Les lacunes du march et les interventions de lEtat - PowerPoint PPT Presentation

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Les lacunes du march et les interventions de lEtat

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Dans ce cas, le march produit soit trop (externalit s n gatives: pollution) ... industrialis s et en transition (annexe I) se sont engag s abaisser leurs ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les lacunes du march et les interventions de lEtat


1
Les lacunes du marché et les interventions de
lEtat
Economie et droit
  • Yves Flückiger

2
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • A. Définition
  • Une troisième source de lacunes de marché est
    liée aux externalités
  • Dans ce cas, le marché produit soit trop
    (externalités négatives pollution) soit pas
    assez (externalités positives vaccin, éducation,
    assurances sociales)

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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • A. Définition
  • Certaines activités de consommation ou de
    production ont des effets néfastes (ou
    bénéfiques) pour des tierces personnes qui ne
    peuvent pas se faire dédommager (ou qui ne
    doivent pas payer) pour le dommage subi ou le
    bénéfice obtenu

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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • B. Conséquences des coûts externes

Cm social Cmp Cme
P
O Cm privé
PS
Pe
D
Q
Qe
QS
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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • B. Conséquences
  • Echec du marché qui conduit à une production trop
    abondante (en Qe, le coût marginal social est
    supérieur au prix du marché Pe)
  • Pour forcer les producteurs à  internaliser  ce
    coût externe, on peut appliquer une taxe
    équivalente au montant du dommage causé

6
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • B. Conséquences des coûts externes

Cm social Cmp Cme
P
O Cm privé
PS
Taxe optimale
Pe
D
Q
Qe
QS
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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • B. Conséquences
  •  Internaliser  le coût externe ne signifie pas
    supprimer la production
  • Pour arriver à une allocation optimale des
    ressources, il faut être capable de mesurer le
    dommage causé
  • Il faut déterminer les polluants qui créent le
    dommage constaté
  • Il faut isoler les activités qui créent la
    pollution

8
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • Ensuite, il faut évaluer  monétairement  le
    dommage subi par les victimes de la pollution
  • Dans ce cas, on a supposé quil existait un lien
    technologique fixe entre la quantité produite et
    la quantité de pollution émise
  • La technologie est en général variable
  • on peut réduire le dommage sans baisser
    nécessairement la production grâce à des
    changements technologiques

9
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • C. Le cas des bénéfices externes

P
O
PS
Pe
S
D bénéfice marginal social
PC
D
Q
Qe
QS
10
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • C. Bénéfice externe
  • Echec du marché qui conduit à une production
    insuffisante (en Qe, lutilité marginale sociale
    est supérieure au prix du marché Pe)
  • Pour forcer les producteurs à  internaliser  ce
    bénéfice externe, on peut verser une subvention
    (S) équivalente au montant du bénéfice externe

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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • C. Bénéfice externe
  • Après lintroduction de la subvention, le prix
    payé par les consommateurs (PC) est inférieur au
    prix obtenu par les producteurs (PS). La
    différence entre PS et PC est égale à la
    subvention versée par lEtat

12
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • D. Le théorème de Coase
  • Si le cercle des victimes et des auteurs dune
    pollution est relativement restreint, des accords
    négociés volontairement peuvent permettre de
    résoudre le problème lié aux externalités
  • Lintervention de lEtat nest pas toujours
    nécessaire auto-régulation

13
D. Le théorème de Coase
  • Absence de  droit de propriété 

B
Numéraire
Cm de pollution
Cm de dépollution
C
A
Q de pollution
E
14
D. Le théorème de Coase
  • Absence de  droit de propriété 
  • Frais de dépollution (ACE) sont pris en charge
    par les victimes de la pollution
  • Grâce à la diminution de la pollution (de A à E),
    les victimes obtiennent un gain égal à ABCE
  • Le gain net de la négociation est égal à ACB

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D. Le théorème de Coase
  • Absence de  droit de propriété 
  • Le coût de la pollution résiduelle est supporté
    par les victimes de la pollution. Elles
    nobtiennent pas réparation pour ce dommage

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D. Le théorème de Coase
  •  Droit de propriété  accordé aux victimes

Numéraire
Cm de pollution
Cm de dépollution
F
C
Q de pollution
E
O
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D. Le théorème de Coase
  • Droit de propriété accordé aux victimes
  • Victimes obtiennent une compensation financière
    égale à OCE pour le dommage quelles subissent
  • Grâce à laccord, le coût de dépollution a été
    réduit de OFCE. Cest une  économie  réalisée
    par le pollueur
  • Le gain net lié à la négociation est égal à OCF

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D. Le théorème de Coase
  • Droit de propriété accordé aux victimes
  • Le pollueur paie leffort de dépollution et il
    compense financièrement les victimes pour le
    dommage subi

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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • Théorème de Coase
  • En labsence de coûts de transaction, des
    accords négociés volontairement conduisent à la
    même allocation des ressources, quelle que soit
    la distribution initiale des droits de propriété

20
D. Le théorème de Coase
  • Lorsque la taille du groupe concerné augmente,
    les coûts de transaction saccroissent. Sils
    deviennent trop élevés, ils peuvent faire échouer
    les négociations
  • Si la distribution des droits de propriété
    ninfluence pas lallocation des ressources, elle
    modifie revanche la distribution des revenus

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4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • E. Le cas des grands groupes
  • Dans ce cas, les coûts de transaction sont
    tellement élevés que toute négociation est vouée
    à léchec
  • LEtat doit donc intervenir. Il peut le faire
    sous différentes formes
  • Taxe sur la pollution émise
  • Norme de pollution maximum
  • Certificats échangeables

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E. Le cas des grands groupes
  • Taxe sur la pollution émise

Numéraire
CmP
E
Taxe optimale
T
CmD
Q pollution
A
B
O
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E. Le cas des grands groupes
  • Taxe sur la pollution émise
  • Au point A, les entreprises préfèrent dépolluer
    que de payer la taxe qui est plus élevée que le
    coût marginal de dépollution
  • Elles vont poursuivre leur effort jusquau point
    B. Au-delà, il est préférable de payer la taxe
    plutôt que de dépolluer

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E. Le cas des grands groupes
  • Conclusions
  • Les entreprises paient leffort de dépollution
    ABE
  • Elles versent une taxe totale égale à OBET
  • LEtat peut utiliser cette recette fiscale pour
    compenser financièrement les victimes de la
    pollution résiduelle

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E. Le cas des grands groupes
  • Norme de pollution

Entr. I
Entr. II
N
N
E
B
CmD
CmD
D
F
O
A
Q Pollution
A
O
Q Pollution
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E. Le cas des grands groupes
  • Norme de pollution
  • La pollution résiduelle a été limitée à 2 fois la
    quantité OA (équivalente à la norme de pollution
    maximum uniforme imposée aux deux entreprises)
  • Pour atteindre cet objectif, la collectivité
    enregistre un coût de dépollution égal à ABD AEF

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E. Le cas des grands groupes
  • Norme de pollution
  • Leffort de dépollution est réparti de manière
    très inégale. Cest lentreprise II qui
    supporte lessentiel du coût
  • Question ne serait-il pas possible datteindre
    le même objectif à moindre coût ?

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E. Le cas des grands groupes
  • Certificats échangeables
  • LEtat distribue (gratuitement) des droits de
    pollution aux entreprises
  • Chaque entreprise reçoit un nombre (identique) de
    certificats équivalents à une quantité de
    pollution résiduelle (OA)
  • La quantité de pollution résiduelle totale subie
    par la collectivité est identique à celle obtenue
    par le biais de la norme

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E. Le cas des grands groupes
  • Certificats échangeables
  • Les entreprises sont libres déchanger les
    certificats
  • Léchange aura lieu si le prix minimum exigé par
    lentreprise  I   pour vendre un certificat
    (soit AB) est inférieur au prix maximum que
    lentreprise  II  est disposée à payer pour
    lacquérir (soit AE)

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E. Le cas des grands groupes
  • Certificats échangeables

Entr. I
Entr. II
N
N
E
Prix du certificat
G
B
CmD
CmD
F
D
O
A
Q Pollution
A
O
Q Pollution
H
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E. Le cas des grands groupes
  • Certificats échangeables
  • Dans ce cas, lentreprise  I  vend tous ses
    certificats à lentreprise  II  à un prix
    unitaire égal à HG
  • En cas de contrôle, lentreprise  I  doit
    pouvoir démontrer quelle ne pollue plus
  • En cas de fraude, lEtat doit pouvoir imposer des
    amendes dissuasives

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E. Le cas des grands groupes
  • Lefficacité de la politique dissuasive dépend du
    montant de lamende et de la probabilité de
    détection
  • Lentreprise  II  est autorisée à polluer le
    double que précédemment puisquelle a racheté la
    totalité des certificats vendus par  I  (0H 2
    x 0A)
  • Leffort de dépollution a été réparti de manière
    plus rationnelle

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E. Le cas des grands groupes
  • La collectivité atteint le même objectif de
    dépollution mais à un coût moindre par rapport au
    système de norme de pollution maximum
  • Lentreprise  I  obtient une recette liée à la
    vente de ses certificats égale à 0KJA
  • Elle doit éliminer sa pollution ce qui lui coûte
    OABC
  • Le gain net de lopération sélève à CKJB

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E. Le cas des grands groupes
  • Certificats échangeables

Entr. I
Entr. II
N
N
E
G
K
J
I
C
CmD
B
CmD
F
O
A
D
Q Pollution
A
O
Q Pollution
H
35
E. Le cas des grands groupes
  • Lentreprise II paie ses certificats AIGH
  • Grâce à ses nouveaux droits acquis, la firme II
    parvient à économiser AEGH
  • Le gain net obtenu est égal EIG
  • Le système est profitable pour le vendeur qui
    réalise des profits supplémentaires sur ce
    nouveau marché
  • Il lest aussi pour lacheteur qui réalise une
    économie sur ses dépenses de dépollution

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E. Le cas des grands groupes
  • Le coût de dépollution total est égal à OCDHGF.
    Il est inférieur à celui engendré par le système
    normatif
  • Limites du système
  • Le nombre de certificats échangeables doit être
    assez élevé
  • La taille du marché doit être assez grande
  • La quantité de pollution attachée à chaque
    certificat doit être assez petite

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E. Le cas des grands groupes
  • Si la concurrence nest pas suffisante sur ce
    nouveau marché, lallocation des ressources
    risque dêtre inefficace
  • Les certificats doivent être émis pour une durée
    donnée
  • Ils doivent couvrir une région particulière
    définie par la portée géographique de la
    pollution ( bulles régionales )

38
4.4. Les externalités et la politique
environnementale
  • F. Le protocole de Kyoto
  • En 1992, 167 pays ont signé une Convention sur le
    changement climatique
  • La 3ème conférence des parties (à Kyoto) a abouti
    à la signature dun protocole par lequel 39 pays
    industrialisés et en transition (annexe I) se
    sont engagés à abaisser leurs émissions de
     GAS 
  • Il est entré en vigueur le 16 février 2005 après
    sa ratification par la Russie

39
F. Le protocole de Kyoto
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F. Le protocole de Kyoto
  • Les instruments
  • Les échanges de droit démission
  • Une partie de lAnnexe I peut transférer à une
    autre partie de cette annexe une fraction de ses
    droits démission de  GAS 
  • Après léchange, la partie vendeuse doit prouver
    quelle respecte ses engagements auxquels il
    faudra soustraire les droits cédés

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F. Le protocole de Kyoto
  • Les échanges de droit démission
  • En revanche, lacheteur pourra dépasser son quota
    à raison des droits acquis
  • Question qui peut participer au marché ? Les
    Etats seulement ou les entreprises aussi ? Quen
    est-il des ONG ?

42
(No Transcript)
43
F. Le protocole de Kyoto
  • Mise en uvre conjointe
  • Une partie de lAnnexe I peut atteindre son
    objectif de réduction de  GAS  en réalisant un
    projet de dépollution dans un autre pays de
    lAnnexe I dans lequel leffort de dépollution
    coûte moins cher
  • Cette réduction est créditée au compte du pays
    qui finance linvestissement
  • Le pays hôte bénéficie dune diminution plus
    importante de sa pollution

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F. Le protocole de Kyoto
  • Mécanisme pour un développement propre
  • Une partie de lAnnexe I peut atteindre son
    objectif de réduction de  GAS  en réalisant des
    projets dans un PVD qui ne fait pas partie de
    lAnnexe I et qui na donc pas d objectif de
    réduction de  GAS 
  • Ce mécanisme peut permettre une transfert
    technologique

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F. Le protocole de Kyoto
  • Problèmes à résoudre
  • Comment calculer la réduction de GAS ?
  • Responsabilité en cas de non respect doit-elle
    être supportée par lacheteur ou le vendeur des
    droits ?
  • Quelles sanctions ? et quelle institution pour
    les appliquer ?
  • Les droits sont-ils capitalisables ?
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