Mdias et opinion publique - PowerPoint PPT Presentation

1 / 60
About This Presentation
Title:

Mdias et opinion publique

Description:

La libre circulation des pens es et des opinions est un des droits les plus pr cieux de l ' ... la presse, la radio, la t l vision, agissent leur tour sur les gens ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:74
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 61
Provided by: JG174
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Mdias et opinion publique


1
Médias et opinion
J. Guitard, Lycée F. Mauriac, 1998
2
 La libre circulation des pensées et des
opinions est un des droits les plus précieux de
l homme 
Déclaration des droits de l homme et du
citoyen, Article XI
3
Médias et opinion
  • I L OPINION ET SA FORMATION
  • II LES MEDIAS, UN INSTRUMENT DINFLUENCE?
  • III LES SONDAGES D OPINION

4
I. LOPINION ET SA FORMATION
  • A. Qu est-ce que l opinion? 1- Première
    approche 2- Opinions individuelles et
    opinion collective 3- L opinion publique
  • B. La formation de l opinion 1- La
    modification des opinions 2- De nombreux
    facteurs 3- Leaders d opinion et groupes de
    référence

5
I. LA NOTION D OPINION A. Qu est-ce que
l opinion?
Ce mot peut s appliquer à des situations
différentes. Il peut s appliquer à des
individualités (opinions individuelles) ou à des
groupes d individus (opinion collective). Si
l opinion sextériorise on parle d opinion
publique.
6
I. A. 1- Première approche
Doc. 1 Polycopié - texte de P. Champagne
Appréciation Avis Certitude Conviction
 ASSUREE
Impression Point de vue Sentiment
 INCERTAINE
OPINION
Religieuse Politique ...
DOCTRINALE
Attitudes spontanées, Représentati-ons sociales
SYSTEMIQUE
7
I. A. 1- Première approche
Doc. 1 Polycopié - texte de P. Champagne
Appréciation Avis Certitude Conviction
 ASSUREE
Impression Point de vue Sentiment
 INCERTAINE
OPINION
Religieuse Politique ...
DOCTRINALE
Attitudes spontanées, Représentati-ons sociales
SYSTEMIQUE
8
I. A. 2- Opinions individuelles et opinion
collective
Doc. 2 Polycopié - Texte de H. Mendras
9
I. A. 3- L opinion publique a) essai de
définition
Doc. 3 Polycopié -Texte de G. Burdeau
10
I. A. 3- L opinion publique b) examen critique
Doc. 4 Manuel -Texte n 6 de J. Lagroye, p. 395
11
I. LA NOTION D OPINION B. La formation de
l opinion
La formation de l opinion est un processus
difficile à analyser de nombreux facteurs
interviennent simultanément ou successivement. Cer
taines analyses sociologiques arrivent à mettre
en valeur le rôle fondamental de certains facteurs
12
I. B. 1- La modification des opinions
Doc. 5 Manuel - texte n 2 de William
Doise, p. 393
Source Apple, Elaborer un produit multimédia,
février 1995
13
I. B. 1- La modification des opinions
Doc. 5 Manuel - texte n 2 de William Doise, p.
393
Conférence / communiqué Attitude passive
effet faible
Réunion conviviale / participation Attitude
active effet fort
14
I. B. 2- De nombreux facteurs
Doc. 6 Polycopié -Texte de J. Stoetzel
15
I. B. 3- Leaders d opinion et groupes de
référence
Doc. 7 Manuel - texte n 3 de D. Reynié,
p. 393
16
I. B. 3- Leaders d opinion et groupes de
référence
Informations à diffusion sélective
Médias
Leaders d opinion ou  INFLUENCEURS 
Confiance Adaptation du message
Grand Public
17
LES MEDIAS, UN INSTRUMENT DINFLUENCE?
Tableau de John Paul Genzo
18
II. LES MEDIAS, UN INSTRUMENT DINFLUENCE?
On met souvent en avant le rôle des mass média
dans la détermination de l opinion. Quel est la
nature du pouvoir des médias? Quelles sont les
caractéristiques des médias susceptibles
d éclairer le rôle social et culturel majeur
quils pourraient jouer dans notre société?
19
II. LES MEDIAS, UN INSTRUMENT DINFLUENCE?
  • A. Les termes du débat 1- La problématique de
    l analyse de l influence des médias 2- Le
    sens des termes utilisés  
  • B. L exemple de la presse écrite  Informer
    cest choisir  (modules)
  • C. L influence des médias 1- Des effets
    culturels et sociaux majeurs... 2- ...ou des
    effets indirects et limités ? 3- Le modèle
    dominant de la télévision

20
A. LES TERMES DU DEBAT
Réunion débat à l occasion du  tour de France 
de Serge Halimi pour présenter son livre  Les
nouveaux chiens de garde  Source Emission
littéraire A2  Qu est-ce qu elle dit zazie? 
21
A. LES TERMES DU DEBAT
Source idem
22
II. A. 1- Problématique de l analyse de
l influence des médias
23
II. A. 2 - Le sens des termes utilisés
communication de masse et médias.
Doc. 8 Manuel - texte n 25 de C. Baylon
et X. Mignot, p. 408
24
II. B. L exemple de la presse écrite
 Informer cest choisir  (modules)
25
II. B. L exemple de la presse écrite
 Informer cest choisir  (modules)
26
II. LES MEDIAS, UN INSTRUMENT DINFLUENCE? C.
L influence des médias
Pour certains sociologues, le rôle des médias est
limité, indirect, les individus filtrant les
messages émis par les médias. Pour d autres, ce
rôle est considérable les médias ont une
fonction objective de conservation de l ordre
social.
27
II. C. 1- Des effets culturels et sociaux majeurs
a) Persuasion ou propagande?
Doc. 12 Manuel -Texte n29 de Judith Lazar,
p.410
28
II. C. 1- Un rôle culturel et social majeur b)
Effet d agenda et modèle idéologique
Doc. 13 Polycopié -Texte de Rémi Rieffel Doc.
14 Manuel - Texte n 30 de J.L. Missika, p. 411
29
(No Transcript)
30
II. C. 1- Un rôle culturel et social majeur c)
Les médias  nouveaux chiens de garde  de
l ordre social?
31
II. C. 1- Un rôle culturel et social majeur c)
Les médias  nouveaux chiens de garde  de
l ordre social?
Doc. 11 bis Polycopié -Texte de Serge
Halimi Doc. 14 bis Polycopié -Texte de Serge
Halimi
32
II. C. 1- Un rôle culturel et social majeur c)
Les médias  nouveaux chiens de garde  de
l ordre social?
Peut-on parler d un journalisme de révérence?
33
II. C. 2- ou des effets indirects et
limités a) la théorie des effets limités ou le
rôle actif du récepteur
Doc. 15 Manuel - texte n 31 de J.L.
Missika, p. 411
34
Modèle du filtre culturel (Lazarsfeld)
Émission du message
MEDIAS
RECEPTEUR
Message transformé en fonction des
préoccupations du récepteur
Filtre culturel (Valeurs, normes)
Divers phénomènes de sélectivité, portant aussi
bien sur le choix des messages que sur leur
perception ou la manière dont ils sont retenus,
font que les individus et les groupes qui
constituent le public écartent, en fait, les
contenus en désaccord manifeste avec les valeurs
et les normes qui sont les leurs.
35
II. C. 2- ou des effets indirects et
limités b) Pluralisme de la presse et
citoyenneté
Lune des fonctions de linformation, cest
léducation. La richesses des faits alimente la
connaissance, la diversité des commentaires
permet son approfondissement. J. Fauvet, ancien
directeur du journal  Le Monde , préface de
Lire le journal, 1979, Editions F.P. Lobies
36
Il faut  défendre dans ce pays une presse
écrite menacée par la puissance unifiante et
massifiante des moyens audio-visuels. La presse
écrite reste la seule garante du pluralisme des
opinions (). Léducation du citoyen et sa
liberté dépendent aujourdhui de sa capacité à
maîtriser le flot dinformation quil reçoit ou
subit  J. Fauvet, ancien directeur du journal
 Le Monde , préface de Lire le journal, 1979,
Editions F.P. Lobies
37
II. C. 3 - Le modèle dominant de la
télévision a) Le pouvoir des images
Doc. 9 Manuel -Texte n 27 de Ariane Chemin, p.
409
38
II. C. 3- Des effets culturels et sociaux
majeurs b) L  évênementialisation des problèmes
Doc. 10 Manuel - texte n 28 de Jean
Louis Missika, p. 410
39
II. C. 3 - Le modèle dominant de la
télévision c) L influence de la télévision sur
les autres médias
Doc. 11 Polycopié - interview de Pierre
Bourdieu (Télérama)
40
Perception des médias par l opinion
Source sondage Télérama / Médias-Pouvoirs, 1994
41
Perception des médias par l opinion
Source sondage Télérama / Médias-Pouvoirs, 1994
42
Perception des médias par l opinion
Source sondage Télérama / Médias-Pouvoirs, 1994
43
III. LES SONDAGES D OPINION
Instruments d analyse d une grande banalité
aujourd hui, les sondages d opinion réclament
le respect de règles rigoureuses. Cependant les
sondages sont loin d être des instruments
parfaits.
44
III. LES SONDAGES D OPINION
  • A. Les sondages mesure et connaissance de
    l opinion 1- Aux origines des
    sondages 2- Une approximation de la
    réalité 3- La technique des sondages 
  • B. Les écueils des sondages d opinion 1- Les
    sondages peuvent-ils se tromper? 2- Les
    manipulations des sondages 3- L opinion
    publique existe-t-elle?

45
III. A. 1- Aux origines des sondages
Doc. 16 Manuel - texte n 7 de Hélène
Meynaud et Denis Duclos, p. 396
46
III. A. 2- Une approximation de la réalité
Doc. 17 Manuel -Texte n 8 de Michel Brulé, p.
396
47
III. A. 3- La technique des sondages
Doc. 18 Manuel - texte n 9 de Jean Yves
Capul et Olivier Garnier, p. 397
48
III. LES SONDAGES D OPINION B. Les écueils des
sondages d opinion
Pierre Bourdieu interviewé au Collège de France
par Laure Adler, A2, mai 1998
49
III. B. 1- Les sondages peuvent-ils se tromper ?
Doc. 19 Manuel - texte n 10 de Dominique
Reynié, p. 398
50
III. B. 2- Les manipulations des sondages
Doc. 20 Manuel -Texte n 14 de Pierre Martin,
p. 401
51
III. B. 3- L opinion publique existe-t-elle?
Doc. 21 Polycopié - texte de Pierre
Bourdieu
52
Documents,Bio et Bibliographies
53
LAZARSFELD PAUL (1901-1976) )Né à Vienne, Paul
Lazarsfeld est, comme Robert Merton, lun des
quatre ou cinq sociologues de sa génération qui
auront le plus fortement marqué lhistoire de
leur discipline. En septembre 1932, Lazarsfeld
part pour les États-Unis muni de la bourse
Rockefeller que lui avait value létude sur
Marienthal. À lexpiration de sa bourse, il
retourne en Europe. En 1934, le Parti socialiste
dAutriche est déclaré illégal. La plupart des
membres de sa famille sont arrêtés. Il perd son
poste dans lenseignement secondaire. Seule est
maintenue la vague charge de cours à luniversité
de Vienne qui couvrait ses activités de
recherche. Il décide demployer les dollars qui
lui restent à lachat dun billet de troisième
classe pour les États-Unis. Grâce à la
protection de Robert Lynd, lauteur de
Middletown , il réussit à transplanter à Newark
puis à New York le projet quil avait commencé à
réaliser à Vienne créer un institut de recherche
où la psychologie serait appliquée à des
problèmes économiques et sociaux. Les novations
intellectuelles et institutionnelles de
Lazarsfeld nont pas été acceptées aux États-Unis
sans de fortes et longues résistances. Maintes
fois les entreprises de Lazarsfeld furent
menacées. Progressivement, les instituts de
recherche plus ou moins inspirés du modèle de
Columbia se mirent à proliférer, aux États-Unis
dabord, en Europe, leur lieu dorigine,
ensuite. Toute sa vie, il reste fidèle à un thème
de recherche majeur il sagit de formuler des
schémas explicatifs de processus de décision et
dactions élémentaires qui tissent la vie
économique et la vie politique. Lécole de
Columbia est sans doute la dernière en date des
grandes écoles de sociologie. Elle a contribué à
accroître la respectabilité des sociologues en
les incitant à se définir contre trois tentations
toujours menaçantes la spéculation théorique
intempérante, la description sans théorie, le
missionnarisme social.
54
KATZ ELIHU (1926-    ) Psychosociologue
américain de luniversité de Chicago, Elihu Katz
sest particulièrement attaché à létude de la
diffusion de linformation. Dans un livre
consacré aux décisions dachat dans une petite
ville des États-Unis, Personal Influence the
Part Played by People in the Flow of Mass
Communication  (1955), Katz, avec Lazarsfeld
coauteur de louvrage, développe et formalise,
grâce à une enquête par panel, le modèle du
twostep flow of communication , esquissé, en
1944, par Lazarsfeld dans The Peoples Choice .
Il montre que les moyens de diffusion de masse
nexercent pas un effet direct sur les individus
et que lopinion se forme par le relais
intermédiaire de leaders dopinion qui,
influencés par la presse, la radio, la
télévision, agissent à leur tour sur les gens
quils côtoient dans les groupes
primaires. Encyclopédie Universalis
55
Les résultats les plus marquants, toutefois, sont
ceux qui ont été établis par les équipes du
Bureau of Applied Social Research de luniversité
Columbia (New York), animées en particulier par
Lazarsfeld, et doù il ressort que linfluence
des mass media nest normalement effective que
lorsquelle est prise en relais par les réseaux
de communication et dinfluence personnelle
existant au sein des groupes primaires (famille,
petits groupes damis ou de collègues). Les
contacts au sein de ces groupes paraissent avoir
sensiblement plus dinfluence que les mass media,
par exemple à légard des intentions de vote et,
dans la mesure où les mass media exercent une
influence, celle-ci requiert lintermédiaire
dindividus, les leaders dopinion, qui en sont
à la fois les agents de transmission et les
interprètes.
56
F. Alberoni Parmi de nombreuses analyses du rôle
des mass media dans la société industrielle,
relevons enfin celle de lélite sans pouvoir
(F. Alberoni, 1963). Avec les vedettes, stars ou
idoles, les mass media fourniraient à la
consommation de masse des objets didentification
qui partageraient tous les privilèges dune
éclatante réussite sociale, sans fournir, à la
différence des véritables titulaires de la
richesse et du pouvoir, un objet symbolique à
lhostilité des classes ou des groupes sociaux
les uns à légard des autres.
57
Ecole de Francfort Vers la fin des années
soixante, le courant de pensée connu désormais
sous le nom décole de Francfort développa une
critique radicale des aspects politiques, sociaux
et culturels de la société bourgeoise. Cette
dénonciation des nouvelles formes de pouvoir et
des séquelles du passé fasciste devait exercer
une influence politique décisive sur les
idéologies révolutionnaires de lAllemagne
fédérale contemporaine
58
Jean STOETZEL 1910-1987

59
Jean STOETZEL 1910-1987 De famille lorraine et
alsacienne, normalien, agrégé de philosophie,
Jean Stoetzel est né à Saint-Dié le 23 avril
1910. Après un détachement à luniversité
Columbia à New York, il enseigne dans le
secondaire, puis, après son doctorat obtenu en
1943, dans le supérieur, successivement à
Bordeaux, où il occupe la chaire de sciences
sociales, et à la Sorbonne, de 1955 à 1978, où il
devient titulaire de la première chaire française
de psychologie sociale. Élu en 1977 à lAcadémie
des sciences morales et politiques, il meurt à
Paris le 21 février 1987. Sinspirant de
recherches américaines antérieures, il est
linstigateur en France dune discipline
nouvelle, au confluent de la psychologie et de la
sociologie, la psychologie sociale. Il en définit
le domaine propre et met en lumière la notion
fondamentale dattitude. À la source des
comportements individuels, considérés isolément
ou en masse, lobservateur aperçoit une
représentation du monde, des valeurs, qui
disposent chacun à réagir aux événements dune
manière déterminée, et constituent des
attitudes. Les opinions ne peuvent être saisies
hors des individus qui les formulent. Elles
reflètent la personne elle-même, non pas isolée,
atome suspendu dans le vide, mais membre du corps
social, auquel la rattache tout un réseau
dappartenances, âge ou sexe, milieu
professionnel, confession religieuse par
exemple Telle est lintention qui préside à
luvre scientifique de Stoetzel, présentée dans
de nombreux articles, et dans deux contributions
majeures, Théorie des opinions , accompagnée de
LÉtude expérimentale des opinions  (1943), et La
Psychologie sociale  (1963)

60
Pierre Bourdieu (1930- )
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com