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Cancer du c

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Cancer du c lon pid miologie 1 C'est le second cancer, en terme de fr quence, chez la femme (apr s le cancer du sein) et le troisi me chez l'homme (apr s le ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cancer du c


1
Cancer du côlon
2
Épidémiologie 1
  • C'est le second cancer, en terme de fréquence,
    chez la femme (après le cancer du sein) et le
    troisième chez l'homme (après le cancer du poumon
    et celui de la prostate)1.
  • Les cancers coliques ont une fréquence élevée en
    France  chaque jour, 100 personnes apprennent
    qu'elles ont un cancer colorectal. Plus
    exactement, on découvre 33 000 nouveaux cas par
    an, et 16 000 personnes en meurent2.
  • Chez les non-fumeurs, ils sont la deuxième cause
    de mortalité par cancer. Les hommes sont un peu
    plus touchés que les femmes (taux d'incidence de
    40 et 27 pour cent-mille, respectivement3.

3
Épidémiologie 2
  • En Afrique et en Asie, il y a beaucoup moins de
    cancers colorectaux qu'en Europe du Nord ou aux
    États-Unis (jusque 20 fois moins). De plus, les
    émigrants qui quittent un pays pauvre pour un
    pays où le risque est important, voient leur taux
    de cancer colorectal augmenter dans les 10-20 ans
    qui suivent leur migration. Ces faits suggèrent
    que le mode de vie, alimentation et efforts
    physiques, joue un rôle important sur le risque
    de cancer. Ceci conduit à penser qu'une
    prévention efficace est possible (voir bas de
    page).
  • Il s'agit essentiellement d'un cancer de l'âge
    mûr, près de 85  des cas survenant après 65
    ans4. Sa fréquence semble augmenter4.
  • Les formes héréditaires sont rares (moins de 5
    des cas) même si un antécédent familial est plus
    fréquemment retrouvé

4
Causes ou facteurs de risques 1
  • L'âge  rare avant cinquante ans, les cancers
    colorectaux sont assez fréquents vers 65 ans.
  • L'hérédité  le risque d'avoir un cancer
    colorectal est plus élevé si un proche a (eu) un
    cancer colorectal. Le risque est d'autant plus
    fort qu'il y a plus de gens atteints dans la
    famille, que ce(s) cas sont proche(s) (père,
    mère, frère, sœur), et que ce(s) cas sont jeunes.
    On a identifié des familles à très haut risque,
    où les gens ont une mutation spécifique qui les
    prédispose à ce cancer. Ces familles ne
    représentent cependant que 5  des cancers
    colorectaux 
  • Polypose recto-colique familiale (en anglais FAP)
    où une multitude de polypes apparaissent chez
    tous les porteurs du gène Apc muté. À l'âge
    adulte, l'un de ces polypes dégénère forcément en
    cancer, sauf si on enlève le côlon par une
    opération chirurgicale.
  • Syndrome de Lynch, ou cancer héréditaire du côlon
    sans polypose (en anglais HNPCC). Il y a moins de
    polypes que dans la FAP, et un risque moindre de
    cancer, mais la surveillance est nécessaire par
    colonoscopies régulières.

5
Diagnostic 1
  • Un cancer colorectal ne donne pas forcément des
    signes. C'est pourquoi, après cinquante ans, on
    recommande des tests de détection.
  • du sang dans les selles (sang fécal, apparent ou
    occulte, en ce cas détectable par un test) 
  • une constipation continue d'apparition récente.
    Parfois, une obstruction complète, ou une
    diarrhée persistante. A l'extrême, une occlusion
    peut survenir, ou une perforation de la tumeur
    avec péritonite. La présence de signes digestifs
    apparus dans les mois précédant l'accident aigu
    orientent vers l'origine cancéreuse de la
    complication aiguë 
  • une douleur abdominale

6
Diagnostic 2
  • une anémie qui donne une fatigue persistante et
    un teint de plus en plus pâle (due aux
    hémorragies intestinales). Elle est typiquement
    par carence en fer (taux bas du fer sérique et de
    la ferritine sanguine). La recheche d'un
    saignement occulte dans ce cas conduit à un
    diagnostic de cancer du côlon dans environ 10 
    des cas5.
  • un amaigrissement inexpliqué 
  • tardivement, les métastases hépatiques peuvent
    donner un foie très gros à la palpation.

7
Causes ou facteurs de risques 2
  • Les maladies inflammatoires chroniques du côlon,
    notamment la maladie de Crohn et la colite
    ulcéreuse  après une vingtaine d'années, le
    risque d'avoir un cancer est d'environ 1/3 si
    tout le côlon est atteint.
  • Le mode de vie joue aussi un rôle important,
    comme indiqué ci-dessous dans le paragraphe
     prévention . En effet, si nous ne pouvons
    changer notre âge ou notre hérédité, nous pouvons
    cesser de fumer, boire moins d'alcool, manger
    moins de charcuteries mais plus de légumes, et
    faire plus de sport.

8
Examen clinique
  • Il est, en rêgle, décevant.
  • Le toucher rectal permet, de chercher de
    possibles anomalies rectales. Rapide et peu
    coûteux, cet examen ne détecte que des anomalies
    aux alentours du rectum.
  • Palpation abdominale et recherche dune masse en
    particulier sur le colon droit
  • Recherche dun gros foie

9
Examens complémentaires
  • La coloscopie est l'examen de référence 
  • lavement baryté) 
  • tomodensitométrie coloscanner et coloscopie
    virtuelle
  • D'autres examens en cours dévaluation
  • vidéocapsule,
  • PET scan

10
Anatomopathologie
  • Les adénocarcinomes représentent 95 des cas,
    dont 17 d'adénocarcinomes colloïdes ou mucineux.

11
(No Transcript)
12
(No Transcript)
13
(No Transcript)
14
(No Transcript)
15
Classification TNM
  • T (tumeur)
  • Tis intra-épithéliale ou chorion
  • T1 sous-muqueuse
  • T2 musculeuse
  • T3 à travers la muscularis propria dans la
    sous-séreuse ou dans les tissus péricoliques non
    péritonealisés.
  • T4 organe ou structure de voisinage et/ou
    perforation du péritoine viscérale
  • N (ganglion)
  • N0 pas de métastase ganglionnaire
  • Nx ganglions non évalués ou moins de 8 ganglions
    examinés
  • N1 1 à 3 ganglions métastatiques régionaux
  • N2 4 ganglions métastatiques régionaux ou plus
  • M (métastase)
  • M0 pas de métastase
  • M1 métastases à distance (dont ganglions
    sus-claviculaires)

16
Stadification
  • A partir des données de la classification TNM,
    les cancers du côlon sont classés en 4 stades.
    Les chances de guérison varient considérablement
    du stade I au stade IV. Pour chacun des stades
    est noté entre parenthèses le taux de survie cinq
    ans après le traitement7. La stratégie
    thérapeutique est également adaptée à chacun de
    ces stades.
  • Stade I (93.2) pT1-T2 N0 M0
  • Stade II  pT3-T4 N0 M0
  • Stade IIA (84.7)  pT3 N0 M0
  • Stade IIB (72.2)  pT4 N0 M0
  • Stade III  tous T N1-N2 M0
  • Stade IIIA (83.4)  pT1T2N1M0
  • Stade IIIB (64.1)  pT3T4N1M0
  • Stade IIIC (44.3)  tous T N2M0
  • Stade IV (8.1)  métastases à distance
  • Le pronostic est plus mauvais en cas d'occlusion
    ou de perforation, de cancer colloïde muqueux ou
    indifférencié. Il est meilleur en cas de
    phénotype RER (MSI).

17
Traitement 1
  • Quand le cancer est détecté à un stade précoce,
    on le guérit (90 de guérisons pour les stades
    I).
  • Si le cancer est découvert tardivement, les
    chances de guérison sont beaucoup plus faibles
    (moins de 5 de guérison au stade IV).
  • Chirurgie permet d'enlever la tumeur et les
    ganglions environnants (curage ganglionnaire).
  • Les cancers très superficiels sont parfois
    totalement réséqués par voie endoscopique, sans
    chirurgie complémentaire nécessaire s'il n'y a
    pas franchissement de la musculaire muqueuse.

18
Traitement 2
  • chimiothérapie, si le curage contient des
    métastases ganglionnaires ou s'il existe des
    métastases hépatiques ou pulmonaires
  • radiothérapie si l'exerèse chirurgicale n'a pu
    être totale, avec reliquat tumoral individualisé
    sur un organe vital.
  • Dans le cas du cancer du bas rectum, la présence
    de ganglions visibles sur le scanner ou
    l'échoendoscopie est une indication de
    radio-chimiothérapie préopératoire.

19
Endoscopie
  • Tout polype enlevé en endoscopie est étudié en
    anatomie pathologique.
  • La présence de dysplasie (état précancéreux) ou
    de cancérisation très superficielle (pas
    d'envahissement de la musculaire muqueuse, c'est
    à dire stade Tis) fait que la résection
    endoscopique est curative.
  • La présence de cancer sur une berge d'exérèse ou
    un envahissement en profondeur (stade T1 ou plus)
    entraine une indication de chirurgie
    complémentaire systématique (sauf si l'état
    général du patient ne le permet pas).

20
Chirurgie 1
  • Le but de la chirurgie est d'enlever la tumeur et
    les ganglions qui sont autour par curage
    ganglionnaire.
  • on se trouve donc à enlever un segment de côlon
    et non simplement la tumeur.
  • L'exérèse, pour être suffisante, doit emporter au
    moins 12 ganglions dans le curage.

21
Chirurgie 2
  • Du fait de l'anatomie vasculaire du côlon, les
    interventions les plus couramment pratiquées
    sont 
  • l'hémicolectomie droite, avec anastomose
    iléo-transverse, emportant tout le mésocôlon
    jusqu'au bord droit de l'artère mésentérique
    supérieure 
  • l'hémicolectomie gauche vraie, avec anastomose
    entre le côlon transverse et le haut rectum. Le
    curage ganglionnaire emporte l'artère
    mésentérique inférieure, liée à 1 cm de son
    origine sur l'aorte et ses branches. 
  • la sigmoïdectomie avec ligature vasculaire après
    émergence de l'artère colique supérieure gauche 
  • les résections du côlon transverse sont plus
    atypiques et dépendent de l'anatomie vasculaire
    mise en évidence en préopératoire.

22
Chirurgie 3
  • Enlever la tumeur est le moyen le plus rapide et
    le plus efficace d'éliminer le cancer. Cependant,
    si la tumeur a déjà métastasé, l'exérèse
    chirurgicale ne suffit pas à guérir le malade.
  • Ces interventions peuvent être faites par
    laparotomie ou par cœlioscopie.
  • l'impossibilité de conserver le sphincter anal,
    conduit à pratiquer une stomie (ou anus
    artificiel) le côlon est abouché à la peau de
    l'abdomen, et les selles sont récupérées dans une
    poche que le patient positionne lui-même tous les
    jours ou tous les 3 jours. Les appareillages
    actuellement disponibles assurent un confort de
    qualité.

23
Chirurgie 4
  • Si découverte de métastases hépatiques pendant la
    chirurgie d'un cancer du côlon, la résection est
    envisagée 
  • de façon synchrone (dans le même temps
    opératoire) si l'exérèse apparaît facile,
  • de façon métachrone (plus tard) en cas de
    métastases multiples.
  • De récentes études ont montré que la taille et le
    nombre de lésions avaient peu d'influence sur la
    survie après chirurgie. Certaines techniques
    comme l'échographie préopératoire, la
    chimiothérapie néoadjuvante (avant la chirurgie
    hépatique) ainsi que l'embolisation de la branche
    de la veine morte du segment atteint, la
    radiofréquence, permettent d'augmenter le nombre
    de patients opérables de leurs métastases et la
    précision du geste chirurgical.
  • Si le patient n'est pas opérable, des
    alternatives existent 
  • chimiothérapie
  • radiofréquence. Les métastases pulmonaires d'un
    cancer colorectal doivent elles aussi être
    opérées quand c'est possible. Dans le cas
    contraire, ici aussi chimiothérapie et
    traitements physiques sont possibles.

24
Chimiothérapie 1
  • La chimiothérapie consiste à administrer au
    malade un médicament cytotoxique destiné à tuer
    les cellules cancéreuses.
  • Ce traitement, quand il est efficace, peut
    éliminer les métastases ou empêcher leur
    apparition et/ou diminuer la taille des tumeurs
    ou ralentir leur croissance.
  • La chimiothérapie est généralement un traitement
    adjuvant effectué en plus de l'opération
    chirurgicale pour augmenter les chances de
    succès.
  • Parfois aussi le traitement est palliatif quand
    la chirurgie est impossible, ou permet de
    diminuer la taille de la tumeur avant l'opération
    (néo-adjuvant).

25
Chimiothérapie 2
  • le 5-fluorouracile (5FU) est le médicament de
    référence en cancérologie intestinale. Il existe
    aussi sous forme orale (Xéloda)
  • L'oxaliplatine (LOHP) est synergique du 5FU 
    c'est une drogue majeure dans le traitement du
    cancer du côlon.
  • Au stade métastatique, oxaliplatine associé au
    5FU (Protocole FOLFOX) et parfois avec l'Avastin
    (FOLFOX-Avastin).
  • En deuxième ligne métastatique, après une
    première ligne de chimiothérapie à base
    d'Irinotécan, l'association FOLFOX-Avastin est
    plus efficace que le FOLFOX seul.
  • En situation adjuvante, après une chirurgie
    d'éxérèse complète, le FOLFOX4 pendant 6 mois est
    plus efficace qu'une chimiothérapie à base de 5FU
    (LV5FU2 ou Fufol). Les résultats actualisés en
    2007 de l'étude MOSAIC montrent8 
  • six ans après la chirurgie pour un cancer du
    côlon de stade III, 73 des patients traités par
    FOLFOX4 sont en vie contre 68.6 des patients
    traité par LV5FU2. En revanche, il n'y a pas
    d'avantage pour les patients traités pour un
    cancer de stade II
  • 5 ans après la chirurgie, chez les patients
    traités pour un cancer du côlon de stade III ou
    de stade II (avec des facteurs de mauvais
    pronostic) le taux de rechute est plus faible
    avec le FOLFX qu'avec le LV5FU2.

26
Chimiothérapie 3
  • Le risque d'alopécie
  • neuropathies invalidantes (oxaliplatine)
  • l'Irinotécan (CPT-11) peut avoir des effets
    secondaires graves, diarrhée sévère notamment.
  • le raltitrexed (Tomudex), peut entraîner des
    neutropénies
  • le cetuximab (Erbitux) est un anticoprs
    monoclonal qui bloque l'action du récepteur à
    l'EGF, celui ci étant présent le plus souvent à
    la surface des cellules de l'épiderme (d'où son
    nom), mais aussi à la surface des cellules
    cancéreuses. Il améliore significativement le
    pronostic de certains cancers du côlon, même si
    le gain reste, toutefois, faible (quelques mois)

27
Radiothérapie
  • On irradie parfois la tumeur avant ou après
    opération chirurgicale.
  • La radiothérapie peut être associée à une
    chimiothérapie qui sensibilise la tumeur à
    l'effet létal des rayons.
  • La radiothérapie est le plus souvent utilisée
    pour les cancers du rectum, parfois en
    préopératoire.

28
Stratégie thérapeutique Cancer du côlon
localisé
  • Le traitement du cancer du colon localisé est un
    traitement curatif. Le premier temps consiste a
    enlever la tumeur, le plus souvent au cours d'une
    chirurgie. Ensuite, un traitement adjuvant par
    chimiothérapie est proposée si le risque de
    rechute est important.
  • En 2008 une chimiothérapie est proposée
    systématiquement lorsqu'il existe des métastases
    ganglionnaires (Stade III).
  • En l'absence de métastases ganglionnaires, la
    chimiothérapie adjuvante est proposée dans les
    cas suivants 
  • T4N0
  • emboles lymphatiques
  • occlusion,
  • perforation
  • nombre de ganglions prélevés insuffisants
  • Dans ces deux cas le protocole de chimiothérapie
    le plus fréquemment utilisé est le protocole
    FOLFOX4, une injection tous les quinze jours
    pendant 6 mois.

29
Stratégie thérapeutique Cancer du côlon ou du
rectum métastatique d'emblée
  • Lexérèse chirurgicale des métastases hépatiques
    découvertes lors du bilan initial (métastases
    synchrones) ou développées lors du suivi du
    malade opéré (métastases métachrones) est
    réalisable dans 25 des cas environ en fonction
    de critères anatomiques, techniques et
    carcinologiques.
  • Le traitement chirurgical permet dobtenir un
    taux de survie à 5 ans de lordre de 30.

30
Stratégie thérapeutique Cancer du côlon ou du
rectum secondairement métastatique
  • Le traitement palliatif des cancers métastatiques
    par chimiothérapie entraîne des réponses
    (réduction de la masse tumorale) dans environ 50
    des cas, et allonge la survie.
  • Ceci a été démontré par plusieurs essais
    randomisés contre traitement symptomatique seul.
    La qualité de la vie est aussi améliorée sous
    chimiothérapie palliative efficace.
  • En cas d'échec d'une première chimiothérapie, il
    est habituel de prescrire des traitements de 2e
    voire 3e ligne si l'état général des patients
    reste satisfaisant.

31
modalités de surveillance dun sujet opéré à
visée curative dun cancer colorectal
  • Elles font lobjet dun consensus d'experts
    (Conférence de Consensus-Paris 1998). Le schéma
    suivant peut être proposé
  • un examen clinique tous les 3 mois pendant 2
    ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans
  • une échographie abdominale tous les 3 à 6 mois
    durant les 3 premières années, puis annuelle les
    2 années suivantes
  • une radiographie pulmonaire annuelle pendant 5
    ans actuellement plutot TDM
  • une coloscopie 3 ans après lintervention puis
    tous les 5 ans si elle est normale. Première
    coloscopie après 1 an si la tumeur est associée à
    au moins 3 adénomes, dont 1 à risque du fait de
    sa taille gt1cm ou d'un contingent villeux Arrêt
    de la surveillance endoscopique après 75 ans si
    la coloscopie est normale 
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