Title: Les rles conomiques de lEtat dans une conomie moderne
1- Les rôles économiques de lEtat dans une
économie moderne
2Introduction (1)
- L histoire économique est marquée par des phases
de flux et de reflux de lintervention de lEtat
dans léconomie - De nombreux secteurs ont été dérégulés au cours
des dernières années. Le mouvement est encore
inachevé dans de nombreux secteurs (énergie,
transports ferroviaires ) - Ce mouvement soulève des questions centrales
- Quel système garantit le mieux lefficacité
économique ? - Comment préserver les services publics ?
- Comment préserver les intérêt purement régaliens
(défense, indépendance énergétique ) ?
3Introduction (2)
- Ces questions ont relevé longtemps dune approche
politique, voire idéologique - Les développements de lanalyse économique
fournissent aujourdhui au décideur - Une grille danalyse pour évaluer si
lintervention de lEtat dans un secteur est
économiquement fondée - Un choix dinstruments dans le cadre de la
recherche dun développement durable - Qui ne sont applicables quau cas par cas, après
analyse coûts avantages, dans un environnement
économique, politique et social donné.
4Plan général
- I Marché ou intervention de l Etat
problématique générale - II La régulation des monopoles publics
- III La politique publique et les entreprises du
secteur privé concurrentiel -
5I Marché ou intervention de l Etat la
problématique générale
- 1.1 Les fonctions économiques de l Etat selon
R. Musgrave - La fonction de stabilisation
- La fonction de redistribution
- La fonction dallocation
- 1.2 problématique de lintervention de l Etat
- Les propriétés de la concurrence pure et
parfaite - Les situations concrètes prédominance de la
concurrence imparfaite - Les trois principaux fondements de lintervention
de lEtat -
61.1 - Les fonctions économiques de lEtat selon
R. Musgrave (Theory of public finances)
- La fonction de stabilisation
- La fonction de redistribution
- La fonction dallocation
7La fonction de stabilisation
- Elle consiste à limiter les variations
conjoncturelles du rythme de la croissance.
Concrètement cela signifie que, lorsquil en a
les moyens, lEtat doit lisser les fluctuations
économiques. Dans les phases de ralentissement
conjoncturel, il doit soutenir la croissance,
afin de lutter contre le chômage dont on sait
quil peut avoir des effets pérennes (effets
dhystérésis). Dans les phases de surchauffe, il
doit ralentir la croissance pour éviter le
développement de linflation. - Les deux armes de stabilisation dont dispose
lEtat sont la politique budgétaire et la
politique monétaire. Dans le cas de la politique
budgétaire, notons quil ne sagit que dun
aspect de lutilisation de celle-ci. - Il faut garder à lesprit que les effets de la
politique conjoncturelle sont essentiellement
transitoires.
8La fonction de redistribution
- Même dans le cas dune économie imaginaire
parfaitement efficace, lEtat pour des raisons
dordre politique et social peut juger la
distribution des revenus qui résulte du libre jeu
du marché inéquitable. Il peut alors par un
ensemble de prélèvements et de transferts se
rapprocher de la distribution des revenus qui lui
paraît souhaitable. - Ce mouvement de prélèvement et de redistribution
saccompagne en revanche, la plupart du temps,
dune perte defficacité. - au sens de Paréto, cest à dire quon ne peut
donner plus à un agent sans prélever sur un
autre.
9La fonction dallocation
- Sous ce terme un peu barbare, on désigne les
multiples interventions de lEtat dans la vie
économique. - Cest le cas, lorsquil produit lui-même des
biens et des services, lorsquil subventionne des
entreprises ou bonifie des taux dintérêt cest
le cas encore lorsquil administre des prix ou
les salaires. - Des pans entiers de la vie économique sont ou ont
été marqués par lintervention de lEtat grands
réseaux (télécom, énergie), agriculture, salaire
minimum. - LEtat est fondé à intervenir dans la vie
économique, lorsque le marché est dans
limpossibilité de le faire correctement biens
publics, externalités et monopoles naturels sont
les cas les plus fréquents.
101.2 Problématique de lintervention de lEtat
- Pourquoi la référence théorique à la concurrence
pure et parfaite ? - Les propriétés de léquilibre concurrentiel
- Un monde de concurrence imparfaite
- La recherche de loptimum de second rang (second
best) - Trois grands cas d inefficacité de léconomie de
marché autant de fondements à lintervention de
lEtat - Biens publics (au sens de Samuelson)
- Externalités
- Insuffisance de la concurrence
11Une grande partie des fonctions régaliennes de
lEtat correspond à la notion économique de biens
publics
- Un bien public est un bien qui ne permet pas de
discriminer entre chacun de ses utilisateurs
lorsquil est offert à lun, il est
automatiquement offert à tous. Cest également un
bien pour lequel il nexiste pas deffets de
congestion la quantité que peut consommer une
personne ninflue pas sur celle que les autres
peuvent consommer. L'exemple type est celui du
phare placé sur une côte pour signaler un danger. - Seul le secteur public, ou des collectivités de
consommateurs potentiels, peuvent fournir ce bien
en le finançant par une taxe ou une redevance. - Dans la réalité, la frontière entre biens publics
et biens privés est parfois floue et toujours
mouvante la télévision non cryptée est un bien
public, la télévision cryptée un bien privé - La politique extérieure, la défense, la monnaie
sont autant de biens publics
12Les externalités
- Dans la réalité économique, lactivité dun agent
peut influencer fortement la collectivité sans
que cela soit pris en compte dans le système de
prix du marché cest le cas des externalités. - Dans le cas dune externalité négative, laction
dun agent cause un tort à la collectivité le
cas typique est la pollution. En concurrence
parfaite, une entreprise qui prendrait seule des
mesures anti pollution serait évincée du marché à
cause du supplément de coût que cela représente. - Dans le cas dune externalité positive, laction
de lagent améliore la situation de la
collectivité , le cas typique est celui dune
entreprise qui forme ses salariés ou qui fait de
la recherche développement. Le libre jeu de la
concurrence risque de lui faire perdre le
bénéfice de son investissement. - Dans le cas dexternalités, lEtat est amené à
intervenir par des taxes, en reconstituant un
marché efficace, par la réglementation ou en
produisant lui même les biens générateurs
dexternalités positives.
13Insuffisance de la concurrence
- Il existe de multiples causes possibles à une
insuffisance de concurrence. - Les plus fréquentes sont en fait dordre
réglementaire. - Le cas des monopoles naturels est essentiel,
car il correspond (ou correspondait) à la
situation de nombreuses entreprises de réseaux
(eau, téléphone, énergie, ferroviaire). - Lorsque les investissements de départ sont très
lourds et / ou les économies déchelle
prépondérantes on se trouve en présence de
monopoles naturels.
14II La régulation des monopoles publics
- 2.1 De la régulation des monopoles naturels à
la dérégulation - 2.2 La démarche douverture à la concurrence
- Conditions dune ouverture efficace à la
concurrence (ex Télécoms, énergie ) - La préservation des objectifs de service public
- La préservation des autres intérêts régaliens
- 2.3 De louverture du marché à louverture du
capital
152.1 De la régulation des monopoles naturels à
la dérégulation
- Réglementation / régulation précisions
sémantiques - Une histoire brève de la régulation des monopoles
de réseau - Le problème économique à quel niveau fixer les
prix du monopole? - Jusquau début des années quatre-vingt
monopoles régionaux ou nationaux, publics ou
privés - La logique de tarification
- La contractualisation des objectifs
- Le mouvement de dérégulation
- Changements technologiques
- La mondialisation
16La démarche douverture à la concurrence (1)
- Les conditions dune ouverture efficace à la
concurrence - Distinguer clairement les segments sur lesquels
la concurrence peut sexercer - Un tarif daccès des tiers aux réseau géré par un
régulateur - Un tarif également régulé pour les consommateurs
non éligibles - Des mécanismes assurant un développement
suffisant de loffre à long terme - La préservation des objectifs de service public
- Une délimitation claire du service public et le
chiffrage de son coût - Des moyens de financement variés
- Taxe fonds de péréquation des transports
aériens - Tarifs EDF, FT (lentreprise historique est
alors fournisseur de ces services) - Impôt
17La démarche douverture à la concurrence (2)
- Les autres intérêts régaliens
- Intérêts stratégiques (défense )
- Suffisance de loffre à long terme (indépendance
énergétique) - Environnement
- Leur sauvegarde
- Maintien dune participation minimale de la
puissance publique dans le capital - Golden share (malheureusement interdite désormais
en Europe) - Contrat
- Loi (exemple Plan Pluriannuel dInvestissement
pour lélectricité en France)
182.3 De louverture des marchés à louverture du
capital
- Position du problème ouverture à la concurrence
et ouverture du capital sont deux sujets
disjoints - Avantages recherchés de louverture à la
concurrence - Efficacité économique, baisse des coûts,
amélioration du bien être des consommateurs et de
la compétitivité des entreprises - Meilleure gestion des entreprises
- Avantages attendus de louverture du capital
- Meilleure gestion des entreprises
- Amélioration des fonds propres, moindre
dépendance du financement des infrastructures à
légard des financements publics
19III La politique économique et les entreprises
du secteur privé concurrentiel
- 3.1 Les Petites et Moyennes Entreprises
- fondements de l intervention de l Etat
- instruments
- 3.2 La Recherche et Développement
- fondements de l intervention de l Etat
- instruments
- 3.3 Le cadre juridique
- La réglementation de la concurrence
- La réglementation fiscale
- 3.4 La préservation de lenvironnement
- pour mémoire
20Les P.M.E les instruments
- la pluralité des interventions
- la loi Dutreil et le projet de loi
entreprises - le statut de Jeune entreprise innovante
- à la recherche des Business Angel
21Recherche Développement Innovation
- le CIR
- les programmes mobilisateurs pour l innovation
industrielle - les pôles de compétitivité