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Transplantation d'organes

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Transplantation d'organes La transplantation est une op ration par laquelle un organe malade est remplac par un organe sain pr lev chez une personne d c d e. – PowerPoint PPT presentation

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Title: Transplantation d'organes


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Transplantation d'organes
  • La transplantation est une opération par laquelle
    un organe malade est remplacé par un organe sain
    prélevé chez une personne décédée.
  • La personne transplantée est appelée receveur,
    celle qui est décédée est le donneur.
  • Résultat des transplantations
  • Les médicaments immunosuppresseurs dont disposent
    les transplanteurs aujourdhui, ont amélioré très
    sensiblement les résultats des transplantations.
    A un an de greffe, plus de 90 des greffons sont
    fonctionnels et à 5 ans de greffe, le taux de
    réussite est proche de 70.

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types de greffes
  • peuvent être classés suivant l'origine du
    greffon 
  • Isogreffe  le greffon appartient au vrai jumeau
    du receveur, cas par essence rarissime.
  • Allogreffe  le donneur et le receveur
    appartiennent à la même espèce. C'est le cas le
    plus fréquent.
  • Xénogreffe  le donneur est d'une espèce
    différente mais proche génétiquement du receveur.
    Les xénogreffes sont pour l'instant
    essentiellement expérimentales.
  • Autogreffe  le greffon appartient au receveur.
    Il s'agit essentiellement de tissus ou de
    cellules

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Historique
  • Dès le 3ème siècle, on peut trouver des fresques
    représentant les premières scènes de greffes,
    mais principalement de membres tels que des
    jambes, ou des bras.
  • Cest vers 1906 que les premières greffes
    dorganes ont lieu mais elles se soldent toutes
    par des échecs entraînant la mort du  cobaye
    humain . Mathieu Jaboulay, Français, fait les
    toutes premières greffes de reins de porcs ou de
    chèvres, qui échouent les patientes atteintes
    dinsuffisances rénales meurent en quelques
    joursréf. nécessaire. Ces échecs permettent de
    découvrir un des principaux obstacles de la
    greffe  le rejet.
  • L'origine de ce dernier a été attribuée à un
    problème immunologique dès les années 1950. Les
    premières tentatives pour pallier ce problème
    consistaient à réaliser une irradiation de
    l'organisme receveur, conduisant à la destruction
    quasi totale des cellules immuno-compétentes et
    permettant une acceptation prolongée du greffon.
    Différents médicaments anti-rejets furent testés
    par la suite, dont les corticoïdes, la
    mercaptopurine en 19597, puis l'azathioprine en
    19618, permettant d'effectuer des
    transplantations chez l'homme sans recours à
    l'irradiation9.

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  • Transplantation légendaire de la jambe d'un
    maure sur Justinien par Saints Côme et Damien.
    Ditzingen, XVIe siècle

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Historique





  • Le 7 décembre 1905 a eu lieu la première greffe
    de cornée avec succès, par le docteur Eduard Zirm
    (1863-1944). Le donneur était un jeune garçon de
    11 ans devant subir une énucléation d'un œil
    blessé mais à la cornée intacte. D'autres
    tentatives ont été décrites précédemment mais
    aboutissant à des échecs.
  • La première transplantation rénale à partir d'un
    donneur vivant a eu lieu en 1952 sur le jeune
    Marius Renard par l'équipe de Louis Michon à
    l'Hôpital Necker à Paris, les suites
    néphrologiques étant assurées par Jean Hamburger.
    Le jeune homme mourut 21 jours plus tard.
  • La première transplantation de foie a eu lieu en
    1957 par le docteur Martinez
  • La première transplantation de moelle a été faite
    en 1957 par Edward Donnall Thomas.
  • La première transplantation cardiaque a eu lieu
    en 1967 par le professeur Christiaan Barnard en
    Afrique du Sud. La survie n'a été alors que de 18
    jours. En France, on peut citer le cas d'Emmanuel
    Vitria qui vécut avec une telle transplantation
    de 1968 à 1987.

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Historique
  • La première greffe de moelle osseuse a eu lieu en
    1968.
  • 1979  première greffe de trachée. En 2005,
    première greffe à l'aide d'un segment d'aorte. En
    2008, une nouvelle greffe de trachée est
    effectuée en Espagne, le greffon étant la trachée
    d'un donneur préparé de telle sorte qu'il ne soit
    plus nécessaire d'avoir un traitement
    immunosuppresseur13.
  • La première transplantation du poumon a eu lieu
    en Belgique en 1968.
  • La première greffe de larynx réussie a eu lieu en
    1998 par le Marshall Strome (Cleveland, Ohio) sur
    le patient Timothy Heidler qui a ainsi recouvré
    l'usage de la parole. Il s'agit de la première
    greffe d'organe non essentielle à la survie.
  • La première double transplantation de mains (avec
    avant-bras) a eu lieu en janvier 2000 (Pr.
    Dubernard).
  • En 2003 eu lieu la première transplantation de
    langue (anatomie) à Vienne.
  • La première transplantation partielle de visage a
    eu lieu au CHU dAmiens par les équipes de
    Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard en
    novembre 2005 sur Isabelle Dinoire.
  • En 2006, la première transplantation de pénis est
    effectuée à l'hôpital de Guangzhou (Chine) par
    l'équipe du docteur Weilie Hu. En dépit de
    l'absence de signes de rejet, le patient a
    demandé l'ablation du greffon après 14 jours.

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Historique
  • En 2008, le 1er août, la première transplantation
    de deux bras entiers a été réalisée en Allemagne
    à la clinique universitaire de Munich, par une
    équipe de 40 personnes sous la direction des
    professeurs Christoph Hijhnke et Edgar Biemer.
  • En 2009, le 4 et 5 avril, une greffe simultanée
    du visage et des mains sur un homme brûlé lors
    d'un accident est réalisée à l'hôpital Henri
    Mondor de Créteil. Les greffes sont dirigées par
    le professeur Laurent Lantiéri et le docteur
    Jean-Paul Méningaud pour la greffe du visage, et
    par le docteur Christian Dumontier pour la greffe
    des mains.

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  • Le rapport dactivité 2008 de lAgence de la
    Biomédecine permet de prendre la mesure de la
    situation de pénurie dorganes en France.
  • En 2008, 13 698 patients ont été en attente dune
    greffe dorganes. Parmi eux, 10 180 attendaient
    un rein. 4 620 dentre eux ont pu être greffés à
    partir de 1 610 personnes décédées et 232
    donneurs vivants, soit 33.7  des patients. En ce
    qui concerne le rein, 2 937 greffes ont été
    réalisées, ce sont donc seulement 28.8 des
    patients en attente qui ont pu être transplantés.
    Les greffes de reins provenant de donneurs
    vivants ne représentait que 7.5 du total (222
    patients).
  • Plus de 200 malades décèdent, chaque année, faute
    de greffon. Il convient de souligner que ces
    décès recensés ne reflètent pas totalement la
    réalité. En effet, les patients dont létat de
    santé se dégrade en raison dune trop longue
    attente sont en général désinscrits de la liste
    lorsque leurs médecins estiment quils ne sont
    plus en état de recevoir une greffe. Les morts
    liés à la pénurie sont donc vraisemblablement
    sensiblement plus nombreux.
  • Par ailleurs, alors que 35 000 malades sont
    dialysés en France, moins dun tiers dentre eux
    sont inscrits chaque année sur liste dattente de
    greffe, alors même que lon sait que les
    contre-indications à la transplantation rénale
    sont devenues marginales, y compris pour les
    patients les plus âgés . Il existe donc des
    difficultés profondes daccès à la liste
    dattente (par exemple, 50 des patients de moins
    de 60 ans ne sont toujours pas inscrits sur la
    liste dattente 18 mois après le démarrage de la
    dialyse ), qui se traduisent par une sous
    estimation vraisemblablement très importantes des
    besoins de la population en termes de
    transplantation rénale.
  • La source de don dorganes que représente la mort
    encéphalique est très limitée. Ainsi, il a été
    récemment montré que le nombre maximal de
    donneurs potentiels de ce type était environ de
    4 000 chaque année, alors quil en faudrait
    11 000 pour répondre aux besoins ! 3 181 donneurs
    potentiels en EME (état de mort encéphalique) ont
    été recensés en France en 2008. On constate donc
    que lon est désormais très proche du niveau
    optimal. Cela implique que si lamélioration du
    recensement et la diminution du taux de refus des
    proches doivent demeurer des priorités, elles ne
    seront quoi quil en soit pas suffisantes pour
    répondre de manière satisfaisante aux besoins des
    patients en attente de greffe. Le recours à
    dautres sources de prélèvement (donneurs décédés
    suite à un arrêt cardiaque, donneurs vivants)
    apparaît désormais comme un impératif.

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Organes transplantés
  • Les transplantations les plus fréquentes sont les
    transplantations du rein.
  • On pratique également des transplantations du
    foie, du cœur, du poumon, du bloc cœur/poumon, du
    pancréas et plus rarement de l'intestin. On sait
    également greffer des tissus  cornée, os, valves
    cardiaques ou vaisseaux sanguins, de la moelle
    osseuse.
  • Il existe également des techniques expérimentales
    de transplantations de tissus composites (main,
    partie du visage).
  • Certaines transplantations permettent de sauver
    une vie, d'autres d'éviter de lourds traitements
    (la transplantation du rein permet par exemple
    d'éviter la dialyse).

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Chiffres
  • En 2007, en France, selon l'agence de
    biomédecine 
  • 13 074 patients ont eu besoin d'une greffe
  • 4 664 greffes ont été réalisées
  • 231 personnes sont décédées faute de greffons
  • Presque 4 000 greffes de cornées ont été
    réalisées
  • Donneurs  sur 3 144 personnes en état de mort
    encéphalique, 1 562 ont été prélevés
  • Organes greffés en 2007 sur 4 664 personnes,
    selon l'agence de biomédecine en France
  • CÅ“ur  366 soit 5,7 
  • CÅ“ur-poumons  20 soit 0,43 
  • Poumons  202 soit 4,33 
  • Foie  1 060 soit 22,72 
  • Rein  2 911 soit 62,4 
  • Pancréas  99 soit 2,12 
  • Intestin  6 soit 0,13 
  • Le rein est donc la première opération de greffe
    réalisée en France avec 2 911 patients greffés en
    2007, soit 62,4  des greffes. La greffe
    d'intestin reste anecdotique avec six
    interventions réalisées en 2007.

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compatibilité immunologique et le traitement
immunosuppresseur
  • Il doit exister une certaine compatibilité
    immunologique entre le receveur et l'organe
    transplanté afin de diminuer le risque de rejet
    (réaction du système immunitaire du receveur
    contre l'organe transplanté ou greffé pouvant
    conduire à la destruction de ce dernier). Au
    minimum, une compatibilité au niveau du groupe
    sanguin est requise. La meilleure adéquation
    possible, quant au groupe HLA, reste souhaitable,
    même si elle est moins impérative..
  • La transfusion sanguine n'est pas considérée
    comme une greffe car elle ne pose pas les mêmes
    problèmes  le sang du donneur n'exige qu'une
    compatibilité de groupe sanguin et aucun
    traitement immunosuppresseur n'est requis, les
    éléments sanguins transfusés n'étant là que pour
    permettre au patient de passer un cap et étant
    progressivement remplacés par ceux de ce dernier.
  • Une fois greffé, l'organisme des receveurs
    considère le nouvel organe comme un objet
    étranger. Le malade doit donc suivre un
    traitement immunosuppresseur à vie pour éviter le
    rejet du greffon (sauf pour les valves
    cardiaques, qui sont traitées avant la
    transplantation pour ne pas susciter de rejet, et
    la cornée).

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Prélèvement d'organe
  • À partir d'un donneur en état de mort
    encéphalique
  • C'est un état très différent du coma, puisque le
    cerveau est définitivement détruit.
  • La mort encéphalique, définie comme la
    "destruction du tronc cérébral associée à celle
    des hémisphères du cerveau", est un état très
    rare (environ 3000 identifiés en France sur
    environ 500.000 décès).
  • Son diagnostic doit être effectué par deux
    médecins non impliqués dans une quelconque
    activité de transplantation. La mort encéphalique
    est déclarée après examen clinique constatant 
  • l'absence de conscience
  • l'absence de réflexes du tronc cérébral
  • l'absence de ventilation spontanée
  • La destruction totale et définitive du cerveau,
    confirmée par deux encéphalogrammes ou une
    artériographie cérébrale.

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Prélèvement d'organe
  • À partir d'un donneur vivant
  • Une personne en bonne santé a la possibilité de
    donner un organe de son vivant. Cest le cas par
    exemple du rein, dune partie du foie ou très
    rarement du poumon. On peut en effet vivre en
    bonne santé avec un seul rein, une partie du foie
    (car cest un organe qui se régénère rapidement)
    ou une partie des poumons.
  • Ce don nest possible que si le donneur est
    majeur et très proche du receveur. La loi de
    bioéthique fixe la liste des personnes qui
    peuvent donner un organe de leur vivant. Cette
    liste est constituée par la famille proche (père,
    mère, conjoint, frères et sœurs, enfants,
    grands-parents, oncles, tantes, cousins germains,
    conjoint du père ou de la mère), ainsi que toute
    personne ayant vécu pendant au moins deux ans
    avec le receveur.
  • Les transplantations issues de donneur vivant les
    plus fréquentes concernent le rein, le risque
    pour le donneur étant extrêmement faible. Elles
    présentent en outre plusieurs avantages pour le
    receveur  elles fonctionnent en général mieux et
    plus longtemps que les greffes de rein à partir
    de donneur décédé. En outre, elles permettent de
    raccourcir ou de supprimer la période difficile
    dattente en dialyse, ce qui comporte des
    avantages considérables sur les plans familiaux,
    personnels et professionnels. Pour le foie et le
    poumon, les risques pour le donneur sont beaucoup
    plus importants.
  • Il n'y pas d'âge limite pour être donneur

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Prélèvement d'organe
  • Sur patient après arrêt cardiaque définitif
  • Sous certaines conditions bien précises
    (contraintes temporelles notamment) les organes
    (rein, foie, poumon) de personnes en arrêt
    cardiaque et respiratoire définitif peuvent être
    prélevés. On sait aujourdhui que les résultats
    des greffes de ces organes sont aussi bons que
    ceux provenant de donneurs en mort encéphalique.
    Des programmes de ce type ont démarré en France
    fin 2006. On estime qu'ils pourraient conduire à
    augmenter d'environ 30 le nombre de greffons
    disponibles.
  • Selon le protocole français, anglais et espagnol
    , le diagnostic darrêt circulatoire persistant
    est évoqué devant la constatation de labsence
    dune reprise dactivité cardiaque au bout de 30
    minutes de réanimation médicalisée bien conduite,
    réalisée sur les lieux de lintervention. Devant
    cet échec de la réanimation médicale, le
    transfert du patient est alors envisagé vers un
    centre hospitalier et les manœuvres
    thérapeutiques (ventilation mécanique, massage
    cardiaque continu) sont poursuivies. Le constat
    de décès, comportant la constatation dun arrêt
    cardiaque irréversible pendant 5 minutes après
    larrêt des manœuvres de réanimation, est
    effectué en milieu intrahospitalier et
    l'éventualité d'un prélèvement peut être
    envisagée. Le prélèvement est alors effectué
    idéalement le plus tôt possible (le temps entre
    la constatation du décès et la mise en
    conditionnement du greffon pour le transport ne
    devant pas excéder la demi-heure pour le foie,
    dans l'heure pour les reins).
  • Le donneur peut être également décédé depuis
    quelques heures (don de cornée).

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Prélèvement d'organe
  • La vente d'organes
  • La vente d'organes est strictement interdite en
    France, elle est considérée comme un délit et est
    punie par la loi  tout contrevenant risque sept
    ans de prison et 100 000  d'amende. Le don et la
    greffe d'organes sont en France l'activité
    médicale la plus réglementée, dont l'organisation
    est encadrée par l'Agence de la biomédecine.
  • Sur le plan international, bien que posant un
    problème d'éthique et de sécurité sanitaire,
    c'est une pratique qui se développe  près de 5 
    des transplantations seraient faites sur cette
    base (achat d'un organe d'un  donneur ,
    essentiellement issu d'un pays pauvre). Près de
    10  des transplantations de rein au niveau
    mondial se feraient également par ce biais.

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  • Le prélèvement est effectué par une équipe
    médico-chirurgicale spécialisée d'un hôpital
    ayant obtenu l'agrément.
  • Le prélèvement est obligatoirement pratiqué dans
    un hôpital habilité par le ministère de la santé
    et le préfet du département.
  • Si le sujet en état de mort encéphalique se
    trouve dans un hôpital non habilité, le transfert
    vers un hôpital préleveur est indispensable. Le
    transfert est obligatoirement médicalisé (ex.
    Samu).
  • Une fois le(s) prélèvement(s) effectué(s), le
    corps est ramené dans son hôpital d'origine, sans
    frais supplémentaire pour la famille du donneur.
  • On prélève chez le même donneur un ou plusieurs
    organes selon leur état et les besoins
  • En France, tous les organes prélevés sont
    conservés par le froid dans des liquides de
    conservation.
  • Le transport est effectué au plus vite (véhicule
    automobile, T.G.V., avion, hélicoptère...). La
    durée de conservation, variable selon les
    organes, n'excède pas quelques heures.
  • Le donneur en état de mort encéphalique est pris
    en charge par la Sécurité Sociale. Seuls sont dus
    les soins reçus pendant l'hospitalisation du
    donneur avant son décès.
  • Le transport d'un hôpital non préleveur à un
    hôpital préleveur est pris en charge par
    l'organisme de couverture sociale du receveur
    il en est de même de l'hospitalisation en
    réanimation et des examens pratiqués.
  • Les frais des prélèvements sont facturés aux
    hôpitaux qui ont transplanté.
  • Pour la famille du donneur, le prélèvement
    n'entraîne aucun frais lié à cette intervention.
    Par contre, le corps une fois rendu à la famille,
    celle-ci supportera les frais d'obsèques
    identiques, qu'il y ait eu prélèvement ou non.
  • C'est l'Agence de la biomédecine qui dispose des
    critères, attribue les greffons et à ce titre
    gère la liste nationale des patients en attente
    de greffe.
  • Le mode de sélection dépend, selon l'organe, des
    règles de priorité fondées sur des critères
    exclusivement médicaux, géographiques, et du
    temps de conservation du greffon qui est
    différent suivant l'organe concerné.
  • C'est possible mais on est alors limité par la
    résistance naturelle du corps humain aux
    interventions répétées. L'organisme a déjà
    fabriqué des anticorps dirigés vers l'organe
    greffé considéré comme étranger ( on dit du
    malade qu'il est "hyperimmunisé").
  • La greffe est effectuée dans le service
    spécialisé d'un hôpital habilité aux
    transplantations, par une équipe rompue à ce type
    d'interventions. Les greffes d'organes ne peuvent
    se dérouler que dans le secteur public. Les
    greffes de tissus sont possibles dans le secteur
    privé ou public.

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Transplantation cardiaque

  • Schéma d'un cÅ“ur
    transplanté
  • La greffe cardiaque, ou transplantation
    cardiaque, est une intervention chirurgicale
    consistant à remplacer un cœur malade par un cœur
    sain, prélevé sur un donneur.

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Historique
  • La première transplantation cardiaque a été faite
    par Christiaan Barnard, cardiochirurgien, au Cap
    en Afrique du Sud le 3 décembre 1967. Il est
    suivi par Norman Shumway aux États-Unis quelques
    mois plus tard.
  • En France, les pionniers en sont les professeurs
    Christian Cabrol, Gérard Guiraudon et Maurice
    Mercadier à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le
    27 avril 1968. Le patient, Clovis Roblain, 66
    ans, n'a survécu que 53 heures à la
    transplantation effectuée selon la méthode
    Barnard pour les sutures et une méthode inédite
    du Pr Cabrol pour la préservation du cœur prélevé
    chez le donneur par perfusion des artères
    coronaires.
  • Les premiers greffés, à de rares exceptions près,
    ne survivaient pas plus de quelques semaines à
    l'intervention, essentiellement en raison du
    problème des rejets  réaction de l'hôte contre
    le greffon considéré comme un corps étranger.
  • Les années 1970 voient deux progrès importants 
    la préservation des cœurs des donneurs grâce au
    froid, permettant d'effectuer le prélèvement à
    distance du lieu de la transplantation, et la
    biopsie endomyocardique permettant le diagnostic
    précoce du rejet  une sonde est introduite sous
    contrôle radiologique et sous anesthésie locale
    dans une grosse veine et poussée jusque dans le
    ventricule droit, permettant d'en prélever un
    petit morceau qui est examiné au microscope.
  • Les années 1980 voient apparaître les premières
    transplantations cœur-poumon ainsi que les
    premiers cœurs artificiels, posés le plus souvent
    en attente d'un cœur compatible. La ciclosporine,
    puissant immuno-suppresseur, apparaît durant la
    même époque, permettant d'améliorer
    significativement la durée de vie des
    transplantés

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  • Indication
  • La transplantation cardiaque est proposée aux
    patients porteurs d'une insuffisance cardiaque
    grave et irréversible, pour laquelle l'espérance
    de vie est limitée. Un bilan médical et
    psychologique complet est effectué afin de savoir
    s'il existe d'autres maladies pouvant rendre
    difficile la surveillance ou la prescription de
    certains médicaments. Après discussion du
    dossier, le patient est alors "mis sur liste de
    transplantation"  il est alors susceptible
    d'être appelé à n'importe quelle heure du jour ou
    de la nuit et devra se rendre dans le plus bref
    délai dans le centre de transplantation.
  • La transplantation cardiaque reste
    essentiellement limitée par la faible
    disponibilité des greffons don d'organe. Le
    nombre de transplantés (3500 /an dans le monde)
    stagne alors que les besoins augmentent.
  • Technique
  • La quasi intégralité du cÅ“ur du receveur est
    ôtée après mise en place d'une circulation de
    suppléance (circulation extra-corporelle)  seul
    le toit de l'oreillette gauche est conservé, avec
    ses 4 veines pulmonaires. Le cœur du donneur est
    ensuite mis en place et suturé aux autres gros
    vaisseaux (aorte, artère pulmonaire, veines caves
    supérieure et inférieure), ainsi qu'au toit de
    l'oreillette gauche.
  • Evolution
  • La probabilité de survie atteint presque 90 à un
    an avec une durée de vie excédant fréquemment une
    dizaine d'années.
  • Les complications principales sont les mêmes que
    pour toutes transplantations 
  • complications infectieuses secondaires à la
    chirurgie mais également à l'immuno-dépression
    induite par le traitement.
  • rejet du greffon par le système immunitaire du
    receveur, traité par une augmentation du
    traitement immuno-suppresseur. Ce rejet est
    diagnostiqué essentiellement par une biopsie
    endomyocardique (prélèvement d'un petit
    échantillon du ventricule droit à l'aide d'une
    sonde positionnée sous contrôle radiographique).
    Une méthode alternative est la détection de
    certains gènes dans les cellules mononucléaires
    sanguines dont la présence ou l'absence est
    fortement corrélé avec la survenue d'un rejet.
    Cette dernière méthode semble aussi fiable que la
    biopsie endomyocardique et pourrait remplacer
    cette dernière. Le rejet est plus fréquent dans
    les premiers mois après la transplantation.
  • La survenue d'un cancer, secondaire à cette
    immunosuppression, est également possible et
    constitue la deuxième cause de décès chez les
    greffés dont la transplantation remonte à plus de
    5 ans.
  • A moyen terme, apparaît un athérome du greffon 
    les artères coronaires (appartenant au cœur du
    donneur) se rétrécissent et se bouchent),
    entraînant des infarctus du myocarde et une
    dégradation du greffon.

20
(No Transcript)
21
(No Transcript)
22
L'assistance ventriculaire
  • Lorsque l'état du patient, demandeur de
    transplantation cardiaque, se dégrade trop vite
    pour qu'il puisse raisonnablement attendre un
    donneur, une assistance ventriculaire peut être
    mise en place. Il s'agit d'une pompe mécanique
    assurant le débit cardiaque pendant, parfois,
    plusieurs mois. Dans de rares cas, la mise en
    repos du cœur du patient permet une récupération
    de sa fonction et donc le retrait de l'assistance
    ventriculaire sans qu'il y ait besoin de
    transplantation.
  • Dans d'autres cas, la pompe remplace totalement
    le cœur malade qui est enlevé. Il s'agit alors
    d'un cœur artificiel dont le modèle le plus connu
    reste le Jarvik et dont les premiers modèles
    datent de la fin des années 80. Le pronostic
    reste cependant sombre avec près de 50 de
    mortalité à un an mais permettant un retour à
    domicile dans un cas sur deux.
  • Les premiers modèles étaient de type pulsatile,
    imitant la contraction rythmique du cœur. Les
    modèles les plus récents sont à flux continu, le
    débit étant assuré par une pompe rotative.

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Transplantation hépatique
  • La transplantation hépatique, ou greffe du foie,
    est une intervention chirurgicale consistant à
    remplacer un foie malade par un foie sain,
    prélevé sur un donneur.
  • Le foie étant le seul organe possédant la
    capacité de se régénérer, il est possible de
    réaliser une transplantation hépatique à partir
    d'un greffon prélevé chez un donneur vivant,
    appartenant à la famille proche du receveur. Le
    plus fréquemment, le greffon provient d'un
    donneur déclaré en état de mort encéphalique.
  • Pour éviter le rejet, il est nécessaire d'avoir
    une compatibilité HLA optimale et le traitement
    immunosuppresseur est indispensable. Pour
    certaines hépatites fulminantes, l'urgence peut
    amener à ne pas tenir compte de la compatibilité
    HLA.

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Historique
  • 1er mars 1963  première transplantation
    hépatique réalisée par le Pr Thomas Starzl chez
    un patient de 3 ans atteint d'une atrésie des
    voies biliaires ayant conduit à une insuffisance
    hépatique. L'enfant décède d'une hémorragie lors
    de l'opération qui a lieu à Denver, Colorado.
  • 1963 quatre autres interventions infructueuses
    sont effectuées chez des adultes
  • 1969  à Louvain en Belgique, est réalisée par le
    Pr Kestens et le Pr Otte la première
    transplantation hépatique en Europe, chez un
    patient atteint d'une hépatite B qui décèdera
    d'une pneumopathie un mois plus tard.
  • 17 mars 1971  transplantation réussie chez un
    enfant de 17 mois à Louvain.
  • L'arrivée de la Ciclosporine A, puissant
    traitement immunosuppresseur, va permettre
    l'essor de la transplantation hépatique.
  • De nombreux médecins viennent se perfectionner à
    Pittsburgh, devenu le centre pionnier.
  • Février 1984  succès d'une greffe hépatique chez
    un patient atteint d'une cirrhose due à une
    hépatite B réalisée par les professeurs Kestens,
    Otte et de Hemptinne (Université catholique de
    Louvain).
  • Août 1984  première transplantation hépatique
    chez l'enfant avec un foie réduit à Louvain
  • Janvier 1988  transplantations hépatiques chez
    l'adulte avec greffon issu d'un donneur vivant
  • 22 Juillet 1992  Première Européenne 
    transplantation hépatique avec donneur vivant
    (son père âgé de 27 ans) réalisée sur un
    nourrisson, une petite fille de 10 mois à
    l'Hôpital Edouard Herriot (Lyon, France) Juillet
    1993  Transplantations hépatiques chez l'enfant
    avec greffon issu d'un donneur vivant
  • 1993  Première xénotransplantation orthotopique
    d'un foie de babouin chez un homme atteint d'une
    hépatite B active et du VIH en phase terminale,
    par l'équipe du Professeur Thomas Starzl
    (Pittsburgh, Pennsylvanie) . Décès à 70 jours
    d'une hémorragie cérébrale consécutive à une
    aspergillose, combinée à une stase biliaire
    pan-hépatique.

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  • Indications
  • Hépatite fulminante
  • Cholestase chronique  cirrhose biliaire
    primitive, cholangite sclérosante, atrésie des
    voies biliaires
  • Cirrhose  d'origine alcoolique (le sevrage doit
    être supérieur à 6 mois), virale (hépatite B,
    hépatite C), auto-immune...
  • Hépatopathie métabolique  hémochromatose,
    maladie de Wilson
  • Cancers primitifs du foie  selon certains
    critères issus de consensus, comme les critères
    de Milan
  • Autres  syndrome de Budd-Chiari
  • Contre-indications
  • Cirrhose alcoolique non sevrée
  • Tumeurs hépatiques en dehors des critères
    favorables à la transplantation
  • Défaillance cardiaque ou respiratoire
  • Déficit immunitaire congénital ou acquis (VIH)
  • Atrophie cérébrale
  • Complications
  • Complications liées à l'intervention et la
    pathologie causale
  • Défaut de fonctionnement du greffon, hémorragies
    et thrombose de l'artère hépatique.
  • Récidive de la pathologie causale sur le
    greffon  alcoolisme non sevré, hépatite B ou C

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Technique
  • En général, la transplantation hépatique est
    effectuée de façon orthotopique, cela implique
    que le foie natif soit retiré et le nouveau foie
    placé dans le même emplacement anatomique. La
    transplantation peut être séparée en étapes comme
    étant composée de l'hépatectomie (ablation du
    foie), la phase anhepatique (sans de foie), la
    phase d'implantation et la phase
    post-implantation. L'opération se fait par une
    grande incision dans l'abdomen supérieur (sous
    les cotes principalement du coté droit).
    L'hépatectomie implique la dissection de toutes
    les attaches ligamentaires du foie, ainsi que la
    voie biliaire principale, l'artère hépatique, les
    veines sus-hépatiques et la veine porte.
    Habituellement, la partie retrohepatique de la
    veine cave inférieure est retirée avec le foie,
    bien qu'une autre technique puisse la préserver
    (technique "piggyback").
  • Le sang du donneur présent dans le foie sera vidé
    et remplacé par une solution de stockage
    réfrigérée spécialement conçue pour la
    préservation d'organes. L'implantation implique
    des anastomoses (connexions) de la veine cave
    inférieure, la veine porte et l'artère hépatique.
    Une fois que le flux sanguin est rétabli dans le
    nouveau foie, les voies biliaires (canal
    cholédoque) sont anastomosées (connectées) à
    l'intestin grêle. L'intervention dure
    habituellement entre cinq et six heures, mais
    peut être plus ou moins longue en raison de la
    difficulté de l'opération et l'expérience du
    chirurgien.
  • La grande majorité des greffes de foie utilisent
    le foie entier d'un donneur non-vivant pour la
    transplantation, en particulier pour les
    receveurs adultes. Une avancée majeure en
    transplantation hépatique pédiatrique a été le
    développement de la transplantation hépatique
    avec un greffon de taille réduite, dans laquelle
    une partie du foie d'un adulte est utilisé pour
    un bébé ou un petit enfant. D'autres
    développements dans ce domaine comprennent la
    transplantation du foie partagé (split), dans
    lequel un foie est utilisé pour les greffes pour
    deux bénéficiaires, et la transplantation foie de
    donneurs vivants, dans laquelle une partie du
    foie d'une personne en bonne santé est retiré et
    utilisé comme greffe pour une autre personne (en
    générale un lien familial ou émotionnel fort lie
    ces deux personnes). Une transplantation
    hépatique pour un receveur pédiatrique implique
    l'ablation d'environ 20 du foie du donneur
    (partie gauche). Cette partie régénère
    (repousse) dans les quelques semaines qui
    suivent.

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La transplantation hépatique avec  donneur
vivant 
  • La transplantation hépatique avec  donneur
    vivant  a émergé dans les dernières décennies
    comme une option thérapeutique alternative pour
    les patients présentant une maladie hépatique au
    stade terminal. Les principales indications à un
    tel geste sont la cirrhose et / ou le carcinome
    hépatocellulaire (cancer du foie), ces derniers
    sont souvent imputables à un ou plusieurs des
    éléments suivants l'abus d'alcool au long cours,
    l'hépatite C et l'hépatite B non traitées et ceci
    après plusieurs décennies d'évolution. Le concept
    de la transplantation hépatique avec  donneur
    vivant   a émergé en réponse à la pénurie
    généralisée de foies de donneurs décédé, et s'est
    révélée possible grâce à la remarquable capacité
    de régénération que possède le foie humain.
    Durant cette opération un morceau de foie sain
    est prélevé sur une personne vivante et
    transplanté au receveur après que le foie malade 
    a été enlevé.
  • La première transplantation hépatique avec
     donneur vivant  a été effectuée la première
    fois avec succès par le Dr Christoph Broelsch au
    Centre Universitaire de Chicago en novembre 1989,
    lorsqu'une fillette de 2 ans, a reçu une partie
    du foie de sa mère. Plus tard, la transplantation
    hépatique avec  donneur vivant  s'est révélée
    possible également d'adultes à adulte, et est
    maintenant pratiquée dans quelques grands centres
    universitaires. Elle est considéré comme
    techniquement plus exigeante que la
    transplantation d'un foie cadavérique, et pose
    également des problèmes éthiques inhérents à la
    réalisation d'une opération chirurgicale majeure
    (hépatectomie) sur un être humain en bonne santé.
    Dans une étude récente, le risque de
    complications chez le donneur est d'environ 10,
    et c'est très rarement qu'une seconde opération
    est s'avère nécessaire. Les problèmes courants
    sont les fistules biliaire, une stase gastrique
    et les infections postopératoires, elles sont
    plus fréquentes si l'on prélève le lobe droit du
    foie. Le décès après la transplantation hépatique
    avec  donneur vivant  est actuellement lt1.
  • Habituellement, 55 à 70 du foie (le lobe droit)
    est prélevé sur le donneur vivant. Après
    l'intervention le foie du donneur se régénère
    rapidement, si bien que sa fonction est à nouveau
    de 100 en 4-6 semaines, il retrouve sa taille
    initiale dans les semaines qui suivent. Il est
    possible d'enlever jusqu'à 70 du foie d'un
    donneur sans courir de risques supplémentaires.
    Le retour à une taille et fonction normale mettra
    plus de temps chez le receveur.

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Transplantation rénale
  • La transplantation rénale, ou greffe de rein est
    une intervention chirurgicale consistant à
    remplacer un rein défectueux par un rein sain,
    prélevé sur un donneur. Il s'agit de la greffe la
    plus courante, elle possède un taux de réussite
    élevé. Elle est pratiquée chez les patients
    souffrant d'insuffisance rénale terminale afin
    d'améliorer leur qualité de vie, et de les
    libérer des contraintes des séances de dialyses.
    Cette greffe n'est donc pas vitale pour le
    patient.
  • Le rein transplanté est généralement greffé plus
    bas que la position anatomique normale.

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Qui sont les candidats à la transplantation
rénale ?   
  • La transplantation est possible chez de nombreux
    patients insuffisants rénaux, à condition de
    trouver le bon rein.
  • Différents tests doivent être pratiqués pour
    établir si le rein transplanté est compatible
    avec le receveur en termes de groupe sanguin et
    de type de tissu. Les patients exclus sont ceux
    présentant une maladie cardiaque grave ou un
    cancer, car les médicaments utilisés pour
    prévenir le rejet du rein transplanté peuvent
    aggraver ou faire progresser ces maladies.
  • Les patients ont plus de probabilité de supporter
    physiquement lintervention sils ont un poids et
    une pression artérielle normaux. Létat de santé
    des patients très gros ne leur permet pas de
    recevoir une greffe. Il est peu probable que les
    patients âgés de plus de 70 ans réagissent
    correctement à lintervention et aux médicaments
    requis après celle-ci.

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Tests préalables à la transplantation
  • Compatibilité du groupe sanguin Un simple test
    sanguin établit auquel des quatre principaux
    groupes sanguins (A, B, AB, or O) un patient ou
    un donneur appartient. Votre système immunitaire
    attaquera un rein dont le groupe sanguin nest
    pas compatible avec le vôtre. Vous ne pouvez
    recevoir une greffe de rein que si votre groupe
    sanguin est compatible avec celui du donneur.
    Vous pouvez remarquer que le groupe O est
    compatible avec tous les autres groupes.
  • Compatibilité du type tissulaire. Il est
    souhaitable de faire correspondre le type de
    tissu du donneur et du receveur. Plus ils sont
    compatibles, plus il y a de chances que la greffe
    rénale dure longtemps. Une compatibilité parfaite
    nest toutefois pas essentielle. Le type
    tissulaire est généralement établi en examinant
    six protéines différentes dans lorganisme. Des
    individus différents possèdent des versions
    différentes de ces protéines. Le type tissulaire
    est déterminé par un test sanguin. Le nombre de
    types tissulaires possibles étant nettement
    supérieur au nombre de groupes sanguins, la
    probabilité dobtenir une correspondance parfaite
    est moindre. Une correspondance exacte du type
    tissulaire entre donneur et patient est
    extrêmement rare. Les médecins envisagent
    généralement une transplantation lorsque au moins
    la moitié des protéines de type tissulaire du
    donneur correspond aux protéines du receveur.
  • Recherche virale. Tout candidat à la
    transplantation est soumis à une série de tests
    sanguins visant à rechercher divers virus tels
    que le VIH, les virus de lhépatite B et de
    lhépatite C et le cytomégalovirus. Parfois, ces
    virus sont présents et inactifs chez le patient,
    mais la transplantation et les médicaments
    immunosuppresseurs sont susceptibles de les
    activer et dentraîner lapparition dune maladie.

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Lintervention de transplantation
  •   
  • Lintervention de transplantation en elle-même
    nécessite une anesthésie générale et dure
    généralement entre 2 et 3 heures.
  • Les propres reins du patient sont le plus souvent
    laissés en place et le rein transplanté est placé
    plus bas dans labdomen. Le rein transplanté
    possède sa propre artère qui lui permet de
    recevoir le sang du cœur, une veine pour ramener
    le sang vers le cœur et un uretère pour évacuer
    lurine vers la vessie.
  • Beaucoup de receveurs de rein ne réalisent la
    gravité de leur maladie quaprès avoir récupéré
    de lintervention de transplantation. Après
    celles-ci, ils commencent à se sentir comme avant
    linsuffisance rénale.

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Quelle est la position des différentes religions ?
  • La plupart des courants religieux sont favorables
    au Don d'Organes le catholicisme, le
    protestantisme, l'islam, le judaïsme, une des
    grandes familles du bouddhisme.
  • Néanmoins, il faut noter l'opposition de
    l'hindouisme et du shintoïsme
  • Que l'on ait une conviction religieuse ou non
    n'influe évidemment pas sur les notions de
    fraternité, d'amour, de dignité, de respect. Les
    prélèvements et transplantations d'organes ne
    posent pas de problèmes particuliers, ils
    incitent cependant à une profonde réflexion

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