Title: ECOLE DU DOS. Jean-Cyril Poncet
1Lombo-sciatiques et cruralgies
Définition douleur lombaire avec une
irradiation douloureuse distale dans le membre
inférieur de topographie radiculaire L5 ou S1,
par conflit entre une hernie discale et la
racine.
2Epidémiologie des HD symptomatiques
- ATCD traumatiques 15
- Facteurs de risques
- grande taille gt obésité
- soulèvement surtout associée rotations,
- vibrations
- voitures (américaines et allemandes gt françaises,
japonaises, suédoises ! (Kelsey Spine 1984)
3Notion de hernie discale asymptomatique
- démontrée depuis plus de 30 ans
- Scanner
- 19.5 de HD à moins de 40 ans
- 27 de HD au delà de 40 ans. (Wiesel, Spine 1984)
- IRM
- 27 de HD, et seulement 36 dIRM lombaire
strictement normale. (Jensen N Eng J Med 1994)
4Signes fonctionnels et examen clinique
- lombalgie prodromique
- irradiation douloureuse
- de topographie radiculaire
- L5 (gt gros orteil) ou S1 (gtV)
- déclenché par la manœuvre
- de Lasègue
- Examen neurologique complet
- ROT achilléen (S1),
- moteur au talon-pointe ,
- sensitif (périnéal)
5Cette évaluation initiale vise à identifier les
urgences chirurgicales (ANAES. 2000)
- sciatique hyperalgique
- résistante aux opiacés
- syndrome de la queue de cheval
- signes sphinctériens incontinence ou rétention
- hypoesthésie périnéale ou des OGE.
- sciatique paralysante définie comme
- un déficit moteur demblée inférieur à 3/5
- et/ou comme la progression dun déficit moteur
6Echelle MRC (Medical Research Council of Great
Britain)
- 5 Force normale
- 4 Capacité de lutter contre la pesanteur et
contre une résistance - 3 Capacité de lutter contre la pesanteur mais
non contre une résistance - 2 Possibilité de mouvement, une fois éliminée la
pesanteur - 1 Ebauche de mouvement
- 0 Aucun mouvement
7Signes cliniques Sensibilité et spécificité des
signes par comparaison per-opératoire
8Dg différentiel des sciatiques communes
- 1. Sciatiques radiculaires non discales
- par spondylolisthésis
- souvent bilatérale,
- souvent S1.
- Caractère mécanique
- marqué, douleur dès
- la position debout.
9- 2. Pseudo-Sciatiques sciatalgies
- Facet syndrome syndrome articulaire
postérieure
- poussée dAAP, avec
- distension articulair
- classiquement sciatalgie tronquée
- déclenchée en hyperextension.
- Traitements
- - Mézières.
- - Infiltration articulaire postérieure.
-
10- 2. Pseudo-Sciatiques sciatalgies
- Atteinte de la sacro-iliaque
- Rachis RAS.
- Lasègue possible,
- downing test
- 3. Sciatique tronculaire
- par tension du pyramidal
- par tension du Grand Ligament
- Sacro-sciatique
11- 4. Sciatiques symptomatiques de
- Tumeurs intrarachidiennes à dormir debout
- Métastases, myélome
Lymphome de la queue de cheval
12Traitements
- Repos
- essentiel mais doit être de de courte durée.
- Antalgiques
- Décontractants musculaires
- AINS le plus court possible. Une réévaluation
clinique est nécessaire avant de prolonger le
traitement au-delà d'une dizaine de jours.
13- Infiltrations épidurales (Sicard 1901)
- effets secondaires
- brèche durale (2.5),
- céphalée (2.3),
- augmentation transitoire de la douleur 1.9
- Kinésithérapie
- 2 phases.
- Initiale antalgique et décontractante
- puis techniques de verrouillage,
- Ecole du dos
14Traitement chirurgical
Hernie discale
Racine
15Complications du traitement chirurgical
(Segnarbieux 1997)
- Récidives de 1 à 20, selon les séries
16Complications du traitement chirurgical
- Arachno-épidurite
- fibrose
17Complications du traitement chirurgical
- Les plus fréquentes (1)
- plaie radiculaire, infection, spondylo-discite
- Plaie de l artère iliaque primitive
- 50 de décès. 106 cas sur 3000
- Syndrome (dadaptation) articulaire postérieur
- Rachis instable post-chirurgical
- gt arthrodèse
18Evolution
- Aucun signe prédictif de lévolution
- Les plus grosses images ont le tendance à
disparaître spontanément (Delauche-Cavallier,
Spine 1992), - Guérison sous traitement médical gt 90
- après 6 semaines, la moitié des patients non
guéris vont le devenir sur les 6 semaines
suivantes. - Ne pas envisager de chirurgie réglée avant un
minimum de 8 semaines, et après échec du
traitement infiltratif. (Thomas, Segnarbieux
1997) - 92 de reprise du travail (Saal, Spine 1989)
19Evolution
- Evolution sous traitement médical versus
chirurgical - à 1 an 80 satisfaits de la chirurgie vs 61,
- puis entre 4 et 10 ans, plus de différence
(Weber, Spine 1993, n 126) - Personnellement
- si échec à 3 épidurales gt avis chirurgical
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