Scurit et violences dans les collges et les lyces - PowerPoint PPT Presentation

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Scurit et violences dans les collges et les lyces

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Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe, ils sont mal lev s, m prisent l'autorit , n'ont aucun respect pour leurs a n s et bavardent au lieu de travailler. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Scurit et violences dans les collges et les lyces


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Sécurité et violences dans les collèges et les
lycées
  • Philippe Daviaud

2
Qui a écrit ?
  •  Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe, ils
    sont mal élevés, méprisent l'autorité, n'ont
    aucun respect pour leurs aînés et bavardent au
    lieu de travailler. ils ne se lèvent plus
    lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se
    trouvent. Ils contredisent leurs parents,
    plastronnent en société, se hâtent à table
    d'engloutir les desserts, croisent les jambes, et
    tyrannisent leurs maîtres."

3
Platon (348 av. J.C.)
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Plan
  • Histoire de la violence scolaire
  • Tentative danalyse du phénomène
  • Les politiques de prévention de la violence
    scolaire

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  • Avant de vous donner la parole, je me présente
    rapidement
  • Philippe Daviaud
  • Conseiller principal déducation
  • Jai été chargé du numéro national sur la
    violence scolaire    SOS Violence 
  • Je participe au comité scientifique du numéro
     Jeunes violences écoute 
  • Jai longtemps été membre du  comité santé des
    jeunes  de la Fondation de France
  • Jai siégé au Conseil National de la Vie
    Lycéenne.

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Pouvez-vous formuler vos attentes ?
  • Formulez vos préoccupations,
  • Vos appréhensions,
  • Les questions que vous souhaitez voir abordées au
    cours de cette séance.
  • Vous pouvez évoquer des difficultés déjà
    rencontrées à loccasion de vos pratiques
    professionnelles

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Présentation générale de la problématique
  • Nous allons écouter Eric Debarbieux (Professeur à
    Bordeaux 2)
  • Il distingue les délits et les incivilités
  • Il relativise le problème
  • Et évoque la nécessaire prise en charge des
    victimes

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Le temps du déni
  • 10 ans d attente entre les premiers rapports de
    l inspection générale (Rancurel en 1982) et les
    premières mesures (1992).
  • Écoutons lInspecteur général Fotinos auteur dun
    important rapport en 1994

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Histoire de la violence scolaire.
  • Une histoire très ancienne qui semble se
    confondre avec lhistoire de lhumanité et le
    renouvellement des générations.
  • Une histoire qui connaît un changement avec la
    MASSIFICATION.

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La massification
  • Deux étapes
  • 1975 le collège unique
  • 1985 l objectif de 80 d une classe d âge
    au Baccalauréat.
  • écoutons François Dubet sociologue à Bordeaux 2
    et à lEHESS. Il explique comment la
    massification a modifié profondément le rôle de
    lécole au travers de la  FILIARISATION 

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Les effets de la massification
  • Le système scolaire rassemble dans les mêmes
    structures des élèves qui, antérieurement,
    étaient orientés dans des filières différentes (
    on crée de lhétérogénéité là où il y avait de
    lhomogénéité), et les élèves qui par le passé
    étaient exclus du système éducatif sont maintenus
    scolarisés, quitte à recréer une exclusion
    interne par le jeu des filières.
  • Parmi les effets
  • L apparition des  nouveaux élèves 
  • L entrée de la violence dans les
    établissements.

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Massification ou démocratisation?
  • On n est pas certain que la massification se
    soit traduite par de la démocratisation

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État de la situation
  • Comment apprécier létat de la situation ?
  • Mise au point difficile dun outil performant

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Logiciel SIGNA
  • Le logiciel SIGNA, mis en place à la rentrée
    scolaire 2001-2002,
  • - permet la saisie, en temps réel, des actes de
    violences les plus graves.
  • - Grâce à ce nouveau dispositif, on disposera
    progressivement de lensemble des informations
    concernant les actes de violences, déclinés par
    type dactes ainsi que des données sur les
    auteurs, les victimes et les lieux.
  • - Dautres éléments concernent les signalements
    notamment à la Police ou à la Justice ainsi que
    les actes qui ont donné lieu à des plaintes.
  • - Lâge des auteurs et des victimes, par sexe,
    est également disponible.

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Nombre des actes
  • TABLEAU III . Nombre des actes
  • recensés selon leurs auteurs
  • Type Nombre dactes
  • Élève ou groupe délèves 12 964 79,1
  • Inconnu 1 895 11,6
  • Personne extérieure 1 168 7,1
  • Famille délève 256 1,6
  • Personnel 50
    0,3
  • Autre 49
    0,3
  • Total 16 382
    100,0

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TABLEAU V . Victimes
  • Nombre d.actes
  • Élève ou groupe délèves 8 919
    54,4
  • Personnel 3 998
    24,5
  • Sans objet 2 786
    17,0
  • Autre 300 1,8
  • Personne extérieure 223 1,4
  • Inconnu 120 0,7
  • Famille d.élève 36 0,2
  • Total 16 382 100,0

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Plus de la moitié des établissementsn'ont
déclaré aucun acte grave
  • et pourtant seulement 70 des établissements ont
    répondu à lenquête

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Trois types dévénementsreprésentent à eux
seulsles deux tiers des signalementsde
lenquête
  • Il sagit des violences physiques sans arme,des
    insultes ou menaces graves et des vols ou
    tentatives de vols. Les autres actes sont
    nettement moins fréquents.

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Les auteurs et les victimessont surtout les
élèves
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Le réel et le ressenti.
  • Peut-on être certain de rendre compte du réel à
    partir des chiffres?
  • N avons-nous pas une sensibilité plus forte que
    par le passé sur ces questions?
  • Faut-il sous-estimer le ressenti ?

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La recherche des causes...
  • Causes endogènes ou exogènes ?
  • à la confluence des deux.

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Multiplicité des causes exogènes
  • Cest la faute à?

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Multiplicité des  causes  endogènes...
  • Quels sont daprès vous les facteurs internes à
    lécole qui peuvent nous faire comprendre le
    phénomène de la violence scolaire ?

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Les responsabilités des enseignants
  • Au sein du système éducatif il contribue à son
    évolution
  • Dans sa classe
  • Dans létablissement il est partie prenante du
    projet détablissement,
  • Il connaît limportance du règlement intérieur

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La place de lenseignant
  • Les élèves sont au centre de la réflexion et de
    laction du professeur
  • Le professeur agit avec équitérespecte leur
    diversité il est attentif à leurs difficultés
  • Au sein de la communauté éducative il exerce son
    métier avec dautres
  • Il exerce un métier complexe, diversifié et en
    constante évolution.

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Le projet d établissement
  • Chaque établissement dispose dun projet qui fixe
    le cadre de son action
  • Cest un document écrit élaboré par les membres
    de la communauté éducative et adopté par le
    conseil dadministration de létablissement
  • Il doit répondre aux préoccupations, espoirs et
    difficultés des uns et des autres
  • Après avoir analysé la situation, il propose des
    axes dactions quil évalue régulièrement

27
Lautonomie de létablissement scolaire
  • Décret du 30 août 1985
  •  Les collèges, les lycées, les établissements d'
    éducation spéciale disposent, en matière
    pédagogique et éducative, d' une autonomie qui
    porte sur 
  • 1 L' organisation de l' établissement en classes
    et en groupes d' élèves ainsi que les modalités
    de répartition des élèves 
  • 2 L' emploi des dotations en heures d'
    enseignement mises à la disposition de l'
    établissement dans le respect des obligations
    résultant des horaires réglementaires 
  • 3 L' organisation du temps scolaire et les
    modalités de la vie scolaire 

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L effet établissement
  • A situation comparable, deux établissements
    produisent des effets différents

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Le règlement intérieur
  •  L enseignant doit connaître l importance du
    Règlement Intérieur.  circulaire sur la mission
    des professeurs.
  • Cest le deuxième texte fondamental de
    létablissement. Il a une portée juridique
  • Le règlement comme élément de cohérence et de
    cohésion de l équipe pédagogique.

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Les procédures disciplinaires
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Lapplication des principes généraux du droit
  • Le principe du contradictoire
  • Le principe de la légalité des sanctions et des
    procédures
  • Le principe de la proportionnalité des sanctions
  • Le principe de lindividualisation des sanctions

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Le conseil de discipline
  • Sa composition
  • le chef d'établissement ou son adjoint,
    président, un conseiller principal d'éducation ou
    un conseiller d'éducation désigné par le conseil
    d'administration sur proposition du chef
    d'établissement, le gestionnaire, trois
    représentants des personnels dont deux au titre
    des personnels d'enseignement et un au titre des
    personnels administratifs, sociaux et de santé,
    techniques, ouvriers et de service, trois
    représentants des parents d'élèves et deux
    représentants des élèves dans les collèges, et
    deux représentants de parents d'élèves et trois
    représentants des élèves dans les lycées.

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Le conseil de discipline délocalisé
  • Le chef d'établissement, s'il estime que la
    réunion du conseil de discipline risque
    d'entraîner des troubles dans l'établissement ou
    à ses abords, peut décider de tenir ce conseil
    dans un autre lieu que l'établissement. Ce peut
    être un autre établissement ou, le cas échéant,
    les locaux de l'inspection académique.

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Les punitions scolaires
  • Les punitions scolaires sont prononcées par les
    professeurs, les personnels de direction,
    d'éducation ou de surveillance.
  • Elles concernent essentiellement des manquements
    mineurs aux obligations des élèves, par exemple
    les perturbations de la vie de la classe et de
    l'établissement.
  • Elles sont des réponses immédiates aux faits
    d'indiscipline et sont prononcées directement par
    le professeur (ou le personnel compétent). Elles
    relèvent d'un dialogue et d'un suivi direct entre
    le personnel responsable et l'élève.

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Les sanctions disciplinaires
  • Les sanctions disciplinaires sont prononcées
    selon les cas, par le chef d'établissement, ou
    par le conseil de discipline.
  • Elles concernent des atteintes aux personnes ou
    aux biens ainsi que des manquements graves aux
    obligations des élèves.


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Lexclusion
  • Dune durée supérieure à 8 jours, elle ne peut
    être prononcée que par le conseil de discipline.
  • Un phénomène qui connaît une ampleur
    considérable
  • Le droit à léducation et lexclusionle cas des
    élèves majeurs.

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Lexclusion-inclusion
  • l'élève est dans l'établissement mais prend part
    à des tâches réparatrices ou bien il est
    accueilli provisoirement dans des institutions
    sociales ou médico-sociales (type Samu) ou dans
    des Services d'incendie et de secours ou bien
    il participe à des travaux du type " travaux
    d'intérêt général ".

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Les dispositifs relais
  • Les classes relais ( dans les établissements)
  • Les ateliers relais ( dans le cadre
    dassociations)
  • Les internats relais

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L école ouverte
40
Le partenariat
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Le CESC
  • Il succède au comité d environnement social
  • 6 axes sont fixés en 1998
  • Contribuer à la mise en place de léducation
    citoyenne
  • Organiser la prévention des dépendances, des
    conduites à risque et de la violence
  • Assurer le suivi des jeunes dans et hors lécole
  • Venir en aide aux élèves manifestant des signes
    inquiétants de mal-être 
  • Renforcer les liens avec les familles
  • Apporter un appui aux acteurs de la lutte contre
    lexclusion

42
Le contrat local de sécurité
  • Les contrats locaux de sécurité (C.L.S.)
    permettent d'organiser un partenariat actif et
    permanent avec tous ceux qui, au plan local, sont
    en mesure d'apporter une contribution à la
    sécurité. Mis en place par la circulaire
    interministérielle du 28 octobre 1997, ces
    contrats sont élaborés conjointement par le
    préfet, le procureur de la République, le maire,
    l'inspecteur d'académie et, s'il y a lieu, le
    président du conseil régional et celui du conseil
    général.

43
Le travail dans la classe
  • Donner sens à la présence de l élève dans
    l établissement

44
Limportance de la parole.
  • La maîtrise de la langue est un vrai pouvoir.
  • La violence comme impossibilité de mettre des
    mots
  • lutter contre la faiblesse du vocabulaire
  • Mettre des mots sur les choses vécues

45
La médiation
  • Regardons cette expérience de médiation

46
La lutte contre labsentéisme
  • L absentéisme, une forme de violence à bas bruit
    ?
  • Le lien entre l absentéisme et la violence est
    souvent établi
  • écoutons François Dubet

47
Le respect
  • La circulaire de 1997 sur la mission des
    enseignants rappelle cette exigence de respect du
    professeur vis à vis de ses élèves  Il doit
    les considérer comme des personnes  
  • Le ministère a lancé une grande campagne sur
    cette notion de respect.
  • Le docteur Fortin nous propose une approche
    particulière de la notion de respect

48
Lheure de vie de classe.
  • Cest une heure destinée à permettre lexpression
    des difficultés rencontrées afin de les surmonter

49
Les divers  plans violence 
  • La question des moyens indifférents ou ciblés ?
  • La politique des  ZONES  et des  classements 
  • L équité se substitue à l égalité
  • La recherche d une plus grande stabilité des
    équipes
  • Les effets de ces politiques sur les carrières
    des enseignantset sur votre première affectation
    !

50
L écoute
  • Les écoutes téléphoniques.
  • Les cellules d écoute dans les établissements
    scolaires.

51
En guise de conclusion
  • Écoutons linspecteur général FOTINOS

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Les sanctions disciplinaires
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Principe de la proportionality de la sanction
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