Introduction la Psycholinguistique 20052006 - PowerPoint PPT Presentation

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Introduction la Psycholinguistique 20052006

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Psycholinguistique cognitive (syst me de traitement du langage: ... acteur et observateur, l'origine d'un syst me de reconnaissance des gestes articulatoires) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Introduction la Psycholinguistique 20052006


1
Introduction à la Psycholinguistique2005-2006
2
Introduction2. Production de la parole3.
Reconnaissance des mots parlés (y compris
linfluence exercée par la connaissance du
langage écrit)4. Reconnaissance des mots
écrits5. Traitement et mémorisation de phrases
3
Psycholinguistique cognitive (système de
traitement du langage structure et
fonctionnement) et Psycholinguistique appliquée
  • Linguistique (description formelle) éléments et
    ensemble de règles prédisant les combinaisons
    possibles
  • analogie avec la structure hiérarchique de la
    physique

4
Relations avec la psychologie cognitive
(perception, attention, mémoire,
apprentissage)et avec la neuropsychologie
  • techniques de la psychologie cognitive
    expérimentale par ex., habituation-déshabituation
    , amorçage...

5
Cas particuliers
  • sourds (langage gestuel, LPC)
  • bilingues (distinction langage-langue période
    sensible)
  • enfants sauvages (période critique)
  • idiots savants, Down, Williams,...

6
Langage parlé / langage écritRelations entre
langage, pensée et culture
7
Question des origines du langageChomsky
(1980) organe spécialisé, sans
précédentPassingham (1993) développement des
structures frontales permettant la représentation
de règles conditionnelles gt compétence
grammaticale
8
Facteurs potentiels
  • larticulation
  • lasymétrie cérébrale
  • les neurones miroir (aire F5 dans le cortex
    pré-moteur ventral, liaison neuronale entre
    acteur et observateur, à lorigine dun système
    de reconnaissance des gestes articulatoires)
  • N.B. - effets des apprentissages sur le cerveau
    (Braille, pianistes, conducteurs de taxi,
    lecteurs)

9
Développement de la spécialisation hémisphérique
(gauche) pour la production du langagecf.
question similaire pour la perception
(Bertoncini, Morais et al., 1991)
10
Holowka Petitto (Science, 30 août 2002)
chez les adultes, asymétrie droite dans
louverture de la bouche pendant les tâches
linguistiques vs gauche ou symétrie pendant les
tâches non-verbales
  • babillage des bébés

11
  • observation par vidéo (juges) 5 bébés exposés à
    langlais et 5 exposés au français pas deffet
    de groupe
  • babillage (critères sons phonétiquement
    possibles, redoublement et organisation
    syllabique, sans signification apparente),
    non-babillage et sourires

12
Tous les bébés ont montré une asymétrie droite
pendant le babillage, symétrie pendant les
non-babillages et asymétrie gauche pendant les
sourires
  • si le babillage était simplement un moyen
    dexercer le contrôle moteur de la bouche, langue
    et gorge, alors on aurait observé une symétrie
    au contraire il reflète une sensibilité à la
    production de patrons linguistiques
  • sourires contrôle de lexpression émotionnelle
    par lhémisphère droit dès 5 mois (utilisation
    du phénomène à des fins de détection précoce
    danomalies)

13
Production de la parole(chez ladulte)
14
3 niveaux
  • 1. Conceptualisation
  • 2. Formulation (traduction en forme linguistique)
  • 3. Articulation (planification phonétique et
    articulatoire)

15
Formulation sélection des mots (taille du
lexique passif et actif) élaboration dun plan
syntaxique
  • beaucoup plus de travail sur la récupération
    lexicale que sur la planification syntaxique, et
    moins en production quen compréhension
    (difficulté de contrôler lentrée du système)

16
Méthodes
  • analyse de la distribution des hésitations et
    des pauses
  • analyse des erreurs de parole (spontanées ou
    non)
  • études neuropsychologiques
  • recherches expérimentales utilisant les temps
    de production

17
Hésitations et pausespauses remplies
(répétitions, faux départs, remarques
parenthèse alors, nest-ce pas, tu
vois)pauses vides moments de silence
18
2 types de difficulté microplanning
(recherche des mots difficiles) macroplanning
(planification de la phrase)
19
Pauses avant les mots
  • switching pauses, liées au changement de
    locuteur
  • pauses associées à la recherche lexicale plus
    fréquentes et de plus longue durée avant les mots
    moins prédictibles les répétitions tendent aussi
    à suivre ces mots gt vérification elles sont
    accompagnées par plus de gestes manuels montrant
    quon connaît la signification

20
Modèle à 2 stades du processus daccès lexical en
productionsélection dune entrée dans le
lexique sémantique, suivie dactivation dune
entrée dans le lexique phonologique (récupération
phonologique, ou du lexème)
  • niveau intermédiaire les unités lexicales sont
    représentées sous forme abstraite
    (pré-phonologique), le lemma

21
Arguments expérimentauxeffet damorçage de
répétition en production (peut avoir lieu après
une centaine dessais)
  • Wheeldon Monsell (1992) dénomination dun
    dessin facilitée par le fait davoir dû prononcer
    le nom en donnant une définition ou en le lisant
    à voix haute
  • la production préalable dun homophone (weight à
    la place de wait) na pas deffetmais entre 2
    langues (anglais - écossais) la répétition du
    mot na pas deffet si les formes phonologiques
    sont différentes

22
TOT (mot sur le bout de la langue) reflète
réussite du premier stade avec échec du
secondaccompagné de sentiment de connaissance
(FOK)
23
Brown McNeill (1966)William James (1893)
Suppose we try to recall a forgotten name. The
state of our consciousness is peculiar. There is
a gap therein but no mere gap. It is a gap that
is intensely activeWoodworth (1934)
Definition A navigational instrument used in
measuring angular distances, especially the
altitude of sun, moon and stars at sea
24
Cible sextant
  • confusions sémantiques astrolabe, compass,
    dividers, protractorconfusions phonologiques
    secant, sextet, sexton
  • Une entrée incomplète sert à la reconnaissance
    mais, si les mots doivent être produits (ou
    rappelés), alors ils doivent être stockés
    complètement
  • information partielle 57 des cas incluaient
    tant le nombre de syllabes que le phonème initiale

25
Support de bois sur lequel un peintre pose sa
cible pour peindre un tableau
26
Chevalet
27
Petit poisson carnassier des fleuves dAmérique
du Sud
28
Piranha
29
Harley Bown (1998)les états TOT sobservent
davantage pour des mots de basse fréquence et
pour des mots qui ont peu de voisins
phonologiques (les voisins phonologiques jouent
un rôle de support dans la recherche)
30
Fréquence élevée basse
N N- N
N-Nb de TOT 137 189 234 455Nb
de R.C. 957 728 761 373
TOT/TOTRC 13 21 24
55
31
Conclusions
  • On peut être conscient de la signification dun
    mot sans être conscient de sa prononciation
  • Les représentations phonologiques ne sont pas des
    entités unitaires, tout ou rien

32
2 théories pour la production de TOT
  • 1. Activation partielle mots inaccessibles parce
    quils ne sont que faiblement représentés et/ou
    liens faibles entre représentations sémantiques
    (ou bien entre unités lexicales abstraites) et
    phonologiques
  • 2. Blocage la cible est activement supprimée par
    un compétiteur plus fort (Woodworth)

33
Meyer Block (1992)retrouver Bibliophile
  • mot intercalé entre la définition et la réponse
  • 1. sans relation cur
  • 2. associé phonologique barbarisme
  • 3. associé sémantique lecteur
  • effet de facilitation de 2. (donc activation
    phonologique partielle)
  • 3. na pas deffet (donc information sémantique a
    bien été récupérée)

34
Neuropsychologiepatients anomiques (ils
comprennent la signification des objets)
  • Henaff-Gonon, Bruckert Michel (1989) patient
    donnait la signification et le genre grammatical
    du nom du dessin sans pouvoir le nommer, dans 60
    des cas

35
Volière ça commence par V ils peuvent volerça
commence par voi dans les musées quand les
oiseaux peuvent voler à lintérieur cest une,
jen suis sûr ça ressemble à voilier il y a
peut-être un autre mot qui me vient quand je
pense à celui-là
36
Pauses dans la planification de la phrase
  • les tâches de production plus difficiles
    (impliquant de linterprétation plutôt que de la
    simple description) mènent à plus de pauses
  • Les locuteurs peuvent planifier plus dune phrase
    en même temps, mais lunité serait le constituant
    de phrase
  • Ils tendent à regarder moins leurs auditeurs
    pendant la phase de planification et à maintenir
    plus le contact oculaire pendant la phase
    dexécution (laquelle inclut aussi plus de gestes)

37
Dans un but dinteraction Les pauses peuvent
aussi être introduites pour faciliter le travail
de lauditeur, lui donnant des repères pour
lanalyse de la parole
  • marquage des frontières syntaxiques(pauses de
    jonction)
  • les pauses reflètent une contrainte du
    systèmeBeattie Bradbury (1979) si Ss
     punis  si pauses gt 600 ms par apparition de
    lumière rouge, moins de pauses mais plus de
    répétitions

38
Erreurs de paroleRévérend Dr. Spooner
(Oxford)spoonerism échange de consonnes
initialesYou have hissed all my mistery
lecturesIn fact, you have tasted the whole worm
39
slip freudien révèle des pensées
répriméesDans le cas des organes génitaux
féminins, malgré beaucoup de tentations
(Versuchungen) - je vous prie de mexcuser -
Versuche (expériences)Messieurs, je prends
note que le quorum des membres est atteint et par
conséquent je déclare la séance clôturée
40
Possibilité dinduire expérimentalement des
erreurs de paroleBaars, Motley Mackay
(1975)lire les mots très vite de gauche à
droiteA. darn bore gt barn doorB. dart
board gt bart doardA plus fréquent que B
lexicalisation
41
Types derreurs en fonction de lunité
linguistique impliquée (trait, phonème,
syllabe, morphème, mot, clause)en fonction du
mécanisme (fusion, substitution, échange,
soustraction)
42
Fromkin (1971, 1973)
  • persévération de trait turn the knop
  • anticipation de phonème the mirst of May
  • échange de phonème do you reel feally bad?
  • soustraction daffixe the chimney catch fire
  • fusion de mots the chunf of today
    (childrenyoung)
  • échange de mots guess whose mind came to name
  • échange de morphème I randomed some samply
  • des exemples derreurs morphologiques seront vus
    dans le cadre de la jargonaphasie néologistique
    (Introduction à la Neuropsychologie)

43
Modèle de Levelt (1989)modèle généralmodèle de
lencodage phonologique
  • récupération de linformation métrique et de
    linformation segmentale indépendante lune de
    lautre cf. TOT
  • information métrique nombre de syllabes et
    structure accentuelle

44
Cette indépendance fait que les frontières
lexicales soient ignorées mon avion (mot
phonologique navion) gt mo.na.vion (par
syllabification)
  • étapes
  • 1. formation phonologique des mots (trames)
  • 2. association de linformation segmentale à la
    trame du mot
  • 3. Encodage phonétique, récupération des gestes
    articulatoires

45
Jescheniak et Levelt (1994)Pas deffet de
fréquence dans une tâche de décision de genre du
nom dun objet (donc leffet na pas lieu au
niveau des lemmas)En dénomination, la
récupération dun homophone de basse fréquence
(roux) est aussi rapide que la dénomination dun
non-homophone apparié en fréquence avec
lhomophone de plus haute fréquence (roue)
46
Facteurs qui jouent un rôlele début des
mots(aussi la syllabe, en succession?)Meyer
Schriefers (1991)dessin (bateau) à dénommer
un mot auditif (balais, poteau)ou bien bus
(but, puce)réponses plus rapides pour balais et
but
47
Rôle de la syllabeFerrand, Segui Grainger
(1996)BAL BALCONBA BALADEdénommer (1)
des mots écrits, (2) des suites de lettres sans
signification (BALDON BALODE) et (3) des
dessins (cartable carotte)or, en décision
lexicale (qui ne demande pas de production) pas
deffet syllabique
48
Levelt Wheeldon (1994)effet de fréquence des
syllabes, indépendant de leffet de fréquence des
motscet effet est dû à la dernière syllabe (gt
on attend davoir complété le codage phonétique
avant de prononcer le mot)
49
Effet de la structure phonologique
abstraiteSevald, Dell Cole (1995)répéter
des paires de mots aussi vite que possible KEM
TIL.FERTIL TIL.FER
  • Ferrand Segui (1998)lire
    Victoire-Nuptiale-Lectrice-Rustine-Discoursdénomi
    nation du dessin cartable plus rapide que si pas
    de partage de la structure abstraite

50
Amorçage phonologique dans la dénomination de
dessins, comparant adultes et enfants
  • Brooks MacWhinney (2000) situation
    inter-modale dinterférence dessin-motmot
    interférant MIMI peut être (1) associé
    phonologique, (2) non associé, (3) neutre (go),
    ou (4) identique
  • Exp. 1 MI associé même attaque MI associé lt MI
    non associé
  • Exp. 2 MI associé même rime effet de
    facilitation uniquement pour les enfants de 4 ans
    11 mois à 5 ans 11 mois(émergence graduelle de
    lattaque?)

51
Ventura et al. (soumis)
  • Participants illettrés
  • MI partage uniquement consonne initiale
    (distinction entre attaque simple et complexe)
  • Résultats montrent la représentation
    (inconsciente du phonème consonantique dans les
    processus de production de la parole de
    lillettré)

52
Utilisation de potentiels évoqués et de mesures
hémodynamiques pour étudier les processus de
production de la parole. Exemple
  • 1.  the doctor hoped the patient was
    lying  (intransitif,  hoped  implique
     that )
  • 2.  the doctor forced the patient was (!)
    ... (transitif, implique un substantif)
  • dans les deux cas il ny a pas de possibilité de
    choix
  • 3. The doctor believed the patient was lying
  • 4. The doctor charged the patient...
  • il y a possibilité de choix, les 2 verbes peuvent
    être utilisés avec et sans objet direct, mais
    biais vers I et T

53
  • Hypothèse 1 de préférence lexicale, celle-ci
    influence lanalyse syntaxique
  • Hypothèse 2 de priorité de profondeur, choix de
    la structure la plus simple
  • Prédictions
  • 1 effet sur P600 en 2 et 4
  • 2 en toutes
  • Résultats
  • en 2 et en 4
  • Cohérent avec lhypothèse lexicale on constate
    anomalie gt augmentation de P600
  • (bien que moins grande en 4 quen 2)

54
Perception des mots parlés
55
Modèles de la segmentation en motsProblème
absence de discontinuité
  • Par référence au lexique COHORTE
    (Marslen-Wilson, Radeau et al.)
  • Indices acoustico-phonétiques  Metrical
    segmentation strategy , pour langlais syllabes
    accentuées, pour le français, etc.
  • Problème de lacquisition des mots
  • Apprentissage statistique

56
Lidentification lexicaletemplates
(Klatt)segmentation et catégorisation
dunitésles demi-syllabes, centrées sur la
voyelle (Fujimura)Problème les tâches
expérimentales (nécessité dévidences indirectes)
57
Article Language and Cognitive
ProcessesMéthode des migrations dunités
58
Inspiration le phénomène des conjonctions
illusoires (Anne Treisman)
59
  • Traits sensoriels (couleur,taille, orientation,
    etc) encodés en parallèle par des modules
    spécialisés
  • Modules forment deux types de cartes (maps)
  • Cartes des traits (e.g., carte des couleurs,
    carte des orientations etc.)
  • Une carte maîtresse (master map) des
    localisations

60
conjonctions illusoires
  • erreurs consistant à  mélanger  les traits
    de divers objets présents simultanément dans le
    champ visuel ( blends )
  • Cf. Treisman Schmidt, 1992 Treisman
    Paterson, 1984

61
  • Les traits extraits pré-attentivement flottent
    librement ( free-floating)
  • Donc, on devrait pouvoir observer des erreurs
    didentification dobjets dans lesquelles chacun
    des traits individuels a été correctement extrait
    du champ visuel, mais ces différents traits sont
    incorrectement intégrés
  • Ont lieu quand de nombreux stimuli (e.g., 5
    pommes vertes et 5 boîtes rouges) sont présentés
    simultanément pendant un temps très bref (e.g. 30
    ms)
  • dans ce cas, le système attentionnel est débordé
  • (Treisman Schmidt, 1982)

62
Conjonctions illusoires
  • Les sujets peuvent rapporter (ou détecter
    erronément la cible) quils ont vu une pomme
    rouge dans un champ visuel qui contient seulement
    des boîtes rouges et des pommes vertes !

63
Treisman Schmidt, 1982
  • 1e démonstration
  • Ex rapporter dabord les deux nombres latéraux,
    puis identifier la forme et la couleur de chaque
    lettre
  • CI environ 30 des essais !

2 X T A 8
64
CI- autre exemple
65
CI comme indicateur d une analyse précoce,
inconsciente en traits élémentaires
Cible

66
CIs ne sont pas le résultat de simples
confusions perceptives. Cf plus en condition
expérimentale que contrôle , donc  blend  des
segments en un objet nouveau, créé mentalement
Target

S
67
CIs Autant avec diagonales dans figures fermées
que dans figures ouvertes que dans figures
spatialement séparées

Target
S
S
S
S
S
S
68
Kolinsky Morais (1996)migrations dunités ou
de traits entre les membres dune paire
dichotique de stimuli de parole
  • comparaison de condition contrôle et
    expérimentale raisonnement sous-jacent
  • tâche de détection et tâche didentification

69
Speech unit migration paradigm(Kolinsky
Morais, 1996)Observed in dichotic listening,
the phenomenon consists in reporting a word
illusion that, given certain control conditions,
can only result from the fact that a unit (e.g.,
a phoneme) of one stimulus takes the place of the
corresponding unit in the other stimulus. The
migration error provides evidence of perceptual
segmentation into the involved units.
70
(No Transcript)
71
Morais Kolinsky, 1994 Castro, Vicente, Morais,
Kolinsky Cluytens, 1995 Kolinsky Morais, in
preparation
72
Coltheart (1999) within-module interlevels of
representation in Fodor s account
Spoken-language module
Lexical entries
Phonetic processor
Written-language module
Abstract letters
Shapes of letters
73
Autonomy and interaction in and between spoken
and written language systems (Kolinsky, 1998
Morais Kolinsky, 1994)
Late processes
Late processes
Early processes
Early processes
Spoken language perception
Written language perception
74
Avantage de la techniquepermet la comparaison
de différents attributs tout en évitant des
artefacts tels que ceux dus par exemple à des
différences de fréquence dusage ou de
composition segmentale
75
Langues et structures étudiéesLes principales
étudesfrançaisportugais (dialectes européen
et brésilien lettrés et illettrés)
76
Linfluence du langage écrit sur lidentification
des mots parlés, et les limites de cette
influence
  • études sur des illettrés (ex fusions
    phonologiques)
  • études sur les effets de linconsistance
    grapho-phonologique (blending game décision
    lexicale vs. répétition en ligne)

77
Ventura, Kolinsky, Brito-Mendes Morais
(2001)mots CVC(e)PELE /pEl/MEL
/mEl/PAR /par/PARE /par/
78
Expérience 1 mots gt pseudo-mots
CV/C C/VCC final
17.0 82.4e muet 83.0
17.6
79
Expérience 2 pseudo-mots sans contexte
vérification ultérieure de lorthographe
  • Expérience 3 pseudo-mots en contexte de mots
    avec soit C final, soit e muet
  • Expérience 4 influence du contexte sur mots
    admettant paire homophonique
  • Expérience 5 manipulation des consignes

80
Expérience 6 réplication de lExpérience 1 avec
contrôle de la fréquence des rimes
CV/C C/VCC final 13.4
73.1 e muet 67.0 27.7
  • Expérience 7 Croisement des rimes entre les
    deux types de mots mots C final
    28.6 67.0 mots e muet
    66.4 21.4

81
  • Ventura, Morais, Pattamadilok and Kolinsky
    (2004)
  • in Portuguese, /kal/ CAL-CALE, is inconsistent
    and /kav/ CAVE is consistent

82
  • Lexical decision Words Consistent
    Inconsist. Dif. RT
    882 934 - 52
    Errors () 9.5 19.1 -
    9.6

83
  • Shadowing Words Consistent Inconsist.
    Dif. RT 752
    760 - 8 Errors
    () 2.0 1.7 1.3

84
  • Ventura et al. (2004) In one task, repetition
    was contingent on a phonemic criterion the
    subject had to repeat the item presented only if
    it began with a pre-specified phoneme. gt no
    orthographic effect.Words Consistent
    Inconsist. Dif.TR 760
    758 2

85
  • In the other task, repetition was lexically
    contingent the subject had to repeat the item
    only if it was a word. gt orthographic effect.
    Words Consistent Inconsistent Dif.
    TR 967 1026
    59

86
  • Ventura et al. (soumis)
  • Décision lexicale chez des enfants de 2ème, 3ème
    et 4ème années primaires

87
An orthographic dissimilarity benefit in auditory
word serial recallPattamadilok, Morais, Ventura
Kolinsky (soumis)
  • words that differed orthographically
  • either by their coda (set 1 e.g., sport, corps,
    )
  • or by their nucleus (set 2 e.g., laine, gêne,
    )

88
(No Transcript)
89
Unités de segmentationproblèmes soulevés par
le paradigme de Mehler et al. (1981)
  • paradigme de Floccia, Kolinsky, Dodane Morais
    (2003) tâche même différent sur des paires de
    mots

90
Expérience 1ba.lai ba.llon vs. bal.sa
ba.llon
  • TR moyen 624 ms (sujets rapides)taille de
    leffet 22.5 msmais convergence entre effet
    syllabique et effet de congruence C-V potentiels

91
Expériences 2 à 4 relation antagoniste entre ces
deux facteurs
  • Expérience 2 pa.lette pa.tronpal.mé
    pa.tronTR moyen (sujets rapides) 597
    msabsence deffet

92
Expérience 3réponse différent et pression
temporelle (feedback)TR moyen 426 mseffet
C-V 13 ms
  • Expérience 4 (idem avec cross-splicing)
    TR moyen 438 ms effet C-V 15 ms
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