Title: Le%20plan%20de%20formation%202003-2006
1Le plan de formation 2003-2006
Institut Universitaire de Formation des Maîtres
de l Académie de Lyon
2- 1) Un engagement institutionnel à mettre en
œuvre. - 2) Le projet d enseigner qui sous-tend le
plan de formation. - 3) Le principe qui structure le plan de formation
l alternance. - 4) Les éléments du plan de formation de deuxième
année en interaction avec les stages - A- le Groupe de suivi et d intégration
didactique (GSID) - B - Le groupe de suivi et d intégration
pédagogique (GSIP) - C - Le séminaire structurant
- D - Les groupes de besoin et d ouverture
- E - Les visites
- F - La dimension partenariale et internationale
- 5) Un cadre pour opérationnaliser le plan de
formation l Unité de Formation Professionnelle
(UFP).
31) Un engagement institutionnel à mettre en œuvre
- Le plan s inscrit dans le cadre de la circulaire
du 11 avril 2002 régissant la deuxième année de
formation des enseignants stagiaires. - Le plan a été construit à partir du projet
d établissement adopté par le Conseil
d administration.
4- Le plan a été discuté et amendé dans les
différentes instances institutionnelles de
l IUFM. - Ces discussions ont permis de tirer les leçons
des expériences passées, de mutualiser les
apports et de confronter les propositions des uns
et des autres. - Comme tout résultat d un travail collectif, le
plan de formation est un compromis entre
plusieurs types d exigences et de contraintes.
5- Tel qu il a été adopté par le Conseil
d administration, le plan de formation s impose
à l ensemble des centres et des filières de
l IUFM. - Il doit permettre d homogénéiser, sans unifier
artificiellement, l ensemble de la formation
dispensée autour - de l identification du projet d enseigner ,
- de la mise en place d une véritable alternance.
- Nous devons le mettre en œuvre en le référant
constamment aux principes qui l inspirent.
62) Le projet d enseigner qui sous-tend le
plan de formation
- Permettre aux élèves de s approprier les savoirs
scolaires définis par les programmes. - Contribuer, en équipe, à l éducation des élèves
dans toutes ses dimensions. - Agir au sein de l institution scolaire en tant
qu acteur et y exercer pleinement ses
responsabilités institutionnelles. - Acquérir le goût et les capacités nécessaires
pour poursuivre sa formation tout au long de sa
carrière.
7- Promouvoir, dans l ensemble des actes formatifs,
- le projet d enseigner
FAIRE ADVENIR L HUMANITE DANS L HOMME
INSTITUER L ECOLE
TRANSMETTRE
Projet culturel Assurer le lien entre les
générations par la transmission des savoirs.
Projet politique Construire un espace public
dévolu à la recherche de la vérité.
Projet philosophique Rendre chacun capable de
penser par lui-même .
83) Le principe qui structure le plan de formation
l alternance
- Ce que l alternance n est pas
- la juxtaposition de stages et de cours, de
théorie et de pratique , de savoirs
académiques élaborés et de savoir-faire
pragmatiques acquis par imitation, - la possibilité de venir chercher en formation les
solutions aux problèmes qui se posent sur le
terrain, - la possibilité de mettre en pratique sur le
terrain ce quon acquiert en cours
9Une formation par alternance, cest une formation
où
- lon travaille en permanence sur le rapport entre
les enjeux et les décisions, - lon cherche à créer de lunité et de la
cohérence entre lensemble des éléments de la
formation, - l on confronte, en permanence, lanalyse des
pratiques et des situations avec les modèles
théoriques qui permettent de les comprendre.
10L alternance une dynamique organisée sur la
dialectique entre modèles et décisions
Enjeux de l action - au niveau des
apprentissages, - au niveau du projet culturel, -
au niveau des modèles sociaux, - au niveau
éthique et politique.
Modèles théoriques
Aller-retour
Ajustements progressifs
Décisions concrètes
Action prises de décision
11Le travail sur le rapport entre les décisions et
les enjeux est d autant plus efficace que l on
s astreint à des changements de focale
? Travail à distance sur le long terme. ? Travail
de préparation pédagogique et didactique. ?
Travail de réflexion et d analyse de
pratiques. ? Travail de reprise immédiate.
12?Mise à distance sur le long terme mémoire ?
Élaboration et préparation pédagogique et
didactique GSID ? Analyse de pratiques et
situations GSIP ? Reprise immédiate visites
MISE AU POINT
13Dès lors que l alternance devient le pivot de la
formation...
- La question de la gestion de la temporalité
devient centrale. - La question de l articulation entre les
expériences vécues et les modèles théoriques
devient essentielle. - Le travail AVEC les stagiaires, les maîtres de
stage et maîtres-formateurs s impose.
14Travailler AVEC les stagiaires, les maîtres de
stages et les maîtres-formateurs, c est...
- Passer d une logique de l individualisation à
une logique de personnalisation. - Ne pas organiser la formation à partir de
l offre mais à partir de l analyse des
besoins ? passer d une logique des choix à
l élaboration collective de propositions de
formation. - Promouvoir toutes les formes possibles de
mutualisation des acquis.
15Travailler AVEC les stagiaires, les maîtres de
stage et les maîtres formateurs, c est aussi
- Améliorer la liaison entre les terrains de stage
et les enseignants de terrain, d une part, et
l IUFM, d autre part. - Se donner les moyens de travailler à l IUFM
- sur la dimension de l école, de
l établissement, du bassin, - sur la temporalité vécue tout au long de l année.
164) Les éléments du plan de formation de deuxième
année en interaction avec les stages
A- le Groupe de suivi et d intégration
didactique (GSID). B - Le groupe de suivi et
d intégration pédagogique (GSIP). C - Le
séminaire structurant. D - Les groupes de besoin
et d ouverture. E - Les visites. F - La
dimension partenariale et internationale.
Nous ne traiterons pas ici de la première année
et de l AIS.
17POSTURE REFLEXIVE - dans les visites, - dans les
formations didactiques, - dans les analyses de
pratiques, - dans le travail documentaire, - dans
l élaboration du mémoire, etc.
STAGES - en responsabilité - de pratique
accompagnée - d immersion et de découverte - en
entreprise - à l étranger
Groupe de suivi et d intégration didactique
Groupe de suivi et d intégration pédagogique
Apprentissage à la prise de décision en situation
Apprentissage à la problématisation
Séminaire structurant
Groupes de besoin et d ouverture
- analyse des situations, - compréhension des
contextes, - appropriation de modèles théoriques,
etc.
- exigences des programmes, - missions de
l institution scolaire, - éthique de
l enseignant, etc.
Visites
18N.B. Les UFP, GSID, GSIP et séminaires
structurants sont, en principe, soit du premier
degré soit du second degré. Cela n interdit pas
- que des centres mettent en place, s ils le
souhaitent, des groupes mixtes (premier et second
degré),- que des activités communes soient
organisées, dans les centres, réunissant premier
et second degré.
19A - Le groupe de suivi et d intégration
didactique (GSID)
- Il est constitué de 30 stagiaires maximum.
- Il est centré sur la maîtrise approfondie des
programmes d enseignement, des contenus
disciplinaires et des modalités didactiques de
leur transmission. - Il est articulé à la temporalité de la classe et
de sa gestion didactique tout au long d une
année scolaire.
20Des compléments sur les conditions et les moyens
d enseignement en liaison avec la ou les
disciplines enseignées - sur les TICE (24h) -
sur le corps et la voix (12h) - sur le processus
enseigner/apprendre (12h)
Des apports spécifiquement didactiques dans la ou
les disciplines enseignées
L articulation entre ces deux types d apports
est assurée par le responsable du GSID (avec les
responsables de filières pour le second degré)
qui ventile une enveloppe d heures de
co-animation.
21Un enjeu fondamental du GSID
- ? La réflexion sur le processus
enseigner/apprendre ainsi que sur les outils
au service de l enseignement (et la pertinence
de leur usage) ne sont plus séparés du travail
sur les contenus disciplinaires - (d où l importance d heures de co-animation
pour favoriser cette articulation).
22B - Le groupe de suivi et d intégration
pédagogique (GSIP)
- Il est constitué de 30 stagiaires maximum du
premier ou du second degré il est hétérogène
(filières pour le second degré, dominantes et
options pour le premier degré). - Il est centré sur la temporalité de
l institution scolaire, la découverte et la
prise en compte de toutes ses dimensions. - Il est placé sous la responsabilité d un
formateur qui en assure la coordination (et
dispose de moyens spécifiques pour cela).
23Afin de permettre la compréhension des enjeux du
métier dans toutes ses dimensions
- Il constitue, pour tous, une unité de 78 heures
réparties en - 48 heures d un parcours Instituer l École ,
- 30 heures d analyse de pratique, de travaux de
groupes et de travail avec des partenaires du
système éducatif. - Il est adossé à un stage de pratique accompagnée
filé (sur l ensemble de l année) et à des
écoles ou établissements ressources .
24? de passages obligés , tant sur le plan des
approches disciplinaires (philosophie,
sociologie, psychologie) que des contenus
(laïcité, projet d école ou d établissement,
rencontre avec des partenaires, etc.).
Un enjeu fondamental du GSIP
DANS LA DYNAMIQUE DE L ALTERNANCE, LE GSIP DOIT
PERMETTRE A LA FOIS, A TOUS LES STAGIAIRES, DE
BENEFICIER
? de la possibilité de travailler au plus près
des pratiques et des situations réelles
rencontrées dans l institution scolaire.
25Pour associer passages obligés et travail
au plus près des pratiques
- Le GSIP propose un parcours Instituer
l École associant approches philosophique (12
h), sociologique (6 h), psychologique (6 h),
disciplinaires (24 h) dans un projet , sur une
thématique identifiée. - Le GSIP propose 30 h d analyse de pratiques,
travaux de groupes et travaux avec des
partenaires.
26A titre d exemples des thèmes de parcours
Instituer l École possibles
- Enseigner en maternelle.
- L éducation à l environnement.
- Mettre en place des TPE ou des PPCP au lycée.
- La lecture orale à l école et au collège.
- Comment construire des Itinéraires de
découverte . - La formation scientifique au collège.
- L apprentissage documentaire et la collaboration
entre enseignants et documentalistes. - La gestion pédagogique d un atelier en lycée
professionnel. - etc..
27 Instituer l École Pourquoi?
- ? Parce que les conditions spécifiquement
scolaires des apprentissages ne se créent pas
spontanément mais nécessitent un travail pour les
INSTITUER
Rendre possible la suspension des conflits
d opinions pour permettre la recherche de la
vérité.
Suspendre la priorité donnée à la tâche pour se
centrer sur l objectif comprendre avant de
réussir .
Donner la priorité à l accès de tous aux savoirs
mettre en œuvre le postulat de l éducabilité.
28 Instituer l École Comment ?
? En confrontant les entrées, les apports et les
exigences qu ils permettent de mettre à jour
plusieurs approches autour du même objet.
Approches philosophique et historique
l éthique de l enseignant, la laïcité.
Approches sociologique et psychologique les
conditions d exercice du métier et de
développement de la personne.
Approche institutionnelle les cadres
institutionnels permettant d instituer
l école .
Approches disciplinaires les exigences propres à
la transmission de savoirs donnés.
29Le travail sur la laïcité , engagé cette
année, s inscrit dans le parcours Instituer
l École
- Chaque parcours, quelle que soit sa thématique,
doit permettre de réfléchir sur les exigences
spécifiques afférentes au principe de laïcité. - L Histoire peut être sollicitée pour cela dans
le cadre des apports disciplinaires.
Le groupe constitué cette année sur la
laïcité continue à constituer une référence
académique sur ce thème.
30Une exigence pour faire fonctionner correctement
les GSIP
- ? Permettre la co-animation afin que les
formateurs puissent travailler ensemble et
proposer des projets associant diverses
approches. - ? La co-animation est ainsi une priorité
pédagogique assumée au regard des exigences du
plan de formation. - ?Formule envisagée (avant validation)
- - 10 h de co-animation pour le parcours
Instituer l École - - 10 h de co-animation pour l analyse de
pratiques. - - 10 h de co-animation pour la rencontre avec des
partenaires.
31?La co-animation... une manière différente de
concevoir la formation - Les deux formateurs
sont payés à taux plein pour un nombre d heures
défini.- Ils assurent une co-présence devant les
stagiaires pendant ces heures.- Ils préparent
ensemble en amont et exploitent en aval ces
séances pour cordonner leurs actions.- Ils
mettent en cohérence et en convergence leurs
apports dans le respect des spécificités
disciplinaires et épistémologiques.
32Quelques nécessités institutionnelles pour
permettre le fonctionnement optimal des GSIP
- ? réactiver les conventions avec les
établissements du second degré, afin de disposer
d un vrai réseau d établissements-ressources
. - ? poursuivre et améliorer les relations avec les
écoles d application du premier degré,
développer des relations supplémentaires avec des
écoles ressources .
33C - Le séminaire structurant
- Il est composé de 15 stagiaires maximum encadrés
par deux formateurs en co-animation à plein tarif
(auxquels peut se joindre un troisième formateur
dans le cadre de la formation de formateurs). - Il comprend 30 heures de travail avec l ensemble
des stagiaires. - Il est organisé en séances de deux, trois ou
quatre heures organisées de telle manière que le
séminaire reste étalé d octobre à juin. Les
séances peuvent comporter des formes variées de
regroupements en fonction des besoins.
34Afin de permettre la construction d un
praticien réflexif , le séminaire
- constitue un cadre d échanges possible sur
l articulation problèmes concrets /
modèles théoriques - permet la structuration des problématiques à
partir des thématiques - est un lieu de travail sur le rapport implication
/ distanciation.
35Par ailleurs, le séminaire
- permet de passer d une conception individuelle
de la réussite à une réussite intégrant la
dimension collective (le point de vue et les
apports des autres, la dimension collective de
l activité de l enseignant) - favorise le travail sur l écriture et la
décentration (circulation des écrits, critiques
réciproques, rigueur de la formulation, etc.) - permet la formation à la recherche documentaire
(statuts des documents, élaboration des
bibliographies, distinction entre citation et
validation , travail sur les apports
d Internet et le danger du plagiat, etc.) - organise la préparation à la soutenance orale
- stimule, y compris après les soutenances, la
mutualisation des acquis.
36Les séminaires sont proposés, dans chaque centre,
après une concertation des UCD
- Les UCD identifie les entrées possibles pour
les séminaires (thématiques, problématiques et
entrées méthodologiques). - Elles veillent à ce que la diversité des
préoccupations des stagiaires puisse trouver sa
place.
37Les centres proposent les séminaires aux
stagiaires dès la rentrée dans le cadre des
unités de formation professionnelle
- Les séminaires sont présentés et explicités dans
les assemblées générales d UFP au cours du mois
de septembre (un même séminaire peut exister dans
plusieurs UFP). - Les ajustements éventuels s effectuent au cours
de ce mois. - Les séminaires sont stabilisés et débutent au
mois d octobre.
38Un enjeu fondamental du séminaire structurant
En faire un véritable outil de professionnalisatio
n par le collectif le séminaire structurant
devra, pour cela, favoriser les échanges entre
l ensemble de ses membres et inscrire
l accompagnement personnel dans la dynamique
collective.
39D - Les groupes de besoin et d ouverture
- Ils sont organisés dans le cadre des unités de
formation professionnelle qui disposent d une
enveloppe pour cela (1 h de dotation par
stagiaire, 20 h dues par stagiaire). - L existence de ces groupes a, d abord, une
fonction d incitation au diagnostic
formatif .
40Un enjeu fondamental des groupes de besoin le
diagnostic formatif
Les formateurs et les stagiaires sont amenés à
s interroger ensemble sur
Les difficultés et déficits de la formation.
Les ouvertures et perspectives qu ils souhaitent
explorer.
Les méthodes et modes de regroupement qu il
convient d utiliser.
41 LES EFFETS ATTENDUS DU DIAGNOSTIC FORMATIF
Préparation des enseignants à l usage des
innovations institutionnelles programmes
personnalisés d aide et de progrès, suivi
individualisé, itinéraires de découverte, TPE,
PPCP, etc.
Introduction d une auto et d une
inter-évaluation formative ainsi que de
l analyse des besoins.
Travail sur l articulation des besoins,
ressources et contraintes. Réflexion sur les
priorités à mettre en œuvre.
42E - Les visites
- Les visites, conformément aux textes, sont
- formatives (et non certificatives) au premier
trimestre elles font l objet d un travail
collectif avec un formateur et d autres
stagiaires. Elles donnent lieu à un rapport
co-signé par le formateur et le stagiaire. - Certificatives (et formatives) à partir de
janvier. Elles donnent lieu à un rapport du
formateur précisant la mention attribuée.
N.B. Afin de diminuer la caractère couperet
des visites après janvier, des moyens sont
demandés (mais pas encore obtenus) pour qu il y
en ait au moins deux (y compris pour le second
degré).
43Les visites formatives du premier trimestre
- s effectuent dans le cadre d un groupe de trois
stagiaires avec un formateur. - bénéficient de 3 heures de préparation en amont
(identification de ce qui va être observé,
protocole de visite, etc.). - sont exploitées ensuite, sur place, par une
discussion entre le formateur, le stagiaire
visité et les deux stagiaires visiteurs.
44Les enjeux fondamentaux des visites
- en faire de véritables outils de l alternance,
- permettre, par la préparation en amont, de se
doter d outils d observation et de repérer, par
là, les exigences didactiques et pédagogiques de
la conduite de la classe. - favoriser, en particulier à l occasion de la
visite du premier trimestre, l émergence de
questions qui pourront être prises en charge par
la formation ensuite.
45F - La dimension partenariale et internationale
- Il ne peut s agir de modules de formation
supplémentaires, mais de la nécessité de prendre
en compte, dans l ensemble de la formation
(GSID, GSIP, séminaires, groupes de besoins,
stages divers), la dimension partenariale et
internationale. - Cette dimension utilisera, de manière
privilégiée, la méthode des appariements.
46Les enjeux fondamentaux de l introduction de la
dimension partenariale et internationale
L apprentissage de la décentration, la rencontre
et le travail avec des professionnels différents
ou des partenaires étrangers ayant des visions
différentes...
Le passage d un partenariat de substitution
ou de juxtaposition (un professionnel laisse
sa place à un autre) à un partenariat de
collaboration...
47Pour faire cet apprentissage...
- ? Chaque stagiaire devra présenter, dans le cadre
de sa validation, un travail comportant une de
ces deux dimensions. Cette dimension peut être
présente dans les stages en responsabilité, le
mémoire, les objets d évaluation, le rapport
d activités du GSIP.
48Attention ! A côté des dimensions internationales
ou partenariales, l IUFM s engage à développer
les échanges internationaux et les stages à
l étranger.
- Par le développement des études intégrées et
l utilisation des crédits ECTS (formations
négociées à l étranger avec des universités ou
organismes de formation). - Par le développement des stages à l étranger
stages courts (découverte) et longs (pouvant
s effectuer sur le premier stage en
responsabilité non certificatif pour les
professeurs d école).
495) Un cadre pour opérationnaliser les principes
de la formation l Unité de formation
professionnelle (UFP)
- Elle regroupe 90 stagiaires, en moyenne, et elle
est encadrée par un groupe de formateurs qui y
effectuent une grande partie de leur service
(chaque formateur est fléché sur une UFP). - Elle est placée sous la responsabilité d un
coordinateur qui dispose d une décharge pour
cela.
50- Elle est le lieu d un véritable co-pilotage
de la formation par un groupe de formateurs
hétérogène. - Elle est l unité de référence pour les
stagiaires, le lieu du suivi individualisé
(l UFP dispose d une enveloppe de 20 h pour le
suivi spécifique des stagiaires en grande
difficulté). - Elle est un cadre au sein duquel s organisent,
de manière négociée, les différents groupes
d appartenance des stagiaires. - Elle est l échelon intermédiaire entre le centre
local et les groupes de base .
51Des enjeux fondamentaux pour l UFP
- ? Favoriser la mise en place d un véritable
tutorat collectif et concerté (le Conseil de
formation se réunit à la fin du premier trimestre
et propose les remédiations adaptées). - ? Permettre la prise de responsabilité collective
des stagiaires et des formateurs (l ensemble des
formateurs et des stagiaires de l UFP se
réunissent régulièrement en assemblée générale).
52CONCLUSION
- Le plan de formation ne sera mis en œuvre que si
chacun s engage à y travailler et que si les
problèmes techniques rencontrés sont toujours
référés aux enjeux dont ils sont porteurs - Ainsi notre travail, dans cette mise en œuvre,
sera conforme au projet que nous avons pour les
professionnels que nous voulons former...