Perfectionnement de la lecture par la co-construction du sens - PowerPoint PPT Presentation

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Perfectionnement de la lecture par la co-construction du sens

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Perfectionnement de la lecture par la co-construction du sens Exploitation de la d marche de Britt-Mari Barth (la n gociation du sens par l agir collectif) dans ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Perfectionnement de la lecture par la co-construction du sens


1
Perfectionnement de la lecture par la
co-construction du sens
  • Exploitation de la démarche de Britt-Mari Barth
  • (la négociation du sens par lagir collectif)
    dans le contexte du développement de la capacité
    de lecture

Cette présentation est une introduction à un
cycle de cours de lecture/écriture proposé aux
collégiens polonais (voir la présentation sur
largumentation de Zespól Szkól) Introduction
faite par Katarzyna Karpinska-Szaj
2
Lire est une capacité où la difficulté majeure
consiste à faire construire du sens par la
création dune représentation mentale du contenu
décodé. Lobjectif de la démarche de lecture
qui se base sur la co-construction du sens a
pour but de multiplier les expériences avec les
nouvelles connaissances ce qui peut constituer un
instrument de la pensée pour exprimer et évoluer
le savoir provisoire des apprenants. Elle sert
surtout à affiner le regard par la recherche de
critères danalyse dont on navait pas pris
conscience. Elle est une occasion de tester la
compréhension et de vérifier ses limites dans la
négociation du sens avec les pairs. Ceci nest
possible que pendant un travail collectif en
groupe-classe
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Induire pour comprendre
  • La compréhension des écrits par induction est un
    mode pédagogique pour incarner les paramètres
    valables dans la compréhension de textes et
    rendre intelligibles les composantes de la
    dynamique du transfert de lapprentissage par
    lexploitation des présupposés lors de la
    lecture. Cest un mode qui permet de faire
    émerger une signification commune par une
    concrétisation et laccès aux connaissances et
    aux compétences dont les apprenants disposent à
    un moment donné dans leur apprentissage. Il est
    donc en quelque sorte, un support dans la gestion
    de la perte de compréhension parce quil permet
    de décider du choix des éléments importants dans
    la construction du sens (dont on ne se rend pas
    souvent compte par lincapacité de diriger
    lattention sur des aspects pertinents). En
    dautres termes, il sagit de faire apprendre à
    induire le savoir pour construire le sens du
    contenu. Linduction assure ici la formation dun
    cadre de référence des textes proposés comme
    exemples et comme contre-exemples dun phénomène
    à déterminer.

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Sources de difficultés caractéristqiues du
processus de lecture
5
Sources de difficultés caractéristiques du
discours écrit
6
Synthèse les objectifs de la co-construction
du sens face aux déficits de compréhension
7
et plus concrètement, les interventions
didactiques peuvent être axées sur léveil de la
réflexion de lapprenant sur
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Exemple La construction du sens par lagir
collectif
Cet exemple illustre lexploitation de la
démarche inductive collective pour construire du
sens en lecture. Il a été proposé en cours du
FLE au public avancé.
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Objectifs
  • - considérer des lieux problématiques
  • /- modification des attitudes et des moyens
    dexploitation des connaissances préalables
    jusqualors négligées lors de la compréhension de
    textes écrits
  • - nouvel apprentissage (ou une révision dun
    apprentissage antérieur) à induire les
    connaissances et les compétences possédées pour
    construire le sens du contenu et ceci avec
    létayage des partenaires dapprentissage
  • (avec dautres élèves et avec lenseignant)/.
  • - prendre en compte la valeur affective de
    lécrit
  • /- observation des marques de persuasion
    explicites et implicites par une comparaison de
    variété dinterprétations/

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Déroulement
  • 1. On commence lactivité par la lecture du
    premier document (voir les diapositives
    suivantes). La consigne est proposée seulement à
    létape de post-lecture où on demande de relever
    des particularités du texte qui vient dêtre lu.
    Les apprenants ont la possibilité de négocier le
    sens, mais ils doivent justifier leurs positions
    et arriver à un accord. Plusieurs
    caractéristiques peuvent être émises, allant des
    marques de surface jusquaux émotions déclenchées
    grâce à la lecture. Les caractéristiques
    devraient être notées au tableau.
  • 2. Le deuxième document (voir les diapositives
    suivantes) est proposé à la fin de la négociation
    survenue après la lecture du premier texte. La
    consigne est de comparer les deux textes du point
    de vue des idées notées auparavant. Le deuxième
    texte peut être jugé comme contre-exemple  il
    nest pas un texte littéraire, il néveille pas
    les mêmes sentiments. Les pistes dobservation de
    ce texte peuvent être orientées vers les
    informations se rapportant au référent (le livre
    présenté), la visée vers le lecteur risque dêtre
    écartée. La négociation sur le sens lors de
    léchange entre les apprenants a pour but
    darriver à retenir les marques textuelles
    témoignant de la présence de force persuasive
    dans ce texte.

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Exemples de documents - textes choisis pour
découvrir leur valeur persuasive, susceptible de
poser problèmes en lecture-interprétation.
Document 1
  • Dhabitude, je hais les vieilles dames. Rien de
    plus hypocrite que ces animaux-là. Tout miel avec
    nous, les enfants, caresses et areu, areu, areu
    quand les parents les regardent. Mais, dès quils
    ont le dos tourné, elles se vengent de notre
    jeunesse, elles nous pincent de leurs doigts
    décharnés de sorcière, nous piquent de leurs
    aiguilles à tricoter ou, pire supplice, nous
    embrassent à tout bout de champ pour nous punir
    de sentir si bon et davoir la peau si douce.
  • Mais celle qui me fut présentée ce jour-là, je
    lai aimée, dès le premier instant.
  • Une maisonnette comme on en voit des centaines
    au bord de toutes les plages  banale, blanche,
    un étage, deux fenêtres et un balcon pour se
    saouler dhorizon. Un panneau sur la porte 
  • ENTREZ SANS FRAPPER.
  • MAIS, SIL VOUS PLAÎT,ATTENDEZ LA FIN DU
    MOT.MERCI.
  • Et un chuchotement, des sons qui bruissaient
    plutôt que ne parlaient, comme un gazouillis de
    moineau malade ou comme les prières à léglise.
    Dailleurs, je lai compris plus tard, il
    sagissait bien dune prière.
  • Monsieur Henri ouvrit. Personne. Nous
    traversâmes le salon encombré danimaux empaillés
    mités et de livres déchiquetés. (...) A part eux,
    rien. Seul le murmure nous guidait. Autre porte.
    Le jardin. Un carré minuscule planté de trois
    palmiers, une table ronde recouverte de dentelle
    où reposait un gros dictionnaire ouvert.
  • Et, bien assise sur une chaise à très haut
    dossier, semblable à celle quon voit dans les
    châteaux, vêtue dune robe blanche de fête, la
    personne la plus vieille que jaie jamais
    rencontrée.
  • Comprenez-moi  pas seulement ridée, mais
    crevassée, ravinée, creusée, de vrais canyons,
    les yeux perdus sous dinvraisemblables plis et
    la bouche disparue au fond dun trou. Lensemble
    surmonté dune crinière immaculée, la chevelure
    dune lionne des neiges. Je nosais imaginer le
    nombre dannées nécessaires pour sculpter ces
    sillons sur la peau et laver, relaver ces
    cheveux.
  • Un ventilateur veillait sur cette antiquité. On
    aurait dit un chien, ce ventilateur. Son gros
    oeil unique fixé sur sa maîtresse grondait sur
    commande.
  •  Échauboulure .
  • Lantiquité modulait les syllabes avec une
    douceur que je navais entendue nulle part, une
    tendresse timide, elle

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Document 1 - suite
  • articulait comme une amoureuse. Cest peut-être
    pour cela quelle avait choisi une robe de
    mariée. Pourquoi personne navait jamais prononcé
    ainsi mon prénom ?
  • Comme le réclamait lécriteau, nous attendîmes
     la fin du mot .
  •  Échauboulure .
  • Évidemment, je navais pas la moindre idée du
    sens de ces cinq syllabes. Je neus pas à
    attendre longtemps.
  • Une main toute rose parut, dans le jardin
    minuscule, et se posa sur la dentelle de la
    table. Sur la main une cloque rouge poussa.
  • Cest bien ça, chuchota Monsieur Henri. Il
    sétait penché vers le dictionnaire et lisait la
    définition  Échauboulure  petite cloque rouge
    qui survient sur la peau pendant les chaleurs de
    lété.
  • Sept minutes sécoulèrent dans le plus parfait
    silence. On nentendait au loin que le chant de
    quelques oiseaux et les raclements de la mer sur
    le sable. Puis la main et la cloque
    sévanouirent. Mais le mot demeura, ses cinq
    syllabes brillantes voletant dans lair telles
    un papillon. Il disparut bientôt en agitant les
    ailes, pour dire merci, merci de mavoir
    prononcé. La plus veille dame du monde se
    retourna vers nous. Impossible de savoir si elle
    nous voyait. Je vous lai dit  à la place
    habituelle des yeux nétaient que des plis.
  • Le ventilateur nappréciait pas notre présence.
    En bon chien de garde, il grondait et soufflait.
    On le sentait prêt, pour défendre sa maîtresse, à
    sauter sur le visiteur et à le découper en
    rondelles.(...)
  • Vous avez compris son travail ? nous chuchota
    Monsieur Henri. Elle redonne vie aux mots rares.
    Sans elle, ils disparaîtraient à jamais dans
    loubli.
  • Eric Orsenna  La grammaire est une chanson
    douce . Ed. Stock (2001,pp.53-57)

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Document 2
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Commentaire
  • La démarche sapprête au niveau avancé. Il est
    question de travailler sur la  réalité 
    apparemment connue  les apprenants maîtrisant
    déjà bien la langue, persistent parfois dans la
    conviction que lire en langue étrangère consiste
    à apprivoiser le code utilisé et, le cas échéant,
    à compenser les lacunes de compréhension. Il
    nest pas rare que seuls les textes littéraires
    libèrent la volonté de la lecture affective. Les
    avis des apprenants, parfois nettement opposés
    quant aux réactions face aux documents proposés,
    semblent jouer positivement sur laccroissement
    de léventail de modes de lecture et, par
    conséquent, sur la multiplicité de pistes
    dexploration de textes à des fins
    dapprentissage.

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Sources dinspiration (bibliographie)
  • Barth, Britt-Mari. 1993. Le savoir en
    construction. Former à une pédagogie de la
    compréhension. Paris Retz.
  • Barth, Britt-Mari. 1987. Lapprentissage de
    labstraction. Paris Retz.
  • Karpinska-Szaj, Katarzyna. 2005. Pédagogie de la
    lecture en langue étrangère. Défis rééducatifs.
    Poznan Wydawnictwo Naukowe UAM.
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