Diapositive 1

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Atelier A19
A LA DECOUVERTE DE LA REASSURANCE DES GRANDS
RISQUES
Intervenants Renaud de PRESSIGNY (SCOR Business
Solutions) Olivier du PASSAGE (AON
Réassurances) Dominique LAURE (DARTAGNAN
Ré) Modérateur Loïc CAHIERRE (BEAUFOUR IPSEN)
30 janvier 2003
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0. PLAN DES INTERVENTIONS

• INTRODUCTION (Loïc CAHIERRE)
• PRINCIPES DE BASE ET SITUATION DU MARCHE (Olivier
  du PASSAGE)
• LE DECOUPAGE DES GRANDS RISQUES PAR LASSUREUR
  (Dominique LAURE)
• EVOLUTION DES BESOINS ET CONSEQUENCES POUR LE
  REASSUREUR (Renaud de PRESSIGNY)

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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCELA
REASSURANCE DEFINITION
 C est lactivité par laquelle un réassureur
(société spécialisée ou assureur direct) prend en
charge, moyennant rémunération, tout ou partie
des risques souscrits par un autre assureur 
Source FFSA
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE
PRECISIONS SUR LES TERMES UTILISES

• Le risque la chose assurée un bateau, une
  usine, une récolte
• Le péril ce contre quoi on est assuré
  incendie, grêle, fortune de mer, tempête
• Le sinistre la matérialisation du risque il
  peut être, pour chaque péril
• - isolé une cause x un risque 1 sinistre
• - cumulatif une cause x plusieurs risques 1
  événement
• - aggrégatif plusieurs causes x plusieurs
  risques 1 aggregate
• La cédante la compagnie qui se réassure (qui
  cède son risque ou se protège contre un sinistre)
• Le réassureur celui qui l accepte
• La capacité la somme maximum quun assureur (ou
  réassureur) peut accepter sur un risque /
  sinistre / événement

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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE LES TROIS
ACTEURS DE LA REASSURANCE
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE
REASSURANCE FACULTATIVE ET REASSURANCE
OBLIGATOIRE
Choix de la cédante
Réassurance obligatoire
Réassurance facultative
Source Aon
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
PROPORTIONNELS PRINCIPES

• La réassurance est dite proportionnelle lorsque
  le réassureur sengage à prendre une part de tout
  sinistre à la charge de l assureur strictement
  proportionnelle à la part de la prime originale
  quil a perçue de celui-ci, pour réassurer le
  risque affecté par le sinistre.
• Il existe deux principaux traités proportionnels
  
• - Le traité quote-part
• - Le traité en excédent de plein

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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
PROPORTIONNELS LE QUOTE PART (1)
Effet dun quote part de 30 (rétention 70 )
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
PROPORTIONNELS L EXCEDENT DE PLEIN (1)
Cessions facultatives
Mio
10
9
8
2ème excédent de 5 pleins
7
6
Plein de souscription
5
4
1er excédent de 4 pleins
3
2
1
Plein de conservation
0
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
NON PROPORTIONNELS PRINCIPES

• Ne sintéressent pas aux risques, mais aux
  sinistres
• Répondent à la question quel montant de
  sinistres puis-je conserver
• ...en cas de sinistre isolé de grande ampleur
  sur un seul risque ?
• ...en cas d événement de grande ampleur
  impliquant plusieurs risques et une même cause ?
• ...en cas de fréquence anormale de sinistres
  petits et moyens sur une période donnée et pour
  une branche donnée ?
• Sont tarifés sur une base statistique
• Rôle essentiel protection du compte
  d exploitation

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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
NON PROPORTIONNELS EXCEDENT DE SINISTRE (1)
Excédent de sinistre (par risque ou par
événement), par branche
reconstitutions
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I. PRINCIPES DE BASE DE LA REASSURANCE TRAITES
NON PROPORTIONNELS EXCEDENT DE PERTE ANNUELLE
OU STOP LOSS (1)
Plafond
Portée (en de la prime)
Franchise (en de la prime)
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCE LE MARCHE
MONDIAL EN 2001
Primes mondiales 160 Milliards VIE 26
Milliards NON-VIE 134 Milliards
Source ARF, mai 2002
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCE LE POIDS DES
ACTEURS

• Fonds propres de la branche non-vie au niveau
  mondial (assurance et réassurance confondues)
• 2000 700 Milliards
• Estimation pour 2002 700 - 180Mds 520 Mds
  
• Le marché na récupéré que 25 Mds des 205 Mds
  perdus en 2001

Source Swiss Re, Sigma n4, septembre 2002
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCE LA DEMANDE EN
REASSURANCE NON-VIE
Ventilation Non-Vie primes dassurance, parts
de marché en 2001
Millions de
Source Swiss Re, Sigma n 6, octobre 2002
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCE LA DEMANDE EN
REASSURANCE VIE
Ventilation Vie primes dassurance, parts de
marché en 2001
Millions de
Source Swiss Re, Sigma n 6, octobre 2002
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCELA DEMANDE EN
FRANCE

• Un marché de plus en plus non-proportionnel
• Cas très particulier du régime des Catastrophes
  Naturelles (CCR)
• Volume de primes cédé en Réassurance Non Vie en
  2001
• 5 Mds .
• Les opérations de réassurance réalisées dans les
  branches dommages représentent un peu moins de 90
  
• Les opérations de réassurances réalisées dans les
  branches Vie représentent un peu plus de 10 .

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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCEL OFFRE
Les 20 premiers groupes de réassurance mondiaux
Source Standard Poors
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II. LE MARCHE DE LA REASSURANCEL OFFRE
Classement des réassureurs sur le marché français
Source La Tribune de lassurance, sept 2002
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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
BUT RECHERCHE

• En recourant à la Réassurance, lAssureur
  transfère des risques (ou des bouts de
  risques) quil ne peut mutualiser lui-même et
  dont la survenance déséquilibrerait fortement son
  compte de résultat.
• Chaque année, il doit trouver le meilleur
  équilibre entre différents paramètres qui
  interagissent tous
• Le niveau de rétention (la partie de risque quil
  garde)
• Lespérance de résultat et la volatilité de cette
  rétention
• Le coût des protections
• La solvabilité des réassureurs

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
BUT RECHERCHE
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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
NIVEAU DE RETENTION

• Le niveau de rétention est adapté à chaque
  branche (Dommage, RC, etc.)
• Lapproche théorique idéale est quel niveau de
  rétention me permet davoir une espérance de
  résultat et une volatilité de ce résultat
  conformes à la rémunération des fonds propres
  attendue par lactionnaire ?
• Ces deux dernières années lapproche pragmatique
  a plutôt été quest-ce que je peux macheter
  comme réassurances pour 10 de mon volume de
  prime ?

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
NIVEAU DE RETENTION APPROCHE THEORIQUE
Distribution probable des sinistres de lassureur
Montant des sinistres
Niveau de Protection

• Scénario 1 rétention trop faible
• Je serai très protégé mais la prime de
  réassurance sera très élevée
• Lorsque jaurai retiré de ma prime brute les
  coûts dacquisition, les frais de gestion et le
  coût de ma réassurance, il ne me restera même
  plus de quoi payer les sinistres quasi certains
• Cest donc une perte quasi certaine

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
NIVEAU DE RETENTION APPROCHE THEORIQUE
Distribution probable des sinistres de lassureur
Niveau de Protection

• Scénario 2 rétention trop élevée
• la prime de réassurance sera faible, lorsque
  jaurai retiré de ma prime brute les coûts
  dacquisition, les frais de gestion, le coût de
  ma réassurance, et les sinistres quasi certains,
  il me restera une marge positive.
• Mais jai encore à ma charge beaucoup de
  sinistres incertains qui rendront mon résultat
  très volatile et mexposeront à une perte
  potentielle sévère.

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
NIVEAU DE RETENTION APPROCHE THEORIQUE
Distribution probable des sinistres de lassureur
Niveau de Protection

• Le Bon niveau de rétention
• la prime de réassurance est acceptable lorsque
  jaurai retiré de ma prime brute les coûts
  dacquisition, les frais de gestion, le coût de
  ma réassurance, et les sinistres quasi certains,
  il me restera une marge positive.
• Cette marge positive me permettra même de payer
  la survenance de quelques sinistres incertains
  dans ma rétention
• Je suis protégé contre une sévérité accrue de
  sinistres

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLE
NIVEAU DE RETENTION APPROCHE PRAGMATIQUE

• En 1997-2000 les résultats ont été fortement
  négatifs tant pour les assureurs que pour les
  Réassureurs
• Les rétentions étaient relativement basses
• Le coût de la Réassurance était faible
• Mais la sinistralité était très élevée à la fois
  dans la rétention et pour les réassureurs

• 2001 et 2002 se sont soldées par un durcissement
  fort des conditions
• Les niveaux de rétentions de1999-2000 nétaient
  plus acceptées par les réassureurs
• Les coûts de réassurance ont fortement augmenté
  (x2 alors même que les rétentions augmentaient)
• Afin de restaurer une espérance de profit, les
  assureurs ont relevé leur rétention (x 3) pour
  limiter le coût de leur réassurance.
• Ces mesures ont permis de restaurer une espérance
  de profit pour 2002, mais avec une volatilité
  encore forte (une chance sur deux davoir une
  marge positive, vulnérabilité à la sévérité des
  sinistres)

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLES
EVOLUTIONS MAJEURES DES DEUX DERNIERES ANNEES

• Outre des évolutions conséquentes en matière de
  niveau de rétention et de coût de protection
  (facteurs conjoncturels), les assureurs ont dû
  faire face à dautres changements majeurs
  (facteurs structurels)
• Des exclusions catégoriques (Ex la couverture
  contre le terrorisme ou contre les effets des
  ondes électromagnétiques)
• La mise en place du pool GAREAT se traduit par
  une augmentation de la rétention des assureurs
  grands risques en cas dacte terroriste.
• Un contrôle accru de lacceptation des risques
  dans les traités (surtout en RC)
• Traités plus complexes, nécessitant de gérer des
  informations très nombreuses et difficiles à
  obtenir.

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III. LE DECOUPAGE DES RISQUES PAR LASSUREURLES
EVOLUTIONS MAJEURES DES DEUX DERNIERES ANNEES

• Un renforcement des exigences des réassureurs
  suiveurs par rapport au réassureur leader
  chaque participant au programme veut imposer ses
  critères de sélection (flagrant sur les XS
  déclaratifs)
• Rallongement du processus dacceptation des
  risques.
• Obligation de saligner sur les conditions
  requises par tous les participants à une
  protection.
• Une attention renforcée des assureurs sur la
  solvabilité des réassureurs

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IV. ATTENTES DES GRANDES ENTREPRISES
EVOLUTIONS MAJEURES

• Solutions de financement des risques
• Mondiales
• Multilignes, au-delà des branches dassurance
  traditionnelles
• Associant transfert de risque et solutions
  alternatives
• Globales, appréhendant lensemble des risques de
  lentreprise
• Equipes de souscription coordonnées, avec une
  vision globale de lentreprise cliente et une
  connaissance de ses métiers

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IV. ATTENTES DES GRANDES ENTREPRISES
EVOLUTIONS MAJEURES

• Achat dissocié des protections et des services
• Accès direct aux fournisseurs de capacité
  dassurance et de réassurance, contrôle des
  sécurités, recherche de transparence et de
  pérennité
• Choix de prestataires spécialisés pour les
  différents services liés à la gestion des risques
  (prévention, reporting international, gestion de
  sinistres, systèmes dinformation, etc.)

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IV. ATTENTES DES GRANDES ENTREPRISES
SCHEMA TRADITIONNEL
Réassureur
Courtier de réassurance
Assureur
Courtier dassurances
Assuré
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IV. ATTENTES DES GRANDES ENTREPRISES
NOUVEAU SCHEMA
Courtier de réassurance
Réassureur
Assureur
Assuré
Courtier dassurances
Conseil en prévention
Gestion de sinistres
Systèmes informatisés de gestion des risques
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V. QUELLES CONSEQUENCES POUR LES REASSUREURS
NOUVELLE APPROCHE

• Reconnaissance de lentreprise assurée comme
  client ultime
• Restructuration autour des segments dactivité
• Intégration des branches dassurance, des
  activités de transfert de risque et dART
• Formation des équipes
• Connaissance des métiers
• Développement des compétences financières
• Développement des capacités commerciales

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V. QUELLES CONSEQUENCES POUR LES REASSUREURS
NOUVELLES DEMANDES

• Maîtrise des risques couverts ? Accès au client
  final via son courtier, demande accrue
  dinformations (valeurs assurées, qualité des
  risques, protections, process, etc.)
• Contrôle des garanties accordées ? Implication
  croissante dans la négociation des contrats
• Contrôle des cumuls, par risque et par événement