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Lapproche des didactiques

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Recomposer la distinction commode entre sciences du sujet ... mettre mal les allant-de-soi de l ' pist mologie quotidienne, aussi bien affectifs qu ' pist mologiques. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Lapproche des didactiques


1
L approche des didactiques
14 et 15 octobre 2004
2
  • Il s agit donc de passer d une conception
    mentaliste de l apprentissage et de la cognition
    à une conception anthropologique et, plutôt que
    de tenter d observer ce qui se passe sous le
    crâne de l élève ou du professeur, d étudier le
    système des conditions (hic et nunc, et
    historiques) dans lequel son activité se déploie.
  • Recomposer la distinction commode entre sciences
    du sujet (psychologie), sciences des institutions
    (sociologie), et science de la production de la
    culture dans une société donnée (anthropologie).
  • La didactique peut se définir à la fois comme
    science des sujets qui enseignent et qui
    apprennent et comme science des conditions qui
    rendent possibles cet enseignement et cet
    apprentissage.

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  •   les contenus disciplinaires sont
    disciplinants, et ce qui socialise, dans les
    limites de ce que peut l école, c est
    d apprendre quelque chose qui vaille le respect
    de la règle et de ses contraintes les discours
    moralisateurs sont sans prise durable sur les
    élèves turbulents, ce qui fait autorité dans la
    classe c est la nature du travail à entreprendre
    en commun. 
  • Davisse 1996

4
Une conception de l action
  • Agir c est s adapter à un environnement. C est
    exprimer une intentionnalité. C est être porteur
    d une intention.
  • Pour décrire cet environnement, on peut alors
    disposer de deux notions

La situation
L institution
5
On peut concevoir la situation comme un jeu, qui
impose au joueur un certain nombre de règles
des règles constitutives et des règles
stratégiques. Le jeu d échecs détermine une
situation qui détermine un certain horizon
d attentes.
6
  • Cette situation est incluse dans une institution
    qui lui donne sens. L institution produit
  • des catégories cognitives
  • des profits symboliques

Comprendre et expliquer une action donnée, c est
donc la décrire comme le fruit d une adaptation
à une situation donnée elle-même incluse dans une
institution donnée. L élève qui apprend le fait
dans telle situation préparée par l enseignant,
mais cette adaptation à cette situation
s élabore au sein d une institution-classe
déterminée qui pèse sur  l interprétation  que
peut faire l élève de la situation, qui pèse
donc sur son action.
Même lorsque la situation proposée aux élèves est
une situation d ingénierie didactique, le milieu
ne saurait agir tout seul pour permettre à
l élève d apprendre.
7
La situation adidactique
  • Une situation adidactique est une situation
    spécifique de la connaissance visée, qui doit
    apparaître à l élève comme une interaction avec
    un milieu non didactique, de telle sorte que ses
    décisions ne soient pas guidées par la lecture
    des intentions du professeur mais par la
     logique  du problème, et qu il puisse les
    modifier en tenant compte des rétroactions que
    lui fournit le milieu.

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Contrat didactique et milieu
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Le contrat didactique
  • Ces habitudes (spécifiques) du maître attendues
    par l élève et les comportements de l élève et
    les comportements de l élève attendus par le
    maître, c est le contrat didactique.
    (Brousseau.1980)
  •  en tant que  générateur de sens et de
    pratiques  le contrat didactique prend place à
    l intérieur des individus qui y sont soumis et
    peut étendre sa législation au-delà des
    frontières de l institution qui le crée. 
  • La notion de contrat didactique peut donc
    permettre de s opposer à des conceptions
     idéologiques  mais elle permet aussi de
    construire une conception institutionnelle de la
    cognition.

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La place du cognitif
  • Le cognitif ne sera pas considéré comme propriété
    de l élève - du sujet - mais comme constitué par
    les habitus de la pratique scolaire telle
    qu elle s inscrit dans le travail
    d institution qui s opère dans la classe, et
    qui va forger, au sein d une phénoménologie
    spécifique, les dispositions scolaires. 

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Le milieu
  • Chez Brousseau
  •  La théorie des situations ne prend pas comme
    objet  milieu  l univers dans son ensemble
    cette ambition holistique absolue serait
    évidemment condamnée d avance. Elle modélise
    seulement l environnement spécifique d un
    savoir ou d un de ses aspects. Mais cette
    modélisation est nécessaire parce que les
    connaissances des élèves et celles des
    professeurs fonctionnent manifestement de façon
    différente des savoirs savants correspondants. 
  • la situation n est pas seulement le cadre de
    l action du sujet, elle en est la condition,
    elle est donc étroitement associée aux
    connaissances en jeu.

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Le milieu
  • Chez Chevallard
  • Le milieu est défini comme le  point de départ 
    assuré du contrat didactique. Il est conçu un peu
    comme les racines ou les branches basses d un
    arbre qui se modifient elles aussi au fur et à
    mesure que l arbre grandit.
  • Le milieu chez Brousseau offre des rétroactions
    qu on peut qualifier par rapport au système
    cognitif de l élève. Celui-ci, lorsqu il
    enregistre les réponses du milieu, construit des
    relations qui vont lui permettre de s adapter.
  • Le milieu chez Chevallard semble offrir plutôt
    des régulations négatives, toujours du point de
    vue du fonctionnement du système cognitif de
    l élève.

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  • Sera considéré comme milieu tout ce qui entre
    dans l environnement d apprentissage de
    l élève, tout ce avec quoi l élève se trouve en
    relation au moment de l apprentissage.
  • Aménager le milieu c est contraindre l action
    (matérielle ou intellectuelle) de l élève dans
    un sens déterminé.

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Les objets
  • L élève qui apprend le fait en s appuyant sur
    un certain nombre d objets, qui ont pour lui la
    force de l évidence, et il est nécessaire, si
    l on veut comprendre l enseignement-apprentissag
    e, ou si l on veut le modifier, de prendre en
    compte et de caractériser le rapport à ces
    objets.
  • Ce qui donne une pratique réussie, c est cette
    mixité, pleinement éprouvée par la personne, qui
    forme donc à un objet complexe, où objets
     techniques  et  objets qui ne s apprennent
    pas  sont en interrelation, avec le sens de la
     vista 

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Topogenèse et chronogenèse
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  • La chronogenèse
  • L enseignant, en coopération avec les élèves,
    construit à chaque instant le temps de
    l interaction didactique, le temps didactique,
    par le fait d introduire dans le milieu un
    nouvel objet (de savoir)
  • La chronogenèse est relative au défilement des
    objets de savoir linéarisés sur l axe du temps.
  • dans la donnée simultanée d une topogenèse, dans
    laquelle l enseignant, en coopération avec les
    élèves, construit à chaque instant les places
    respectives du professeur et des élèves par
    rapport aux tâches didactiques.
  • La topogenèse est relative aux espaces
    réciproques occupés dans l enseignement-apprentis
    sage par l enseignant et les élèves et désigne
    les ensembles de tâches élaborés par eux.

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Le temps didactique le  chronomaître .
  • Le problème de l enseignant n est pas de
     posséder  la substance qu il devra
    enseigneril est de savoir comment il devra
    disposer cette substance sur l axe du temps pour
    réaliser l enseignement.
  • La didactique est un lieu qui tire sa spécificité
    de ce que le temps social y est transmuté en
    savoir, où le savoir est lui-même gorgé de temps.
  •   articuler la durée didactique pour la personne
    de l élève au temps du système didactique. 

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L élève et sa durée.
  • Pour lui donner du temps, il faut que l élève,
    par son activité même, en fabrique.  Simple 
    problème de vases communiquants.
  • La tâche de l enseignant est d organiser la
    dévolution d un milieu à l élève.

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Pour l enseignant spécialisé
  • Le travail d enseignement comme le travail
    d apprentissage amèneront nécessairement, avec
    le travail technique, la prise en compte
    d autres objets, ces   objets virtuels, qui ne
    sont pas directement observables, les processus
    (aptitudes en développement, représentations (de
    soi, des autres, de la tâche, du contexte) ,
    énergie à l uvre, attention polarisée, écoute,
    engagement dans l action, prise de distance par
    rapport au problème, motivation, investissements
    personnels de toutes natures, blocages, etc..)
    qui dans leurs interactions constituent le Sujet,
    l élève, le groupe d élèves, mais aussi le
    maître, l équipe pédagogique, les systèmes
    vivants impliqués comme protagonistes des
    processus de changement .

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  • Le rôle de l enseignant est de faire dévolution
    à l élève d une situation adidactique qui
    provoque l interaction la plus indépendante et
    la plus féconde possible.
  • L élève doit, pour construire un apprentissage,
    disposer d un espace pour une prise de
    dispositions possible entre plusieurs voies pour
    des raisons intellectuelles,  il faut une
    construction épistémologique cognitive
    intentionnelle  un milieu où l exercice sous la
    responsabilité de l élève la plus grande
    possible peut s effectuer.

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Statut et rôle de l erreur
  • Dans le contrat didactique usuel  l erreur est
    repérable parce qu elle n emprunte pas les
    chemins déjà connus de la bonne procédure. Elle
    est conçue ici comme un  défaut  par rapport au
    modèle  (Amigues,1991)
  • L intérêt du travail sur l erreur est double
  • - favoriser une activité de type épistémologique
    qui serait également une tâche d apprentissage
  • - mettre à mal les allant-de-soi de
    l épistémologie quotidienne, aussi bien
    affectifs qu épistémologiques.
  • L erreur est  un produit inhérent à une
    activité problématique qui résulte de
    l élaboration d opérations par lesquelles
    l élève se fait sujet de la question posée 

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Un modèle d action de l enseignant
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  • Définir/ Réguler/ Dévoluer/ Institutionnaliser
  • la topogenèse - la chronogenèse
  • le travail dans la situation (le rapport aux
    milieux de la situation)

Structures de l action dans la relation
didactique.
Classes de techniques topogenétiques
Types de tâches d enseignement détermination (le
langage du jeu) analyse de l action dans le
milieu analyse de l action (dialogique,
stratégique) organisation de l interaction
intégration des objets
Classes de techniques d aménagement du milieu
Classes de techniques chronogenétiques
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Qu est-ce qui contribue au final à la réussite
des élèves ?
  • La dynamique des situations avec toute la variété
    des situations qui peut être attachée au terme
    situation selon qu il est vu comme un moment
    d échange antagonique avec un milieu ou le lieu
    d un certain nombre d interactions sociales et
    langagières déterminantes pour la réussite.
  • L action du maître, le maître plus encore
    que l élève doit maintenir le système didactique
    actif autant qu il est nécessaire.
  • La complicité de l élève, ce qui est une
    manière de parler de la participation de
    l élève.

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Une anthropologie de l action devra à mon sens
satisfaire à deux critères réhabiliter l étude
du faire, ,pour ce qu il est, dans sa
passionnante complexité et son infinie richesse
repenser l équilibre, dans l agir, entre le
monde (social) et la pensée individuelle
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Bibliographie sommaire
  • La transposition didactique. Y. Chevallard. La
    pensée sauvage.
  • Le contrat didactique. Le milieu. G.Brousseau. La
    pensée sauvage.
  • L année de la recherche en sciences de
    l éducation. 2002. Des représentations. Afirse
  • Étude des pratiques effectives l approche des
    didactiques. Patrice Venturini. La pensée
    sauvage.
  • Institutions didactiques. Étude et autonomie à
    l école élémentaire. Gérard Sensévy. PUF.
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