tude des pratiques mathmatiques dveloppes en contexte par les siamous au Burkina Faso - PowerPoint PPT Presentation

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tude des pratiques mathmatiques dveloppes en contexte par les siamous au Burkina Faso

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Contexte th orique: Fondements et concepts cl s. Quelques indications m thodologiques ... Concepts-en-acte. Th or mes-en-acte. Nombre Num ration - D composition ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: tude des pratiques mathmatiques dveloppes en contexte par les siamous au Burkina Faso


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Étude des pratiques mathématiques développées en
contexte par les siamous au Burkina Faso
  • Kalifa Traoré
  • Université de Koudougou
  • Burkina Faso

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Plan de la présentation
  • Problématique et objectif de la recherche
  • Contexte théorique Fondements et concepts clés
  • Quelques indications méthodologiques
  • Pratiques mathématiques en contexte Le cas de la
    vente des céréales au marché
  • Ressources mathématiques en contexte et
    ressources à lécole Convergence et divergence
  • Quelques retombées et perspectives

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Problématique
  • Un questionnement partant de ma pratique de
    formateur, denseignant de mathématiques
  • Vers une clarification du problème plus global
    rencontré
  • Le système burkinabè un système éducatif
    questionné
  • Un constat déloignement pour lécole des
    réalités et des besoins de la société (États
    généraux de léducation, 1994)
  • Un Constat de faibles rendements (externe et
    interne)
  • Une inadaptation des programmes détudes (Rapport
    national sur le développement de léducation au
    Burkina Faso, 2004)
  • Plus spécifiquement en mathématiques
  • Un constat déchecs massifs des élèves à tous
    les niveaux
  • Un rapport négatif des élèves au savoir
    mathématique.

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Problématique (suite)
  • Des observations qui interrogent
  • Existence de ressources mathématiques mobilisées
    dans les pratiques quotidiennes, peu ou pas
    connues de lécole.
  • Existence de deux mondes mathématiques qui
    signorent.
  • Écart possible entre ces deux mondes

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Objectif de la recherche
  • Décrire (au sens dune description dense) et
    analyser, à des fins de compréhension de
    celles-ci, les pratiques mathématiques
    développées en contexte par les Siamous, au
    Burkina Faso, dans la vie quotidienne.

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Une perspective ethnomathématique au fondement
de notre recherche
  • Plusieurs directions de recherche DAmbrosio
    (2005), Gerdes (1997), Ascher (1991)
  • Bishop (1991)
  • Les mathématiques sont un construit culturel, des
    manières de faire domaines dactivité
  • Processus denculturation mathématique.

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Le paradigme de la cognition située au fondement
de notre recherche (Lave, 1988)
Une rupture avec les théories cognitivistes
remise en question de lhypothèse du transfert
des connaissances applicables à tout contexte
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Quelques concepts clés, disponibles pour
lanalyse,issus de la théorie de la cognition
située
  • Ordre constitutif
  • (en dialectique avec le monde expérientiel des
    acteurs)
  • renvoie aux structures sociale, économique et
    politique attachées aux institutions, ainsi
    quà la culture à travers les systèmes de sens et
    de valeurs (Lave, 1988)
  • Ressources structurantes
  • ressources mobilisées en contexte dans
    lactivité (Lave, 1988)
  • Participation périphérique légitime
  • en lien avec la communauté de pratique (Lave,
    1996 Lave et Wenger, 1991)

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Questions de recherche
  • En lien avec les pratiques
  • Quelles pratiques de la vie quotidienne,
    mobilisant des connaissances mathématiques,
    peut-on repérer chez les Siamous?
  • Quelles ressources structurantes sont mobilisées
    au sein de ces différentes pratiques? Plus
    particulièrement, quelles ressources
    mathématiques sont mobilisées?
  • Quelles sont les ressources partagées par une
    certaine communauté de pratique?
  • En lien avec lécole
  • Quels sont les points de convergence et (ou) de
    divergence entre ces ressources mathématiques
    construites en contexte et celles véhiculées par
    lécole?

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Quelques indications méthodologiques
  • Une approche ethnographique (Wood, 1999
    Ghasarian, 2002)
  • (enregistrements vidéos des pratiques
    investiguées, enregistrements audio des
    différents entretiens)
  • Observation participante de pratiques
  • Entretien ethnographique (Boutin, 2000) avec les
    acteurs
  • Entretien dexplicitation (Vermesch, 2000) avec
    les acteurs
  • Journal de bord (Savoie Zajc, 2000) utilisé de
    manière complémentaire

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Opérationnalisation plus précise
  • Entrée dans la collecte par les pratiques
  • comptage et vente des mangues, vente au marché,
    comptage de la monnaie, construction de cases et
    de toits
  • Étude exploratoire (été 2003)
  • Réajustements (été et automne 2004)
  • Appel à deux paysans pour ouvrir les portes
  • Entretiens dexplicitation a posteriori
  • Nécessité de comprendre le système de numération
    sous-jacent aux pratiques (entretien
    ethnographique)
  • Pratiques investiguées comptage et vente de
    mangues, vente de céréales au marché,
    construction de cases

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Opérationnalisation plus précise (suite)
  • Analyse des données (démarche inductive
    danalyse)
  • Reconstruction du récit de collecte
  • Entrée dans lanalyse chaque pratique traitée
    comme un cas
  • Analyse de la numération (à part )

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Le cas de la vente des céréales
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Résultats pour un des cas la vente au marché
Ordre constitutif
Ententes sociales régissant le fonctionnement du
marché
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Ressources structurantes
Ressources mathématiques
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Participation Périphérique Légitime
Apprentissage par la pratique/ appropriation
progressive des ressources du répertoire partagé
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Ressources mathématiques mobilisées dans les
pratiques investiguées
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Connaissances numériques (counting)
Mesure (Measuring)
Connaissances géométriques (Designing)
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Des théorèmes-en-acte explicités
  • TA1 Les diagonales dun rectangle sont égales,
    la forme intermédiaire, celle qui a ses côtés
    opposés égaux, devient un rectangle si ses
    diagonales sont égales
  • TA2  Dans la forme intermédiaire, les coins
    obliques (dans le sens dangles opposés) sont
    égaux. Sil y a un coin qui est grand, il y aura
    un deuxième coin qui est aussi grand (le coin
    opposé) et les deux autres coins sont petits et
    égaux, et vice versa
  • TA3  le rectangle admet une certaine forme de
    symétrie telle que les coins obliques soient
    respectivement symétriques
  • TA4  Les segments, portés par une face, joignant
    le sommet dune pyramide aux points situés sur le
    rectangle de la base nont pas la même longueur.
    Pour une face donnée de la pyramide, plus les
    extrémités des segments à la base séloignent des
    sommets du rectangle, plus les segments
    deviennent courts
  • TA5  Le plus long segment ayant ses extrémités
    sur un cercle passe par le milieu du cercle.
  • TA6  Les segments de droite de même longueur ont
    leurs extrémités à la base situées sur un cercle
  • TA7  Pour une même longueur de génératrice, plus
    le cercle de base est grand, plus le cône est
    aplati plus le cercle de base est petit, plus le
    cône est haut
  • TA8  Étant donné un cercle fixe, il est toujours
    possible de le placer à lintérieur du cône de
    sorte quil touche tous les segments de droite du
    cône

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Les ressources en contexte et à lécole À
propos des connaissances numériques Points de
convergence
  • Sur la numération orale
  • Nombres de base communs
  • dion (un), ni (deux), tyar (trois), yur
    (quatre), kwenl (cinq), kpan (six), kyin
    (sept), kpren (huit), kal (neuf)
  • Des groupements communs
  • fu (dix), un kemain (cent), une chèvre (mille)
  • Un principe additif
  • Exemples fu kyin kar ami ni kemain
    ato kar ami ni
  • dix sept vingt (et ) deux
    cent (et) vingt (et) deux
  • Un principe multiplicatif
  • Exemple kar kar mon tyar ( vingt en 3 tas)
  • soixante (six dix)
  • Même structuration à loral pour les nombres de
    soixante à quatre vingt dix neuf
  • Exemple kar kar mon tyar ato fu kal
  • vingt en 3 tas et dix
    neuf

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Points de divergence
  • Au niveau de la numération mobilisée en contexte
    et à lécole
  • Un système oral en contexte versus (oral et
    écrit) à lécole
  • Pas de zéro (le système de numération nest pas
    un système positionnel)
  • Présence de groupements différents
  • dans la numération utilisée en contexte Kar
    (vingt), Serpent mère (deux cent milles).
  • dans la numération utilisée à lécole toutes
    les puissances de 10 autres que 10, 100, 1000
    sont aussi présentes
  • 10 (fu) nest pas traitée comme 1 dizaine, ni 100
    (kemain) comme 1 centaine, 1000 (chèvre) comme 1
    millier dans la numération Siamou
  • Différence dunité monétaire 1 argent dans les
    pratiques en contexte versus 1 F à lécole.

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Exemple à propos de lachat de 15 garibous de
maïs au prix de 35 argents le garibou
Procédure de calcul à lécole 15 x 35 10x35
350 et 5x 35 175 (la moitié)
  • Au niveau du calcul mental
  • Procédures de calcul mental différentes
  • Certains référents différents dans les calculs

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Quelques retombées et perspectives
  • À cours terme un ré-investissement possible en
    formation des maîtres (formation initiale et
    continue), dans les cours de didactique.
  • À plus long terme élaborer des séquences
    denseignement et des programmes détudes mieux
    adaptés
  • Perspectives
  • Comparer aux ressources effectivement mobilisées
    dans les salles de classes pour mieux comprendre
    les difficultés des élèves et lécart
  • Étudier comment faire un meilleur arrimage entre
    les mathématiques construites en contexte et
    celles de lécole, en prenant appui sur les
    savoirs dexpérience des praticiens

24
OÙ SONT LES MATHÉMATIQUES?
25
MERCI DE VOTRE ATTENTION
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