Le Jacques

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Le Jacques

• Remorqueur à vapeur
• Goiffon Jorre
• de 1906

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La traction sur les fleuves et rivières

• Trois procédés
• Le halage (homme et/ou animal) puis mécanique au
  XXème S.
• Le touage (traction par une chaîne posée au fond
  de leau),
• Le remorquage de train de bateaux.

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Le remorquage

• Pratiqué sur 1800 km en France
• Permet de tirer des trains de bateaux
• Essentiellement sur les fleuves et rivières plus
  rarement sur les canaux

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Les premiers remorqueurs

• Apparition
• Au début XIXème S. avec machine à vapeur et roues
  à aubes
• Vers 1860 sur la Seine pour les remorqueurs à
  hélice
• En 1900, il y en avait plusieurs centaines
• En 1951, il en restait encore 300
• Après cest le poussage

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Le Jacques

• Est représentatif de cette activité
• En 1904-05 la société de dragage et de TP Goiffon
  Jorre demande à la Société Générale de Touage
  et de Remorquage de lui fournir un remorqueur
• Il doit être semblable à ses  Guêpes  moyennes
  n40 à 45 (1898-1901)

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(No Transcript)
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Caractéristiques

• Poids 40 tonnes
• Longueur 22,70 m, 
• Largeur 3,85 m, 
• Creux 2,680 m
• Tirants d'eau 
• AR 1,80 m, 
• AV 0,70 m.

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La coque

• La coque est construite à Choisy-le-Roi
  (chantiers Desbois, Rancelant Olliveau)
• Tôle rivetée
• Œuvres vives 8 mm, œuvres mortes 4 mm
• Résistance de 42 à 48 Kg/mm2

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Le groupe de propulsion

• La machine compound est construite dans les
  ateliers de la SGTR à Creil
• La chaudière est une chaudière Oriolle (Nantes)
  de torpilleur de 1896
• Le bateau est livré à Asnières aux chantiers G J

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Machine SGTRcomme celles des Guêpes n 35 à 45

• Compound type pilon sans enveloppe
• Diamètre cylindre HP 300 mmdiamètre cylindre
  BP 500 mm
• Course 250 mm
• Course des tiroirs 70 mm
• Puissance 150 Cv
• Consommation entre 1 et 1,5 tonne/jour

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La machine
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Chaudière

• Oriolle ex. torpilleur de 1896 (brevet 1887) à
  tubes deau (70 et 55 mm.)
• Foyer briqueté (520)
• Timbre 10 bars
• Surface de chauffe 77 m2
• Surface de grille 1,40 m2
• Volume deau 1,150 m3
• Volume de vapeur 0,850 m3

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La chaudière
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Condenseur

• Condenseur par mélange
• Pompe à air
• Diamètre du piston 140 mm
• Course 250 mm

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Alimentation

• Injecteur Giffard de 50 litres/mn
• Pompe alimentaire double effet 1,191 litre par
  tour
• Diamètre du piston 140 mm
• Course 250 mm
• Combustible briquettes (14 tonnes)

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Arbre et hélice

• Arbre manivelle 100 mm
• Arbre de couche 87 mm
• Hélice 4 pales
• Diamètre 1,415 m2
• Pas 1,750
• Poids 155 kg
• Diamètre du moyeu 196 mm

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Les essais

• Effectués entre le pont dÉpinay et St Denis en
  avril 1906.
• Relevés du détail des différentes mesures

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Son histoire

• marquée par plusieurs séries de modifications
• Timonerie fermée
• En 1950 apparition du poussage, le Jacques est
  utilisé à lavant des trains de bateaux (rôle de
  manœuvre)
• En 1958-59 la machine est remplacée par un moteur
  diesel de 300 Cv,
• la cheminée raccourcie
• lhélice changée (Villeneuve-le-Roi)
• béton comme lest au fond du bateau
• En 1974, il part pour la Saône et finit sa
  carrière dans une fouille
• En 1986, il revient à Port-Marly (Ile de la Loge)

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La sauvegarde

• Sa carrière a traversé les moments forts de la
  batellerie
• Son intérêt historique est certain
• Le musée de Conflans possède beaucoup darchives
• Il est sauvegardé par Alain Naveteur ancien
  marinier

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Alain Naveteur

• Né en 1918 à Rouen, issu dune famille de
  mariniers de Longueil-Anel
• À 12 ans il est matelot
• En 1932, il embarque sur les remorqueurs de la
  Compagnie Fluviale de Transports et de Remorquage
  dite  les Tritons  à Andrésy
• En 1937, il entre à la  Pénichienne 
• En 1941, il devient capitaine de remorqueurs
• Il finit sa carrière comme chef de marine à Port
  Marly. Cest là quil connaît le Jacques
  abandonné par EMCC

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Son action

• Il contacte son ancien employeur prêt à se
  débarrasser du Jacques pour le  franc
  symbolique 
• Il sollicite laide de lAAMB
• À Poses un autre musée a sauvegardé le Fauvette
  en 1987 il récupérera la machine avant la
  sauvegarde du Jacques
• Le Jacques est tiré à terre au chantier dAchères
• LAAMB accepte, les premiers travaux sont
  entrepris en 1996.

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Les travaux

• Coque satisfaisante expertisée
• Dépose des deux moteurs Baudouin (DK6)
• Extraction du béton de lestage au marteau piqueur
• Enlèvement du front de poussage
• Peinture
• En 1996 remise à leau en grande pompe

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Les décisions à prendre

• Classé MH en 1997
• Choix de la restauration, le Jacques a eu
  plusieurs vies vapeur, diesel, pousseur
• Quid des techniques anciennes (rivets peinture au
  plomb, etc.)
• On adopte la solution de lauthenticité, le plus
  possible

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Suite des travaux

• Premier objectif rendre à la coque son aspect
  dorigine
• Remise en état de la cambuse
• Capots de la salle des machines
• Nouvelle cheminée pivotante et devise
• Nettoyage et peinture de lintérieur (cloisons)
• Chandeliers et lisse, boulard arrière, marquise
• En 2003, le Jacques retrouve laspect quil a
  aujourdhui

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Reste la propulsion

• Le Jacques a retrouvé son aspect extérieur mais
  la salle des machines est vide
• En 2005 Sequana est consultée par le conservateur
  du musée pour laménagement des logements et la
  propulsion
• Recherches sur les chaudières Oriolle au Service
  Historique de la Défense
• Entre temps on repère deux machines données par
  EMCC à lassociation du Pétillon
• Négociations avec le musée de Poses pour échanger
  ces deux machines contre celle de la SGTR

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Sources

• Les bateaux du patrimoine fluvial David Benoist
  Les cahiers de la batellerie n51
• Les archives du Musée de la Batellerie
• Site http//marc-andre-dubout.org/jacques/