Title: QUESTCE QUE LA DOSE
1QU EST-CE QUE LA DOSE ?
- B VINCENT , F MINVIELLE,
- J-L SARRAZIN, Y-S CORDOLIANI,
- B BONNIN, V HAEZBROUCQ
- - Paris, France.
2PLAN
- La découverte des rayons X
- La prise de conscience du risque
- Les unités
- Les doses
- Législation
- Conclusion
3LA DECOUVERTE DES RAYONS X
- 8 novembre 1895 Röntgen observe un nouveau type
de rayons capables d entraîner la fluorescence
dun écran recouvert de platinocyanure de baryum - Les Rayons X (du nom de l'inconnu algébrique)
sont nés
4LA DECOUVERTE DES RAYONS X
Röntgen constate que les os de sa main interposée
entre le tube et l écran sont visibles sur
l'écran c est la première radiographie
5PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- 1896 Importance de la radiologie en médecine
- Multiplication des clichés et constatation des
premiers effets nocifs érythèmes cutanés
6PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- 1898 Après deux ans de pratique, Henri Simon
est atteint d une radiodermite entraînant son
décès quelques années plus tard - Son collaborateur Louis Barbey partage la même
destinée
7PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- Les rayonnements ionisants, par transfert de
lénergie du rayonnement à la molécule,
occasionnent des lésions de l ADN - La plupart des lésions sont réparables sauf
irradiation intense
8PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- Deux types d'effets nocifs
- effets déterministes, liés à la dose (dose
minimale nécessaire et probabilité et sévérité ?
avec la dose) - effets stochastiques (à incidence aléatoire) sans
dose seuil
9PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- Les risques cutanés
- érythème ? 5 à 10 Gy
- brûlures ? 10 Gy
- ulcérations ? 20 Gy
- cancers ? 30 Gy (basocellulaires)
- épilation temporaire 3 Gy, définitive ? 7 Gy
- L'irradiation des gonades
- stérilité temporaire (ovaires 3 Gy, testicules
1 à 2 Gy) - définitive (ovaires 12 Gy, testicules 6 Gy )
10PRISE DE CONSCIENCE DU RISQUE
- Problème des irradiations à très faible dose
- existe-t-il ou non un risque ?
- En l absence de certitude, il est raisonnable de
réduire autant que possible l irradiation
11LA MESURE DU RAYONNEMENT
- Dès la découverte des rayons X, se pose la
question de la mesure du rayonnement - En1900, Béclère met au point un spintermètre
qui permet d'évaluer la pénétration moyenne du
faisceau des rayons
12LA MESURE DU RAYONNEMENT
- En 1902, Holzknecht imagine une technique basée
sur la propriété des rayons de colorer certains
sels - La première unité, H, arbitraire et relative, est
née
13 LES DOSES ET LEURS UNITES
- Le RÖNTGEN ou ROENTGEN (Symbole R) quantifiait
lionisation produite dans la matière - 1 R correspond à la production de 2,081927.109
paires d'ions/cm3 d'air - Pas une unité de dose ? pas dintérêt
14LES DOSES ET LEURS UNITES
- Le KERMA (Symbole K) de l anglais Kinetic Energy
Released in Matter est la grandeur de base qui
caractérise le transfert d énergie des photons
aux électrons secondaires - K dEtr / dm, en mGy
15LES DOSES ET LEURS UNITES
- La grandeur utilisée pour l étalonnage des
instruments est le kerma à l air dans l air - Pas utilisable en pratique courante
16 LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose Absorbée (Symbole D) caractérise le dépôt
local d énergie des électrons secondaires - D dEab / dm, en mGy
- 1 Gy 1 J absorbé / kg de matière
- Le rad n est plus utilisé il équivalait à 1
cGy (1 Gy vaut 100 rad)
17LES DOSES ET LEURS UNITES
- La dose absorbée est définie en un point, qui
peut être en surface ou en profondeur - Mais la notion de dose absorbée n est pas assez
précise
18 LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose Equivalente (Symbole H) pondère la dose
absorbée dun facteur lié au rayonnement (Symbole
Wr) - Elle s exprime en Sievert (Symbole Sv)
- L'unité anciennement utilisée est le Rem
(Rad-Equivalent-Men) qui équivaut à 1 cSv (1 Sv
vaut 100 rems)
19 LES DOSES ET LEURS UNITES
Facteurs Wr ou Q liés à la nature du rayonnement
- En radiodiagnostic, dose en Gy dose en Sv
20 LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose Efficace (Symbole E) s exprime également
en SIEVERT (symbole Sv) - C est la somme des doses équivalentes délivrées
à chaque organe, tempérées d¹un facteur de
radiosensibilité tissulaire (Symbole Wr ou Q)
21 LES DOSES ET LEURS UNITES
- Facteur de radiosensibilité tissulaire des
principaux organes
22LES DOSES ET LEURS UNITES
- Cest la notion la plus complexe, la plus
abstraite et pourtant la seule façon de cumuler
les doses délivrées par différents examens
successifs scintigraphies, scanners,
radiographies... - Elle n est pas mesurable directement et est
difficilement calculable
23LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose à l Air est recueillie au centre de
l axe en l absence de fantôme ou de patient - Elle est très proche des simples calculs
- Diamentor en Allemagne qui donne la dose en
sortie de tube - Mais ne rend pas compte de la dose aux organes
24LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose en Surface (ou ESD pour Entrance Skin
Dose) est définie par calcul et s exprime en mGy - Elle se mesure facilement en plaçant un dosimètre
sur le patient
25LES DOSES ET LEURS UNITES
- Elle est utilisée pour les examens bien définis
qui utilisent la radiographie - Elle permet de comparer différentes techniques
quand les différences de paramètres sont faibles - Mais elle ne tient pas compte de tous les
paramètres et ne rend pas compte du risque
radiologique (H et E)
26LES DOSES ET LEURS UNITES
- Le Produit Dose Surface (ou DAP pour Dose Area
Product) est l intégrale de la dose absorbée
dans un plan perpendiculaire à l axe du faisceau - Elle s exprime en mGy . cm2
27LES DOSES ET LEURS UNITES
- Elle prend en compte la taille du champ
- Elle permet de comparer différentes techniques
- Comme la ESD elle ne rend pas compte du risque
radiologique
28LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose en Profondeur est la seule à rendre
compte de la dose réellement délivrée aux organes - Elle n est pas facile à recueillir sur patient
29LES DOSES ET LEURS UNITES
- La Dose à Mi-Epaisseur est également utilisée, p.
ex. en mammographie - De même, elle n est pas facilement mesurable
30LES DOSES ET LEURS UNITES
- Alors que faire et où mesurer la dose ?
- L idéal serait d obtenir l Index Dosimétrique
de chaque installation c est à dire la dose
délivrée pour des constantes définies, pour un
examen défini, à l aide d un instrument de
mesure de référence
31LES DOSES ET LEURS UNITES
- Pour n importe quel examen, quels que soient le
protocole, les constantes et l instrument de
mesure, on pourrait alors facilement (?) calculer
la dose réellement délivrée
32LA LEGISLATION
- La Commission Internationale de Protection
Radiologique (CIPR) - Créée en 1950
- Fixe les limites d'irradiation pour les
différents groupes de population
33LA LEGISLATION
- Les principes de base de la règlementation
- Toute exposition entraîne un risque, même minime
- Quand lexposition est justifiée, il faut limiter
les doses au niveau le plus faible - Fixation de limites individuelles admissibles
34 LA LEGISLATION
- La population est divisée en trois groupes
- Personnel Directement Affecté à des Travaux
sous Rayonnements ionisants (DATR), catégorie
A, dans des lieux où il est possible d'être
irradié à 15 mSv par an - Personnel non DATR, ne travaillant pas en zone
contrôlée, catégorie B - Public
35LA LEGISLATION
- Les limites recommandées par le CIPR en 1990
36LA LEGISLATION
- Un problème particulier est posé par la grossesse
- grossesse méconnue
- grossesse connue mais indication formelle d un
examen irradiant - Risque encouru par le conceptus fonction de la
dose reçue et de la date de la grossesse
37LA LEGISLATION
- Trois périodes au cours de la grossesse
- Fécondation ? 8ème jour loi du tout ou rien
- 9ème jour fin du 2ème mois période de
radiosensibilité maximale - 3ème mois ? accouchement retard de croissance
ou retard mental possibles - /- sur-risque de cancer de la petite enfance
chez les enfants irradiés in utero
38LA LEGISLATION
- La littérature et différentes études ne
rapportent aucune malformation au-dessous de 20
cGy et aucun effet cancérigène au-dessous de 30
cGy - L'ITG n'est pas proposée pour une dose reçue par
le foetus inférieure à 10 cGy (10 rad) - Elle est discutée au delà de 20 cGy (20 rad)
39CONCLUSION
- Préalables indispensables à toute réflexion sur
le bon usage et la conduite pratique en
dosimétrie - La connaissance des risques des rayons X
- La connaissance des différentes doses et unités
- La connaissance des limites de dose acceptables
pour les différents groupes de population
40CONCLUSION
- La notion de dose est une notion complexe
- Ces doses donnent des ordres de grandeur
d exposition - L importance de chaque dose (à la peau, en
profondeur) dépend du risque considéré (érythème,
génétique)
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