Title: Coll
1Collège national NICHITA STANESCU PLOIESTI,
ROUMANIE PROJET EDUCATIF COMENIUS SIGNES_at_SENS
- De la lecture à la production et le retour à la
lecture pour la compréhension du texte
21 .Observations à travers LA COMPREHENSION EN
LECTURE
- Nous avons découvert avec intérêt La
Compréhension en lecture de Jocelyne Giasson
, un ouvrage ciblée sur des pratiques
pédagogiques qui accordent autant dattention au
sens du texte quau lecteur et au contexte dans
lequel celui-ci se trouve . - La préoccupation permanente de se pencher sur
laspect pratique des différentes théories et
stratégies pédagogiques , rend très riche ,
cet ouvrage de bonnes pratiques . - Lauteur semble privilégier lattitude de
lecteur actif , à travers toutes les
techniques qui désignent le lecteur comme la
personne qui crée le sens du texte en se servant
, en même temps du texte , de ses propres
connaissances et de son intention de lecture . - A partir de la remarque générale quune partie
des connaissances et des intérêts dun lecteur
seront mises à contribution au cours dune
lecture particulière , lauteur conseille dabord
de prendre en compte les structures cognitives et
les structures affectives du lecteur .
3- Les composantes du processus de lecture
, la typologie des textes et les différents
contextes , que lauteur mesure , le conduisent à
proposer de modèles denseignement de la
compréhension en lecture . - Une partie intéressante de son étude est
accordée au rôle du résumé dans la compréhension
du texte , aux techniques du résumé . Cest un
point de vue intéressant sur lequel il
faudrait, peut-être ,se pencher davantage dans
la didactique FLE . Il faut avouer dabord que
plusieurs voix considèrent que la technique du
résumé nest pas suffisamment maîtrisée , même en
langue maternelle , à cause du fait quon a
lhabitude de laisser tout le travail du résumé
sur le compte du cours élémentaire , et de le
prendre plus tard , pour un acquis . Même si cela
savère être mal acquis , pour un grand nombre
délèves .
4- En ce qui concerne nos pratiques
pédagogiques , nous avons utilisé le résumé comme
technique de contraction du texte . A partir du
fait que la technique du résumé a représenté un
travail spécial , nous avons accordé à cette
activité une place importante , mais distincte
des autres exercices de compréhension du sens de
la lecture . - Il fallait acquérir cette habilité par
des exercices , cest pour cela que le résumé de
texte représente , lui aussi , en FLE , un
exercice à part . - Un autre travail spécial est accordé
aux connecteurs . Cest aussi un domaine dans
lequel les pratiques en langue maternelle sont
insuffisantes , pour représenter un appui en
FLE. Evidemment , les observations de louvrage
de J.GIASSON , sur les référents et les
connecteurs montrent bien leur rôle essentiel
dans la compréhension de la cohésion du texte .
Les démarches proposées sont tout à fait utiles
.
5- Une interprétation des formes verbales , du
système pronominal , la grammaire du texte ,
permet découvrir le type de texte .
Lobservation des champs lexicaux , des
mots clés , aide énormément à la
compréhension du sens de la lecture . - Comme démarches fréquentes que nous avons
lhabitude dutiliser pour travailler sur la
compréhension du texte , il sagit de parcourir
les mêmes étapes, mais de les appeler un peu
différemment , Par exemple , nous parlons de
létude de la SITUATION DE COMMUNICATION ,
comme première étape . Tout un questionnement
sur la situation de communication permettra aux
élèves , de découvrir le texte Les indicateurs
temporels et du lieu , les coordonnées des
personnages , se concertent pour permettre aux
élèves de répondre au pourquoi ce texte a-t
il été écrit . ? , quel est le message que
lauteur a voulu nous transmettre ? ( lidée
principale , selon J. Giasson ) . . Ensuite ,
on parle du schéma narratif . pour suivre
la progression du texte .
6- Evidemment , les pratiques que nous utilisons
sont différentes , dans la mesure où le public
auquel nous nous adressons est un public qui a le
français comme langue étrangère , même si le but
est le même , celui de faire découvrir le sens du
texte , et surtout munir lapprennent d outils
suffisants pour quil puisse le faire lui
même . - Lenseignement du lexique , en FLE , est ,
évidemment , différent que la même opération en
langue maternelle . Cela représente une activité
initiale lors dun exercice de lecture en langue
étrangère. - Nous essayons aussi de demander aux élèves de
faire des prédictions . On les appelle des
exercices de continuation de texte . On confronte
ensuite avec le vrai texte . Les résultats sont
toujours surprenants .On change , parfois, le
statut dun personnage .
7- Dautres fois on, change les coordonnées
spatiaux ou les indicateurs temporels . Ce
exercices successifs ou partiels placer
lélève dans les meilleures conditions pour
comprendre le rôle de ces éléments dans la
construction du texte , mais aussi pour
comprendre le texte de départ . - Bref , nous sommes en parfait accord avec
J.GIASSON que lobjectif poursuivi est que
lélève puisse utiliser lensemble des stratégies
, pour être à même de comprendre .un texte quil
découvre tout seul .
82 .Le repérage des éléments du texte littéraire
pour la recherche du sens
- LA LECTURE METHODIQUE ACTIVITE DOBSERVATION,
DE DESCRIPTION ET DINTERPRETATION DU TEXTE OU DE
LIMAGE
9- La lecture méthodique est une explication
ordonnée dun texte qui prend en compte les
procédés spécifiques de lécriture du texte pour
conduire à son interprétation. - Des étapes successives de questionnement
et de repérage des faits de langue , des
procédés expressifs , des traits spécifiques du
texte doivent conduire à son interprétation - -identifier la situation de
communication - -qui parle ?,
- -à qui il sadresse ?
- -quand cela se passe ?
- -pourquoi ? quel est le message que le texte
limage veut nous transmettre ?
10LES OUTILS DANALYSE DES TEXTES
- Les types de textes -texte informatif
- -texte argumentatif
- -texte narratif
- -texte descriptif
11- Lactivité dobservation du texte serait orientée
pour - - repérer et interpréter les champs
lexicaux - - repérer et interpréter le système
pronominal du texte - - repérer le type de texte
- - repérer et interpréter le rapport entre
le texte et son titre - Cela veut dire que pour la compréhension du
texte il faudrait diriger lattention de lélève
sur trois aspects 1- le vocabulaire (des
registres de langue , champs lexicaux, des
répétitions et des reprises ) -
- 2 - la grammaire ( les pronoms , les
déterminants, les modes et les temps verbaux, les
connecteurs) -
- 3 les figures de style
12Les tonalités
- -tonalité lyrique
- -tonalité épique
- -tonalité pathétique
- -tonalité comique
- -tonalité ironique
13Des activités préliminaires aident à la
compréhension
- -vérifier le sens des mots mal connus
- -observer les tournures grammaticales
- -élucider les allusions historiques et
culturelles
14Une exploitation du hors texte et du para texte
- -prendre en compte les notes , les dates, les
introductions - -prendre en compte les effets visuels mise en
page , majuscules , guillemets
15Etablir la carte didentité du texte
comporte quatre aspects
- -le type et le thème
- -la tonalité
- -le genre
- -les contextes culturels
16Définir laxe de lecture
- Parmi les différents centres dintérêt dun
texte on retient le plus important qui sera
choisi comme axe de lecture. Pour distinguer les
centres dintérêt il faut regrouper les traits
caractéristiques en suivant trois règles - procéder à des rapprochements, regrouper les
éléments qui vont dans le même sens - percevoir les différences, les contrastes qui
créent lintérêt du texte - tenir compte de la dynamique du texte, de son
mouvement
17- L approche globale du texte et la plus souvent
utilisée , pour la compréhension. du texte
littéraire - Les difficultés , les plus souvent rencontrées
sont celles liées au lexique , pas suffisamment
riche
18La détermination du schéma narratif représente
une autre étape
- Les élèves organisent la structure du texte
- -la situation initiale
- -lélément perturbateur
- -les actions
- -lélément réequilibrant
- - la situation finale
- Quelques tableaux auxiliaires peuvent servir aux
élèves pour leur rappeler comment les différents
outils danalyse permettent le repérage daxes
de lecture méthodique .
19LE TEXTE NARRATIF
- La structure du texte
- Le rapport
- dialogue/ récit
- analyse/récit
- description récit
- Les marques temporelles
- Les temps grammaticaux
- Le mode de narration
- Lénonciation
- Le mode de focalisation
- Le vocabulaire appréciatif/dépréciatif
- Les connotations
- La progression du récit .Comment lintérêt du
lecteur sest-il suscité ? - Récit au passé /récit actualisé au présent
- Situation du narrateur par rapport au
récit,distance.Implication personnelle - Récit objectif/subjectif
- Quel sens donner à un événement à travers le récit
20TEXTE ARGUMENTATIF
- Outils danalyse
- Liens logiques
- La ponctuation
- Les champs lexicaux
- Lénonciation
- Les métaphores,les allégories
- La structure des phrases
- Les rythme des phrases
- Les anaphores
- AXES DE LECTURE
- Le thème traité,son expression
- Les étapes de la démonstration
- Les moyens de largumentation
- Lefficacité de largumentation
- Lart de persuader
21TEXTE DESCRIPTIF
- Outils danalyse
- Le mode de focalisation
- Les champs lexicaux
- Le vocabulaire appréciatif dépréciatif
- Les hyperboles
- Les comparaisons et les métaphores
- Les connotations
- Les indicateurs de lieux
- AXES DE LECTURE
- Lorganisation de la description
- A travers quel regard ce qui est décrit est-il
aperçu ? - La qualité du regard ironique, amusé, attendri,
méprisant,critique - Description objective, subjective, réaliste,
idéalisée ? - Intention critique de la description ?
- Quelle vision du monde passe à travers la
description ?
22LE DIALOGUE DE THEATRE
- OUTILS
DANALYSE - La structure du texte
- Lénonciation
- La structure des phrases
- La longueur des répliques
- Lenchaînement des répliques
- Les jeux des pronoms
- Les monologues et les apartés
- Les didascalies
- Les hyperboles et les euphémismes
- La ponctuation
- Les champs lexicaux
23AXES DE LECTURE
- Evolution de la scène n de lintrigue, des
sentiments - Les relations entre les personnages
- Le conflit
- Une communication réussie, impossible, verbale,
non verbale - Chaque personnage caractérisé par son langage
- Lexpression de lémotion dans le langage
- Lefficacité comique, dramatique
24TEXTE POETIQUE EN VERS
- OUTILS DANALYSE
- Les champs lexicaux
- La forme poétique(libre, régulière)
- Les métaphores
- La disposition des strophes
- Les antithèses et les chiasmes
- Les rimes
- Lénonciation
- Les déterminants
- Les pronoms
- Les métonymies
- Les rythmes
- Les connotations
25Axes de lecture
- Caractère original du poème, expression
personnelle dun thème classique - Lentrelacement des thèmes
- Les jeux dopposition entre ou à lintérieur des
strophes - Lexpression des sentiments
- La poésie renouvelant le langage ordinaire
- Le pouvoir transfigurateur de la poésie
- Le pouvoir évocateur, musical des mots
- La musicalité, lharmonie, le pouvoir évocateur
des sons
26Activité
- Nous proposons une démarche de lecture et de
compréhension du petit fragment , extrait du
Désert de J.M.G. Le Clézio. - La lecture du texte est précédée par un travail
préliminaire,une étape lexique permettant
de mettre en contexte certains mots et
expressions qui apparaissent dans le texte . .
Des phrases écrites auront mis en relief les mots
nouveaux . - Lecture du texte - première consigne Qui
parle dans ce texte ? - A qui il sadresse ?
27- Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amstredam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à la
buvette et un ticket de quai.Elle entre dans le
grand hall des départs , et elle va se promener
sur tous les quais , devant les trains qui
viennent darriver ou qui vont partir..Quelquefois
même elle monte dans un wagon , et elle
sassoit un instant sur la banquette de moleskine
verte . Les gens arrivent , les uns après les
autres , ils s installent dans le compartiment
, ils demandent même Cest libre ? et Lalla
fait un petit signe de tête. Puis , quand le haut
-parleur annonce que le train va partir , Lalla
descend du wagon en vitesse , elle saute sur le
quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on peut
voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare, des méchants, des
violents à lla tête cramoisie , qui crient à
tue-tête il y a des gens très tristes et
très pauvres aussi, des vieux perdus, qui
cherchent avec angoisse le quai doù part leur
train, des femmes qui ont trop denfants et qui
clopinent avec leur cargaison le long des wagons
trop hauts.
28La situation de communication avec repérage sur
le texte
- 1 ) Où se déroule laction ? (le /les lieu/x)
- Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amstredam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à la
buvette et un ticket de quai.Elle entre dans le
grand hall des départs , et elle va se promener
sur tous les quais , devant les trains qui
viennent darriver ou qui vont partir..Quelquefois
même elle monte dans un wagon , et elle
sassoit un instant sur la banquette de moleskine
verte . Les gens arrivent , les uns après les
autres , ils s installent dans le compartiment
, ils demandent même Cest libre ? et Lalla
fait un petit signe de tête. Puis , quand le haut
-parleur annonce que le train va partir , Lalla
descend du wagon en vitesse , elle saute sur le
quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on
peut voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare,des méchants, des
violents à la tête cramoisie , des gens qui
crient à tue-tête il y a des gens très
tristes et très pauvres aussi, des vieux perdus,
qui cherchent avec angoisse le quai doù part
leur train, des femmes qui ont trop denfants et
qui clopinent avec leur cargaison le long des
wagons trop hauts.
29- 2) Quel est le moment ?
- Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amstredam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à
la buvette et un ticket de quai.Elle entre dans
le grand hall des départs , et elle va se
promener sur tous les quais , devant les trains
qui viennent darriver ou qui vont partir..
Quelquefois même elle monte dans un wagon , et
elle sassoit un instant sur la banquette de
moleskine verte . Les gens arrivent , les uns
après les autres , ils s installent dans le
compartiment , ils demandent même Cest
libre ? et Lalla fait un petit signe de tête.
Puis , quand le haut -parleur annonce que le
train va partir , Lalla descend du wagon en
vitesse , elle saute sur le quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on peut
voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare , des méchants, des
violents à la tête cramoisie, des gens qui crient
à tue-tête il y a des gens très tristes et
très pauvres aussi, des vieux perdus, qui
cherchent avec angoisse le quai doù part leur
train, des femmes qui ont trop denfants et qui
clopinent avec leur cargaison le long des wagons
trop hauts.
30- - Attention on peut travailler aussi sur les
phrases qui ponctuent les étapes de laction - Exercice
- -quand Lalla pense quelle aimerait bien sen
aller. - -quand elle entre dans la gare .
- -quand elle achète un coca-cola
- quand elle entre dans le hall des départs
- -quand elle va se promener sur le quais
- -quand elle monte dans un wagon
- -quand elle sassoit sur la banquetteetc.
313 (Qui ? les personnages )
- Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amstredam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à la
buvette et un tiket de quai.Elle entre dans le
grand hall des départs , et elle va se promener
sur tous les quais , devant les trains qui
viennent darriver ou qui vont partir..Quelquefois
même elle monte dans un wagon , et elle
sassoit un instant sur la banquette de moleskine
verte . Les gens arrivent , les uns après les
autres , ils s installent dans le compartiment
, ils demandent même Cest libre ? et Lalla
fait un petit signe de tête. Puis , quand le haut
-parleur annonce que le train va partir , Lalla
descend du wagon en vitesse , elle saute sur le
quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on peut
voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare,des méchants , des
violents à la tête cramoisie, des gens qui
crient à tue-tête il y a des gens très
tristes et très pauvres aussi, des vieux perdus,
qui cherchent avec angoisse le quai doù part
leur train, des femmes qui ont trop denfants et
qui clopinent avec leur cargaison le long des
wagons trop hauts.
32- Exercice permettant davancer dans la structure
narrative tout en faisant le repérage des
personnages - Qui ?
- Lalla qui aime rester près de
- Les gens qui continuent darriver et de partir .
- Les gens qui arrivent. et qui sinstallent
- Les gens qui demandent si les places sont
libres. - Les gens de toutes sortes des méchants, des
violents, tristes , pauvres
334) Quel serait le message que ce texte voudrait
nous transmettre ?
- (exercice dexpression personnelle ).
34Quels champs lexicaux pourrait-on distinguer
dans le texte ?
- Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amsterdam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à la
buvette et un tiket de quai.Elle entre dans le
grand hall des départs , et elle va se promener
sur tous les quais , devant les trains qui
viennent darriver ou qui vont partir...Quelquefoi
s même elle monte dans un wagon , et elle
sassoit un instant sur la banquette de moleskine
verte . Les gens arrivent , les uns après les
autres , ils s installent dans le compartiment
, ils demandent même Cest libre ? et Lalla
fait un petit signe de tête. Puis , quand le haut
-parleur annonce que le train va partir , Lalla
descend du wagon en vitesse , elle saute sur le
quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on peut
voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare , des méchants ,des
violents à la tete cramoisie , des gens qui
crient à tue-tête il y a des gens très
tristes et très pauvres aussi, des vieux perdus,
qui cherchent avec angoisse le quai doù part
leur train, des femmes qui ont trop denfants et
qui clopinent avec leur cargaison le long des
wagons trop hauts.
35- 6 Quel est le système pronominal du texte ?
- 7Quelles sont les formes verbales les plus
fréquentes ? - Lalla aime bien rester près de la gare. .Là,
cest comme si la grande ville nétait pas tout
à fait finie, comme sil y avait encore un grand
trou par lequel les gens continuaient darriver
et de partir .Souvent , elle pense quelle
aimerait mieux sen aller , monter dans un train
qui part à travers le nord , avec tous ces noms
de pays qui attirent et qui effraient un peu ,
Irun, Bordeaux, Amstredam,Lyon , Dijon,
Calais..Quand elle a un peu dargent , Lalla
entre dans la gare, elle achète un coca-cola à la
buvette et un ticket de quai.Elle entre dans le
grand hall des départs , et elle va se promener
sur tous les quais , devant les trains qui
viennent darriver ou qui vont partir...Quelquefoi
s même elle monte dans un wagon , et elle
sassoit un instant sur la banquette de moleskine
verte . Les gens arrivent , les uns après les
autres , ils s installent dans le compartiment
, ils demandent même Cest libre ? et Lalla
fait un petit signe de tête. Puis , quand le haut
-parleur annonce que le train va partir , Lalla
descend du wagon en vitesse , elle saute sur le
quai . - La Gare , cest aussi un des endroits où on peut
voir sans être vu , parce quil y a trop
dagitation et de hâte pour quon fasse
attention à qui que ce soit . Il y a des gens de
toutes sortes dans la gare , des méchants, des
violents à la tête cramoisie , des gens qui
crient à tue-tête il y a des gens très
tristes et très pauvres aussi, des vieux perdus,
qui cherchent avec angoisse le quai doù part
leur train, des femmes qui ont trop denfants et
qui clopinent avec leur cargaison le long des
wagons trop hauts. - Les élèves comptent les formes verbales .Ils
voient les formes qui prédominent et - présent 20 vb
- infinitif 6
- imparfait 3
- futur proche 2
- passé récent 1
- subjonctif 2
- conditionnel 1
- Les conclusions - temps qui prédomine le
présent - -la personne la plus fréquente la 3-ème
- texte narratif au présent et récit( actualisé
au présent ) - Le récit est objectif ( car aucun jugement nest
porté sur le récit )
36- 8 Questions sur le texte et expression
personnelle - Exercices du type global
- - mettez le texte au passé
- mettez le texte à la première personne
- -imaginez les raisons pour lesquelles Lalla erre
dans la gare - imaginez la suite du texte
- -préciser un autre endroit où règne une
atmosphère pareille - extraire une phrase et demander aux élèves de
trouver plusieurs situations communicatives dans
lesquelles la même phrase est prononcée par des
personnages différents à des fins différents - -imaginez, à partir du texte , le caractère , les
occupations , le comportement du personnage - - variation de point de vue ex. le personnage
raconte lui-même - -variaton de rôles l ex. les gens , les
voyageurs observent Lalla - le jeu de rôle ex. faire semblant dêtre qqn.
- /faire semblant de faire qqch.
- Pour lexpression écrite on pourrait proposer
- - une traduction partielle
- un exercice de rétablissement de la ponctuation
- un exercice de substitution , en invitant les
étudiants à remplacer un mot par un autre
acceptable dans le meme contexte - un dialogue à compéter A la gare
- - un exercice qui pourrait permettre de faire
découvrir les différents paramètres de la
situation communicative , par ex. supprimer les
précisions et demander aux élèves - où on peut
entendre telle ou telle phrase
37- LELARGISSEMENT DU CHAMP DE LA LECTURE
- Evidemment il est possible et même nécessaire ,
de conjuguer la lecture de textes et dautres
types de lecture, dautres types de supports ,
en particulier la lecture dimages , celle des
codes , comme le Code de la route , par exemple
,la lecture des schémas et des planches , dans le
domaine des sciences , la musique .Dans chacune
de ces situations le lecteur attribue une
signification à un système de signes dans la
démarche de le déchiffrer , de le comprendre , de
rechercher le sens. - En ce qui concerne les images , notre
environnement est généreux car les images sont
partout présentes publicité, T.V., cinéma, jeux
vidéo, B.D. , Arts graphiques et plastiques,
Internet . - Nous pensons que la réalisation dune petite
vidéo , pour lapprentissage du code de la route
serait un exercice intéressant , car il
démontrerait quune fois le seuil franchi ( la
maîtrise des codes ) le signe devient porteur
de signification à caractère universel , en
dehors du code de la langue utilisée. - Nous pourrions envisager à déchiffrer avec nos
étudiants , ce groupe de signes attrayants. - Mais nous pourrions commencer , pour ne pas
être trop vite dépaysés , nous , les profs de
langues , par une lecture de l image de toiles
célèbres , associées aux textes littéraires , et
peut-être à un petit fragment musical , dans une
forme de correspondance . - De cette façon,pendant la lecture dun poème ,
dun texte descriptif , ou nimporte quel autre
type de texte , on pourrait créer une sorte de
synesthésie en y associant la toile célèbre ,
celle que nous considérons la plus adaptée . - Pour faire renaître le plaisir de la lecture ,
il faudrait confronter les élèves , le plus tôt
possible, avec des textes littéraires riches ,
doublés dun nombre important dimages
complémentaires . - Nous aimons beaucoup cette cible , que nous
devrions atteindre ensemble à travers les
activités de notre projet découvrir la beauté
des images , en même temps que celle des mots . -
-
38-
- Un autre exemple
- Roumanie
- Enseignement secondaire
- Contexte favorisé
- Le français langue étrangère
- Support un texte littéraire
- Obstacle à relever
- COMPREHENSION
- du texte connaissance de la vie et de la culture
- Objectif
- La démarche se propose à développer des
pratiques pédagogiques qui puissent favoriser une
meilleure compréhension du texte . Lélève
devrait sapproprier des moyens pour saisir plus
facilement le message que lauteur veut
transmettre . - Le moyen par lequel on essaie de réaliser cela ,
serait , cette fois ci , les mots clés , et les
champs lexicaux .
39- La télévision (3)
- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus
40- Type de texte Observation des formes verbales
- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus
41- Observations
- Le moment septembre 1957
- - quand
- Le lieu en France , dans un petit bourg de
Corrèze , chez -
- 20 verbes au passé simple focalisent les actions
importantes - - lachat de la télé
- la réaction de tous par rapport à cette nouveauté
- la façon dont la télé change leurs habitudes
quotidienne - le changement dattitude après un certain temps
- le clivage des attitudes entre les hommes et les
femmes par rapport aux programmes que la télé
fait entrer dans leurs maisons
42- Observation des phrases / mots clés
- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus
43- Remarque
- Quand , en septembre 1957 , Léon achète un poste
de télévision , cette acquisition représente une
véritable révolution . - Observer
- des termes qui valorisent lévénement
- le champ lexical du sentiment
- lintérêt pour limage et peu à peu la
dissipation de cet émerveillement - la progression , chez les hommes , vers une
attitude objective face aux programmes - le champ lexical des habitudes , des occupations
44- Enseignement secondaire
- Contexte favorisé
- Le français langue étrangère
- Support un texte littéraire
- Obstacle à relever
-
- COMPREHENSION
- du texte connaissance de la vie et de la culture
45- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus - Type de texte Observation des formes verbales
46- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus
47- Observations
- Le moment septembre 1957
- - quand
- Le lieu en France , dans un petit bourg de
Corrèze , chez -
- 20 verbes au passé simple focalisent les actions
importantes - - lachat de la télé
- la réaction de tous par rapport à cette nouveauté
- la façon dont la télé change leurs habitudes
quotidienne - le changement dattitude après un certain temps
- le clivage des attitudes entre les hommes et les
femmes par rapport aux programmes que la télé
fait entrer dans leurs maisons
48- Observation des phrases / mots clés
- ( Léon , riche marchand de bétail , habite le
château , dans la petite commune de Saint
Libéral , en Corrèze ). - Parce quil sennuyait , Léon sacheta un poste
de télévision en septembre 1957. Cétait le
premier récepteur qui fonctionnait dans la
commune . - Pour Léon et sa femme , mais aussi pour Pierre
Eduard , Mathilde et Louise , qui ne firent pas
prier pour aller passer plusieurs soirées par
semaine au château , cette acquisition fut une
véritable révolution . - Habitués jusquà ce jour à ne connaître les
nouvelles que par la lecture du journal et
lécoute de la radio , à considérer le cinéma ,
le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux
gens des villes , ils entrèrent de plain- pied
dans lunivers que leur offrait lécran et furent
fascinés . - Et eux qui avaient tous lépoque de la lampe à
pétrole , qui avaient assisté à larrivée des
premières automobiles et au vol maladroit
daéroplanes de bois et de toile , ils
sémerveillèrent de cette sorte de prodige qui
leur permettait , grâce à une simple pression du
doigt sur un bouton , dêtre les témoins de la
vie du monde . - La télévision changea toute leur existence. Elle
devint leur récréation de tous les soirs et ,
surtout pour Pierre - Eduard , Mathilde et Louise
qui nétaient pour ainsi dire sortis , loccasion
inespérée daller au cinéma , au théâtre , au
cirque , et même à la Chambre des députés , sans
pour autant quitter Saint Libéral . - Pendant plusieurs mois , ils furent des
téléspectateurs assidus et modèles à tel point
que les femmes osaient à peine tricoter pendant
les émissions . Puis , peu à peu , lintérêt
quils portaient aux images baissa . Pierre
Eduard et Léon en vinrent à commenter les
nouvelles à haute voix , à choisir les programmes
et meme à les critiquer . - Enfin , un soir , alors que débutait La Piste
aux Etoiles et que les femmes , ravies , se
calaient confortablement dans leurs fauteuils ,
Léon toucha lépaule de son beau-frère , lui
désigna le poste dun coup de menton et cligna de
lœil. - Ils nous font suer avec leur cirque ! Cest
toujours pareil ! dit-il péremptoirement . - -Chut ! firent Mathilde et Louise .
- - Léon a raison , dit Pierre Eduard en se
levant , ce truc , cest bon pour les gosses ,
nous on a mieux à faire ! - Et ils partirent jusquà la salle de billard où
ils navaient pas mis les pieds depuis six mois .
- Claude Michelet , Les palombes ne passeront
plus
49- Remarque
- Quand , en septembre 1957 , Léon achète un poste
de télévision , cette acquisition représente une
véritable révolution . - Observer
- des termes qui valorisent lévénement
- le champ lexical du sentiment
- lintérêt pour limage et peu à peu la
dissipation de cet émerveillement - la progression , chez les hommes , vers une
attitude objective face aux programmes - le champ lexical des habitudes , des occupations
50- 3 . LA PRATIQUE THEATRALE DANS L ENSEIGNEMENT
DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE - LENTREE DANS LE SENS PAR LE CORPS
- Depuis plusieurs années la pratique théâtrale
fait partie des démarches pédagogiques utilisées
dans notre établissement , comme appui à
lenseignement du français . Une personnalité du
monde de la création dramatique disait , à juste
titre , que - L AFFAIRE DU THEATRE A TOUJOURS ETE DE
DIVERTIR LES HOMMES . IL N Y A AUCUNE
CONTRADICTION ENTRE DIVERTIR ET INSTRUIRE , CAR
IL Y A UN PLAISIR D APPRENDRE . - Au départ , latelier de théâtre à lécole
nétait quune alternative au cours traditionnel
, une proposition de jouer , mais , en réalité ,
pour travailler autrement . - Cette expérience nous a convaincus que le
théâtre lycéen francophone est une forme
complexe de communication . Cest un exercice de
français , langue étrangère très motivant .
Lexercice théâtral permet de se découvrir et
davoir confiance en soi , il aide à vaincre la
timidité , il offre des satisfactions multiples .
Enfin , la pratique théâtrale à lécole répond
aux attentes déchanges entre les jeunes , car de
nombreuses rencontres théâtrales se
développent un peu partout dans le domaine de la
francophonie . - Le théâtre réunit plusieurs formes de
communication , à une époque où on parle
beaucoup de communication car on communique mal .
Le regard , le geste et la parole
permettent , à travers lexpression théâtrale ,
de mieux comprendre , le sens caché entre les
lignes du texte , de dévoiler les non dits ,.
alliant une activité ludique très appréciée par
les élèves , à un exercice sérieux et pas facile
. - Cest pour cela que , à travers le temps , dans
notre lycée a fonctionné un atelier de théâtre
qui a proposé des exercices
51- Raymond Quenneau ( Exercices de style )
- Raymond Devos ( Sans dessus dessous )
- Guy Foissy ( L Enfant mort sur le trottoir
) - Karl Valentin ( Le Rôti de lièvre , Le
Chapelier ) - L Homme en colère
- Petre Ispirescu Jeunesse Eternelle
- Parfois le geste est plus important que la
parole car il transmettait , par lui-même le sens
.Par exemple , le travail sur la pièce de Tardieu
Finissez vos phrases a exigé de la part
des élèves , un long exercice de compréhension
des bouts de texte qui nétaient pas prononcés .
Cétait une espèce de reconstitution du texte
.Voici un exemple extrait du texte du texte - Monsieur A
- Mais, au fait ! Puis-vous demander où vous ?
- Madame B ( très précise et décidée )
- Mais pas de ! Non, non, rien . Je vais jusquau ,
pour aller chercher mon . Puis je reviens à la .
- Monsieur A ( engageant et galant , offrant son
bras ) - Me permettez vous de ?
- Madame B
- Mais , bien entendu ! Nous ferons ensemble un
bout de . - Dautres fois , lensemble du groupe créait
lambiance qui dévoilait toute une atmosphère .
Nos élèves ont réalisé la traduction dun conte
roumain , et ensuite nous lavons mis en scène .
Lactivité a été très créative Les gestes du
groupe suggéraient la peur , lémerveillement, la
stupéfaction , mais aussi les phénomènes de la
nature . - Toute notre activité dans latelier de théâtre se
déroule avec la collaboration dune comédienne
professionnelle . - Cest elle qui a présenté aux élèves quelques
attitudes corporelles et leur signification
implicite .Ils ont beaucoup appris , également ,
à
52- intéressants commençant par la découverte du
texte et continuant par - la compréhension , par des lectures répétées .
- le résumé de lensemble du texte
- létude et le résumé dun rôle par fragments
- la présentation de la situation du personnage et
de ses intentions communicatives - des exercices déchauffement
- loccupation de lespace
- le travail de la voix
- le travail des gestes
- écoute et jeu de diverses situations
- Monter une pièce de théâtre , constitue un projet
très motivant pour les élèves , leur permettant
de développer leurs compétences en français , de
façon ludique et de resserrer les liens de groupe
. - Cette pratique nous a appris que pour comprendre
le statut du personnage , lélève devait
parcourir les mêmes étapes de découverte de la
situation de communication de nimporte quel
texte . - Il se pose les mêmes questions
- où se trouve le personnage
- qui il est
- quand la scène se déroule ( période , moment
précis ) - quelle est lintention communicative du
personnage , quel est le message quil veut
transmettre - Après avoir compris son nouveau statut , cette
autre identité qui lui revient , lélève
trouvera plus facilement la façon dadapter la
tonalité , le regard et le geste , à la situation
. - Les petits spectacles que nous avons mis en
scène , concernaient des textes de
53- loccasion des ateliers de théâtre auxquels ils
ont participé , chaque fois quils participaient
à un festival de théâtre . De cette façon ils ont
compris que lexpression théâtrale était soumise
à un code , comme dans dautres domaines . Ce
code était fait de gestes et dattitudes ayant
une signification implicite . - Par exemple
- ATTITUDES CORPORELLES
SIGNIFICATIONS - IMPLICITES
- Se gratter -loreille
- -laile du nez
- - les cheveux
- On a quelque chose dennuyeux à dire .Ne pas
savoir par quel bout prendre les choses - Manipuler un objet ( ex. lunettes ) ,
- Intérêt , mais sentiment que la situation tourne
en rond .Agressivité . Impatience . Exaspération
. - Se frotter les cuisses , les jambes
- du plat de la paume des mains .
- Frotter la table de la main .
54- Autosatisfaction .Contentement de soi ou
impatience pour accélérer le rythme ou désir de
prise de parole . - Se tenir le dessous du menton
- Dans la paume de la main.
- Attention patiente et désabusée.
- Geste sur le côté.
- Démonstration , alternative ( doublée) certitude
. - Geste devant soi .
- Référence au futur , à linterlocuteur ,
conviction. - Geste derrière soi .
- Référence au passé, désintéressement .
- Geste vers le bas
-
- Hic et nunc, référence au présent .
55- Mains ouvertes .
- Fatalité , offrande , référence aux puissances
supérieures . - Croiser les bras.
- Croiser les mains .
- Attention soutenue , politesse , respect
dautrui. . .Neutralité participation sans
excès ni défaut . - Lèvres ramenées sous le nez .
- Doute , inacceptation , moue dubitative .
- Poing fermé agité .
- Conviction .Appel à la cohésion.
- Mains en avant, bras repliés .
- Appel au calme .
- Tête baissée.
- Culpabilité , timidité.
- Hochement de tête latéral.
- Dénégation , doute .
- Hochement de tête vertical.
- Acceptation , certitude .
- Froncer les sourcils .
- Etonnement , doute , incompréhension ,
concentration .
56- Yeux exorbités
- Stupeur , indignation , surprise .
- Tapotement des doigts .
-
- Désintérêt, énervement , exaspération ,
inadéquation du rythme du dialogue avec son
rythme propre . - Quitter les lunettes .
- Dédoublement du personnage .Un changement de
modalité dintervention. - Regarder sa montre .
- Impatience , exaspération , ennui,
préoccupation . - A travers cette activité théâtrale , lélève
apprend à observer les spectacles des
professionnels , et à les juger par lui-même . - Il développe lintérêt et le plaisir daller au
théâtre . - Finalement on comprend quune manifestation
théâtrale est un ensemble de signes . - Toutes les réalités de la scène , le texte de
lauteur , le jeu de lacteur , léclairage ,
sont des réalités qui représentent dautres
réalités . - Lacteur représente un personnage . La scène
représente le lieu de laction . - La lumière blanche représente le jour , la
lumière bleue la nuit . - La musique représente un événement .
57- Lart dramatique est un art de la
représentation et cela de façon uniforme dans
tous ses éléments . - La fonction représentative de le scène ,
sapplique , également aux autres aspects du
phénomène théâtral . - Dans les pièces radiophoniques , la voix et le
son représentent non seulement des personnages
dramatiques , mais tous les autres phénomènes du
théâtre . scène , décors , accessoires ,
éclairage . La radio utilise pour tout cela des
SIGNES SONNORES .On peut parler de décor
acoustique . Nous découvrons avec stupéfaction
que lespace scénique nest pas nécessairement un
espace mais que le son peut également
représenter une scène , la musique être
événement , le décor message .Lauteur et le
metteur en scène peuvent suggérer la scène par ce
phénomène sonore , qui répond le mieux à leurs
intentions . - Le lieu théâtral est le lieu dune action , dun
événement représenté . Cest un lieu déchange et
de communication complexe . Le spectacle théâtral
doit donner au spectateur lillusion dune union
parfaite du réel et de limaginaire . - 4 .Vers une ne pédagogie du sens
- Exemple dactivité
- Enseignement secondaire
- Contexte favorisé
- Le français langue étrangère
- Supports des phrases sans relation entre elles
- Production - éléments pratiques
- -pour lever les obstacles à la
- compréhension du texte et à la créativité
- -deviner limplicite pour Une pédagogie du sens
Slide 58