axonale de syndrome de Guillain-Barré
(AMAN) (5 en Europe) - Anti GQ1b, GT1a
- syndrome de Guillain-Barré avec ophtalmo-parésie
ou paralysie bulbaire - syndrome de Miller Fisher (20 à 100 fois plus
rare que le SGB) - ophtalmoparésie isolée post-infectieuse
24(No Transcript)
25GM1 ganglioside
-
- a glycosphingolipid incorporating sialic acid
residue - GM1 has been localized to the node of Ranvier
- Na channels are also clustered in the node of
Ranvier - Anti-GM1 antibodies bound to the nodal membrane
in the presence of complement may form
antibody - complement complexes that block
Na channels and disrupt the membrane - (Tagikama et al, Ann. Neurol., 1995, 37 436-442)
26Syndrome de Miller Fisher
- décrit en 1956, par Fisher, comme variante rare
du syndrome de Guillain-Barré - une triade caractéristique
- ophtalmoparésie puis - plégie
- aréflexie ostéo-tendineuse
- ataxie de type cérébelleux
-
- installation en 5 à 10 jours, et récupération en
10 semaines en moyenne, dans la majorité des
cas - syndrome infectieux viral ou diarrhée à
Campylobacter jejuni avant latteinte
neurologique dans 70 des cas - dans 90 des cas, présence danticorps IgG
anti-GQ1b dans le sérum
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28(No Transcript)
29Significance of anti-GQ1b antibodies (1)
- GQ1b ganglioside
- highly enriched in the paranodal regions of
oculomotor, trochlear and abducens nerves
(Chiba et al, 1993) - anti-GQ1b monoclonal antibodies weakly stains
the deep cerebellar nuclei, the gray matter
in the brainstem and spinal cord, and some
large dorsal root ganglion cells (Chiba et al,
1993) - Molecular mimicry
- MFS, GBS and AO frequently preceded by
infection - in 3 MFS, C. jejuni was isolated from stool
specimens and shown to arbor GQ1b-like
epitopes on the surface of the bacterial wall
(Jacobs et al, 1995) - molecular mimicry between infectious agent and
neural tissue
30Significance of anti-GQ1b antibodies (2)
- MFS-GQ1b (-)
- suggests immunological heterogeneity of the
syndrome - possible occurrence of antibodies against
other glycolipids - less severe cerebellar-like ataxia than
MFS-GQ1b (Yuki et al, 1993) - GBS-OP (-) and GQ1B ()
- acute oropharyngeal palsy
- high titre of anti-GT1a antibodies (O Leary
et al, 1996) - Cross reactions
- anti-GQ1b and other gangliosides (GD1b, GT1b,
GD2, GD3) (Dalakas et al, 1996)
31The anti-GQ1b antibodies
- specific for an immune-mediated neuropathy of
cranial, especially oculomotor nerves - their detection is clinically relevant in
- Miller Fisher Syndrome
- Guillain-Barré Syndrome oculomotor
involvement - Isolated Ophtalmoparesis
- (Goffette S., Sindic C.J.M., Eur. Neurol., 2000,
43 120-121) - (Goffette et al, Acta Neurol. belg., 1998, 98,
322-326)
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33 Syndrome de Guillain Barré
- Traitement
- Corticoïdes
- - longtemps utilisés
- - pas efficaces (Etudes randomisées,contrôlées
Hughes et al,1978 - Hughes et al, 1991)
-
- Plasmaphérèses
- - 3 études contrôlées sur 500 patients (GBS study
group 1984 Osterman - 1984 French cooperative group 1987)
- - bénéfice sur durée H, temps sous respirateur,
temps de récupération - (Mc Khann, 1988)
- - 2 PE pour les formes modérées, 4 PE pour les
formes sévères (French - Cooperative Group 1997 Yuki 1998)
34 Syndrome de Guillain Barré
- Traitement
- Immunoglobulines IV
- - bénéfice clinique (Van der Merch,1992 GBS
trial group PE/IVIG, 1998) - - Pas plus de rechute après PE ou IVIG (Hughes et
al, 1997 Romano et al, - 1998)
- - avantages facile, bien tolérées (-) coût
- Critères de remboursement des IVIG (A.R.Novembre
2004) - - parésie progressive (périmètre lt10 m, seul)
- - signes d une atteinte respiratoire (clinique
ou démontrée par la - capacité vitale au lit du malade)
- - signes de parésie bucco-pharyngée
352. Les polyneuropathies chroniques inflammatoires
démyélinisantes (CIDP)
- soit à rechutes et rémissions, soit chroniques
progressives, soit monophasiques, soit à
début aigu de type Guillain Barré - soit symétriques et sensitivo-motrices
(rarement sensitives ou motrices pures) - soit multifocales et sensitivo-motrices
-
- atteinte inflammatoire proximale au niveau des
racines nerveuses - les symptômes résultent de blocs de conduction
dus à la démyélinisation - après plusieurs années, dégénérescence axonale
croissante et atrophie musculaire - meilleur pronostic en cas de jeune âge,forme
rémittente, absence de dégénérescence axonale
36Les polyneuropathies chroniques inflammatoires
démyélinisantes (CIDP)
- Critères de diagnostic
- I. Cliniques
- obligatoires
- 1. atteinte nerveux périphérique, progressive ou
rémittente, le plus souvent
sensitivo-motrice, touchant plus dun
membre, se développant sur plus de deux mois - 2. hypo- ou aréflexie des 4 membres
- en faveur
- atteinte prédominante de la sensibilité
profonde et épicritique - (grosses fibres myélinisées)
- exclusion 1. mal perforant, rétinite
pigmentaire, ichtyose, antécédents
familiaux, exposition à des toxines 2. niveau
sensitif 3. atteinte sphinctérienne prononcée
37Les polyneuropathies chroniques inflammatoires
démyélinisantes (CIDP)
- Critères de diagnostic
- II. Electrophysiologiques
- ralentissement des vitesses de conduction,
latence motrice distale prolongée - bloc de conduction, dispersion temporelle,
atteinte asymétrique - ondes F retardées ou absentes
- III. Biopsie nerveuse
- généralement non nécessaire
- dénégérescence axonale sans démyélinisation
dans le nerf sural - IV. LCR
- hyperprotéinorachie dans 80 des cas
- IRM des racines et des plexus brachial ou
lombo-sacré hypertrophie et hypersignal parfois
considérables
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40CIDP
- Traitement
- Corticoïdes
- - orale
- - efficace (Dalakas,81 Dyck,82)
- - (-) E2 , bénéfice modeste ou absent en
chronique - Plasmaphérèses
- - efficace (2PE/sem/3sem puis 1 à 2/sem/3sem,
Dyck et al, 1993) - - rechute dans la majorité des cas après 7 à 20
j, cures - d entretien (Hahn, 1996)
- - (-) Anémie, coût, H
41CIDP
- Traitement
- Immunoglobulines IV
- - Efficace (études randomiséesMendell, 2001
Hughes, 2001) - - 2g/kg en 5 jours dose de charge (Dalakas,
2002) - - cures d entretien toutes les 3 à 8 sem
- - () bien tolérées, (-) coût
- Non réponses (CS,PE,IVIG)
- Etudes non contrôlées
- - Azathioprine (Dyck, 1985)
- - IV Cyclophosphamide (Brannagan et al, 2002)
- - Cyclosporine (Barnett et al, 1998)
- - IFN?-2a, IFN ?-1a (Choudhary, 1995 Gorson,
1997) - Etude R,DB,PC avec IFN ?-1a ( Hadden et
al,1999) pas de bénéfice
42CIDP
- Critères de remboursement des IVIG(A.R.Novembre
2004) - Contre-indication documentée ou échec des
corticoïdes gt6 sem - Handicap significatif (marche, gestes quotidiens,
tr.sensitifs d) - Deficit SM, de gt 1 membre, installé sur gt 2 mois,
stable ou progressif - Hypo ou aréflexie ostéotendineuse
- EMG signes de démyélinisation dans au moins 2
nerfs- hors des - sites habituels de compression (nerf
cubital,SPE) - PL lt 15 éléments/mm³ si sérologie HIV négative
(lt50/mm³ si HIV) - Exclusion via anamnèse, examen clinique de toute
autre diagnostic - dose remboursée maximale 9g/kg/6mois (3 sem min
entre les cures) - Rapport au médecin conseil tous les 6 mois
(prolongation)
433. Neuropathie Motrice Multifocale
- Clinique faiblesse musculaire asymétrique, svt
atrophie, avec fasciculations et
crampes,prédominant habituellement aux membres
supérieurs, plus fréquent chez l homme (2
1), lt 45 ans - Explorations Neurophysiologiques
- présence de blocs de conduction multifocaux au
niveau des axones moteurs - Explorations Immunologiques Présence
fréquente (50) de taux élevés d
auto- anticorps IgM anti- GM1 ou dirigés contre
d autres glycolipides du nerf (GD1A)
44Neuropathie Motrice Multifocale Caractéristiques
distinctives
- (en contraste avec la Sclérose Latérale
Amyotrophique) - pas d atteinte bulbaire
- pas de signes d atteinte du motoneurone
supérieur - l atteinte motrice débute habituellement aux
membres supérieurs est asymétrique reste
prédominante dans les bras - les nerfs atteints peuvent coexister avec des
nerfs sains dans un - même membre
- hypo ou aréflexie fréquente aux membres
supérieurs - lente progression (des années) La majorité des
patients restent - ambulants
45Neuropathie Motrice Multifocale
- Traitement
- Corticoïdes, plasmaphérèses
- - pas de bénéfice clinique ou aggravation
- Cyclophosphamide
- - efficace dans la majorité des cas (Feldman et
al,1991) - Immunoglobulines IV
- - efficace dans la majorité des cas (67 à 100 ,
Van den Berg et al, 1995) - - cures d entretien après 3 à 8 semaines
46Neuropathie Motrice Multifocale
- Critères de remboursement des IVIG(A.R.Novembre
2004) - Handicap significatif (marche, gestes fins)
- Deficit M, de gt 1 membre, installé sur gt 2 mois,
évolutif - Pas d atteinte bulbaire
- EMG blocs de conduction motrices sévère min 1
nerf ou partiel min - deux nerfs - hors des sites habituels de
compression (nerf - cubital,SPE)
- Dose remboursée maximale 9g/kg/6mois (min 3 sem
entre les cures) - Rapport au médecin conseil tous les 6 mois
(prolongation)
47Les Neuropathies inflammatoires
- Infectieuses lèpre, spirochètes (Borrelia),
virales (HIV, CMV) - Sarcoïdose paralysie faciale, mononévrite
multiple, polyneuropathie - Vasculites lupus érythémateux maladie de
Sjögren 10 datteintes nerveuses périphéri
ques - Paranéoplasiques neuronopathie (anti-Hu,
anti- amphiphysine, anti-CV2) - Paraprotéinémiques avec paraprotéines
bénignes à IgM, IgA, IgG - Idiopathiques syndrome de Guillain-Barré,
CIDP, et variantes
48 Les neuropathies démyélinisantes
paraprotéinémiques
- environ 10 des patients souffrant dune
neuropathie démyélinisante acquise ont une
paraprotéine sérique - la plupart de ces paraprotéines sont
bénignes ( monoclonal gammopathies of
uncertain significance , MGUS) - suivi régulier (transformation
maligne) recherche dun plasmacytome
solitaire (traitement souvent curatif
!) éventuelle biopsie médullaire
49Neuropathie et gammapathies monoclonales
- ? Gammapathies monoclonales Malignes
- myélome multiple
- plasmocytome (solitaire, extramédullaire)
- maladies lymphoprolifératives malignes -
macroglobulinémie de Waldenström - lymphome
malin - leucémie lymphocytaire chronique - heavy chains diseases
- amyloïdose primitive(AL) (avec ou sans myélome)
- ? Monoclonal gammopathy of undetermined
significance (MGUS) non malignes - 2 de la population gt 50 years
- 3 de la population gt 70 years
- évolution vers la malignité dans 1des MGUS /
an
50Neuropathie et gammapathies monoclonales non
malignes (MGUS)
La prévalence dune neuropathie symptomatique
parmi les patients porteurs MGUS varie de 8 à
35 selon les séries Distinction importante à
faire entre les neuropathies associées à une
gammapathie monoclonale IgM MGUS ou IgG/IgA
MGUS La prévalence dune neuropathie
symptomatique est plus basse dans les
gammapathies monoclonales IgG MGUS (3 ) que IgM
MGUS (15 )
51Les neuropathies démyélinisantes
paraprotéinémiques
- un groupe hétérogène
- le syndrome le mieux connu une
polyneuropathie démyélinisante, sensitive
surtout, associée à une paraprotéine IgM
avec activité anticorps anti-Myelin Associated
Glycoprotein (MAG) - POEMS syndrome Polyneuropathy, Organomegaly,
Endocrinopathy, Monoclonal Component
(paraprotéine ou chaînes lambda libres),
Skin changes (oedème, hyperpigmentation)
associé à un plasmocytome isolé ou une
maladie de Castleman - les neuropathies avec paraprotéines IgG ou IgA
ressemblent aux CIDP et répondent aux mêmes
traitements
521. Neuropathie et gammapathie monoclonale IgM
avec activité anti- MAG
- prédominance masculine, âge 60-70 ans
- atteinte sensitive ( pieds et membres
inférieurs) - ataxie à la marche lente progression
- tremblement dattitude au niveau des mains (83 à
90 ) - aréflexie distale
- pas datteinte des nerfs crâniens, ni du SN
autonome - 33 des cas, neuropathie sensitivo-motrice,
mais - latteinte motrice prédomine rarement
-
- élargissement des lamelles de myéline et dépôts
dIgM
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582. Neuropathies avec gammapathies monoclonales
IgG/IgA MGUS
- Dans 50 des cas de neuropathie associée à une
- gammapathie monoclonale à IgG (MGUS), il
sagit d une - neuropathie chronique démyélinisante non
différenciable dune CIDP - neuropathie souvent à prédominance sensitive,
axonale ou mixte - Les neuropathies associées à une gammapathie
monoclonale à IgA - (MGUS) sont très hétérogènes
- Biopie du nerf sural résultats identiques entre
les neuropathies - IgG MGUS et les CIDP
- Jusquà présent, aucune activité anticorps
spécifique contre - un antigène du tissu nerveux na été
identifiée - approche thérapeutique identique et efficacité
comparable pour les - patients atteints de CIDP et les patients
atteints dune neuropathie IgG MGUS
59Neuropathie et Gammapathies monoclonales
- Traitements
- Neuropathie démyélinisante IgM chimio
(fludarabine, fluorinated purine - analogue, chlorambucil, cyclophosphamide)
plasmaphérèse IVIG - dans le cadre dune gammapathie monoclonale
IgM avec - activité anti-MAG le Rituximab (Latov,1999)
- Neuropathie axonale IgMplasmaphérèses peu
efficaces , svt chimio - (Cyclophosphamide)
- Neuropathie associée à une Macroglobulinémie de
Waldenström - plasmaphérèses peu efficaces fludarabine,
cladribine chlorambucil - analogues des purines melphalan autologue
stemcell (1cas) - Neuropathie associée à une Cryoglobulinémie
stéroïdes - plasmaphérèsesimmunosuppresseurs IFN?
IFN? (hép C)
60Neuropathie et Gammapathies monoclonales
- Traitements
- Neuropathie avec gammapathies IgG/IgA non
malignes stéroïdes - IVIG plasmaphérèses forme axonale svt
chimio - Neuropathie associée à une Amyloïdose melphalan
et prednisone - Neuropathie associée à un Myélome melphalan et
prednisone - traitement du myélome , du plasmocytome
(chirurgie, - radiothérapie). Pfs intérêt des plasmaphérèses
61Les neuropathies démyélinisantes
acquises Conclusions
- importantes à diagnostiquer, car potentiellement
curables - mécanismes inflammatoires et/ou auto-immuns
- continuum entre démyélinisation et atteinte
axonale - peuvent être surajoutées à des neuropathies
autres, telles que les neuropathies
diabétiques et même héréditaires (Ginsberg et
al. Coexistent hereditary and inflammatory
neuropathy. Brain, 2004, 127, 193-202)
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