Le viol comme arme de guerre en RDC

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Le viol comme arme de guerre en RDC

• Groupe Parlementaire Population et Développement
• Bruxelles, 14 mars 2005
• International Centre for Reproductive Health
  UGent
• Marleen Bosmans, Prof. Dr. Marleen Temmerman

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Contexte

• Rapports de Human Rights Watch, USAID, MSF, UN
  Rapporteur Spécial sur la Situation des Droits
  Humaines en RDC
• utilisation répandue et même systématique du viol
  comme arme de guerre
• appliqué par toutes les forces armées, milices,
  bandes locaux et officiers de police
• cruauté des actes de viol

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• Les victimes
• les victimes directes
• les femmes et les filles
• les hommes et les garçons
• âge 23 mois 84 ans
• les victimes indirectes
• le mari, la famille, la communauté

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Prévalence de viol/mutilation dans les provinces
orientales(USAID)
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Les effets du viol sur la population locale

• Traumatisation physique et psychologique sévère.
• Augmentation des infections MSTVIH/SIDA.
• Grossesses non-désirées.
• Stigmatisation et rejet social
• des victimes
• des enfants nés aux victimes
• Perte des normes et valeurs sociaux
• (augmentation de nombre de civils qui commettent
  (participent) des actes de viol).

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• Effet sur la fille adolscente victime de viol
• moindre possibilité de se marier
• fin des études
• rejet par la famille
• travail de sexe de survie

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Besoins des victimes

• Aide médico-sanitaire
• Blessures physiqies, soins pre- et postnatals,
  accouchements assistés, services obstétriques
  durgence, interventions chirurgiques
  spécialisées, consultation-dépistage-traitement
  de MST/VIH/SIDA.
• Aide psychosociale
• pour la victime (qualité)
• pour son époux(se)
• pour sa famille
• pour sa communauté

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• Aide économique
• pour les femmes rejetées
• pour les filles rejetées
• pour la communauté
• Aide juridique
• cour
• alternatives de rendre justice
• Commission de la vérité et de la réconciliation

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• Protection et sécurité
• pour les victimes
• pour les enfants nés aux victimes
• abri et refuge
• système communautaire de sécurité

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Les facteurs favorisant laide aux victimes

• Tabou social sur la violence sexuelle rompu.
• Violence sexuelle sur lagenda politique national
  et international.
• Une société civile forte.
• Reconnaissance du besoin dune approche
  holistique.
• Initiative conjointe pour le développement dun
  programme national.

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Les facteurs entravant laide aux victimes

• Facteurs socio-culturels
• Restriction de la notion de la violence
  sexuelle au viol.
• Banalisation de la violence sexuelle.
• Négation de la participation active des civiles.
• Position sociale inférieure des femmes et des
  filles.
• Supériorité de lhonneur de lépoux, de sa
  famille et de la communauté.
• Rites de purification traditionnels.
• Stigmatisation des filles travailleuses de sexe
  de survie.
• Impact de lEglise catholique (?)

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• Facteurs politiques
• Faiblesse des autorités nationales et locales.
• Faiblesse de la société civile.
• Multiplicité des ministères et autorités
  impliqués.
• Manque de moyens et de ressources pour
  implémenter
• la Politique nationale de santé de la
  reproduction dans les zones de conflit
• le Programme national de lutte contre le
  VIH/SIDA.
• Impact des politiques et priorités des bailleurs
  de fonds internationals.

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• Facteurs juridiques
• Impunité répandue à cause dune manque de
• application des lois existantes
• harmonisation de la législation nationale
  conforme les standards juridiques internationaux
• confiance dans la justice nationale
• sensibilité et de formation des magistrats,
  avocats, officiers de police et militaires
• Prohibition légale de lavortement.

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• Services de santé sexuelle et reproductive
• Dégradation généralisée du système de santé ( y
  inclus de SSR) dans les zones de conflit
  (pillages).
• Accès difficil aux services de SSR existants
  (géographique, économique, manque dinformation).
• Fourniture insuffisante de médicament (pillule de
  lendemain, antibiotics, PEP, ARV).
• Manque de services de SSR appropriés pour les
  adolescents.

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• Manque de protocols standardisé.
• Manque de formation pour les travailleurs de
  santé en soins médicaux pour les victimes de
  viol.
• Manque de personnel qualifié en aide
  psychosociale.
• Manque de capacité chirurgique spécialisée
  (fistules vésico-vaginales)

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• Facteurs programmatiques
• Manque de suivi des programmes de réintégration.
• Protection limitée des enfants nés aux victimes
  de viol.
• Possibilités limitées dabri et de refuge.
• Possibilités limitées dabri et de refuge pour
  les jeunes filles victimes.
• Manque dindicateurs qualitatifs.

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Conclusions

• Lutilisation du viol comme arme de guerre a
  ouvert le débat publique plus large sur la
  violence sexuelle et de genre.
• Reconnaissance des besoins spécifiques des jeunes
  filles.
• Complémentarité et interrélation des 5 volets
  daide aux victimes (médico-sanitaire,
  psychosociale, economique, juridique,
  protection/sécurité).
• Très grande diversité des acteurs impliqués
  (nat., intern., gouv., non-gouv.)
• Le rôle décisif des bailleurs de fonds.

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Recommendations

• Priorisation de la lutte contre limpunité dans
  le processus de réconstruction du pays.
• Attention aux besoins spécifiques des jeunes
  filles
• Contribution au développement, ammélioration,
  renforcement et implémentation des politiques et
  programmes nationaux respectifs.
• Coordination réelle, effective et efficace.
• Renforcement des capacités des acteurs nationaux
  et locaux (gouv. et non-gouv.)
• Sensibilisation et motivation des bailleurs de
  fonds sur la nécessité dune approche holistique.