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DIAGNOSTIC D'UNE INFECTION BACTERIENNE

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2001/06/12. diagnostic d'une infection bacterienne – PowerPoint PPT presentation

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Title: DIAGNOSTIC D'UNE INFECTION BACTERIENNE


1
DIAGNOSTIC D'UNE INFECTION BACTERIENNE
2
Généralités
  • DIAGNOSTIC DIRECT mise en évidence de la
    bactérie elle-même, donc finalement de sa culture
    ou isolement qui permettra l'identification
    ultérieure ainsi que de préciser sa sensibilité
    aux antibiotiques (antibiogramme).
  • DIAGNOSTIC INDIRECT mis en évidence de la
    réponse de l'organisme à l'infection par la
    présence d'anticorps spécifiques, le plus souvent
    sériques ou plus rarement par une réponse
    dhypersensibilité, dite allergique.

3
Examen direct Demande
  • Important Identification du patient par son nom,
    son prénom, sa date de naissance...
  • Il existe une procédure standard de recherche de
    cellules et de germes, d'où l'appellation
    suivante "Examen cytobactériologique des urines
    ou ECBU".
  • Le clinicien ne devra jamais oublier d'indiquer
    toute demande ou recherche particulière, en
    raison de l'utilisation de milieux spéciaux.

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Examen direct Examen macroscopique
  • Toute infection bactérienne s'accompagne, outre
    la présence de bactéries, de signes biologiques
    liés à l'inflammation avec l'éventuelle présence
    de leucocytes.
  • Ces éléments peuvent entrainer au delà d'un
    seuil, une modification visuelle, clairement
    perceptible à l'oeil nu, qui signe une anomalie
    patente. Divers éléments sont alors obtenus comme
    le montrent les exemples suivants
  • Trouble, hématurique, coloration anormale, odeur
    et consistance.

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Examen direct Examen microscopique, état frais
  • Etat frais
  • une préparation est obtenue avec le dépôt d'une
    goutte entre lame et lamelle, puis on observe au
    microscope
  • Présence éventuelle de bactéries (coque,
    diplocoque, chainette, coccobacille, bacille...),
  • le type de mobilité.
  • Evaluation des cellules avec une appréciation
    semi-quantitative (rares, peu nombreux, nombreux,
    très nombreux...) ou mieux quantitative, exprimée
    par nombre d'éléments / mm3 ou ml.

6
Examen direct Examen microscopique, après
coloration
  • Coloration de Gram permet de distinguer les
    bactéries colorées en violet (G) de celles en
    rose (G-).

7
Examen direct premières conclusions
  • Les éléments récoltés de l'examen macroscopique
    et surtout microscopique fournissent souvent des
    arguments diagnostiques de très forte
    présomption.
  • La culture ou l'isolement de l'agent causal sera,
    cependant, essentielle. Elle permettra
    l'identification ultérieure mais aussi de
    préciser sa sensibilité aux antibiotiques
    (Antibiogramme).
  • Le diagnostic indirect sera quelquefois le seul
    recours diagnostique possible dans quelques
    maladies comme la syphilis.

8
Culture - Isolement
  • Divers milieux sont utilisés qui doivent
    satisfaire les besoins nutritifs et énergétiques
    des bactéries à cultiver.
  • En pratique, sont utilisés plusieurs milieux
    solides (gélosés) avec une technique particulière
    d'ensemencement (isolement orthogonal ou en
    cadran) permettant l'isolement de clones
    bactériens sous la forme de colonies (de l'ordre
    de 106 bactéries).

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Culture Exemples de milieux solides coulés en
boîte de pétri selon le produit pathologique et
la demande
  • Pus, liquides de ponction milieux enrichis au
    sang, milieu sélectif (Chapman, ou sur demande
    Loewenstein-Jensen)
  • Expectoration milieux enrichis au sang (frais,
    cuit), milieu sélectif (Chapman Drigalski ou sur
    demande Lowenstein-Jensen)
  • Urines milieu sélectif (Drigalski), milieu
    polyvalent pour bactéries G et G- .
  • Selles (coproculture) milieux sélectifs
    (Drigalski et SS pour entérobactéries telles
    Salmonella et Shigella,

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Culture Exemples de milieux liquides
  • L'usage de milieux liquides est limité en raison
    de l'absence possible d'isolement.
  • Sang, pus, liquides de ponction milieux
    enrichis (flacons pour hémoculture,.....
  • Selles (coproculture) milieu sélectif
    (Muller-Kauffman).

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Culture Incubation
  • Après ensemencement, mise en incubation dans une
    étuve ou une chambre chaude à 37C
  • en atmosphère ambiante (culture aérobie),
  • en l'absence d'oxygène (culture anaérobie.

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Culture délai dincubation
  • De très nombreuses espèces bactériennes cultivent
    après 18 à 24 H d'incubation à 37C.
  • D'autres espèces ont des délais d'incubation plus
    longs telles Mycobacterium tuberculosis (temps
    moyen d'isolement de l'ordre de 21 jours)
  • Les cultures sont examinées en notant la quantité
    de colonies obtenues de manière
  • Semi-quantitative (rares, peu nombreuses,
    nombreuses, très nombreuses) pour les liquides de
    ponction.
  • Quantitative (104, 105, 106 ..../ml) pour les
    prélèvements urinaires et pulmonaires.
  • Autres éléments pris en compte sont
  • Culture en aérobiose et/ou en anérobiose.
  • Aspect des colonies la taille, la bordure et la
    coloration Présence d'une hémolyse (alpha, béta).

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Culture exemple disolement
Pus sur une gélose au sang frais
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Culture Identification - Antibiogramme
  • L'identification et l'antibiogramme de la
    majorité des bactéries habituelles est alors
    précisé dans un délai de 18-24 h.
  • A l'aide de tests d'orientation rapide oxydase,
    catalase, coagulase...
  • Par ensemencement d'une galerie biochimique
    adaptée
  • Identification de Escherichia coli et Proteus
    mirabilis par un ensemble de réactions du
    métabolisme intermédiaire.

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Quelquefois cette procédure est insuffisante pour
l'identification d'une bactérie
  • Il convient de faire appel
  • soit à des modalités classiques de recherche
    d'autres caractères bactériens tels la croissance
    sur certains milieux pour l'identification des
    sources de carbone permettant la croissance, le
    type respiratoire, le type fermentaire, le type
    antigénique
  • soit à des modalités modernes telles
    l'amplification génique de certains gènes ou
    encore le séquencage d'autres (ARNr 16S).

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Les autres moyens diagnostiques
  • Produits bactériens

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Recherche d'antigène soluble
  • Exemple d'une pneumopathie à Legionella
    pneumophila.
  • Le test immunochromatographique aide au
    diagnostic présomptif des infections à Legionella
    en parallèle avec la culture ou d'autres tests. 
  • Les avantages de ce test sont précocité (dès
    le début des signes), simplicité (sur urine),
    rapidité (en 30 minutes), diagnostic tardif (gt 2
    mois après les signes cliniques), même après un
    traitement antibiotique adapté, Donc bonne valeur
    prédictive mais ce test ne détecte pas les autres
    sérogroupes de L. pneumophila

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Méthode moléculaire
  • Le principe en est simple puisqu'il consiste à
    amplifier un gène entier ou non avec des amorces
    spécifiques ou encore séquencé et comparé avec
    ceux déposés dans des banques.
  • L'intérêt de ces diverses méthodes se résume
  • Gain de sensibilité (X 2 par rapport aux méthodes
    classiques) pour la recherche notamment des
    Chlamydia génitaux.
  • Simplicité et la rapidité d'exécution.

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Biologie moléculaire PCR "Polymerase chain
reaction" ou l'amplification génique
  • La PCR est la technique la plus utilisée pour la
    détection (amplification) de lADN et de lARN.
  • A partir dune simple copie dune séquence
    particulière dacides nucléiques, cette séquence
    peut être spécifiquement amplifiée et détectée.
  • Couramment utilisée pour le diagnostic à partir
    du produit pathologique de germes de culture
    difficile, voire impossible, tel Chlamydia
    trachomatis.

Un appareil de PCR et la révêlation UV d'un
produit amplifié après électrophorèse sur gel.
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EXTRACTION DE LADN BACTERIEN
1. Lyse des bactéries 2. Fixation de l ADN
sur des billes de silice 3. Lavages 4.
Elution de l ADN par de l eau ou du tampon
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EXTRACTION DE L ADN BACTERIEN
EXTRACTION AUTOMATISEE SUR MAGNAPURE
22
DETECTION DE LADN AVEC DES SONDES DHYDROLYSE
TAQMAN
R reporter et Q quencher Dénaturation de
lADN à 95 C La sonde se fixe vers 68-72 C Les
amorces se fixent vers 60 C La Taq ajoute des
nucléotides et détruit la sonde. Le reporter
se retrouve dans le milieu et émet une
fluorescence qui est détectée.
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AMPLIFICATION PAR PCR
Marqueur
Témoin positif
Marqueur de poids moléculaire
Témoin négatif
Echantillons
24
Biologie moléculaire Séquençage
  • ADN Séquence de 4 nucléotides
  • Purines Adénine (A), Guanine (G)
  • Pyrimidines Cytosine (C ), Thymine (T)

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Matériel génétique
Chromosome
Noyau
Cellule
ADN
26
Un chromosome est comme une pelote de laine dont
le fil est lADN
27
Un chromosome est comme une pelote de laine dont
le fil est lADN
28
LADN est une chaîne composée de 4  molécules
différentes symbolisées par les lettres A T G C
29
C
30
une séquence dADN
tgctgccatctacatttttgggactcgggaattatgtgagtaccgaaact
actta gcttatggtaggtgtaccacacgcacagggaaagaattgcgttt
atgtgggacag tgaaaacaatcgcaaaaaagcaatggaaagggctttga
gagtaatttatcttctg acatatgcaatatggcaacttctaaatggtga
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cgg taaggaggtagaggtggaggcggagccggatgtcagaggtcctgaa
atagtcacc tgggggaaaatgatccgcctgctgttgaagcccccttctc
attccgatcgctttt ggccttgatgatttgaaaataagtcctgttgcac
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tgtaggtgaccaatgtgactagctgtc ctgtgggggaaatatctcccca
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tgctctctccctggagaccggtgttttcttctcttgttggaggtt tcag
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g gccaggaaatctctgagtcctccaggaagtcctgagaagcagtggcca
c
Chez lhomme, Linformation génétique est formée
par un texte de 3 milliards de caractères unique
pour chaque individu  le génome humain
31
Un gène
32
mRNA virtuel
Traduction en protéine
33
Séquençage de lADN
  • Définition
  • Technique permettant de déterminer la séquence
    (ordre des nucléotides) dune molécule dADN.

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Séquençage selon Sanger
  • Polymérisation de lADN
  • 5ATGGCTATGCCGAGACCATATTACGACCAG 3
  • 3TACCGATACGGCTCTGGTATAATGCTGGTC 5

Nucléotides (dNTP)
A G T C C G A C G
Amorce
Matrice
35
Didésoxyribo-nucléotides
Désoxyribo-nt
Didésoxyribo-nt
5
1
4
3
2
36
Séquençage selon Sanger
  • Réaction de séquençage (ddGTP)
  • 5ATGGCTATGCCGAG
  • 3TACCGATACGGCTCTGGTATAATGCTGGTC 5

dNTP ddGTP
Amorce
A G T C G C A C G
Matrice
37
Séquençage selon Sanger
  • Réaction de séquençage (ddGTP)

5ATGGCTATG 3TACCGATACGGCTCTGGTATA 5
5ATGGCTATGCCG 3TACCGATACGGCTCTGGTATA 5
5ATGGCTATGCCGAG 3TACCGATACGGCTCTGGTATA 5
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Séquençage selon Sanger
  • Séparation des produits

Electrode -
5ATGGCTATGCCGAG
5ATGGCTATG
5ATGGCTATGCCG
Gel dAgarose
Electrophorèse
Migration
Electrode
39
Séquençage selon Sanger
ddA ddG ddC ddT
Electrode -
Gel dAgarose
Migration
Electrode
40
Séquençage automatique
Ordinateur
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Séquençagenucléotide méthode de Sanger
  • Liaison de lamorce avec lADN à séquencer.
  • La fixation des ddNTP (désoxyNucléotide
    TriPhosphate) aux brins dADN va créer des brins
    de différentes tailles.
  • Les brins vont migrer sur un gel délectrophorèse
    selon leur taille le plus petit migre le plus
    vite.

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Séquençagenucléotide méthode de Sanger
43
Séquençagenucléotide méthode de Sanger
  • Automatisation de la méthode
  • Ajout sur les ddNTP de fluorochrome de
    différentes couleurs.
  • 1 seul tube regroupant les ddNTP.
  • Lecture par un laser des fragments qui migrent
    sur le gel.
  • Stockage des données dans la mémoire de
    lordinateur.

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Séquençagenucléotide méthode de Sanger
45
Séquençagenucléotide méthode de Sanger
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Diagnostic indirect ou sérologique
  • Le principe se base sur les conséquences induites
    chez l'hôte à savoir la production d'anticorps.
  • La réaction immunitaire ne se développe qu'à
    partir d'un délai, de l'ordre de 8 à 10 jours.
  • Techniques Les anticorps sont recherchés, le
    plus souvent, dans le sang circulant après prise
    de sang, de l'ordre de 5 à 10 ml sur tube sec
    sans anti-coagulant.
  • Il existe diverses techniques pour déceler la
    présence d'anticorps
  • Réaction d'agglutination.
  • Recherche d'anticorps par ELISA.
  • Recherche d'anticorps par immunofluorescence.
  • Recherche d'anticorps par une technique de
    révêlation utilisant les globules rouges

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Une protéine comment cest fabriqué ?
48
Noyau de la cellule Bibliothèque
Une cellule
Chromosomes (ADN) Livres de recettes (23 x 2
chez lhomme)
49
Noyau Bibliothèque
Une cellule
Chromosomes (ADN) Livres de recettes
1 recette pour 1 protéine 1 gène
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Noyau Bibliothèque Chromosomes (ADN) Livres
Une cellule
1 gène 1 recette
Photocopie de la recette (ARN)
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Noyau Chromosomes (ADN)
Une cellule
1 gène 1 recette
Photocopie de la recette (ARN)
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Noyau Chromosomes (ADN)
Une cellule
1 gène
Photocopie (ARN)
Machine à fabriquer les protéines (ribosomes)
53
Une cellule
Photocopie (ARN)
Machine à fabriquer les protéines
54
Une cellule
Photocopie de la recette
Machine à fabriquer les protéines
55
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