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LES ANALGESIQUES

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LES ANALGESIQUES La douleur est partout en m decine, de la plainte, du mal tre la souffrance. Parmi ses nombreuses d finitions, on peut retenir celle de l ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES ANALGESIQUES


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  • LES ANALGESIQUES
  • La douleur est partout en médecine, de la
    plainte, du mal être à la souffrance. Parmi ses
    nombreuses définitions, on peut retenir celle de
    lassociation internationale de létude sur la
    douleur
  • "La douleur est une expérience sensorielle et
    émotionnelle désagréable liée à une lésion
    tissulaire existante ou potentielle ou décrite en
    terme dune telle lésion ".
  • Cette définition intègre bien le caractère
    multifactoriel de la douleur. Outre la dimension
    sensorielle nociceptive, on reconnaît à la
    douleur une dimension émotionnelle et affective
    ainsi quune composante cognitive capables de
    sassocier à des degrés divers chez un malade
    donné.

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  • A Classification pharmacologique des
    analgésiques
  •  Ce sont des médicaments destinés à faire
    disparaître le symptôme douleur .
  • A la différence des ANESTHESIQUES, ils
    naltèrent pas les autres sensations et ils ne
    modifient pas le niveau de conscience.
  •  On en distingue 3 catégories 
  • I- LES ANALGESIQUES MORPHINIQUES
  • Ce sont des dérivés de la morphine  ils sont
    dorigine naturelle, synthétique ou
    hémisynthétique.
  • Encore appelé  analgésiques centraux , ils
    modifient la réaction psychique à la douleur et
    peuvent provoquer une toxicomanie.
  • II- LES ANALGESIQUES NON MORPHINIQUES
  • Leurs représentants majeurs sont laspirine, les
    anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le
    paracétamol. Ils sont dorigine synthétique et de
    structure chimique très différente. Ils agissent
    au moins en partie localement au siège du stimuli
    douloureux. On les nomme aussi  analgésiques
    périphériques . Ils possèdent parfois des
    propriétés antipyrétiques et anti-inflammatoires.
  • III- LES CO-ANALGESIQUES
  • Ce sont des médicaments dont lindication
    principale nest pas lanalgésie mais qui ont une
    activité analgésique. Ils sont utilisés dans des
    indications précises ou parfois pour réduire les
    doses des analgésiques majeurs.

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B - Les PALIERS de lO.M.S.
  • LO.M.S. a proposé de classer les antalgiques en
    trois paliers ou niveaux ce qui permet de
    hiérarchiser des analgésiques en fonction de leur
    niveau de puissance et de leurs rapports
    avantages- inconvénients. Même si cette échelle a
    été élaborée dans le cadre de la prise en charge
    des douleurs dorigine cancéreuse, elle permet à
    tout praticien de se référer à une classification
    opérationnelle dès lors quil doit traiter une
    douleur sur le plan symptomatique. Cette échelle
    se définit ainsi
  • Niveau 1 Analgésiques non morphiniques, appelés
    aussi, à tort, analgésiques périphériques ou
    mineurs. Ils sont représentés par le paracétamol,
    laspirine et les A.I.N.S.
  • Niveau 2 Agonistes morphiniques faibles. Le
    niveau 2 est constitué par des associations entre
    analgésiques de niveau 1 (paracétamol) et
    analgésiques morphiniques faibles
    dextropropoxyphéne et codéine.
  • Niveau 3 Regroupement des agonistes
    morphiniques forts (morphine, péthidine,
    dextromoramide) et des agonistes antagonistes
    (pentazocine et nalbuphine). On distingue le
    niveau 3a quand les agonistes morphiniques forts
    sont administrés par voie orale et le niveau 3b
    quand ils le sont par voie parentérale ou
    centrale.

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TRAITEMENT DE LA DOULEUR
PALIER 3
OMS

Morphine Fentanyl, hydromorphone Oxycodone,
Nalbuphine
Morphiniques puissants
PALIER 2
Codéine Tramadol Dextropropoxyphène
Morphiniques Faibles paracétamol
PALIER 1
Paracétamol A.I.N.S. Néfopan Aspirine
Non morphiniques
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I - LES ANALGESIQUES MORPHINIQUES
  • I- L OPIUM
  • Exsudat laiteux desséché du Papaver Somniferum
  • Effets psychologiques connus des Sumériens (4000
    ans avant JC)
  • Les médecins arabes de la fin de lan mille
    utilisaient ses propriétés antidiarrhéiques
  • Introduit par Paracelse (XVIéme siècle) dans les
    pharmacopées occidentales comme antitussif et
    antidiarrhéiques
  • Début XIXéme siècle, Sertürner en isole la
    morphine

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Structure de la morphine et de ses dérivés
buprénorphine
dextropropoxyphéne
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II- LES OPIACES Systématique des dérivés
morphiniques
  • Les agonistes purs
  • La morphine et les dérivés morphinomimétiques.
  • Les alcaloïdes de lopium morphine, codéine et
    les dérivés dhémisynthèse héroïne
  • la péthidine (Dolosal)
  • le dextromoramide (Palfium)
  • la méthadone
  • le dextropropoxyphène (Antalvic)
  • le tramadol (Topalgic)
  • les molécules dédiées à lanesthésiologie
    phénopéridine (R1406 ) , fentanyl (Fentanyl
    Janssen), alfentanyl (Rapifen), sufentanyl
    (Sufenta).

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Systématique de dérivés morphiniques
  • Les agonistes-antagonistes Ils partagent plus
    ou moins des propriétés de la morphine mais
    lorsquils lui sont associés, ils sont
    susceptibles de s'opposer à la plupart de ses
    effets.
  • Les agonistes-antagonistes pentazocine
    (Fortal), nalbuphine (Nubain), nalorphine
    (Nalorphine lArguenon)
  • Les agonistes partiels buprénorphine
    (Temgésic)
  • Les antagonistes purs
  • naloxone (Narcan), naltrexone (Nalorex)

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III - Propriétés pharmacologiques de la morphine
  • Sur le système nerveux central
  • Des effets psychomoteurs euphorie, indifférence
    à la douleur, à la faim, aux sensations
    désagréables, sédation si la posologie augmente.
  • Une analgésie elle augmente le seuil de la
    perception douloureuse quelle que soit son
    origine. Son action se situe au niveau
    médullaire, au niveau du tronc cérébral, au
    niveau du bulbe rachidien.
  • Une dépression respiratoire proportionnelle à la
    dose administrée. Réduction dose dépendante de la
    réponse des centres respiratoires aux stimuli
    hypoxémiques et hypercapniques
  • Rigidité thoracique
  • Bronchoconstriction
  • Dépression de la toux
  • A dose équianalgésique, la codéine (120 mg)
    exerce un effet dépresseur respiratoire identique
    à celui de la morphine (10 mg).
  • Le sujet ayant développé un état de tolérance
    peut supporter des doses 20 à 30 fois supérieures
    aux doses thérapeutiques.

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  • Une action antitussive dorigine centrale. On
    préfère la codéine, le dextrométhorphane.
  • Nausées et vomissements (20 à 60 des patients)
  • Action centrale stimulation de la zone
    chémoréceptrice
  • Action périphérique retard à la vidange
    gastrique par atonie des fibres longitudinales
    gastriques et hypertonie du pylore (levé par
    dropéridol, droleptan)
  • Un effet myotique par stimulation centrale du
    noyau parasympathique du nerf oculaire commun
    (levé par atropine, naloxone)

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  • Au niveau périphérique
  • Libération des catécholamines
  • Bradycardie sinusale modérée (atropine)
  • Pas daction sur la contractilité myocardique
  • Hypotension orthostatique (personne âgée)
  • Retard de la vidange gastrique
  • Constipation par inhibition des fibres
    propulsives, spasme des sphincters, diminution de
    lensemble des sécrétions gastriques (biliaires,
    gastriques, pancréatiques)
  • Réduction de la diurèse par augmentation de la
    libération dADH et augmentation du tonus des
    fibres circulaires du sphincter vésical

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  • Sécrétions endocriniennes
  • - libération dADH, diminution de la sécrétion
    de FSH, LH, TSH, ACTH.
  • - aménorrhée et réduction de la sécrétion
    lactée.
  • - réduction de la sécrétion de la testostérone.
  • Hyperglycémie à des doses supra-thérapeutiques.
  • Hypothermie à fortes doses par altération des
    centres de la thermorégulation.
  • Au niveau du muscle strié augmentation du tonus
    et hypertonie à forte dose.
  • A dose thérapeutique, elle provoque une
    vasodilatation au niveau du cou et de la face qui
    devient rouge et chaude (histaminolibération).

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  • La morphine est toxicomanogène et à ce titre elle
    peut provoquer
  • Tolérance nécessité d augmenter les doses pour
    maintenir leffet. Concerne lanalgésie,
    leuphorie, la dépression respiratoire mais bien
    moins la constipation et l effet myotique. Les
    mécanismes impliqués dans l'apparition de la
    tolérance sont multiples et se situent au niveau
    subcellulaire (adaptation de l'activité de
    l'adénylcyclase).

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La tolérance physique aux morphiniques est
normale, facilement réversible et doit être prise
en compte dans l'adaptation des doses. Elle n'est
pas synonyme d'assuétude (toxicomanie)
Dose
TOLERANCE
Seuil Toxique
Seuil Analgésique
1/3
Temps (semaine ou mois)
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  • La morphine est toxicomanogène et à ce titre elle
    peut provoquer
  • Dépendance la dépendance physique est une
    adaptation neuronale à la présence de
    morphiniques. La dépendance est caractérisée en
    cas dabsence de la drogue ou du médicament par
    l apparition d un dysfonctionnement
    physiologique le syndrome de sevrage.
  • Le syndrome de sevrage à la morphine ou à
    l'héroïne correspond pour partie à l'absence de
    morphine ou d'héroïne au niveau de leurs
    récepteurs du thalamus et du tronc cérébral.

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  • La morphine est toxicomanogène et à ce titre elle
    peut provoquer
  • Assuétude (craving)
  • - Correspond au comportement compulsif d'un
    organisme, même face à des conséquences
    négatives. Pour une drogue, cet état correspond à
    une perte du contrôle de la consommation de cette
    drogue.
  • - Cet état résulte d'une perturbation du
    système de récompense.
  • - Il existe des assuétudes naturelles
    nourriture, eau, sexualité. Leur pratique procure
    du plaisir et facilite notre comportement à les
    répéter (renforcement positif). Chez le
    toxicomane l'appétence pour la drogue devient
    prépondérante sur les assuétudes naturelles.

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  • Renforcement
  • - Qui a tendance à provoquer la répétition du
    comportement de consommation.
  • L interprétation de cette consommation comme
    agréable et donnant du plaisir peut conduire à
    une dépendance. Il s'agit dans ce cas dun
    renforcement positif. On oppose à cette notion
    celle d aversion.
  • La non consommation provoque un état de mal-être
    qui peut conduire aussi à augmenter la dépendance
    par un effet de renforcement négatif.

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(No Transcript)
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Les peptides morphinomimétiques endogènes
  • 1975 Kosterlitz et Hughes découvrent lexistence
    dans le cerveau de deux pentapeptides, la
    leucine-enképhaline et la méthionine-enképhaline
  • Leurs actions semblables à la morphine sont
    neutralisées par la naloxone.
  • Depuis, de nombreux autres morphiniques endogènes
    ont été identifiés et regroupés en trois
    familles, chacune dérivée dun précurseur de
    poids moléculaire plus élevé
  • La proenképhaline A contenant sept peptides
    actifs dont quatre met-enképhalines et une
    leu-enképhaline.
  • La pro-opiomélanocortine (POMC) contient les
    séquences de la ?-endorphine et de peptides non
    morphiniques telle lACTH.
  • La pro-dynorphine (proenképhaline B) contient les
    séquences des dynorphines A et B et de la
    leu-enképhaline.

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(No Transcript)
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Les peptides morphinomimétiques endogènes
  • Ils sont présents notamment dans des régions dont
    on connaît le rôle dans lexpression des actions
    de la morphine, c'est-à-dire au niveau de la
    substance grise centrale et de la corne
    antérieure de la moelle épinière (action
    analgésique), de lamygdale et du cortex cérébral
    (effet sur le comportement) et au niveau de
    léminence médiane (actions neuro-endocriniennes).
  • Comme la morphine, ils exercent un effet marqué
    sur l'humeur et la motivation. Chez l'homme, ils
    produisent euphorie et renforcent le comportement
    à rechercher les drogues. Leur administration à
    long terme provoque l'apparition d'une tolérance
    et d'une dépendance physique mais ne semble pas
    impliquée dans le développement de la dépendance
    psychique.
  • Il est désormais clairement établi quils jouent
    un rôle déterminant dans le système de
    récompense, système qui détermine le potentiel
    d'une substance à être une drogue.

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Peptides morphinomimétiques et système de
récompense
  • De nombreuses expériences montrent que l effet
    de renforcement des drogues (opiacés, cocaïne,
    alcool,) passe par le réseau dopaminergique du
    système de récompense.
  • L interaction des endorphines et enképhalines
    avec les récepteurs ? et ? situés dans le système
    de récompense provoque une augmentation de la
    libération de dopamine au niveau du NAC et peut
    initier les processus de dépendance et de
    renforcement.

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Les récepteurs des opiacés
  • La morphine et les opiacés agissent sur des
    récepteurs spécifiques dont trois sont
    classiques, clonés et séquencés, les récepteurs m
    (Mu), d (delta) et k (Kappa).
  • Pour chacun de ces 3 types de récepteurs, il a
    été démontré l'existence de plusieurs sous-types.
  • Plus récemment un nouveau type de récepteur a été
    identifié et appelé récepteur-orphelin aux
    opiacés, ORL1 (opioid receptor-like).
  • D'autres récepteurs existent quoique moins bien
    caractérisés e (epsilon), l (lambda), i (iota)
    et z (dzêta).
  • Les récepteurs s (sigma) ne sont plus considérés
    aujourd'hui comme récepteurs aux opiacés.

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Action des agonistes morphiniques
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Interaction avec les récepteurs
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(No Transcript)
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IV-PHARMACOCINETIQUE DE LA MORPHINE
  • Résorption  Les opiacés sont résorbés par voie
    digestive, S.C., I.M., mais aussi par voies
    nasales et pulmonaires. Leffet de la morphine
    per os est très inférieur à celui observé par
    voie parentérale à dose égale car la morphine
    subit un effet de premier passage important. En
    I.V. laction est rapide et dangereuse.
  • Distribution  La morphine se fixe dans le foie,
    les reins et les poumons. Elle franchit
    faiblement la barrière hémato-méningée.
  • Métabolisme  Métabolisme hépatique. La demi-vie
    plasmatique est de lordre de 3 heures.

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  • Excrétion  Urinaire, 90 de la dose est excrétée
    en 24 heures
  • Glucuroconjugaison
  • M3G inactif
  • M6G agoniste morphinique, 15 fois plus actif que
    la morphine, accumulation en cas IR?adaptation de
    posologie
  • Sulfoconjugaison
  • N-déméthylation (normorphine active)

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(No Transcript)
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  • V-POSOLOGIE
  • Extrêmement variable et à ajuster selon le
    niveau de douleur observé. Il ny a pas de
    posologie maximale, tant que les effets
    secondaires sont maîtrisables.
  • Si possible, pratiquer une titration par
    injections intraveineuses 0, 04 mg/kg de
    morphine toutes les 5 minutes ( 3mg /5min pour un
    adulte de 70kg) jusqu'à la disparition de la
    douleur.
  • Cette technique nécessite une surveillance
    constante.
  • Puis on commence l'administration S.C. ou orale
    toutes les 4 heures, ou bien encore on débute la
    P.C.A.
  • Il faut diminuer les doses de 1/3 au delà de 65
    ans

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(No Transcript)
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  • Voie sous-cutanée 5 à 7 mg toutes les 4 à 6
    heures pour un adulte de 70 kg, soit environ 0,1
    mg/kg toutes les 4 à 6 heures.
  • Voie orale
  • Forme buvable 10 à 20 mg toutes les 4 à 6
    heures pour un adulte de 70 kg. Le coefficient de
    conversion entre morphine sous-cutanée et
    morphine orale est de 1/2.
  • Comprimés de morphine retard, à utiliser en
    relais des voies d'administration S.C. ou buvable
    commencer par 30 mg toutes les 12 heures chez
    l'adulte.

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  • VI - Indications de la morphine
  • Douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques
    de niveau plus faible.
  • Douleurs de palier 3 en pratique hospitalière ou
    en ville
  • Période post-opératoire
  • Cancer
  • Contre-indications absolues
  • Insuffisance respiratoire décompensée (en
    l'absence de ventilation artificielle).
  • Insuffisance hépatocellulaire sévère (avec
    encéphalopathie).
  • En aigu  traumatisme crânien et hypertension
    intracrânienne en l'absence de ventilation
    contrôlée.
  • Epilepsie non contrôlée.
  • Buprénorphine, nalbuphine et pentazocine

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  • Contre-indications
  • Hypertonie prostatique
  • Hypovolémie
  • Syndrome abdominal (avant l'examen par le
    chirurgien)
  • Absence de naloxone et de matériel de
    ventilation
  • Précautions d'emploi
  • Diminuer la posologie ou espacer les
    administrations en cas d'insuffisance hépatique
    ou rénale et chez les sujets de plus de 65 ans.
  • Effets secondaires
  • Dépression respiratoire (très rare)
  • Somnolence
  • Nausées et vomissements
  • Constipation (fréquente)
  • Prurit
  • Rétention urinaire

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VII-11-TOXICITE
  •  Toxicité aiguë 
  • La toxicité de la morphine apparaît à partir d'
    administrations de 50 mg chez l'adulte et 1 mg/kg
    chez l'enfant pour la codéine, à partir de 200
    mg chez l'adulte et 2 mg/kg chez l'enfant
  • Le sujet est endormi, stuporeux voire dans un
    coma profond. La fréquence respiratoire est
    fortement diminuée (2 à 4 / mn). La PA diminue
    progressivement  il y a risque de collapsus par
    hypoxie. Le myosis est très marqué  un point. La
    température centrale diminue, la diurèse chute,
    les muscles squelettiques sont flasques. Chez
    lenfant il y a apparition de convulsions. La
    mort survient par dépression respiratoire et
    oedème pulmonaire.
  • Retenir la triade  coma  myosis  dépression
    respiratoire
  • Traitement  ventilation assistée et Naloxone
    (0,4 mg I.V.).
  • Toxicité chronique
  • Tolérance, dépendance physique et psychique,
    syndrome de sevrage.

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VIII-FORMES DADMINISTRATION
  •          MORPHINE
  • poudre dopium  LS, 10 de morphine
  • élixir parégorique  L1, antidiarrhéique
  • morphine  LS, analgésique
  • 1.    Injectable  chlorhydrate de morphine
  • Morphine Aguettant , morphine Lavoisier
  • IV, SC, 10mg/70kg
  • 2.   Voie orale  morphine sulfate, Moscontin LP
    comprimé 10, 30, 60, 100 mg, Skénan LP gel 10,
    30, 60, 100 mg
  • 1 administration / 12 heures, posologie variable
    en fonction de la douleur et des traitements
    antérieurs (accoutumance) t max.  2-4 heures.
  • Kapanol LP gel 20, 50, 100 mg 1
    administration / 24 heures.

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Ordre d'équivalence des doses selon la voie
d'administration, à titre indicatif 
Doses équianalgésiques (dose unique en
administration im, sc ou iv)
Morphine 10 mg
Buprénorphine 0,3 mg
fentanyl 0,05-0,1 mg
Nalbuphine 10 mg
Péthidine 100 mg
Méthadone 10 mg
Tramadol 100 mg
hydromorphone 1,5 mg
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III-8-FORMES DADMINISTRATION
  •    CODEINE
  • base, phosphate, chlorhydrate
  • analgésique, antitussif
  • Doses équianalgésiques  10 mg de morphine 120
    mg de codéine
  • 30 mg de morphine 500 mg daspirine.
  • - de nombreuses spécialités contiennent de la
    codéine 
  • seule  antitussif, Euphon Netux Neo-Codion
  • en association avec le paracétamol (synergie
    daction sur la douleur de niveau 2) 
  • - Codoliprane 20 mg de codéine et 400 mg de
    paracétamol
  • - Algisédal
  • - Efféralgan codéine

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  • Mode d'action
  • alcaloïde dérivé de la morphine
  • 10 fois moins puissant que la morphine
  • Pharmacocinétique
  • La codéine (méthylmorphine) a une meilleure
    biodisponibilité orale que la morphine car
    leffet de premier passage hépatique est moindre.
    La codéine est transformée partiellement en
    morphine (10) et en dihydrocodéine (Dicodin).
  • - efficacité maximum en 1 à 2 heures
  • durée d'action 4 à 6 heures
  • métabolisme hépatique
  • excrétion urinaire
  • Indications
  • Traitement des douleurs de palier 2
  • S'utilise en association avec le paracétamol
  • Contre-indications
  • Allergie à la codéine, Pathologie respiratoire
  • Syndrome abdominal aigu

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  •   PHOLCODINE
  • RESPILENE, CODOTUSSYL, DENORAL, HUMEX,
    CLARIX, BRONCHALENE, DIMETANE,
    HEXAPNEUMINE
  • Forme sirop pour enfants et adultes,
  • Le plus souvent en association.
  • Traitement symptomatique des toux non
    productives gênantes, en particulier à
    prédominance nocturne.
  • 25 à 40 mg / jour en deux / trois prises.

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  •  VIII-8-FORMES DADMINISTRATION
  • Dérivés de synthèse
  • Péthidine  Dolosal  Ls  antalgique
  • IM 1à 2 amp / 24h IV diluée et lente
  • 60 à 80 mg 10 mg de morphine
  • Dextromoramide  Palfium Ls  antalgique
  • inj 5 mg et comprimé 5 mg ( 10 mg de morphine)
  • 4 prise / j en voie orale
  • Diphénoxylate  Diarsed LI antidiarrhéique
    comprimé 2,5 mg avec atropine 0,025 mg 2
    comprimés puis 1 après selles non moulées
    (maximum de 8 comprimés / j)
  • Lopéramide  Imodium LII  antidiarrhéique, gel
    2mg et solution buvable 0,215 mg/ml  2 gel puis
    1 après selles non moulées.

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  • Dextropropoxyphéne 
  • Di-Antalvic LI  suppositoires avec paracétamol
  • Indications
  • Douleurs modérées
  • Peu dépresseur respiratoire
  • Contres-indications et effets secondaires
  • Nausées, vomissements,
  • Constipation,rare vertiges
  • Hypoglycémie grave(hypoglycémiants)
  • Potentialise la carbamazépine(risque de surdosage)

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  • Buprénorphine 
  • Temgésic  LI et OSantalgique comprimé subl
    0,2 mg inj 0,3 mg, IM/SC/IV 1 à 2 cp trois
    fois par j ou 1 inj trois fois par j.
  • Subutex  Ls  réservé pour la substitution
    comprimés sublinguaux à 0,4  2  8 mg.

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(No Transcript)
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  • CONTRE-INDICATIONS      
  • Insuffisance respiratoire sévère, surtout si
    association avec dautres dépresseurs
    respiratoire (benzodiazépines)
  • Insuffisance hépatocellulaire grave.
  • Intoxication alcoolique aiguë et delirium
    tremens.
  • Traitement par les IMAO.
  • Enfant de moins de 7 ans.
  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI      
  • Mises en garde
  • Dépendance psychique et physique au cours des
    traitements prolongés possible avec la
    buprénorphine comme avec les autres dérivés
    morphiniques. Cependant, elle est inférieure à
    celle des morphiniques classiques.
  • Le risque d'utilisation abusive existe également.
  • L'utilisation chez des sujets morphinodépendants
    ou héroïnodépendants ainsi que chez des sujets
    ayant récemment été traités par d'autres
    morphiniques doit être prudente en raison
    d'effets résultants imprévisibles (synergie ou
    antagonisme). Il en est de même lorsqu'un autre
    morphinique est utilisé au décours d'un
    traitement par la buprénorphine.

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  • Interactions médicamenteuses
  • Associations contre-indiquées
  • IMAO non sélectifs  possibilité de survenue de
    collapsus ou d'hypertension, d'hyperthermie
    potentiellement létale, de coma.
  • Agonistes purs  diminution de l'effet antalgique
    par blocage compétitif des récepteurs, avec
    risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
  • Associations déconseillées
  • Autres analgésiques centraux de type
    morphinique  propriétés complexes, à la fois
    agonistes et antagonistes de la buprénorphine.
  • Alcool  majoration par l'alcool de l'effet
    sédatif  l'altération de la vigilance peut
    rendre dangereuses la conduite de véhicules et
    l'utilisation de machines  éviter la prise de
    boissons alcoolisées et de médicaments contenant
    de l'alcool.

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  • Fentanyl 
  • Actiq cp de 200 à 1600 µg indiqué pour le
    traitement des accès douloureux paroxystiques
    chez des patients recevant déjà un traitement de
    fond morphinique pour des douleurs chroniques
    d'origine cancéreuse.
  • Actiq est destiné à l'administration par voie
    buccale transmuqueuse, par conséquent, le
    comprimé doit être placé contre la face interne
    de la joue. A l'aide de l'applicateur, il faut
    ensuite déplacer le comprimé contre la muqueuse
    des joues afin d'optimiser le degré d'exposition
    de la muqueuse au produit actif. Il faut laisser
    fondre le comprimé d'Actiq au contact de la
    muqueuse, sans le sucer, le mâcher ou le croquer,
    car l'absorption du fentanyl par la muqueuse
    buccale est plus rapide que l'absorption
    systémique par voie gastro-intestinale.

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  • Fentanyl Janssen Ls  inj 2 ml à 100 µg et inj
    de 10 ml à 500 µg, voie IV de 1 à 20 µg/kg
  • Le fentanyl est un analgésique central réservé à
    l'anesthésie de courte, moyenne ou longue durée.
    Il est utilisé dans les protocoles de
    neuroleptanalgésie, d'anesthésie générale
    balancée et d'anesthésie analgésique à doses
    élevées.
  • Le fentanyl peut être également utilisé 
  • pour l'analgésie post-opératoire exclusivement
    chez les patients soumis à une surveillance
    médicale intensive (unité de soins intensifs,
    salle de réveil) 
  • par voie péridurale, soit de façon isolée, soit
    en association aux anesthésiques locaux.

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Durogésic Lsdispositif transdermique 25, 50,
75, 100 µg/heures
  • Réservé à des douleurs stables
  • Pas pour initialiser un traitement
  • Garder des doses de secours avec morphine
    directe
  • Inégalité de résorption (de 24 à 72 heures) en
    fonction
  • de la peau, du tissus adipeux, de la température
    cutanée
  • Létat déquilibre de la voie transdermique est
    atteint à la 12ème heure (instauration ou
    changement de voie dadministration)
  • Arrêt brutal du durogésic syndrome de sevrage
  • Doses équianalgésiques
  • 25 µg 60 mg morphine orale/j
  • 1mg/h morphine IV
  • 2mg/h morphine SC

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  • Sufentanyl  Sufenta Ls analgésique per et
    postopératoire
  • inj 5 ml à 250 µg, voie IV ou péridurale, en
    IV de 0,1 à 1 µg/kg
  •  
  • Rémifentanyl  Ultiva  analgésique réservé à
    lanesthésie. Flacons injectables à 1, 2, 5 mg de
    chlorhydrate de rémifentanyl
  •  
  • Méthadone  Méthadone chlorhydrate APHP  Ls 
    réservé pour la substitution. Sirop unidose à 5,
    10, 20, 40, 60 mg.
  •  
  • Tramadol  Topalgic  LI  action
    monoaminergique et serotoninergique, douleurs
    faibles à modérées. Gélules 50 mg  Comprimés LP
    100, 150, 200 mg  IV 100 mg/2ml 

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  • Hydromorphone, Sophidone LP, Ls, traitements des
    douleurs dorigine cancéreuse et en cas de
    résistance et dintolérance à la morphine.
    Gélules LP, 4, 8, 16, 24 mg.
  • Oxycodone Oxynorm, LS, gel 5, 10, 20 mg.
    L'oxycodone est un agoniste opioïde pur. Son
    action antalgique est similaire qualitativement à
    celle de la morphine, comme ses actions sur les
    muscles lisses, les centres respiratoires et la
    toux. Indiquée dans les douleurs d'origine
    cancéreuse, intenses ou rebelles aux antalgiques
    de niveau plus faible, chez l'adulte à partir de
    18 ans.

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  • Dérivés de synthèse anti-morphiniques
  •  Is provoquent lapparition dun syndrome de
    sevrage.
  •  pentazocine  Fortal Ls  analgésique inj 30
    mg IM
  • - agoniste partiel
  • - pas deffet sur la dépression respiratoire
  •  
  •  nalorphine  Nalorphine  LI  inj 10mg/1ml
  • - antagoniste partiel
  • antidote de la dépression respiratoire due aux
    morphiniques  1 à 2 ml à renouveler 10 à 15 mn
    plus tard éventuellement, maximum de 40 mg.
  •  

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  •  Naloxone  Narcan  LI  inj 0,4 mg/ml
  • antagoniste pur de toutes les actions de la
    morphine. Utilisé comme antimorphinique en cas
    dintoxication et pour le diagnostic des comas
    toxiques.
  •   Naltrexone 
  • Nalorex  LI  cps à 45 mg - antagoniste pur
  • Révia, LI  cps 50 mg  dépendance à lalcool.

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  • Nalbuphine ( NUBAIN )
  • Mode d'action
  • morphinique agoniste-antagoniste, très sédatif
  • analgésique central intermédiaire entre les
    paliers 2 et 3
  • analgésie 0,2 mg/kg de Nubain 0,1 mg/kg de
    morphine
  • se caractérise par un effet plafond à partir de
    0,3-0,5 mg/kg
  • ce qui limite la dépression respiratoire mais
    aussi l'analgésie.
  • Pharmacocinétique
  • demi-vie plasmatique de 2 à 3 heures
  • durée d'action de 2 à 4 heures, maximum en 15 à
    30 minutes
  • métabolisme hépatique
  • Indications douleurs de palier 2 ou 3 en milieu
    hospitalier
  • Contre-indications
  • syndrome abdominal aigu
  • insuffisance respiratoire
  • hypovolémie non compensée
  • syndrome neurologique
  • absence de Narcan

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