Title: Diapositive 1
1(No Transcript)
2Dr Rose-Marie RAGOT
Le Palais-Belle-Île
Dr Bernard PRADINES
Praticien hospitalier, service de soins de longue
durée depuis 17 ans, centre hospitalier dAlbi
www.geriatrie-albi.fr bpradines_at_aol.com
3 France
Fréquence des pathologies, santé subjective,
recours au médecin, nombre des médicaments,
dépendance.
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7EHPA 2003 dépendance
DREES - er 379
8Personnes de plus de 60 ans 1970 257 650
soit environ 59,8 des décès, 2006 114 427
soit 26,2 des décès, 1970 9 877 soit 2,2
des décès, 2006 52 996 soit 12,1 des décès.
/ 2,3
Décès dans les institutions gériatriques
x 5,5
Source INSEE, état civil.
9EHPAD (anciennes maisons de retraite) et SLD
(anciens longs séjours) en 2003 (EHPA)
maisons de retraite 414 000 lits soins de
longue durée 79 300 lits 17,3 des lits
hospitaliers avant réforme.
10Lits médicalisés
EHPA 2003
1984 2003
1 sur 5 1 sur 2
HENRARD JC. Le dispositif institutionnel d'aide
et de soins aux personnes âgées. BEH n 5-6/2006,
pp 45-7.
11Phénomène national
12ERNEST 2001
- PMP moyen des SLD 222
- PMP moyen des MR entre 121 et 137
Etude USLD 2006
- PMP moyen des SLD 303
- MR (EHPAD) ?
Source SNGC
13SMTI
ERNEST 2001
- SLD 25,66 (22 000)
- EMS (MdR FL) 8,99 (51 000)
Etude USLD 2006
Source SNGC
14Dr Rose-Marie RAGOT Le Palais-Belle-Île
La différence entre services de soins de longue
durée et établissements pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD)
15LOI n2005-1579 du 19 décembre 2005, article 46
DGAS et DHOS
- Circulaire du 15 mai 2006,
- Circulaire du 10 mai 2007,
- Circulaire du 17 novembre 2008.
16Une justification qui repose sur des arguments
douteux
Décision sur coupe PATHOS de 2006 seulement
n'intéressant que les SLD et non les EMS
environnants, encore moins le domicile, Circulair
es du 10 mai 2007 et du 17 novembre 2008,
seulement partition 17 fois dans circulaire
du 10 mai 2007, jamais le mot maintien ou
développement !
17(No Transcript)
18Une réforme à la hussarde
Annexe 1 de la Circulaire du 17 novembre 2008
- Bilan des opérations de partition en 2007
- 15 régions se sont engagées dans les opérations
de partition en 2007 qui ont concerné 13 348 lits
dUSLD dans 134 établissements, - capacités ont été scindées de la façon suivante
7 253 lits dUSLD redéfinis et 6 065 lits
médico-sociaux.
19Dr Rose-Marie RAGOT Le Palais-Belle-Île
Les USLD redéfinies et loutil dévaluation
PATHOS bien des soucis et encore plus de
craintes
20Pourquoi tant de haine ?
- démérité ? Sortie de la nuit de l'hospice ?
- acharnement thérapeutique ou, pire, abandon
thérapeutique ? - le cadre hospitalier ne convient-il pas à
l'accompagnement des personnes âgées malades ? - faux diagnostic de départ (partout se trouvent
les mêmes personnes âgées) gt politique
sélective de restriction ?
21Proximité ou économies ?
Suppression des structures de SLD dont on a
trouvé à un moment donné, en 2006, un nombre de
patients SMTI M2 inférieur à 30.
22EHPA 2003
taux de personnels hors administration et
services généraux
- SLD 69 personnels ETP pour 100 résidents,
- MR 31 à 43 personnels ETP pour 100 résidents.
DREES - er 379
23Strasbourg demandes insatisfaites
BERTHEL M. Besoins respectifs d'admissions en
Soins de Longue Durée et en maison de retraite
présentation de l'enquête dans la communauté
urbaine de Strasbourg (décembre 2003 - mars
2004). Colloque du SNGC. Paris, 14 octobre 2005
24Des conséquences
- uniformisation à long terme des dotations en
personnels, des statuts et des modes de
fonctionnement ? - entrées sur évaluation des pathologies mais en
sortiront aussi s'ils vont mieux. Où est la
stabilité ? En fait le plus souvent soins
palliatifs, - hôpital n'est plus prévu pour un hébergement à
long terme ? -
25Des incohérences
- explications techniques, pas de justification
sur le fond, - article 59-I de la loi du 11 février 2005 mais
loi n 2005-1579 du 19 décembre 2005 réintégre
les USLD au sein de lenveloppe sanitaire, - taux souhaitable de 6 pour mille gt de 75 ans ?
26Des incohérences
- circulaire du 15 mai 2006 des pré requis sur
la continuité des soins et la surveillance,
définis de manière volontairement souple pour ne
pas empêcher le maintien de capacités de SLD dans
de petits établissements de proximité.
27Des astuces
- Pressions anciennes avant les lois et
circulaires, - SSLD gt USLD,
- Un charabia technique qui noie le poisson
meilleure fluidité de la filière , maillage
harmonieux de la région , - L'utilisation d'un syndicaliste comme agent
d'application de la réforme , - Le maintien provisoire ou même l'amélioration
des moyens de certains SLD en échange de la
signature d'une convention tripartite et de leur
transformation en EHPAD.
28Des utopies
Les évaluations, les formules, les algorithmes,
les ordinateurs peuvent apprécier correctement
des situations toujours humaines, toujours
complexes, toujours différentes. Tout peut et
doit être évalué, mesuré, maîtrisé, planifié.
29Oui, pourquoi tant de haine ?
30Des politiques de l'autruche
- Il faudrait fermer tous ces mouroirs,
- Je ne mettrai jamais Maman dans ces lieux !
- Des lieux comme cela, cela ne devrait pas
exister. J'espère bien que je n'y rentrerai
jamais ! - Si je suis comme cela un jour, finissez-en avec
moi. Pas d'acharnement thérapeutique ! - Faites moi plutôt une piqûre !
31Des idéologies et sentiments collectifs
sous-jacents
- La vieillesse fait peur, les longs séjours en
sont des témoins gênants, survivants des hospices
les faire disparaître ? - Egalité mêmes prestations sur le territoire
national, donc EHPAD SLD, - La vieillesse n'est pas une maladie. Lieux
d'hébergement vie et non soins, - Ne pas médicaliser, pas techniciser la fin de la
vie mais donner de l'amour par accompagnement
bienveillant.
32Des idéologies sous-jacentes
- développer le maintien à domicile, situation
immémoriale où la fin de la vie avait lieu en
famille, - les solidarités générationnelles doivent se
situer dans la famille, non dans la collectivité,
- les aides sociales trop nombreuses plombent
l'économie et freinent le développement dynamique
de nos entreprises écrasées de taxes diverses, - l'État doit se désengager, soit au profit du
secteur commercial en pleine croissance, soit en
eng ageant les conseils généraux comme
pourvoyeurs par le biais du transfert du statut
sanitaire vers le statut médico-social.
33Un contexte favorable
- diminution de la capacité du service public de
santé psychiatrie, médecine somatique. Sauf
SSR, - triomphe des idées libérales et mise au pas des
services publics rentabilité, optimisation ,
regroupements autoritaires de services,
suppression de services et d'hôpitaux, vrais
patrons dans les hôpitaux, développement rapide
du secteur privé lucratif et chaînes de maisons
de retraites ... - arguments rationnels tarification des
établissements fondée sur le GMP et sur le PMP,
nécessité urgente d'une réforme de l'orientation
des personnes âgées et malades.
34Dr Rose-Marie RAGOT Le Palais-Belle-Île
Et pourtant ...
35Une vraie réforme
- réalité en face et non avec des lunettes
idéologiques quand elles s'éloignent de
l'indispensable humanisme. Ex aller vers la
suppression des chambres non individuelles, - fermer les lits indignes. Où mettre les
personnes âgées ? - réduire la disparité des services, proximité,
- meilleure orientation des personnes âgées,
- promesses du plan Grand Âge de De Villepin à
présent bien lointaines (mai 2006) 1 soignant
pour 1 résident.
36Conclusion
- Quelle réforme ?
- Problèmes d'augmentation et de répartition des
moyens - offre de soins améliorée et rapprochée,
- orientation des résidents information,
incitation.