PRISE EN CHARGE AUX URGENCES D'UNE PYELONEPHRITE AIGUE - PowerPoint PPT Presentation

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PRISE EN CHARGE AUX URGENCES D'UNE PYELONEPHRITE AIGUE

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PRISE EN CHARGE AUX URGENCES D'UNE PYELONEPHRITE AIGUE L infection urinaire (IU) est une des infections bact riennes les plus fr quentes en p diatrie. – PowerPoint PPT presentation

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Title: PRISE EN CHARGE AUX URGENCES D'UNE PYELONEPHRITE AIGUE


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PRISE EN CHARGE AUX
URGENCES D'UNE PYELONEPHRITE AIGUE
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  • Linfection urinaire (IU) est une des infections
    bactériennes les plus fréquentes en pédiatrie.
  • Elle est souvent associée à une anomalie
    fonctionnelle ou anatomique des voies urinaires
    dont la plus fréquente est le reflux
    vésico-urétéro-rénal.
  • Son risque essentiel est la survenue de
    cicatrices rénales pouvant conduire à long terme
    à lhypertension artérielle et à la réduction
    néphronique.

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  • Les signes et symptômes des IU sont souvent non
    spécifiques, en particulier chez le nouveau-né et
    le nourrisson, et le diagnostic doit être
    systématiquement évoqué devant toute fièvre sans
    foyer infectieux patent.
  • Le diagnostic repose sur lexamen
    cytobactériologique des urines
  • Lantibiorésistance croissante des bactéries
    impliquées dans les IU limite le choix des
    antibiotiques.

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  • BACTERIOLOGIE DES INFECTIONS URINAIRES
  • E. coli vient largement en tête des bactéries
    impliquées dans les IU (60 à 90 des cas selon
    les séries)
  • Proteus mirabilis
  • Les entérocoques et Klebsiella.
  • Le niveau de résistance de E. coli aux
    antibiotiques est particulièrement
  • élevé chez lenfant en France

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  • DIAGNOSTIC
  • LE DIAGNOSTIC DE PNA EST POSE DEVANT
    LASSOCIATION
  • Syndrome infectieux clinique et biologique
    (hyperleucocytose élévation franche de la CRP)
  • Infection urinaire à lECBU pratiqué aux urgences
    dans de bonnes conditions dasepsie
  • Poche à urines posée après désinfection
    soigneuse et complète (décalottage complet, bonne
    toilette vulvaire) en labsence de surinfection
    du prépuce, de diarrhée ou de vulvite et laissée
    en place moins de ½ h (sinon en reposer une autre
    après nouvelle toilette)
  • Prélèvement durines en milieu de jet

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  • PNA très probable
  • Etat septique, fièvre élevée, frissons
  • Masse lombaire
  • Absence dautre cause clinique en particulier
    ORL
  • Uropathie connue
  • Hyperleucocytose
  • Elévation franche de la CRP
  • Urines prélevées dans de bonnes conditions
    dasepsie
  • BU leuco nitrites
  • ECBU Leucocytes gt 105/mm3
  • Germes visibles au direct
  • Refaire un ECBU si possible (sauf urine de
    milieu de jet) si létat clinique le permet avant
    traitement
  • Traitement antibiotique IV

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  • Diagnostic douteux si
  • Fièvre peu élevée, bien tolérée, état non
    septique
  • Examen normal ou autre cause de la fièvre
    identifiée
  • Absence de facteur de risque et duropathie
  • Leucocytose Nle ou peu élevée
  • CRP Nle ou peu élevée
  • Mode de prélèvement des urines non fiable
    (phimosis serré, vulvite, diarrhée)
  • ECBU Leucocytes lt 105/mm3
  • Refaire un ECBU dans de bonnes conditions
  • Nouvelle poche à urines, prélèvement en milieu
    de jet
  • Sondage, ponction suspubienne

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  • CONDUITE A TENIR DEVANT UNE INFECTION
  • URINAIRE HAUTE DOCUMENTEE
  • HOSPITALISATION SYSTEMATIQUE SI
  • lt 3 mois ou septique,
  • insuffisance rénale,
  • uropathie obstructive connue
  • difficultés sociales
  • DANS LES AUTRES CAS
  • FAIRE UNE ECHOGRAPHIE RENALE
  • Si découverte dune uropathie obstructive, dun
    abcès rénal ou rein unique HOSPITALISATION
  • Si absence duropathie obstructive ou abcès rénal
    LA GESTION EN AMBULATOIRE EST POSSIBLE

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  • TRAITEMENT HOSPITALIER
  • Bithérapie IV après 1 hémoculture
  • Ceftriaxone 50 mg/kg/j IV 4 (lt 1 g)
  • Gentalline 3 mg/kg/j IV 30

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  • TRAITEMENT AMBULATOIRE
  • Administrer aux Urgences
  • Ceftriaxone 50 mg/kg/j IV 4 (lt 1g)
  • Gentalline 3 mg/kg/j IV 30
  • Puis relais à domicile par IDE avec EMLA
  • Ceftriaxone 50 mg/kg/j (max 1g) IM pendant 2
    jours
  • Consultation de suivi n1 à J3 après midi ou J4
    matin afin dinstituer un relais per os
    généralement par
  • OROKEN 8 mg/kg/j x 2 pendant 10 jours puis
    relais par BACTRIM ( 0.15 à 0.25ml/kg/j )
    jusquà la consultation post cystographie.

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  • ANTIBIOPROPHYLAXIE DANS LES INFECTIONS URINAIRES
    RECIDIVANTESElle a deux objectifs
  • réduire la fréquence des épisodes dIU
  • prévenir ou au moins limiter les lésions rénales
    secondaires aux épisodes répétés de pyélonéphrite
    aiguë.
  • Stratégie thérapeutique et prise en
    chargeBACTRIM à faible dose au long cours le
    soir.
  • Que lantibioprophylaxie soit prescrite ou pas,
    la prise en charge doit saccompagner
  • - dun meilleur dépistage et traitement des
    facteurs de risque dinfection
  • - dune hygiène périnéale adaptée
  • - dune vigilance accrue pour permettre un
    diagnostic précoce des pyélonéphrites aiguës,
    afin de maintenir une prévention optimale des
    cicatrices rénales et de leurs conséquences

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CYSTITE
  • Définition la symptomatologie de linfection
    urinaire basse ou cystite est essentiellement
    vésicale pollakiurie, dysurie, brûlures
    mictionnelles avec une fièvre absente ou modérée
  • Traitement de la cystite, quel que soit lâge
  • monothérapie orale durant 5 jours
  • Oroken 8 mg/kg en 2 prises (1 dose kg X 2 /
    j)
  • Augmentin 50 mg/kg en 3 prises (1 dose kg X 3
    / j)
  • Bactrim 40 mg/kg de SMZ en 2 prises (1cm 5
    ml) CI avant 1 mois
  • Aucun bilan radiologique nest utile dans la
    majorité des cas
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