SDIS du PuydeDme

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SDIS du Puy-de-Dôme

• Mission de définition et daccompagnement du
  projet dévolution du SDIS
• Présentation aux Élus
• Septembre et Octobre 2009

Le 15 septembre 2009 Document n 004 Version n 1
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Sommaire

• 1. Rappel de la mission 3
• 2. Choix du panel de départements comparables au
  Puy-de-Dôme 5
• 3. Les éléments chiffrés 8
• 4. La couverture des risques Comment fonctionne
  le SDIS 21
• 5. Les délais daujourdhui 25
• 6. Les constats du consultant et les enjeux pour
  demain 29
• 7. Des pompiers, pour quoi faire ? 31

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1. Rappel de la mission

• Le contexte
• Le SDIS du Puy-de-Dôme sest engagé depuis 2005
  dans une démarche de modernisation qui porte sur
  trois axes stratégiques
• mutualisation logistique,
• management et pilotage,
• gestion opérationnelle et structures
  territoriales.
• À partir de ces trois axes de travail, le SDIS 63
  souhaite aboutir à la formalisation de trois
  documents qui structureront la vie de
  létablissement
• un SDACR révisé (ce dernier date de 2005),
• une convention dobjectifs et de moyens avec le
  Département,
• une planification financière pluriannuelle qui
  liera le Département et le SDIS.
• Un travail interne important entre les services
  du SDIS et ceux du Département a commencé sur les
  espaces de coopération et le CG 63 souhaite que
  soit anticipé le transfert du Parc de
  lÉquipement au Département.
• Le SDIS du Puy-de-Dôme a missionné le Cabinet
  François Lamotte pour lassister dans la
  finalisation de cette démarche.

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1. Rappel de la mission

• Les phases du projet
• Phase n 1 Bilan et diagnostic
• Phase n 2 Propositions
• Phase n 3 Validation
• Les résultats attendus
• Septembre / octobre 2009 pour la partie du
  diagnostic.
• Décembre 2009 pour les propositions.
• Mars 2010 pour la validation des documents.
• Sur la partie SDACR et organisation territoriale,
  le souhait du Bureau du CASDIS est de rencontrer
  les Maires au cours de séances territoriales (6)
  en Septembre-Octobre 2009 et en Janvier-Février
  2010.

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2. Choix du panel de départements comparables au
Puy-de-Dôme2.1. Classement des départements
métropolitains du point de vue socio-économique

• LINSEE a développé un module de comparaison des
  départements. Ils sont classés par leur distance
  euclidienne au Puy-de-Dôme sur la base de 33
  indicateurs socio-économiques centrés réduits.

Source www.insee.fr
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2. Choix du panel de départements comparables au
Puy-de-Dôme 2.1. Classement des départements
métropolitains du point de vue socio-économique

• La distance euclidienne des départements au
  Puy-de-Dôme est calculée sur les 33 indicateurs
  socio-économiques.

Source www.insee.fr
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2. Choix du panel de départements comparables au
Puy-de-Dôme 2.3. Sélection de départements
comparables en terme daltitude et de population

• Les départements non éliminés sont, par ordre
  croissant de distance socio-économique au
  Puy-de-Dôme Doubs, Loire, Drôme, Savoie,
  Ardèche et Haute-Savoie. Ils sont comparés au
  Puy-de-Dôme sur un diagramme à cinq branches
  superficie de montagne, population légale au 1er
  janvier 2009, densité de population, indice
  touristique () et distance socio-économique par
  rapport au Puy-de-Dôme.

() Indice touristique (Population moyenne
présente) - (Population résidente) / (Population
résidente) en . Source  http//statistiques.tou
risme. gouv.fr - Population touristique et
population présente 2007). Source des autres
données www.insee.fr
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3. Les éléments chiffrésLactivité opérationnelle
Moyenne 34.200 interventions
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3. Les éléments chiffrésLactivité opérationnelle
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3. Les éléments chiffrésLe nombre de centres

• Le SDIS 63 a deux fois plus de centres que la
  moyenne (192 contre 103). Sans compter la
  trentaine de CPI non intégrés.
• Le maillage territorial est la conséquence du
  nombre de centres le SDIS63 défend 3.410
  habitants par centre tandis que la moyenne est de
  6.355 habitants défendus par centre pour les
  autres SDIS.
• La superficie défendue par centre dincendie et
  de secours est aussi plus faible pour le SDIS 63
  (42 km²) que pour les autres SDIS (61 km² en
  moyenne).

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3. Les éléments chiffrésLe nombre de centres
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3. Les éléments chiffrésLe nombre de centres
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3. Les éléments chiffrésLes effectifs

• Le SDIS 63 a des effectifs SPP et SSSM, rapportés
  à 10.000 habitants, qui se situent dans la
  moyenne des SDIS de comparaison. Il a cependant
  beaucoup plus de SPV pour 10.000 habitants que
  les autres SDIS, le nombre de PATS est aussi
  supérieur à la moyenne (mais le SDIS63 assure
  avec des PATS la téléalarme (37 postes))

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3. Les éléments chiffrésLes effectifs les
sapeurs pompiers volontaires

• Un volontariat nombreux, jeune, masculin et
  engagé depuis moins de 15 ans (donc
  majoritairement après la départementalisation)

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3. Les éléments chiffrésLes matériels

• Un nombre très élevé de véhicules immatriculés,
  et une moyenne dâge élevée pour certaines
  catégories

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3. Les éléments chiffrésLe fonctionnement

• Les dépenses du SDIS

Des dépenses de gestion conforme à la moyenne
(dont 76 de dépenses de personnel) mais un peu
plus endetté et avec moins dautofinancement
(épargne brute)
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3. Les éléments chiffrésLe fonctionnement
Une contribution du CG63 conforme à la moyenne,
une participation des communes 25 plus basse
malgré un nombre de centre très élevé.
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3. Les éléments chiffrésLinvestissement
Des dépenses dinvestissement plus basses que la
moyenne, notamment sur limmobilier, un mode de
financement qui ne sollicite pas les communes en
investissement
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3. Les éléments chiffrésSynthèse des éléments
clés du SDIS 63
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3. Les éléments chiffrésRegard sur les CI et les
CPI
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4. La couverture des risques Comment fonctionne
le SDISLes enjeux du SDACR dans une architecture
décisionnelle complexe

• Le SDACR un document obligatoire
• Article L1424-7 du Code Général des Collectivités
  Territoriales (CGCT)
• Un Schéma Départemental dAnalyse et de
  Couverture des Risques (SDACR) dresse
  l'inventaire des risques de toute nature pour la
  sécurité des personnes et des biens auxquels
  doivent faire face les services d'incendie et de
  secours dans le département, et détermine les
  objectifs de couverture de ces risques par
  ceux-ci.
• Le Schéma Départemental dAnalyse et de
  Couverture des Risques est élaboré sous
  l'autorité du préfet, par le service
  départemental d'incendie et de secours.
• Après avis du conseil général, le représentant de
  l'État dans le département arrête le schéma
  départemental sur avis conforme du conseil
  d'administration du service départemental
  d'incendie et de secours.
• Le schéma est révisé à l'initiative du préfet ou
  à celle du conseil d'administration.

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4. La couverture des risques Comment fonctionne
le SDISLa couverture des risques courants

• Lessentiel du risque courant est, en 2007, lié
  au secours à personne (SAP). Les évolutions sont
  considérables, hors secours routier,
• Le SAP représentait 11 604 interventions en 1997
  soit 42,5 des interventions
• Il représente 24 401 interventions
  en 2007 soit 64,4 des interventions
• Lenjeu pour le SDIS est de se doter dune
  capacité réactive forte sur le risque courant
  secours à personne qui représente lessentiel de
  son activité.
• Le SDACR définit le niveau de politique publique
  de secours que lon va mettre en uvre dans le
  Département en prenant en compte une équation
  complexe
• Les délais (prise dappel, mobilisation des
  moyens, acheminement sur place).
• Les moyens matériels (qualité des matériels,
  disponibilité).
• Les moyens humains (formation, disponibilité
  individuelle).

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4. La couverture des risques Comment fonctionne
le SDISLes gardes et les astreintes lenjeu de
disponibilité en journée

• Le potentiel opérationnel en journée semaine du
  SDIS 63 est inférieur à la moyenne des autres
  SDIS du panel de comparaison (89 SPPSPV contre
  98).
• Compte tenu du nombre de SPV dans le Puy-de-Dôme,
  ceux-ci sont surtout mobilisés en astreinte, la
  garde est essentiellement assurée par les
  sapeurs-pompiers professionnels.

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4. La couverture des risques Comment fonctionne
le SDISLes gardes et les astreintes lenjeu de
disponibilité en journée

• 85 des SPV du SDIS 63 ont effectué moins de 50
  interventions en 2008, la moyenne des autres SDIS
  est de 70 pour cette strate.
• 97 des SPV du SDIS 63 ont effectué moins de 100
  interventions en 2008, la moyenne des autres SDIS
  est de 89 pour cette même strate.

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5. Les délais daujourdhui

• Le SDACR de 2006
• Une situation atypique une abondance de moyens,
  mal répartis et pas toujours disponibles, qui
  conduit à une vision tronquée du secours.
• Sur-couverture opérationnelle sur laxe des
  Limagnes (axe Allier).
• Difficulté de couverture sur le Sancy, le
  Cézallier, le Livradois, le Forez.

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5. Les délais daujourdhui
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5. Les délais daujourdhui
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5. Les délais daujourdhui et la réponse
opérationnelle
Pour une même mission, plusieurs défauts
d'alerte peuvent être cumulés. Les incidents
d'alerte n'ont pas tous le même impact, certains
permettent la réalisation de la mission (même
partielle par complément d'un autre centre (délai
dépassé et sous-effectif), d'autres ne permettent
pas l'engagement de moyen du centre qui peuvent
être préjudiciable aux victimes.
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6. Les constats du consultant et les enjeux pour
demain

• Le SDIS du Puy-de-Dôme est confronté à une
  situation atypique.
• Une abondance de centres de secours et de
  sapeurs-pompiers volontaires mais qui sont peu
  sollicités en moyenne.
• Une couverture territoriale qui révèle cependant
  des manques et nécessite des anticipations
  notamment pour faire face à un volontariat
  fragile (zone de montagne en particulier).
• Des moyens déployés conformes aux SDIS avec
  lequel on compare le Puy-de-Dôme (dépense
  globale, niveau de garde notamment) mais qui sont
  manifestement sous-dimensionnés pour répondre à
  la problématique immobilière et de renouvellement
  des véhicules en létat actuel de la couverture
  territoriale.
• Or le SDIS doit faire face à de nouveaux enjeux
• Modernisation de loutil opérationnel,
• Disponibilité des SPV en journée,
• Investissements sur le parc matériel et
  immobilier,
• Formation des personnels.

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6. Les constats du consultant et les enjeux pour
demain

• Pour le SDIS cest à la fois la question de
  léquité et de loptimisation des moyens qui
  doivent être posées
• Équité parce que le niveau de secours nest pas
  le même pour des territoires pourtant
  équivalents.
• Optimisation parce que dans un contexte dargent
  rare pour les collectivités (avec pour les SDIS
  le blocage des contributions des communes à
  linflation), lallocation des moyens appelle des
  choix stratégiques.

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7. Des pompiers, pour quoi faire ?

• Cette interrogation peut surprendre mais elle
  doit cependant être posée tant les relations
  organiques entre les communes et les pompiers
  sont fortes car basées sur une longue histoire.
  Dans les communes, le pompier est à la fois celui
  qui assure les secours mais aussi le bénévole
  associatif, le citoyen engagé, un des acteurs de
  la convivialité et du vivre ensemble et
  beaucoup dautres choses encore !
• La départementalisation a conduit les SDIS à se
  recentrer sur leur cur de métier. Moins de 10
  ans après la départementalisation réelle des SDIS
  (en général en 2001), on constate que la
  structure SDIS comme le métier des
  sapeurs-pompiers, quils soient professionnels ou
  volontaires, ont profondément évolué
• niveau déquipement amélioré et plus performant,
• niveau de formation et daptitude physique,
• nouveaux outils de gestion individuelle et
  collective,

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7. Des pompiers, pour quoi faire ?

• Pour le SDIS, le lien avec les communes na pas à
  être rompu tant celles-ci concourent au maintien
  dun volontariat actif. Mais penser les secours
  des années 2010 cest adapter la structure
  globale aux enjeux de son territoire et anticiper
  des évolutions qui touchent toute la société le
  nouveau SPV sera plus jeune, sengagera moins
  longtemps, habitera de plus en plus loin de son
  lieu de travail, sera moins disponible en
  journée, sera plus souvent une SPV
• Pour faire face à ces enjeux, dans un SDIS qui
  sappuie fortement sur le volontariat, il faut
  trouver un nouvel équilibre qui permette aux SPV
  de vivre leur passion tout en garantissant un
  dispositif opérationnel performant.
• Ce nouvel équilibre passe par un travail fin de
  zonage qui prenne bien en compte les forces et
  les faiblesses de chaque micro région et aussi de
  chaque centre de secours. Cest lenjeu du SDACR
  que de tracer ainsi les perspectives.