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Diapositive 1

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Il objective la pr sence de liquide amniotique dans le cul-de-sac vaginal post rieur et la perte de liquide amniotique par l'orifice cervical ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


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Rupture prématurée des membranes à terme
Date
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Introduction
  • La rupture prématurée des membranes à terme se
    définit comme la rupture franche de l'amnios et
    du chorion, avant le début du travail, à partir
    de 37 semaines d'aménorrhée. (Pb des fissures
    hautes)
  • Sa fréquence est de l'ordre de 8 .
  • Selon le moment de la rupture, on distingue
  • la RPM avant terme, c'est-à-dire entre 16 et 37
    semaines,
  • et la RPM à terme, survenant à partir de 37
    semaines

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Étude clinique
  • Fréquence
  • entre 5 et 11
  • Examen clinique
  • Le diagnostic de la RPM est avant tout
    anamnestique et clinique
  • évident lorsque l'écoulement est franc
    caractérisé par la perte de liquide clair,
    incolore, abondant et continu, accrue par une
    contraction utérine spontanée ou par la
    mobilisation transabdominale du foetus (signes de
    Tarnier)
  • L'examen au spéculum est recommandé.
  • Il objective la présence de liquide amniotique
    dans le cul-de-sac vaginal postérieur et la perte
    de liquide amniotique par l'orifice cervical
  • Il permet enfin de réaliser les prélèvements
    nécessaires à visée diagnostique et
    bactériologique.
  • Il permet également d'estimer la dilatation du
    col et élimine la présence du cordon dans le col
    ou le vagin, ou la procidence d'un membre
  • Le toucher vaginal est actuellement déconseillé
    si la patiente n'est pas en travail, et ne doit
    pas être réalisé en dehors d'une décision de
    déclenchement immédiat .
  • Le nombre de touchers doit être réduit au minimum
    utile la multiplication augmente le taux
    d'infections. Il reste indiqué lorsque l'on
    décide de déclencher le travail pour apprécier le
    score cervical.

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Étude clinique
  • Tests diagnostiques (CF RPM précosse)
  • Bilan infectieux
  • La détection précoce de l'infection amniotique
    est indispensable
  • Elle repose essentiellement sur la surveillance
    de la température maternelle. Une hyperthermie
    sans autre cause évidente d'infection est
    évocatrice. Avant traitement, la réalisation
    d'hémocultures est conseillée.
  • Les marqueurs sanguins de l'infection (compte de
    leucocytes, dosage de la protéine C réactive
    PCR) sont peu spécifiques et ont une
    sensibilité moyenne.
  • Un prélèvement vaginal pour examen
    bactériologique est réalisé au cours de l'examen
    au spéculum.
  • L'examen direct est insuffisant. La culture est
    indispensable, mais l'obtention des résultats
    nécessite 48 heures. La plupart des patientes a
    accouché avant.
  • Des tests rapides pour le dépistage du portage
    vaginal de streptocoque du groupe B sont
    proposés, mais leur sensibilité est moyenne
  • Intérêt du dépistage systématique du strepto B
    entre 34 et 38 SA

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Étude clinique
  • Surveillance fœtale
  • Si la patiente n'est pas en travail
  • l'échographie abdominale est indispensable
  • elle permet de vérifier la présentation foetale
    et de quantifier l'abondance du liquide
    amniotique
  • L'oligoamnios sévère serait associé à une plus
    grande fréquence de chorioamniotite clinique et
    de sepsis néonatal
  • Le monitorage foetal externe
  • est indispensable pendant 1 ou 2 heures pour
  • apprécier l'état de l'enfant
  • éliminer les complications funiculaires et juger
    de l'activité utérine
  • Le rythme cardiaque foetal doit être normal
  • Des ralentissements variables sont fréquents, en
    rapport avec une compression cordonnale
  • La tachycardie foetale est un signe d'infection,
    en particulier lorsqu'elle est associée à une
    diminution de la réactivité.

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Évolution
  • Histoire naturelle
  • À terme, en l'absence d'induction, le travail
    démarre spontanément dans les 24 heures chez 60
    des patientes et dans les 72 heures chez 77
  • Complications gravidiques
  • Le risque de procidence du cordon est
    classiquement augmenté surtout lié aux
    présentations du siège ou transversales
  • Les présentations anormales sont d'autant plus
    fréquentes que la rupture est précoce
  • En cas de présentation transversale, la RPM
    entraîne la procidence du bras, et avec le
    travail aboutit à l'épaule négligée.
  • Infections maternelles
  • Avant la naissance, la complication la plus
    fréquente est l'infection intra-amniotique ou
    chorioamniotique clinique
  • Dans la plupart des cas, la chorioamniotite est
    la conséquence de la RPM par ascension des
    bactéries du tractus génital dans la cavité
    amniotique ouverte
  • Cf RPM précosse

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Déclenchement du travail
  • Travail spontané
  • Dans plus de 20 des grossesses à terme, la
    perte des eaux survient avant le début des
    contractions, mais dans la moitié des cas, le
    travail démarre spontanément dans les 4 heures
    qui suivent
  • Déclenchement artificiel du travail
  • la constatation de signes de chorioamniotite ou
    d'atteinte foetale contre-indique l'expectative.
    Le travail doit être déclenché ou une césarienne
    doit être réalisée, en fonction des conditions
    obstétricales
  • Déclenchement après 24 à 48 H de RPM
  • Mode déclenchement
  • La perfusion intraveineuse d'ocytocine est la
    méthode la plus utilisée. Les prostaglandines,
    essentiellement par voie vaginale, ont été
    proposées, soit systématiquement, soit dans les
    cas où le score cervical n'est pas favorable.

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Déclenchement du travail
  • En pratique
  • trois options sont en fait raisonnables
  • Le déclenchement immédiat ne paraît pas
    préjudiciable . Le risque de césarienne n'est pas
    (ou peu) augmenté, la morbidité infectieuse
    maternofoetale est inchangée ou diminuée.
  • Une attitude d'expectative pendant 12 à 36 heures
    paraît également justifiée, à condition de ne pas
    faire de toucher vaginal à l'admission  . Il
    semble que si la patiente n'a pas accouché dans
    les 36 heures ou 48 heures suivant la rupture, le
    risque d'infection augmente pour la mère et
    l'enfant. Il paraît donc raisonnable de ne pas
    attendre plus.
  • L'attitude intermédiaire qui consiste à se donner
    12 heures (ou jusqu'au lendemain matin) et de
    déclencher si le travail n'a pas spontanément
    démarré paraît finalement être un bon compromis

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Antibiothérapie
  • Prévention de l'état septique à SGB
  • l'antibiothérapie doit être débutée le plus
    rapidement possible et poursuivie jusqu'à
    l'accouchement
  • Pour certain déclenchement immédiat du travail
    chez RPM et SGB (étude de Hannah)
  • Antibiothérapie prophylactique systématique
  • à partir de 18 heures si le travail n'a pas
    démarré.
  • Traitement de la chorioamniotite
  • Actuellement, l'ensemble des auteurs recommande
    de débuter l'antibiothérapie par voie
    intraveineuse le plus rapidement possible, dès
    que les prélèvements bactériologiques ont été
    réalisés.
  • Le traitement généralement recommandé est
    l'ampicilline ou l'amoxicilline du fait de leur
    excellent passage transplacentaire, en
    association à la gentamicine  . Les pénicillines
    à large spectre ou des céphalosporines peuvent
    également être utilisées

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Conclusion
  • Le pronostic maternel et foetal, dans la RPM à
    terme, s'est considérablement amélioré.
    Cependant, il persiste pour l'enfant une
    augmentation du risque infectieux, proche de 1 à
    2 . Trois facteurs sont en cause le toucher
    vaginal, le portage maternel de SGB, la durée de
    la phase de latence supérieure à 36-48 heures.
  • Le nombre de touchers vaginaux doit être diminué.
  • Le travail peut être induit dès l'arrivée.
    Cependant, en l'absence de signes d'infection ou
    de danger foetal, un délai d'observation sous
    surveillance étroite de 12 à 24 heures (voire
    même jusqu'à 72 heures) peut être accepté pour
    attendre le début spontané du travail la
    température maternelle et le rythme cardiaque
    foetal doivent être régulièrement surveillés.
  • Chez les mères colonisées par le SGB, une
    antibiothérapie est indiquée dès l'admission et
    le déclenchement immédiat est recommandé.
  • Enfin, l'apparition de signes infectieux doit
    faire débuter sans attendre une antibiothérapie
    après réalisation de prélèvements
    bactériologiques, et faire considérer l'enfant à
    la naissance comme à risque infectieux.
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