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Diapositive 1

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Title: Diapositive 1


1
Le piétinement comme cause majeure de l'extension
de Polytrichum strictum au détriment des
sphaignes dans la tourbière de la grande Seigne à
Passonfontaine (Doubs, France).
Pierre GOUBET Sylvain MONCORGE
2
  • Observations préliminaires
  • Contexte analyse fonctionnelle dun site géré
    par le Conservatoire Régional des Sites Naturels
    de Franche-Comté (Espace Naturel Comtois).
  • Typologie fonctionnelle ancien haut-marais
    fortement perturbé (mise en culture partielle,
    creusement de fosses, plantations, pâturage).
  • Seules zones propices à une reprise turfigène
    les fosses dextraction de tourbe.
  • Mais
  • À terme, bon nombre de fosses atterries sont
    couvertes par des basses buttes ou replats de
    Polytrichum strictum.
  • Observations réalisées à postériori sur deux
    autres sites jurassiens
  • Doù la question quelle(s) cause(s) à
    lapparition du P. strictum et à larrêt de
    lextension des buttes et replats à sphaignes
    rouges?
  • But de la présentation
  • Décrire le phénomène observé
  • Sur la base des observations, proposer une cause
    probable du processus dextension du polytriche
  • Proposer des protocoles pour vérifier cette cause
    probable

3
Matériel Polytrichum strictum La grande Seigne
(Passonfontaine, Doubs)? Méthodes Description de
la végétation actuelle Description des relations
végétations actuelles végétations
antérieures Résultats Cartographie des
communautés Profils pédologiques
superficiels Dynamique des végétations Discussion
Hypothèses sur les causes de lextension du
Polytriche Protocoles de test des hypothèses
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Polytrichum strictum 1/3
Avec Sphagnum capillifolium, S. magellanicum, S.
angustifolium, Gazon du Faing, Vosges
Avec Sphagnum magellanicum, lac des Rouges
Truites, Jura.
  • Mousse acrocarpe commune dans les hauts-marais
  • Tige verticale, système conducteur simple,
    peut-être aidé par un tomentum dense dans le bas
    de la tige
  • Feuilles atypiques pour une mousses, à lamelles
  • Faculté de résistance à la dessiccation (repli
    des feuilles sur elles-même, repli sur la tige)?

Coupe transversale dune feuille
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Polytrichum strictum 2/3
6
Polytrichum strictum 3/3
7
(No Transcript)
8
Avec Sphagnum magellanicum, lac des Rouges
Truites, Jura.
Avec Sphagnum capillifolium, S. magellanicum, S.
angustifolium, Gazon du Faing, Vosges
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  • Cartes de végétations
  • 8 quadrats rectangulaires de 8 à 40 m2
  • Extension des unités fonctionnelles élémentaires
  • Relief de laxe médian du quadrat
  • Localisation des profils pédologiques

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  • Complément de la cartographie
  • Description des unités fonctionnelles
    élémentaires
  • - composition floristique
  • - morphologie (en complément de la coupe
    microtopographique)?

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  • Profil pédologique de surface
  • Carrotier cylindrique de 20 cm de diamètre
  • Représentation schématique et estimation des
    paléovégétations (sphaignes et quelques autres
    éléments)?

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  • Les principales unités fonctionnelles
  • Moliniaie à pleurocarpes (Brachythecium rutabulum
    ou Hypnum jutlandicum)?
  • Replats et basses buttes à Sphagnum rubellum, S.
    papillosum et parfois Polytrichum strictum
    (callune, molinie, llinaigrette à feuilles
    étroites et engainante)?
  • Basses et hautes buttes à S. capillifolium et P.
    strictum (callune)?
  • Buttes et replats à P. strictum (callune et
    linaigrette à feuilles étroites)?
  • Buttes et replats à callune et pleurocarpes
    (Pleurozium schreberi, H. jutlandicum)?
  • Autres unités plus rares ou moins étendues
  • Tapis de S. fallax (Carex lasiocarpa, C.
    rostrata)?
  • Basses buttes et replats à S. rubellum et P.
    strictum (callune, molinie, llinaigrette à
    feuilles étroites)?
  • Replats à S. tenellum (trichophore, droséra)?
  • Replats et basses buttes à S. subsecundum (Carex
    lasiocarpa, C. rostrata, ményanthe)?

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  • Synthèse des successions observées dans les
    profils
  • Il existe une série  replats à S. subsecundum/S.
    Fallax gtgt coussin à S. rubellum/S. Papillosum gtgt
    butte à S. capillifolium/P. strictum ou replats à
    S. magellanicum/P. strictum ou S. rubellum/P.
    Strictum
  • Ces communautés peuvent être considérées comme
    turfigènes
  • Tous les éléments de la série montrent des temps
    de vie variables au regard des différentes
    épaisseurs de tourbe produites
  • Les termes ultimes de la série turfigène peuvent
    donner suite à des tapis de polytriche ou des
    coussins de pleurocarpes (Pleurozium schreberi et
    Hypnum jutlandicum), accompagnés dans les deux
    cas par un peu dAulacomnium palustre
  • Le polytriche apparaît très tôt dans la série,
    accompagnant S. rubellum, S. capillifolium ou S.
    magellanicum
  • Dans certains cas, de nouvelles buttes se forment
    sur les tapis de polytriche

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  • Dans les contextes de hauts-marais exploités,
    Polytrichum strictum est considéré comme
    facilitant linstallation des sphaignes (Matthey,
    1996) ou des plantes vasculaires (Groeneveld et
    al., 2007), les unes et les autres prenant le pas
    sur le polytriche à partir dune certaine densité
  • Son arrangement en tapis denses et épais de
    quelques centimètres et son tomentum dense
    semblent favoriser le maintien dune certaine
    humidité permettant aux sphaignes déchapper aux
    périodes à bilan hydrique négatif
  • A la grande Seigne, des buttes à sphaignes
    sétablissent sur des tapis à polytriche
  • A la grande Seigne, le polytriche est présent en
    proportions variables dans à peu près toutes les
    communautés à sphaignes dominantes, à lexclusion
    de celle à Sphagnum subsecundum
  • Par extension, il supporte donc des distances au
    toit de nappe variables, les différentes
    sphaignes supportant des distances au toit
    différentes
  • De visu, la densité du polytriche nest corrélée
    à aucun des deux paramètres précédents
  • Lanalyse des profils pédologiques montre que les
    tapis à polytriche apparaissent à la suite de
    plusieurs communautés de sphaignes (Sphagnum
    capillifolium, S. rubellum, S. papillosum, S.
    magellanicum) et non une seule (S. capillifolium)?

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  • Causes possibles dextension du polytriche
  • 1 "sénescence" ou "maturité" des buttes et
    replats de sphaignes
  • Observations contradictoires diversité du type
    de sphaigne pas de régularité vis-à-vis de la
    hauteur de la butte difficile à concevoir du
    point de vue théorique
  • 2 variation des apports trophiques ou minéraux
    favorable au polytriche
  • Observations contradictoires cohabitation du
    polytriche et des sphaignes fréquente
    participation du polytriche dans toutes les
    communautés à partir de leur mise en place
    proportion de buttes et de tapis à sphaignes
    dominantes importante nouvelles buttes sur
    danciens tapis de polytriche
  • 3 facteurs liés à la distance à la nappe
  • Observations contradictoires pas de régularité
    dans la hauteur des buttes et tapis à polytriche
    dominant communautés de sphaignes diverses
  • 4 facteurs liés aux apports hydriques
    atmosphériques
  • Pas dimpact général pour un facteur à priori
    agissant sur une grande surface, le processus est
    aléatoire
  • 5 impact des perturbations topographiques

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  • Observations
  • Facteur défavorable seulement au sphaignes,
    neutre pour le polytriche
  • Facteur contradictoire au rôle facilitateur du
    polytriche
  • Facteur indépendant du type de sphaigne
  • Facteur non lié aux apports trophiques ou
    minéraux
  • Facteur localisé à la butte ou au replat,
    spatialement aléatoire
  • Corrélation avec les perturbations topographiques

Hypothèse Les sphaignes régressent à la suite de
la destruction dune partie de la butte par
piétinement ou affouillement
  • Test
  • Protéger des buttes non perturbées
  • Suivre lévolution dune série de buttes
    volontairement piétinées

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Problème de généralisation La présence de tapis
à polytriche au sein densembles de buttes à
sphaignes rouges est connue dans dautres
complexes du massif du Jura (Andelot-en-Montagne)
ou des Vosges Le phénomène semble cantonné dans
les zones périphériques au noyau de répartition
jurassien, en bordure de la "fenêtre
dombrotrophie" Le piétinement semble donc
affecter les sphaignes lorsque les conditions
dhumidité atmosphérique sont "limites"
Intérêt pour le gestionnaire La série
datterrissement des fosses de tourbage est
lunique lieu dune apparente reprise turfigène,
sa conservation est prioritaire La connaissance
des causes de lextension du polytriche est donc
un enjeu de gestion majeur
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