Title:
1Équipe 1
- Benoit Fesquet
- Jean-François Moisan
- Philippe Shehyn-Plante
2THE QUEST FOR VALUE
- Chapitre 2
- Les mythes du marché
3À la recherche de la valeur le modèle comptable
versus le modèle économique
- Le modèle comptable évalue le prix des actions
par la capitalisation du bénéfice par actions de
la compagnie à un multiple approprié du ratio
cours/bénéfice - ExempleÂ
- BPAÂ 1
- P/EÂ 10 X
- Prix 10
- Le modèle comptable assume que le ratio P/E est
constant mais en réalité il ne lest pas
4À la recherche de la valeur le modèle comptable
versus le modèle économique
- Le ratio P/E sajuste au changement de la qualité
des bénéfices de la compagnie - Croire que le prix des actions réagit davantage
aux mouvements du bénéfice quaux mouvements
réels des flux monétaires libérés par
lexploitation de lentreprise est erroné. Le P/E
ninfluence pas le prix des actions directement,
cest plutôt une conséquence du prix des actions.
5À la recherche de la valeur le modèle comptable
versus le modèle économique
- Le modèle économique le prix des actions est
déterminé par les flux monétaires générés pendant
lexploitation dune entreprise et le risque
associé à la réception de ces flux monétaire.
6Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- Le modèle comptable produit le bilan et létat
des résultats. On se préoccupe beaucoup de savoir
si une sortie dargent doit être capitalisée ou
inscrite en dépenses à létat des résultats sans
se soucier des flux monétaires.
7Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- FIFO vs LIFO
- Les réactions du marché prouvent que les
investisseurs se soucient davantage dune
augmentation des flux monétaires libres que dune
diminution des bénéfices. Les investisseurs
préfèrent donc LIFO car cette méthode réduit
limpôt à payer.
8Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- Lamortissement de lécart dacquisition
- Lécart dacquisition ne samortit plus
maintenant, cest un changement ultérieur à la
publication du livre. On peut cependant dévaluer
lécart dacquisition. - Dévaluer lécart dacquisition ne touche pas les
flux monétaires mais diminue le bénéfice
comptable. Les changements dans le bénéfice
comptable qui naffectent pas les flux monétaires
naffectent pas le prix des actions. - Les coûts irrécupérables ne sont pas pertinents
dans la prise de décision des investisseurs.
9Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- La question des frais de recherches et
développement - Les frais de RD devraient être portés au bilan
et ensuite amorti sur la période où les flux
monétaires associés à ceux-ci sont gagnés. - Il est bizarre de pouvoir les porter à lactif
quand ils font partie dun écart dacquisition. - Les frais de recherche et développement devraient
être portés au bilan et amorti non pas car ils
créent toujours de la valeur, mais parce quils
sont attendus den créer.
10Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- Il devrait être porté au bilan le plein coût des
frais de RD et non pas seulement les frais qui
mènent à des projets rentables. - Ex compagnie de pétrole
- Selon leffort réussi réduis les bénéfices,
mais ça réduit aussi de façon permanente lactif,
ce qui conduit à une surévaluation des futurs
taux de rentabilité.
11Le modèle comptable versus le modèle économiqueÂ
éléments de preuve
- La valeur aux livres
- On rappelle que ces coûts irrécupérables ne sont
pas pertinents dans la prise de décision des
investisseurs. - La valeur de marché nest pas déterminée par la
valeur des transactions passées mais par la
valeur que ceux-ci peuvent générer. - La valeur au livre ne peut donc pas mesurer la
valeur de marché. - De plus, si les flux monétaires futurs
déterminent la valeur, il importe peux de savoir
par quels comptes rentrent et sors largent. - La valeur au livre de la compagnie ne devrait
être utilisée que pour mesurer son capital.
12- Le Bénéfice par action (EPS) un indicateur de
performance peu fiable - Ce nest pas le bénéfice par action (EPS) mais
bien la variation du multiple prix/ bénéfice
(P/E) quil faut observer. - La variation du ratio P/E nest pas la cause du
prix des actions mais elle en est la conséquence.
13- Le Bénéfice par action (EPS) un indicateur de
performance peu fiable - Illustration
- Hi doit émettre 500 actions à 20 pour racheter
les 1000 actions à 10 de Lo - Lo doit émettre 2 000 actions à 10 pour
racheter les 1000 actions à 20 de Hi
14- La croissance des bénéfices un mauvais
indicateur de performance - Une croissance plus importante ne garantie pas un
ratio P/E plus élevé. - La croissance ajoute de la valeur uniquement
lorsquelle est accompagnée par un taux de
rendement adéquat.
15- La croissance des bénéfices un mauvais
indicateur de performance - Illustration
- X et Y ont le même bénéfice et la même
croissance anticipée ?Même prix et ratio P/E
anticipé - Mais
- Si X doit investir plus que Y pour maintenir
cette croissance ? Le prix de laction de Y et
son ratio P/E vont être plus élevé - Market-maker
- Seuls quelques investisseurs vont décider des
prix - Limmense majorité du marché est constituée de
 market-takers - LA question nest pas QUI détermine le marché
mais QUOI.
16- La question des dividendes
- La distribution de dividende en soi nest pas
importante. Ce sont seulement les annonces de
dividendes qui ont un effet sur les prix des
actions. - Il vaut mieux ne pas payer de dividende ou tous
les payer en une seule fois. - Payer des dividendes ne rend pas un
investissement moins risqué.
17- La question des dividendes
- Black et Scholes
- Le rendement pour les investisseurs est
déterminé par le niveau de risque et non pas par
la manière dont ce rendement était divisé entre
dividendes et gain en capital - Conseil pour les managers dentrepriseÂ
expliquer en quoi la politique de distribution
des dividendes sinscrit dans le besoin propre de
la compagnie plutôt pour éclairer les
investisseurs que pour influencer le rendement
des actionnaires -
18Le mythe de la myopie du marché
- Hypothèse Le marché ne considère que la
performance à court terme (Frey et Sigler) . - Donc le prix des actions devrait sajuster en
appliquant un multiple aux bénéfices de la
prochaine période de référence (trimestre ou
année).
19Le mythe de la myopie du marché
- Réalité Le marché évalue la performance dune
compagnie sur sa vie entière en actualisant les
flux monétaires de la somme des projets formant
la compagnie. - P/E ratio plus élevé pour compagnie avec les
meilleures perspectives de croissance et de
profitabilité à long terme - Changement prix des actions varient selon les
anticipations des profits de toutes les périodes
futures. - Les fonds de pension investisseurs à long terme
- Préférence pour les firmes ayant de fortes
dépenses en RD
20Le mythe de la myopie du marché
- Évidences empiriques (McConnel et Muscarella)
- Annonce dinvestissement en capital
- Augmentation (diminution) de la valeur de
laction en fonction de lespérance du flux
monétaire futur - Le changement du prix de laction serait toujours
négatif si le futur nétait pas important, - Même réaction de laction, peu importe que la RD
soit considérée comme dépense ou investissement - Pas dinfluence pour les compagnies dutilité
publique - Réglementation des profits.
21Le mythe de la myopie du marché
- Résumé
- Le marché nest pas myope, car il
- estime de façon réaliste les flux monétaires
futurs - fait la différence entre un projet
- créateur de valeur
- sans impact sur la valeur
- destructeur de valeur
- ne fait aucune différence entre le type de
comptabilisation (dépense ou capitalisation) des
investissements.
22Le mythe de loffre et de la demande
- Hypothèse Laugmentation du nombre de personnes
intéressés à acheter les actions de lentreprise
(mesuré par le volume) ferait monter le prix de
laction. - Donc le marketing du titre devrait être créateur
de valeur?
23Le mythe de loffre et de la demande
- Réalité Le marketing na pas deffet sur la
valeur de laction, car il est possible
deffectuer de larbitrage. - Les  Lead steers vendent laction à découvert
ou achète des  put - Il faut informer les  Lead Steers afin que
laction soit correctement évalué - Le marketing du titre ne fait quaugmenter le
volume et le nombre de vente à découvert.
24Le mythe de loffre et de la demande
- Évidences empiriques (Sholes)
- Les prix baissent en moyenne de 2 lors des
émissions secondaires, peu importe la grosseur de
lémission. - Cela indique que la baisse est en raison de la
connotation négative de la nouvelle, plutôt que
de loffre excédentaire (qui elle est temporaire) - La baisse est plus importante si elle est faite
par les dirigeants ou des proches de
lentreprise, que par une institution
indépendante. (importance de la nouvelle)
25Le mythe de loffre et de la demande
- Résumé
- Les prix sont fixés par lévaluation de la valeur
intrinsèque, par les  leads steers , en
considérant niveau de risque, les flux monétaires
et le taux dactualisation. - Le niveau de bénéfices, bénéfices/action et
croissance des bénéfices sont des mauvais
indicateurs de création de richesse.
26Les ratios MATRIX
27- Le cas Goodyear les ratios
- Matrix
- 4 ratios de performance ( Croissance des
revenus, Marge de profit pour la valeur
économique ajoutée (EVA), Taux de rendement de
lEVA, Écart de rendement de lEVA) - 4 ratios liés au risque (Volatilité du cours de
laction, Levier financier, Cash flow libérés,
Indice de taille) - 4 Ratios liés à la valorisation de lentreprise
(Multiple de valorisation de la firme, Valeur de
marché ajouté par rapport au revenu, Marge entre
la MVA et le capital, Croissance future prévue)
28- Le cas Goodyear les ratios
- Matrix vs SP
- Ratios clés de performance et de risque des
ratios plus comptables - Cf  Key Growth Rates and AverageÂ
- Sales growth Net Margin
- Net Income LT Debt of Capitalization
- Ratios clés de performance boursière
- Cf  Key Stock StatisticsÂ
- Market Capitalization Institutional Ownership
- Beta Current Yield
- 12 months P/E 12 months EPS
- ? Plus de ratios comptables, analyse de la
performance boursière
29- Le cas Goodyear les ratios
- Matrix vs VL
- Des ratios modifiables comptablement
- Sales per shares Cash flow per shares
- EPS Dividend declared per share
- Des ratios manipulables
- Capital Spending per share Book value per share
- Common share outstanding Avg annual P/E ratios
- ? Plus de ratios comptables, analyse de la
performance boursière
30- Le cas Goodyear les ratios
- Matrix vs StockPointer
- Beaucoup de ressemblances
- Les ratios des deux bases de données se
retrouvent aisément grâce à lagencements des
données réparties en 4 sous-ensembles - Valeur intrinsèque de lentreprise
- Performance sur les marchés boursiers
- Performance économique
- Performance comptable
31STRAYER EDUCATION
- Présentation corporative
- Comparaison PRVit avec indicateur SP
- Ratios MATRIX
- Performance (P1, P2, P3, P4, Tableau 3 ans)
- Risque (R1, R2, R3, R4, Tableau 3 ans)
- Évaluation (V1, V2, V3, V4, Tableau 3 ans)
- PVRit - Tableau synthèse
- Type compagnie (Stern Stewart)
- Analyse des gurus
- Analyse valeur intrinsèque
- Conclusion
32Présentation corporative
- Strayer Education,Inc, est une compagnie qui
fourni des services a but pédagogiques. - Sa filiale Strayer University Inc. fondée en
1892, offre des programmes universitaires de
premier et deuxième cycles, en salles et par
Internet. - La mission que Strayer sest imposée est doffrir
des programmes déducation supérieures
accessibles et pratiques pour des personnes déjÃ
dans la vie active
33STRAYER - Ratios de performance
- P1 Sales growth 21,87
- On prend 70 des 4 derniers trimestres et 30 des
5 Ã 8 derniers trimestres comme pour tous les
indicateurs de performance - P2 EVA profit margin 17,94
- EVA/Sales
- Cest le des ventes qui se convertie en profit
EVA après avoir soustrait tous les coûts
dopération et de capital - P3 EVA return spread 22,09
- ROC COC
- P4 EVA momentum 0,7
- Changement du EVA/Capital
- Cest également la différence entre le EVA return
spread de lannée en cours moins celui de lannée
antérieure
34STRAYER - Ratios de risque
- R1 Standard deviation of return 8,09
- Écart-type mensuel des cinq dernières années
- R2 Financial return 0,4
- Total debt and leases / Market Value
- R3 Free cash flow rate 10,66
- FCF/Capital
- R4 Size index 5,79 X
- (lnSale lnCapital)/Â 2
- Cest une mesure de la résistance de la compagnie
sur plusieurs - cycles économiques, de sa puissance à rester en
place et de son - pouvoir politique
35STRAYER - Ratios dévaluation
- V1 Enterprise multiple 11,61
- Market value / EBITDAR
- Le multiple exprime le nombre dannées de flux
monétaires - dexploitation avant impôt requis pour atteindre
la valeur de marché de - la firme
- V2 MVA margin 716,49
- MVA/Sales
- Ceci mesure le des ventes qui se transforme en
prime de valeur pour les - actionnaires
- V3 MVA spread 916,12
- MVA / Capital
- Ceci représente la valeur pour un actionnaire
créé ou détruite par un - dollar de capital
- V4 Futur growth reliance
- Futur growth value / Market value
- Ceci mesure le total de la valeur qui dépend de
la croissance des profits des EVA
36Tableau Synthèse
37Comparaison PRVit versus SP
38Type compagnie (Stern Stewart)
- Comparaison STRAYER versus  Type ZÂ
- Les flux libérés représente seulement -10 du
bénéfice comptable en raison des investissements. - CONCLUSION STRAYER Type Z
39Performance antérieure
40Analyse des experts
- Peter Lynch 0
- Il classe les compagnies en 3 classes selon
divers critères - Fast Growers
- Slow Growers
- Stalwarts croissance des bénéfices modérées
mais le prix de laction peut augmenter de 30 Ã
50 si la compagnie peut être achetée à un prix
attirant - STRA est un Stalwart
- Dans un Stalwart, le ratio du taux ajusté du
P/E/G doit être faible - Celui de STRA est à 2.14 ce qui est trop haut et
ce qui entraîne automatiquement une note de zéro.
41Analyse des experts
- Benjamin Graham 57
- Il cherche à trouver des compagnies que leur
cours est sous leur valeur intrinsèque - Il conseille dacheter des titres de grande
compagnie financée de façon conservatrice et avec
un long historique de paiement continu de
dividende - Ventes plus grande que 340 millions 371,1
millions pour STRA - La compagnie ne doit pas être dans le secteur
financier ou technologique - Lentreprise nest pas trop endettée
- Son P/E est cependant trop élevé 42.11 est
supérieur à 15
42Analyse des experts
- Validea 71
- Stratégie qui consiste à acheter haut et vendre
haut - On prend en considération que le prix des actions
reflète leur valeur actuelle - Bonne croissance des bénéfices
- Augmentation des bénéfices chaque année
(augmentation de EPS)
43Analyse des experts
- Kenneth Fisher 60
- Stratégie qui consiste à dire que plus le ratio
Price/Sales est faible, plus le titre est
attirant en prenant en considération que la
compagnie nest pas trop endettée et que ses
bénéfices ont une bonne croissance - Le Price/Sales ne doit pas être supérieur à 3Â
celui de STRA est de 8.56 - Les EPS doivent avoir un taux de croissance Ã
long terme ajusté pour linflation supérieure Ã
15Â STRA est de 16.42
44Analyse des experts
- Motley Fool 69
- Ils prennent également comme Peter Lynch le P/E/G
ratio et les entreprises qui ont un fondamental
très solide - Strayer a un fondamental très solide mais ne
respecte pas le P/E/G - P/E/G ratio la croissance des bénéfices doit
être supérieure à la croissance du P/E ratio
45Analyse valeur intrinsèque
- Hypothèses sous-jacentes
- Préservation de lavantage concurrentiel dans le
temps en raison de la réputation et des barrières
à lentré. - Le rendement du capital futur est constant et
égal à la moyenne des 5 dernières années. - Le coût du capital futur est constant et égal Ã
la moyenne des 5 dernières années. - Le taux dinvestissements des années futures est
égal à la moyenne des 5 dernières années - Pendant combien dannée STRAYER doit-elle
investir au rythme actuel, afin de justifier son
évaluation boursière actuelle?
46Analyse valeur intrinsèque
47Analyse valeur intrinsèque
48Conclusion
- Performance excellente
- Type Z (Croissance, EVA largement positive)
- Créatrice de valeur ( MVA gt 9x capital investi)
- Risque faible
- Faible Volatilité
- Aucune dette
- Évaluation élevée
- Croissance future représente 60 de lévaluation
versus 40 pour les opérations actuelles - Doit maintenir le rythme de dinvestissement
pendant 8 ans et maintenir son avantage
concurrentiel à vie afin de justifier
lévaluation actuelle.
49Pistes danalyses futures
- Réalisme des hypothèses dans le calcul de la
valeur intrinsèque - Durée de lavantage concurrentiel
- Taux dinvestissement
- Résistance au cycle économique
- Pertes emploi demande formation
- Prévisibilité des résultats futurs