Title: Diapositive 1
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lexique
C O M P R E N D R E
Patrimoine local, patrimoine mondial.
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Les trois églises de Melle, petit historique.
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C O M P R E N D R E
Patrimoine local, patrimoine mondial.
Comment les collectivités territoriales
valorisent-elles leur patrimoine ?
Comment le patrimoine médiéval de Melle a-t-il
traversé les siècles ?
Pourquoi peut-on parler de patrimoine mondial ?
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Patrimoine local, patrimoine mondial.
Comment les collectivités territoriales
valorisent-elles leur patrimoine ?
C O M P R E N D R E
Le patrimoine est le bien, lhéritage commun
dune collectivité, dun groupe humain. Cest
lhéritage du passé dont nous profitons
aujourdhui et que nous transmettons aux
générations à venir selon lUNESCO. Le patrimoine
peut-être naturel (flore, faune) ou culturel
(art), matériel (villes, palais) ou immatériel
(traditions, rituels) Les monuments historiques
font partie de ce patrimoine. Au XXème siècle
sest développée la volonté détudier, de
protéger, de conserver et de mettre en valeur le
patrimoine sous toutes ses formes.
Le pays mellois abrite environ 50 églises romanes
des XIème et XIIème siècles sur 7 cantons qui
constituent un patrimoine local très riche. Le
pays mellois valorise son patrimoine par sa
conservation et la promotion du thème de la
terre romane par un site Web et par des
activités culturelles proposées par loffice du
tourisme. La région Poitou-Charentes a mis en
place en juin 2005 le plan régional art roman qui
comprend 6 axes 1 - Partager et construire
ensemble un projet régional 2 - Créer un
réseau régional de ressources 3 - Donner à
voir et à comprendre lart roman 4 - Soutenir
les projets territoriaux 5 - Faire rayonner la
Région avec le festival Nuits Romanes 6 -
Bâtir autour de lart roman un vrai projet
touristique
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Patrimoine local, patrimoine mondial.
Comment le patrimoine médiéval de Melle a-t-il
traversé les siècles ? ?
C O M P R E N D R E
Saint-Savinien était léglise paroissiale au
Moyen Age. Seule église de Melle à être
construite dans le castrum, elle a été incendiée
et vandalisée en 1562 pendant les guerres de
religion. Cela explique létat du Christ du
linteau que lon reconnaît néanmoins grâce à une
partie de son auréole. Devenue une prison de 1801
à 1926, le bâtiment fait lobjet de quelques
modifications, le fronton est refait en 1899 et
on ajoute un tympan au portail sud. Laissée
quasiment à labandon, il faut attendre 1967 pour
que Saint-Savinien fasse lobjet dune
restauration par le conseil général, son
propriétaire. Les modillons de la corniche du
chevet ont été refaits, ce ne sont donc pas les
originaux que lon peut voir aujourdhui. Elle
accueille aujourdhui des expositions darts
plastiques. Saint-Hilaire a également été
endommagée lors des guerres de religion et
négligée par la suite, était en piteux état en
1840 labside et le clocher menaçaient de
tomber en ruine. Cest par hasard que Prosper
Mérimée, écrivain et inspecteur des Monuments
historiques, sarrête à Melle et demande que lon
soccupe de ses trois églises qualifiant
Saint-Hilaire de chef dœuvre . La
restauration commence. Les chapiteaux à décor
végétal de la nef ont été restaurés, ceux de
labside ont été créés en 1849. Certains
historiens les ont cru authentiques. Quant au
cavalier, son buste, sa tête, lencolure et la
tête du cheval ainsi que le vaincu avaient
disparu et ont été réalisés en 1871. Aucun des
trois clochers nest dorigine. Les clochers
romans étaient bien carrés mais beaucoup moins
décorés que ceux daujourdhui qui datent du
XVème siècle pour Saint-Savinien et du XIXème
siècle pour les deux autres églises. Celui de
Saint-Hilaire, réalisé de façon habile, a trompé
les historiens jusque récemment.
Médaillon du linteau au-dessus du portail de
Saint-Savinien.
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Patrimoine local, patrimoine mondial.
Comment le patrimoine médiéval de Melle a-t-il
traversé les siècles ? ?
C O M P R E N D R E
Lart roman a été longtemps méprisé et parfois
masqué. Il nétait pas rare que lon recouvre de
plâtre les tympans. À Saint-Hilaire en 1840,
cinq ou six couches de blanc recouvraient les
sculptures de la nef comme le note Mérimée. Lart
roman devient source dintérêt au XIXème siècle.
Il est appelé roman pour la première fois en
1818 en liaison avec les langues romanes
(dérivées du latin) puis vulgarisé par un
dictionnaire darchéologie. A partir de ce
moment-là un engouement pour l'art roman se
développe dans la 2nde moitié du XIXème siècle.
On se lance dans la restauration (parfois de
façon désastreuse).
Comparer le portail nord de 1843 à celui
daujourdhui.
Dessin de Baugier publié dans les Monuments des
Deux-Sèvres de Ch.Arnauld en 1843 cité dans
Hubert le Roux, Trois églises romanes, Melle en
Poitou, 1991.
Pour comparer, on peut compter les voussures,
repérer les colonnettes, observer le cavalier et
le vaincu
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Patrimoine local, patrimoine mondial.
Pourquoi peut-on parler de patrimoine mondial ?
C O M P R E N D R E
LUNESCO, Organisation des Nations Unies pour
léducation, la science et la culture, est née le
16 novembre 1945. Pour cette agence spécialisée
des Nations Unies, le plus important n'est pas de
construire des salles de classe dans des pays
dévastés ou de restaurer des sites du Patrimoine
mondial. L'objectif que s'est fixé l'Organisation
est vaste et ambitieux construire la paix dans
l'esprit des hommes à travers léducation, la
science, la culture et la communication.
La liste du patrimoine mondial de lUNESCO
comporte des lieux aussi extraordinaires et
divers que les Pyramides dÉgypte ou la Grande
Barrière de corail dAustralie. Les sites du
patrimoine mondial appartiennent à tous les
peuples du monde, ils sont universels. LUNESCO
encourage lidentification, la protection et la
préservation du patrimoine. Depuis 1998, les
Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France
sont inscrits au patrimoine mondial de lUNESCO
parce quils ont joué un rôle essentiel dans les
échanges et le développement religieux et
culturel au Moyen Age et quils sont un
témoignage exceptionnel du pouvoir et de
linfluence de la foi chrétienne dans toutes les
classes sociales et dans tous les pays dEurope
au Moyen Age.
Page suivante liste des lieux et monuments
français inscrits au patrimoine mondial de
lUNESCO
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- Liste des lieux et monuments inscrits au
patrimoine mondial de lUNESCO en France - Mont-Saint-Michel et sa baie (1979 )
- Cathédrale de Chartres (1979 )
- Palais et parc de Versailles (1979 )
- Basilique et colline de Vézelay (1979 )
- Grottes ornées de la vallée de la Vézère (1979 )
- Palais et parc de Fontainebleau (1981 )
- Cathédrale d'Amiens (1981 )
- Théâtre antique et ses abords et "Arc de
Triomphe" d'Orange (1981 ) - Monuments romains et romans d'Arles (1981 )
- Abbaye cistercienne de Fontenay (1981 )
- Saline royale d'Arc-et-Senans (1982 )
- Places Stanislas, de la Carrière et d'Alliance à
Nancy (1983 ) - Église de Saint-Savin sur Gartempe (1983 )
- Caps de Girolata et de Porto et réserve naturelle
de Scandola, calanches de Piana en Corse (1983 ) - Pont du Gard (1985 )
- Strasbourg - Grande île (1988 )
- Paris, rives de la Seine (1991 )
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C O M P R E N D R E
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Quelles sont les motivations et les pratiques du
pèlerinage au Moyen Age ?
Quelle est lhistoire du pèlerinage de
Saint-Jacques de Compostelle ?
En quoi les églises de Melle sont-elles liées au
pèlerinage ?
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Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Quelles sont les motivations et les pratiques du
pèlerinage au Moyen Age ? ?
C O M P R E N D R E
Le pèlerinage est un voyage vers un lieu saint,
effectué dans un but religieux. Ce n'est pas une
tradition strictement chrétienne. Les musulmans
par exemple comptent parmi les piliers de leur
religion, le pèlerinage à La Mecque. Quel est
le rôle des reliques ? Dès la fin de l'antiquité,
les pèlerinages chrétiens se développent pour
aller vénérer les reliques des saints dont la
possession est importante pour les églises dont
elles assurent la renommée et la fréquentation.
Les reliques peuvent être le corps dun saint ou
dune sainte, une partie de ce corps ou un objet
lui ayant appartenu. Les reliques sont placées
dans des boîtes richement décorées appelées
reliquaires. Leur forme évoque souvent la nature
de la relique (forme de pied si la relique est un
des os du pied). Les reliques les plus
précieuses sont celles en relation avec Jésus
morceaux de la croix sur laquelle il a été
crucifié, couronne dépines mais encore sang,
tunique, suaire dans lequel Jésus aurait été
enveloppé après sa mort Les reliques font
lobjet dun commerce intense et dun trafic non
moins intense des vraies comme des fausses.
Pillages et violences ont été commis par les
croisés pour sapproprier les reliques présentes
à Constantinople et à Jérusalem. Quels sont les
principaux centres de pèlerinage ? Rome en Italie
pour les reliques de Saint-Pierre, Jérusalem en
Palestine pour le saint-sépulcre et Saint-Jacques
de Compostelle en Galice dans la péninsule
ibérique. Carte module situer. Quels sont les
difficultés du pèlerinage ? Le pèlerinage est
long les pèlerins le font à pied. Il est
dangereux car les routes ne sont pas sûres
notamment à cause des guerres privées entre
seigneurs. Il est coûteux car le voyage nécessite
davoir de largent et parfois, il faut laisser
voire vendre ses biens.
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Quelles sont les motivations et les pratiques du
pèlerinage au Moyen Age ? ?
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
C O M P R E N D R E
Quelles sont les motivations des pèlerins ?
Lattachement personnel à la religion, lespoir
d'être délivré dun malheur (maladie, folie
etc.), ou lespoir dexpier une faute (pénitence
qu'on s'est imposé ou qui a été imposée par un
tribunal). LÉglise donne dès le XIIème siècle
des indulgences à ceux qui se rendent sur les
lieux de pèlerinage. Les pèlerins cherchent à
approcher les reliques, à les toucher pour
pouvoir bénéficier dune guérison ou dun pardon.
Expédition glorieuse, il confère à ceux qui en
reviennent prestige et considération. Le long
des routes des grands pèlerinages se développent
d'autres lieux de pèlerinages secondaires et qui
accueillent les pèlerins de passage, cest le cas
des églises de Melle. À quoi ressemble le
pèlerin ? Daprès liconographie médiévale, le
pèlerin se distingue par son long manteau
couvrant le corps jusquaux pieds, son large
chapeau aux bords droits ou relevés quune
jugulaire retient Cet " itinérant " surnommé le
marcheur de Dieu , sappuie sur un bâton nommé
bourdon. Il porte enfin une besace ou sacoche
portée en bandoulière. Le pèlerin les reçoit
officiellement et rituellement au cours de la
cérémonie de départ qui lui offre la bénédiction
de lÉglise. Le plus souvent, les départs ont
lieu à date fixe, deux fois par an (1er mars et
1er septembre). Le départ définitif a lieu dans
une atmosphère de surexcitation et démotion
surtout si les pèlerins sont nombreux ou de rang
élevé. Le chapeau est parfois timbré à linsigne
du pèlerinage choisi, comme par exemple une
coquille pour Saint-Jacques de Compostelle, une
croix pour Jérusalem. Le pèlerin accroche
également cet insigne à son bourdon comme signe
de reconnaissance.
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Quelles sont les motivations et les pratiques du
pèlerinage au Moyen Age ? ?
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
C O M P R E N D R E
Comment les pèlerins sorientent-ils ? Les
pèlerins navaient pas de carte car la
cartographie était quasiment inexistante mais
surtout parce que les analphabètes formaient
environ 98 de la population. Les pèlerins se
renseignaient oralement sur les routes, les
étapes et les reliques célèbres à vénérer en
chemin. Que font les pèlerins une fois arrivés ?
À Saint-Jacques, les pèlerins vont sur le tombeau
hypothétique du saint, y prient, le touchent,
font des offrandes et sinstallent dans léglise
pour y passer la nuit, en veillée de prière.
Pour son retour, le pèlerin ramène souvent une
relique à lauthenticité douteuse et au prix très
élevé et une preuve de son pèlerinage objet
symbolique, la coquille pour Saint-Jacques de
Compostelle et un certificat attestant que le
pèlerinage a été bien effectué. Pourquoi une
coquille Saint-Jacques ? La coquille commence à
apparaître comme attribut des pèlerins vers le
XIIème siècle. Très abondante alors sur les
plages de Galice, les fidèles de Saint Jacques
les ramassaient en souvenir avant de rentrer chez
eux. Le signe de la coquille porté par les
pèlerins était aussi un passeport leur permettant
de passer leur chemin en toute sécurité.
Batailles et conflits étaient monnaie courante à
l'époque, il importait de porter un signe
indiquant le caractère inoffensif du marcheur.
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Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Quelle est lhistoire du pèlerinage de
Saint-Jacques de Compostelle ?
C O M P R E N D R E
Le pèlerinage de Saint-Jacques est né de la
découverte vers l'an 800 du tombeau de
Saint-Jacques, frère de Saint-Jean lévangéliste
et grand martyr de la chrétienté. Saint Jacques
aurait eu pour mission de prêcher la parole du
Christ dans la péninsule Ibérique. Rentré en
Palestine, il est décapité sous l'ordre du roi
juif Hérode Agrippa en lan 44. Son corps est
livré en pâture aux chiens. Cest ce que lÉglise
appelle un martyr. Recueilli par ses compagnons,
son corps est porté dans une embarcation qui,
selon les récits médiévaux, guidée par un ange,
franchit Gibraltar, puis s'échoue plus tard sur
les côtes de Galice. Le culte dédié à saint
Jacques nétait jusquà la fin du IXème siècle
quun culte local, propre au royaume galicien.
Malgré les incursions normandes et les raids
sarrasins au Xème siècle, la renommée du
pèlerinage de Compostelle grandit dautant plus
avec la Reconquête espagnole pour atteindre son
apogée aux XIème et XIIème siècles, au cours
desquels les églises de Melle ont été
construites. Ce pèlerinage sinscrit donc à la
fois dans un cadre local (Galice puis lutte pour
la Reconquête) et international. Lessor si
remarquable de ce pèlerinage sexplique par
laction à la fois des milieux laïcs (œuvre des
rois espagnols pour favoriser le chemin espagnol)
et des milieux ecclésiastiques, notamment
laction des grands ordres et surtout de Cluny.
Ce pèlerinage favorisa le développement de
linfluence clunisienne en Espagne.
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Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
En quoi les églises romanes de Melle sont-elles
liées au pèlerinage ?
C O M P R E N D R E
Sur les quatre voies principales qui mènent à
Compostelle se mettent en place souvent sous
l'impulsion des grandes abbayes un système
daccueil des pèlerins et des pèlerinages
secondaires comme cest le cas à
Melle. Saint-Pierre appartenait à un prieuré
bénédictin de labbaye de Saint-Maixent. Celle-ci
avait fondé entre elle et Melle dautres prieurés
comme pour jalonner et orienter- le parcours des
pèlerins. En effet, les abbayes cherchaient à
venir en aide aux pèlerins mais profitaient
également de leur générosité car une tradition
voulait que les pèlerins fassent un don aux
abbayes qui les avaient accueillis. Les moines
de Melle dépendant de labbaye bénédictine de
Saint-Jean dAngély sont présents à Melle où ils
possèdent un hospitale cest-à-dire une maison où
lon offre lhospitalité. En effet, la règle de
saint Benoît préconise que les moines accueillent
les pèlerins. Dans léglise Saint-Hilaire, une
chapelle était dédié à Saint-Jacques et une porte
a peut-être porté son nom. Le déambulatoire
permettait aux pèlerins de vénérer les reliques
disposées dans les absidioles en déambulant
autour du chœur. Lun des chapiteaux du portail
sud représente la coquille symbole de
Saint-Jacques. Lélévation nord est beaucoup plus
décorée que celle située au sud. Cela sexplique
car la route de pèlerinage de Celles-sur-Belle à
Melle était la rue des Mines longeant le nord de
léglise puis les pèlerins passaient le cours
deau de la Béronne à gué. Lélévation nord était
donc offerte à tous les regards et objet dune
attention particulière lors de la construction de
léglise. Il y a un parallèle entre les églises
de Melle construites aux XIème et XIIème siècles
et lessor du pèlerinage de Saint-Jacques de
Compostelle dont ces siècles sont lapogée.
Extrait de la règle de saint Benoît traduite par
Dom Bonaventure Sodar parue en 1947. CHAPITRE
LIII DE LA RÉCEPTION DES HOTES Tous les
hôtes qui se présentent seront reçus comme le
Christ en personne, si bien qu'il puisse nous
dire un jour "J'ai demandé l'hospitalité, et
vous m'avez accueilli." On aura pour tous les
égards qui s'imposent, mais on en témoignera
principalement aux gens de la maison de Dieu
ainsi qu'aux voyageurs venus de loin.
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C O M P R E N D R E
Dans quel contexte les églises de Melle ont-elles
été construites ?
Pourquoi trois églises romanes à Melle ?
Les trois églises de Melle, petit historique.
Quelles sont les histoires de la fondation des
églises de Melle ?
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Les trois églises de Melle, petit historique.
Dans quel contexte les églises de Melle ont-elles
été construites ?
C O M P R E N D R E
Après le partage de l'Empire carolingien et les
destructions dues aux invasions du Xème siècle
(hongrois, vikings et sarrasins), lOccident
connaît une période de paix. C'est alors un élan
de joie et d'action de grâces rendues à Dieu.
Cest dans ce contexte, au début du XIème siècle
que la France se couvrit d'un blanc manteau
d'églises , selon l'expression du chroniqueur
Raoul Glaber dans son histoire en cinq livres
chaque village devenant une paroisse. LEurope se
couvre déglises, de cathédrales et de
monastères. L'Occident entre autour de l'an Mil,
dans une phase de prospérité. Les progrès
agricoles permettent de nourrir une population
plus nombreuse. La population augmente
considérablement et étend l'espace cultivé par de
grands défrichements. De nouveaux villages
apparaissent qui ont besoin eux aussi dune
église. Le pouvoir politique se fragmente il
appartient désormais aux seigneurs possesseurs de
châteaux, autour desquels se regroupent les
paysans. La féodalité se met en place.Cette
période est aussi celle d'un grand élan
artistique les églises, les cloîtres, ou les
objets précieux destinés au service de Dieu
permettent aux artistes romans d'exprimer leur
imagination. Les fondations des ordres de Cluny
puis de Cîteaux suscitèrent l'expansion des
grands monastères dont beaucoup devinrent
d'actifs centres de création décor peint et
sculpté des églises, objets liturgiques précieux,
manuscrits sacrés et profanes.. L'Eglise
développa le culte des saints. Des recueils
enluminés racontèrent leur vie et leurs miracles,
tandis que leurs reliques devinrent l'objet de
pèlerinages. Ceux-ci encouragèrent la circulation
des hommes, des idées, des œuvres sur les routes
menant vers Rome, Saint-Jacques de Compostelle et
Jérusalem. La reconquête de l'Espagne et les
premières croisades en Terre-Sainte en furent la
conséquence indirecte. En effet, cest la volonté
de libérer les lieux de pèlerinage de Jérusalem
qui est le déclencheur de la première croisade en
1096.
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Les trois églises de Melle, petit historique.
Pourquoi trois églises romanes à Melle ?
C O M P R E N D R E
Melle, Metulum, est connue à lépoque franque
pour ses mines de plomb argentifère et à lépoque
carolingienne pour son atelier monétaire. Cest
le siège dune seigneurie relevant du comte de
Poitou aux XIème et XIIème siècles, durant
lesquels les trois églises ont été
construites. L'église est un bâtiment religieux
où se retrouvent les fidèles, c'est aussi un lieu
de refuge en cas de danger. Melle est alors
ceinte de murailles encore visibles au pied de
léglise Saint-Savinien, la seule à être
construite dans le castrum. La petite ville
fortifiée devait compter environ mille habitants,
ce qui semble peu pour trois églises. Léglise
paroissiale était Saint-Savinien. Les deux autres
situées en dehors de lenceinte appartenaient à
des monastères bénédictins fondés à la fin du
XIème siècle (Saint-Maixent et Saint-Jean
dAngély). La règle de saint Benoît a un grand
succès lors des siècles romans. Le succès du
pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle dont
lapogée se situe aux XIème et XIIème siècles
contribue également au développement de ces
monastères. Accueil des voyageurs selon la règle
de saint Benoît et donation aux monastères de la
part des pèlerins ont enrichi les églises situées
sur le chemin de Compostelle.
Les murailles de lancien castrum de Melle devant
Saint-Savinien.
Extrait de la règle de saint Benoît traduite par
Dom Bonaventure Sodar parue en 1947. CHAPITRE
LIII DE LA RÉCEPTION DES HOTES Tous les
hôtes qui se présentent seront reçus comme le
Christ en personne, si bien qu'il puisse nous
dire un jour "J'ai demandé l'hospitalité, et
vous m'avez accueilli." On aura pour tous les
égards qui s'imposent, mais on en témoignera
principalement aux gens de la maison de Dieu
ainsi qu'aux voyageurs venus de loin.
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Les trois églises de Melle, petit historique.
Quelles sont les histoires de la fondation des
trois églises ?
C O M P R E N D R E
Saint-Savinien est la seule église à se trouver
dans le castrum médiéval. On possède très peu de
renseignements sur sa fondation. Sans doute y
avait-il une petite église seigneuriale sur
lemplacement de léglise actuelle dans laquelle
reposait le corps du martyr Saint-Savinien que
lon ne sait pas identifier clairement. On
sinterroge également car on na pas trouvé de
trace de crypte dans laquelle de façon générale
était déposé le corps des saints. Larchitecture
permet de situer la construction de léglise au
milieu du XIème siècle. Saint-Pierre est située
hors du castrum médiéval. Le monument a été
construit au XIIème siècle sans que lon dispose
de document permettant de fournir une date
précise. Le cartulaire de labbaye de
Saint-Maixent nous permet de connaître
lexistence dun prieuré bénédictin sous son
autorité à Melle en 1132.
Saint-Hilaire est également située hors du
castrum médiéval sur une source, lieu de culte
gaulois sur lequel aurait été placé un temple
romain sans que les historiens puissent le
prouver. Il demeure un vestige romain dans
lextrémité nord du transept. Il sagit dun
fragment de monument funéraire représentant deux
époux sous un bouclier (clipeus). Une église
antérieure à celle que nous connaissons était
sans doute présente aux Xème et XIème siècles. On
trouve dans le cartulaire
de labbaye de Saint-Jean dAngély trace de la
donation de cette église à labbaye en 1080 par
un seigneur de Melle puis de la présence de
moines bénédictins. On pense que la
reconstruction date de la fin du XIème siècle et
du début du XIIème siècle. Cela est confirmé par
linscription présente sur lun des chapiteaux du
déambulatoire facere me aimericvs rogavit
qui signifie Aimeri a demandé quon me
fasse . On ne peut identifier Aimeri, prénom
courant autour de lan 1100 mais le style
épigraphique permet de dire que cela a été fait à
la fin du XIème siècle.
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C O M P R E N D R E
Quelles sont les particularités de lart roman
poitevin ?
Quappelle-t-on lart roman ?
Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ?
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quappelle-t-on lart roman ?
C O M P R E N D R E
Nord
L'architecture romane est un type de construction
qui s'est développé en Europe au cours du Moyen
Âge de lextrême fin du Xème siècle aux XIème et
XIIème siècles. Il se caractérise par la
réintroduction de la technique romaine antique de
la voûte en pierre, généralement en plein cintre
selon le modèle de la basilique. L'expression
"art roman" apparaît pour la première fois en
1818 en liaison avec les langues romanes
(dérivées du latin). Elle est due à un érudit
normand. Ce terme va être généralisé par une
société dantiquaires pour distinguer ces
édifices de ceux de l'époque gothique. Le terme
se généralise sétend à tout l'art de cette
période, y compris la peinture, l'enluminure, la
sculpture Les églises romanes ont un plan en
croix latine et la plupart sont orientées vers
l'est en direction de Jérusalem. La nef est
souvent accompagnée de bas-côtés ou collatéraux
(parfois doubles). On a élevé aussi des nefs
simples, sans bas-côtés comme à Saint-Savinien.
Pour éviter les incendies des plafonds en bois,
les architectes ont bâti des voûtes en pierres.
Les arcs des voûtes peuvent être en plein cintre
ou brisés.
Plan en croix latine de Saint-Savinien, nef
simple.
Voûte en plein cintre, Saint-Hilaire, transept.
Voûte en pierre, arc brisé, Saint-Hilaire, nef.
Collatéral sud, Saint-Hilaire éclairé par de
petites fenêtres.
Pour soutenir les voûtes de pierre, les murs
doivent être épais et renforcés par des
contreforts. Les piliers soutiennent également
les voûtes et les arcs. Des colonnes surmontées
de chapiteaux s'appuient souvent sur les
piliers. Pour ne pas fragiliser les murs, on
évite dy percer de larges ouvertures.
L'éclairage est donc fourni par de petites
fenêtres généralement en plein cintre, décorées
de vitraux. Les clochers s'appuient sur le carré
du transept ou sur les angles de la façade. La
décoration est concentrée sur les chapiteaux et
les portails souvent sculptés avec des
représentations d'animaux, de plantes, de
symboles, de dessins géométriques ou encore de
scènes religieuses ou laïques.
Pilier, contrefort-colonne et chapiteau,
Saint-Hilaire, nef.
Contreforts plat et contrefort-colonne,
Saint-Hilaire, élévations sud et nord.
Portail sud, Saint-Pierre.
Chapiteau historié, Saint-Hilaire, nef.
Clocher carré sur le carré du transept,
Saint-Pierre.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les particularités de lart roman
poitevin ?
C O M P R E N D R E
- On identifie plusieurs styles romans en fonction
de la technique utilisée et de la région où se
trouve léglise (art roman poitevin, saintongeais
ou limousin pour les plus proches). On peut
cependant dégager quelques caractéristiques du
style roman poitevin. - Le chevet poitevin a des absidioles ou chapelles
rayonnantes (et non un chevet plat comme en
Saintonge). - Les portails romans n'ont généralement pas de
tympan décoré. En revanche, ils sont profonds
avec plusieurs voussures richement sculptées. - Les bas-côtés sont quasiment aussi élevés que la
nef, on les appelle des collatéraux. Ainsi, il
ny a quun seul toit qui couvre la nef et les
collatéraux. - Des piliers quadrilobés soutiennent les arcades
de la nef. - Les façades sont richement décorées voire
intégralement sculptées comme cest le cas de
Notre-Dame la Grande à Poitiers et Saint-Nicolas
à Civray. - Néanmoins, il ny avait pas de règle absolue que
des bâtisseurs auraient suivi à la lettre. Y
avait-il des architectes pour les petits
monuments ? On peut imaginer plutôt quelques
maçons spécialisés. Tous s'inspiraient certes de
principes généraux, et qui sont bien romans, mais
pour le reste, ils construisaient un peu à leur
guise, selon leurs compétences et un éventuel
cahier des charges oral, assez imprécis. Ainsi, y
a-t-il des exceptions comme la charpente en bois
de Saint-Savinien qui est très rare dans lart
roman ou encore le portail intérieur sculpté de
Saint-Hilaire, atypique lui aussi. - Les trois églises de Melle constituent un des
plus curieux musées darchitecture et de
sculpture romane comme lécrit Hubert le Roux
qui conclut son ouvrage en ces termes les
trois églises de Melle permettent de suivre
lévolution de lart roman en Poitou depuis une
église à nef unique non voûtée (Saint-Savinien),
en passant par une autre nef voûtée et pourvue de
collatéraux (Saint-Pierre), pour arriver au plan
le plus complexe, celui de Saint-Hilaire, avec
une abside entourée dun déambulatoire, pourvue
de plusieurs absidioles .
Chapelles rayonnantes, chevet, Saint-Hilaire.
Portail sans tympan mais profond avec trois
voussures, Saint-Pierre.
Nef et collatéral sud quasiment de même hauteur,
Saint-Hilaire.
Piliers quadrilobés soutenant les arcades, nef,
Saint-Hilaire.
Façade décorée voussures sculptées, deux
corniches, modillons, lanternons, Saint-Hilaire.
21Le Christ en majesté
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les particularités de lart roman
poitevin ? Le décor des églises romanes de Melle.?
C O M P R E N D R E
- Le décor des églises est de deux natures au
Moyen Age - Le décor peint on sait qu'au Moyen Age les
églises étaient peintes. Il reste peu de traces
de ces fresques. A Saint-Savin dans la Vienne, le
décor peint de la voûte qui représente les scènes
bibliques est recensé au patrimoine mondial de
l'UNESCO. Il s'agit d'un des plus riches exemples
de fresques romanes. - Le décor sculpté est très fréquent car il sest
mieux conservé on le rencontre sur les
chapiteaux, les façades, les voussures des
portails et des baies, les modillons et les
métopes, les tympans (rarement dans le roman
poitevin qui nen possède guère). Ce décor
sculpté raconte parfois des passages de la Bible,
principalement sur les tympans et façades des
grandes églises. Il représente souvent le Christ
comme cest le cas à Melle. Plus généralement il
a plutôt valeur de symbole les sculpteurs
usaient de ce moyen pour illustrer l'éternelle
opposition du bien contre le mal. Le décor
sculpté des églises de Melle est très riche.
A Saint-Savinien, le médaillon du linteau situé
sur la façade représente le Christ assis
reconnaissable grâce à son auréole. Lensemble a
été vandalisé durant les guerres de religion.
A Saint-Pierre, larcature aveugle située
au-dessus du portail sud présente au centre un
personnage assis, martelé et décapité durant les
guerres de religion, reconnaissable aux restes de
son auréole, il sagit du Christ. Deux petits
personnages laccostent, il pourrait sagir de
saint Pierre et saint Paul selon Hubert le Roux.
A Saint-Hilaire, un cavalier se trouve au-dessus
du portail nord. Dautres cavaliers existent en
Poitou- Charentes mais celui de Saint-Hilaire est
le mieux conservé et pour cause, il a été
largement refait au XIXème siècle. Que signifient
ces cavaliers ? Il pourrait sagir de lempereur
romain Constantin qui a mis fin aux persécutions
de chrétiens en leur accordant la liberté de
culte au début du IVème siècle. Le vaincu à
lavant du cheval symboliserait le mal ou le
paganisme vaincu. On sait par ailleurs que
plusieurs seigneurs de Melle ont porté le nom de
Constantin et quils ont fait de nombreuses
donations à labbaye de Saint-Jean dAngély dont
dépendait Saint-Hilaire. Serait-ce également un
hommage à ces généreux donateurs ?
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les particularités de lart roman
poitevin ? Le décor des églises romanes de Melle.?
C O M P R E N D R E
Le portail nord de Saint-Hilaire représente les
travaux des mois et les signes du zodiaque.
Ci-contre, on peut voir au sommet des voussures,
trois Vertus casquées tenant un bouclier
piétinent des vices vaincus.
De nombreux animaux imaginaires ornent les
modillons des églises de Melle. Les animaux,
réels ou imaginaires, incarnent souvent
l'affrontement entre le bien et le mal. Celui-ci
pourrait être un griffon, créature fantastique à
tête, ailes et pattes avant d'aigle, corps de
lion et queue de serpent.
On retrouve les signes du zodiaque dans le décor
des métopes sous la corniche du portail sud de
Saint-Pierre. On reconnaît ici le sagittaire. Les
signes du zodiaque étaient le symbole du temps
qui sécoule et par extension, de léternité,
notion importante pour les chrétiens.
Le centaure chassant le cerf dans la nef de
Saint-Hilaire illustre la lutte entre le bien et
le mal. Le cerf est un des animaux favoris du
Moyen Âge, il symbolise souvent le Christ tandis
que le centaure, homme à corps de cheval, est
maléfique.
Cette scène de la nef de Saint-Hilaire représente
un homme à gauche pointant un épieu vers la tête
du sanglier que deux chiens attaquent par
derrière. Les sangliers au Moyen Age étaient très
nombreux et ravageaient les cultures, ils
représentaient le mal.
La scène du tireur dépine de la nef de
Saint-Pierre est énigmatique. Le personnage qui
se tire une épine du pied sous les yeux dune
personne qui le conseille est peut-être un
pèlerin. De quoi lépine pourrait-elle être le
symbole daprès toi ?
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Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ? ?
C O M P R E N D R E
Lart roman repose sur la construction de voûte
en pierre, souvent en plein cintre.
Cintre désigne le nom de la voûte dite également
en berceau cest-à-dire formant un demi cercle.
Cela désigne également au Moyen Age la forme de
bois sur laquelle on plaçait les pierres pour
construire les voûtes. Le cintre est en carton
pour lexpérience.
On dépose les pierres sur le cintre .
Pour lexpérience, on remarque que les premières
pierres sont fixées au sol (par de la
patafix) mais que les autres ne sont pas collées
mais juste déposées comme latteste le jour que
lon distingue entre elles.
Lextérieur de la clef de voûte, on le voit, est
plus grand que lintérieur.
La pierre centrale sappelle la clef de voûte.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ? ?
C O M P R E N D R E
On pourrait croire que cest le cintre qui permet
aux pierres de la voûte de tenir. Pour vérifier,
enlevons le cintre.
La voûte tient seule, sans cintre et sans que les
pierres soient collées les unes aux autres.
On mettait bien des joints entre les pierres au
Moyen Age mais cétait pour lesthétique et
empêcher les infiltrations deau car les pierres
étaient bien trop lourdes pour que cela suffise à
les soutenir.
Si on enlève la clef de voûte,
La forme de la clef de voûte permet donc à
lensemble de tenir. On devine que le poids de la
clef de voûte fait que celle-ci exerce une
poussée. Ne pouvant pas tomber à la verticale à
cause de sa forme, la clef de voûte va exercer sa
poussée vers lextérieur.
Lensemble seffondre car la clef de voûte est
lélément qui permet de tenir lensemble.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ? ?
C O M P R E N D R E
La voûte étant placée sur des piliers appelées
piles,
cest sur ces piles que la poussée sexerce.
Cest pour éviter cela que lon place des
contreforts à lintérieur et à lextérieur des
édifices pour soutenir les piles.
Cette poussée se transmet aux piles qui tombent
vers lextérieur.
Leur chute entraîne celle de lensemble de la
voûte.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ? ?
C O M P R E N D R E
Contrefort-colonne sur lélévation nord de
Saint-Hilaire.
Contrefort-colonne sur une absidiole du chevet de
Saint-Hilaire.
Contrefort plat sur labside du chevet de
Saint-Savinien.
Contrefort plat sur lélévation sud de
Saint-Pierre.
Contrefort- colonne sur labside du chevet de
Saint-Savinien.
Contrefort plat sur lélévation sud de
Saint-Hilaire.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Quelles sont les techniques de construction de la
voûte en plein cintre ? ?
C O M P R E N D R E
Contrefort colonne sur le mur sud et dans la nef
de Saint-Hilaire.
Saint-Savinien qui nest pas voûtée en pierre et
qui comporte une nef unique ne possède pas de
contreforts ni à lintérieur ni à lextérieur de
la nef. On voit cependant des pilastres qui
sévanouissent dans le mur et ont été ajoutés au
XVème siècle.
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Lart roman style architectural et techniques
de construction.
Pourquoi y a-t-il des qualités de pierre
différentes ?
C O M P R E N D R E
Lappareil désigne les pierres de construction,
la façon dont elles ont été taillées et
assemblée. On distingue le petit appareil de
moins bonne qualité, le moyen appareil (celui des
églises de Melle) et le grand appareil, de la
meilleure qualité. La pierre de taille coûte
cher par conséquent, pour les parties de
maçonnerie qui ne se voient pas, on utilise des
moellons cest-à-dire de la pierre grossière ou
non taillée.
Appareil de médiocre du transept de
Saint-Savinien qualité, les pierres sont
irrégulières, les joints sont épais.
Moellons de mauvaise qualité, partie ne devant
pas être visible à lorigine.
Bel appareil du chevet de Saint-Savinien, les
joints sont minces et réguliers, la pierre est
bien taillée.
29?
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définition.
C O M P R E N D R E
Pour quitter ? ou touche Echap sur le clavier.
Bibliographie et remerciements. Merci à loffice
du tourisme de Melle et à la mairie de Melle qui
ma autorisée à utiliser les plans. Bibliographie
Hubert le Roux, Trois églises romanes, Melle en
Poitou, 1991. Plans dressés par le service de
linventaire du Patrimoine Poitou-Charentes. Webog
raphie http//www-texte.culture.fr/Groups/musees
/article_43_fr site du Louvre http//whc.unesco.or
g/pg.cfm?lFR site de lUNESCO pour la
culture http//www.univ-tlse2.fr/multimedia/mediev
ale/UE5/ue5_med_cours/ue5_med_3l.htm http//www.ms
hs.univ-poitiers.fr/cescm/ http//www.univ-perp.fr
/lsh/ens/histarts/frames.htm http//www.parole-et-
patrimoine.org/romanes/liens.htm http//www.romane
s.com/ une multitude de belles photographies. Webo
graphie pour les élèves http//www.paysmellois.o
rg/eglisesromanes/ pour voir les autres églises
romanes du mellois. http//classes.bnf.fr/villard/
reperes/4.htm site de la bnf sur le
gothique. http//expositions.bnf.fr/bestiaire/inde
x.htm site de la bnf sur le bestiaire
médiéval. http//fr.wikipedia.org/wiki/Architectur
e_romane (également des pages sur le gothique).