INTRODUCTION AUX THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES - PowerPoint PPT Presentation

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INTRODUCTION AUX THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES

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INTRODUCTION AUX THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES D pression et troubles anxieux Caroline Bardiaux Psychologue clinicienne P le de Psychiatrie Adulte – PowerPoint PPT presentation

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Title: INTRODUCTION AUX THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES


1
INTRODUCTION AUX THERAPIES COMPORTEMENTALES ET
COGNITIVES
  • Dépression et troubles anxieux

Caroline Bardiaux Psychologue clinicienne Pôle
de Psychiatrie Adulte Hôpital Albert Chenevier
2
Plan
  • Généralités sur les TCC
  • Règles générales
  • Fondements théoriques
  • Le trouble dépressif
  • Eléments de repérage (classification, signes, cas
    spécifiques)
  • Théorie explicative
  • Déroulement de la thérapie
  • Les troubles anxieux
  • Les phobies simples
  • La phobie sociale
  • Les TOC
  • Le TP
  • Le TAG
  • Le PTSD
  • Conclusion indications

3
Généralités sur les TCC
  • Règles générales
  • Fondements théoriques

4
Règles générales
  • Les TCC représentent lapplication de la
    psychologie scientifique à la psychothérapie.

5
Règles générales
  • Surtout centrées sur l ici et le maintenant 
  • Tournées vers lacquisition de compétences pour
    gérer les difficultés actuelles
  • But principal modification des symptômes et des
    conduites (permettant la modification de
    structures psychologiques plus profondes).

6
Règles générales
  • Objectifs et durée déterminés. Thérapies
    contractuelles
  • Séances hebdomadaires (3 à 18 mois) de 45 min à
    1h. Thérapies plutôt brèves.
  • Structurées dans ses séances comme dans ses
    techniques (revue des tâches, objectifs,
    feed-back réciproque à chaque séance)

7
Règles générales
  • Thérapeute rôle actif et directif
  • Patient rôle participatif et collaboratif.
  • Style empirique capacité du patient à
    sétonner, sinterroger puis à vouloir tester ses
    hypothèses concernant lui-même et ses
    interprétations
  • Demande beaucoup defforts. Bonne motivation au
    changement

8
Déroulement de la thérapie
  1. Etape  diagnostique  clinique et
    comportementale
  2. Les entretiens dévaluation
  3. Les entretiens de motivation
  4. Linformation au patient du diagnostic et des
    résultats de lévaluation
  5. Le contrat thérapeutique
  6. Les entretiens thérapeutiques
  7. Évaluation des résultats
  8. Phase de maintien

9
Analyse fonctionnelle
  • Étude des relations entre les comportements
    problèmes, les pensées, les émotions et
    lenvironnement social et physique.
  • Grilles
  • Cottraux évaluation synchronique et
    diachronique
  • SECCA
  • BASIC IDEA

10
Relation thérapeutique
  • Composantes de la relation non spécifiques
    chaleur, empathie, authenticité,
    professionnalisme, confiance mutuelle,
    acceptation du patient.
  • Alliance thérapeutique positive.
  • Nécessaires, mais ne sont pas suffisantes.

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Généralités sur les TCC
  • Fondement théorique

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Fondements théoriques
  • Trois vagues
  • Vague comportementale (Théories de
    lapprentissage)
  • conditionnement classique
  • conditionnement opérant
  • apprentissage social
  • Vague cognitive (Théories du traitement de
    linformation)
  • 3ème vague

13
MODÈLE TRIDIMENSIONNEL DE LANG (1968)
  • Émotion
  • Comportement Cognition

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Conditionnement classiquePavlov, 1927
  • SI RI
  • (viande) (salivation)
  • SN SI RI
  • (cloche viande) (salivation)
  • SC RC
  • (cloche) (salivation)
  • Il faut réintroduire le renforçateur (SI) de
    temps en temps sinon extinction

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Conditionnement Classique
  • 3 méthodes de traitement comportementale
  • - M de tolérance exposition graduée
  • - M de flooding exposition jusqu à
    épuisement de la réponse
  • - M de contre-conditionnement ou inhibition
    réciproque (Wolpe, 1958) stim stim plus
    puissant ou incompatible

16
Conditionnement Opérant
  • Stim Réponse Conséquences
  • Le sujet est actif
  • Renforcement augmente la probabilité de réponse
  • positif R
  • négatif R-

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Apprentissage vicariant
  • Apprentissage par lobservation
  • Expérience sur chats lobservation de congénères
    soumis à des chocs électriques provoque chez les
    observateurs les mêmes réactions physiologiques
  • Base de lapprentissage social
  • Exemples

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Amélioration de loi de conditionnement
  • S O R C
  • O Organisme interférant avec S et R (Hull,
    1943)
  • O état physiologique à processus interne (pas
    nécessairement conscient)

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Les théories cognitives
  • Modification du comportement pas seulement due
    à des associations
  • Représentation cognitive que nous nous faisons de
    lenvironnement

20
Les théories cognitives
  • Stimulus
  • schémas cognitifs
  • Réponse

21
Les schémas cognitifs
  • Ensemble de savoirs acquis sur le monde
  • Sont stockés en MLT
  • Fonctionnent automatiquement
  • économie du SNC
  • Régulent les comportements
  • confirmer
  • modifier

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Les schémas cognitifs
  • Lactivité des schémas
  • filtrage et sélection des informations
    nouvelles 
  • organisation des informations stockées en MLT
  • récupération des informations en MLT
  • gestion de laction

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Les théories cognitives
  • Trouble interprétations inadaptées concernant
    soi-même, lenvironnement actuel et le futur.
  • Schémas spécifiques
  • But des TCC modification des schémas par des
    méthodes cognitives, comportementales,
    émotionnelles et interpersonnelles.

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Le modèle de Beck
  • Pré-conscient pensées automatiques
  • erreurs cognitives
  • Inconscient schémas cognitifs

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Les erreurs cognitives
  • Si les schémas ne correspondent pas à la réalité,
    comment expliquer quils se maintiennent?
  • Les expériences quotidiennes devraient venir
    corriger les erreurs des schémas
  • Par exemple je ne suis pas aimé ou je ne
    peux compter sur personne
  • Les individus devraient se rendre compte quil y
    a des personnes qui soccupent deux, quils
    peuvent compter sur certaines dentre-elles
  • On constate que les troubles émotionnels
    perdurent et que les schémas ne sont pas corrigés

26
Les erreurs cognitives
  • les schémas sont maintenus par des erreurs de
    jugement et dappréciation de la réalité
  • Les sujets font correspondre lexpérience à leur
    schéma.
  • Lutilisation de processus dysfonctionnels
    permettent de confirmer la croyance et protègent
    le schéma rigide du changement.

27
Les distorsions cognitives
  • Inférence arbitraire  il ne m a pas parlé
    parce que je ne suis pas de bonne compagnie 
     cette thérapie ne fonctionnera pas, je suis
    incurable 
  • Abstraction sélective le joueur de tennis qui
    gagne le match mais qui ne sen réjouit pas et
    ressasse ses erreurs effectuées
  • Surgénéralisation  ma fille a eu 2/20 en
    maths, elle va rater sa vie 

28
Les distorsions cognitives
  • Personnalisation  ma fille a eu 2/20 en maths,
    c est de ma faute, j étais aussi nulle en
    maths, je suis une mauvaise mère.
  • Maximalisation du négatif  jai fait une erreur
    dans mon travail, mes collègues vont me trouver
    incompétent 
  • Minimalisation du positif  il a dit ça pour me
    faire plaisir 
  • Raisonnement dichotomique  Si je n'ai pas été
    embauché, c'est que je ne vaux rien 

29
La dépression
  • Eléments de repérage
  • (classification, signes, cas spécifiques)
  • Théorie explicative
  • Déroulement de la thérapie

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Classifications
  • DSM IV TR Diagnostic and Statistical Manual of
    Mental Disorders
  • CIM 10 Classification statistique
    internationale des maladies et des problèmes de
    santé connexes

31
Classifications CIM 10
  • A. Critères généraux (obligatoires)
  • Lépisode dépressif doit persister au moins 2
    semaines.
  • Absence de symptômes hypomaniaques ou maniaques
    répondant aux critères dun épisode maniaque ou
    hypomaniaque à un moment quelconque de la vie du
    sujet.
  • Lépisode nest pas imputable à lutilisation
    dune substance psychoactive ou à un trouble
    mental organique.
  • B. Présence dau moins 2 des 3 symptômes suivants
  • Humeur dépressive à un degré nettement anormal
    pour le sujet, présente pratiquement toute la
    journée et presque tous les jours, dans une large
    mesure non influencée par les circonstances, et
    persistant pendant au moins 2 semaines.
  • Diminution marquée de lintérêt ou du plaisir
    pour des activités habituellement agréables.
  • Réduction de lénergie ou augmentation de la
    fatigabilité.
  • C. Présence dau moins 1 des 7 symptômes
    suivants, pour atteindre un total dau moins 4
    symptômes
  • Perte de la confiance en soi ou de lestime de
    soi.
  • Sentiments injustifiés de culpabilité excessive
    ou inappropriée.
  • Pensées de mort ou idées suicidaires récurrentes,
    ou comportement suicidaire de nimporte quel
    type.
  • Diminution de laptitude à penser ou à se
    concentrer (signalée par le sujet ou observée par
    les autres), se manifestant, par exemple, par une
    indécision ou des hésitations.
  • Modification de lactivité psychomotrice,
    caractérisée par une agitation ou un
    ralentissement (signalés ou observés).
  • Perturbations du sommeil de nimporte quel type.
  • Modification de lappétit (diminution ou
    augmentation) avec variation pondérale
    correspondante.

32
Eléments de repérage
  • Différents signes
  • Psychologiques humeur triste, vision négative
    de lexistence et de soi-même, monologue
    intérieur dépressogène (cf triade de Beck)
  • Émotionnels plus goût à rien, plus de plaisir
  • Comportementaux difficulté à agir, problème de
    concentration, de mémoire entraînant des
    difficultés à communiquer et un repli sur soi.
  • Physiques faciès terne, voix éteinte, gestes
    plus rares, démarche lourde, dénué dinitiative.
    Activité générale ralentie, tout lui demande un
    effort car fatigue, troubles du sommeil,
    douleurs, sensations doppression
  • Différentes formes (environ une 20aine)
    distinguées par
  • Lintensité de la dépression (modérée, intense,
    délirante, mélancolique)
  • Lâge de survenue (chez lenfant, ladulte, les
    personnes âgée, au cours de la ménopause)
  • Le contexte de survenue (post-accouchement
  • Lassociation à une autre maladie organiques,
    psychiatrique, addictions)

33
La dépression Cas spécifiques
  • Baby blues  dès les premiers jours
    daccouchement, détachement affectif avec
    lenfant
  • Dépression du post-partum 
  • Perte dappétit, phobie (peur de tuer son
    enfant), sentiment dincapacité
  • Dépression chez lenfant et ladolescent
  • Dépression de la personne âgée (attention au
    diagnostic différentiel de démence)

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La dépression Cas spécifiques
  • Certaines formes sont particulièrement
    trompeuse!! (dépression agitée, dépression
    souriante, dépression hostile)

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Eléments de repérage
  • Apparition progressive ou brutale mais toujours
    une métamorphose du comportement de lindividu
    (qui ne se reconnaît pas, qui accuse le stress ou
    un virus)
  • Retentissement sur lunivers familial,
    professionnel, social, perceptible par
    lentourage
  • Il y a rupture!!

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Eléments de repérage
  • Quelques questions à poser
  • Avez-vous constaté un changement brutal de votre
    comportement, de votre attitude?
  • Vous dit-on que votre visage est moins expressif,
    que vous restez toujours dans votre coin?
  • Avez-vous du mal à lire des livres qui ne
    posaient pas de difficulté auparavant, à regarder
    un film jusquau bout?
  • Avez-vous du mal à suivre une conversation entre
    plusieurs personnes?
  • Vous trouvez-vous plus lent pour effectuer les
    gestes courant de la vie quotidienne?
  • Avez-vous des idées sombres, pensez-vous que vous
    êtes incapable?
  • Éprouvez-vous un sentiment de tristesse?
  • Avez-vous eu récemment des difficultés pour
    formuler des projets même à court terme?
  • vous réveillez-vous au milieu de la nuit sans
    vous rendormir?
  • Ressentez-vous depuis peu et sans cause apparente
    des douleurs, des vertiges?
  • Daprès C. Mirabel-Sarron, Les Dépressions,
    comment sen sortir? Paris, O. Jacob, 2002

37
La triade cognitive, Beck (1976)
  • Les cognitions dysfonctionnelles du déprimé
    concernent
  • Lui- même  je suis un raté 
  • Lenvironnement  rien ne va plus de nos
    jours 
  • L avenir  ça ne s arrangera pas 

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Le modèle de Beck
  • Expériences précoces (enfance)gtÉlaboration de
    schémas dysfonctionnels
  • Événements de vie gtactivation des schémas
  • Traitement cognitif erroné gtcognitions
    dépressives

39
Activation des schémas dépressifs
  • Événement Marie nest pas venue alors que
    c était prévu
  • Cognition Marie se moque de moi, (inférence
    arbitraire), personne ne m aime
    (surgénéralisation)
  • Schéma Si je ne compte pas pour les autres, ça
    ne vaut pas la peine de vivre
  • Conséquences tristesse, pensées négatives...

40
Les TCC
  • Thérapie brève qui se déroule sur environ 20
    séances. Contrat thérapeutique. Agenda de séance.
  • Modifier les systèmes de croyances des sujets en
    leur apprenant à différencier les faits de leur
    appréciation subjective.

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Activation des schémas dépressifs
  • Événement Marie nest pas venue alors que
    c était prévu
  • Cognition Marie se moque de moi, (inférence
    arbitraire), personne ne m aime
    (surgénéralisation)
  • Schéma Si je ne compte pas pour les autres, ça
    ne vaut pas la peine de vivre
  • Conséquences tristesse, pensées négatives...

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Les techniques thérapeutiques repérer les
cognitions
  • Les trois colonnes de Beck
  • Situation Marie n est pas venue aujourdhui
  • Émotion tristesse, découragement
  • Cognition  Elle ne m aime plus 

43
Les techniques thérapeutiques critiquer les
cognitions
  • Statut hypothétique  admettons que Marie ne
    vous aime plus, et que cest pour cela quelle
    nest pas venue mais pourrions-nous trouver
    dautres explications au fait quelle ne soit pas
    venue vous voir? 
  • de croyance en la cognition

44
Les techniques thérapeutiques critiquer les
cognitions
  • 5 colonnes de Beck (situation, émotion,
    cognition, pensée alternative, résultat)
  • Puis, même technique pour les schémas

45
Les techniques thérapeutiques critiquer les
cognitions
46
Les techniques thérapeutiques techniques
comportementales
  • Parallèlement, le sujet reçoit un programme
    dactivité
  • relaxation, affirmation de soi

47
Résumé
48
Les troubles anxieux
  • Phobie simple
  • Phobie sociale
  • TOC
  • Trouble panique
  • TAG
  • PTSD

49
Techniques
  • Techniques dexposition 
  • Désensibilisation systématique (inhibition
    réciproque)
  • Désensibilisation in vivo 
  • Exposition graduée in vivo 
  • Modeling de participation 
  • Implosion 
  • Immersion in vivo

50
Techniques
  • Techniques cognitives 
  • associées aux techniques dexpositions graduées.
  • interprétation des sensations physiques sur un
    mode plus rationnel (RC).
  • Rendre le patient attentif aux pensées
    automatiques et aux schémas de danger.

51
Phobies simples
  • Critères du DSM IV TR
  • Peur persistante et intense à caractère
    irraisonné, excessif, déclenchée par la présence
    ou lanticipation de la confrontation à un objet
    ou une situation spécifique.
  • Lexposition provoque une réaction anxieuse
    quasi-immédiate qui peut prendre la forme dune
    attaque de panique.
  • Le sujet reconnaît le caractère excessif ou
    irrationnel de la peur.
  • Evitement ou confrontation vécue avec une grande
    détresse.
  • Evitement, anticipation anxieuse, souffrance qui
    perturbent le quotidien (habitudes, activités
    professionnelles, sociales, relations avec les
    autres).
  • Au moins 6 mois
  • Ne peut pas être expliqué par un autre trouble
    (TOC, SPT, Anxiété de séparation, Phobie sociale,
    TP avec agoraphobie, agoraphobie)

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Phobies simples
  • Classification en fonction du type de phobies
  • Animal  animaux, insectes. Souvent début pendant
    lenfance.
  • Environnement naturel (ex  orage, hauteur, eau).
    Souvent début pendant lenfance.
  • Sang, injection, accident (spécifier si voir ou
    subir). Familial, réponse vaso-vagale intense
    (cas spécifique car cœur ralentit et la tension
    artérielle chute)
  • Situationnel (spécifier si situation spécifique
    ex  transports publics, ascenseurs ou endroits
    clos). Un pic pendant lenfance puis entre 20 et
    30 ans.
  • Autre  situations pouvant conduire à
    létouffement, au fait de vomir, de contracter
    une maladie, phobie de lespace, bruits forts,
    déguisements...

53
Phobies simples
  • acquises par conditionnement classique et
    renforcées par conditionnement opérant.
  • 2 principes thérapeutiques
  • - principe dinhibition réciproque
  • - principe dexposition-prévention de la
    réponse
  • Désensibilisation systématique

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Phobies sociales
  • Lanxiété sociale est un phénomène universel, qui
    renvoie à un sentiment dinconfort et
    dappréhension que tout être humain peut
    ressentir lorsquil se sent soumis au regard
    et/ou au jugement dautrui.
  • Le trac ou la timidité en sont des expressions
    non pathologiques

55
Phobies sociales
  • Le DSM IV TR 
  • Peur persistante et intense dune ou plusieurs
    situations sociale ou de performance. Ex 
    situation où le sujet est exposé à déventuelle
    observation attentive dautrui.
  • Lexposition provoque quasi systématiquement une
    anxiété qui peut prendre la forme dune attaque
    de panique.
  • Le sujet reconnaît le caractère irraisonné et
    excessif.
  • Evitement ou anxiété, détresse intense.
  • Lévitement, lanticipation anxieuse, la
    souffrance perturbent le quotidien (habitude,
    activités sociales, professionnelles, relation
    avec les autres)
  • Spécifier si type simple (1 ou 2 situations) ou
    généralisé ( concernant la plupart des
    situations sociales)

56
Phobies sociales
  • Rem  Pour les enfants 
  • Pas quen compagnie dadultes mais aussi
    denfants.
  • Manifestation anxieuse  pleurs, colère, retrait.
  • Pas de conscience du caractère irraisonné.
  • Au moins 6 mois.
  • Sources réelles ou anticipées situation de
    performance, échanges, assertivité, observation
    par autrui.

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Phobies sociales
  • Symptomatologie
  • Symptômes physiologiques
  • Symptômes comportementaux 
  • Symptômes cognitifs

58
Phobies sociales
  • Si lanxiété atteint une intensité telle quelle
    entraîne une souffrance et un handicap pour le
    patient, on parle de  phobie sociale .
  • 3 critères importants
  • Lintensité de la souffrance émotionnelle
  • Limportance des évitements
  • Les répercussions sur la qualité de vie

59
Phobies sociales
  • Situations déclenchantes
  • performance
  • observation
  • affirmation
  • révélation de soi
  • interactions superficielles

60
Phobies sociales
  • Explication conditionnement classique et
    opérant apprentissage par observation
  • Thérapie déconditionnement, entraînement aux
    habiletés sociales, restructuration cognitive

61
TOC
  • Existence soit d'obsessions soit de compulsions
  • Obsessions définies par
  • pensées, impulsions ou représentations
    récurrentes et persistantes ressenties comme
    intrusives et inappropriées et qui entraînent une
    anxiété ou une détresse importante.
  • les penséesne sont pas simplement des
    préoccupations excessives concernant les
    problèmes de la vie réelle.
  • efforts pour ignorer ou réprimer ces penséesou
    pour neutraliser celles-ci par d'autres pensées
    ou actions.
  • les sujet reconnaît que les pensées, impulsions
    ou représentations obsédantes proviennent de sa
    propre activité mentale, (elles ne sont pas
    imposées de l'extérieur comme dans le cas des
    pensées imposées).

62
TOC
  • Compulsions définies par
  • comportements répétitifs (p. ex., lavage des
    mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p.
    ex., prier, compter, répéter des mots
    silencieusement) que le sujet se sent poussé à
    accomplir en réponse à une obsession ou selon
    certaines règles qui doivent être appliquées de
    manière inflexible.
  • les comportements ou les actes mentaux sont
    destinés à neutraliser ou à diminuer le sentiment
    de détresse ou à empêcher un événement ou une
    situation redoutés cependant, ces comportements
    ou ces actes mentaux sont soit sans relation
    réaliste avec ce qu'ils proposent de neutraliser
    ou de prévenir, soit manifestement excessifs.

63
TOC
  1. Le sujet reconnaît à un moment donné que les
    obsessions ou les compulsions sont excessives ou
    irraisonnées. Pas forcément chez les enfants.
  2. Les obsessions ou compulsions provoquent
    détresse, perte de temps considérable (prenant
    plus d'une heure par jour) ou interfèrent de
    façon significative avec les activités
    habituelles du sujet, son fonctionnement
    professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou
    relations sociales habituelles.
  3. Si un autre trouble de l'axe 1 est aussi présent,
    le thème des obsessions ou des compulsions n'est
    pas limité à ce dernier (p. ex., préoccupation
    liée à la nourriture quand il s'agit d'un trouble
    des conduites alimentaires au fait de s'arracher
    les cheveux en cas de trichotillomanie).
  4. La perturbation ne résulte pas des effets
    physiologiques directs d'une substance ni d'une
    affection médicale générale.

64
TOC
  • Âge dapparition parfois dans l'enfance, plus
    souvent à l'adolescence ou au début de l'âge
    adulte.
  • début graduel ou rapide (traumatisme ou un
    stresseur aigu). Les évitements ou les rituels
    réduisent l'anxiété. Le soulagement ainsi apporté
    contribue à renforcer et maintenir la maladie.

65
TOC
  • Explication conditionnement classique et opérant
  • Thérapies exposition, restructuration cognitive,
    prévention de la réponse

66
Lanxiété généralisée
  • Inquiétudes excessives et anxiété (concernant
    plusieurs thèmes) plus dune journée sur deux
  • Inquiétude phénomène cognitif, accompagné dun
    état de détresse émotionnelle comme lanxiété,
    concernant un événement dont les conséquences
    sont incertaines (McLeod, Wiliams et Bekerian,
    1991)

67
Lanxiété généralisée
  • Critère du DSM 
  • Anxiété et soucis injustifiés ou excessifs
    concernant plusieurs situations
  • Préoccupations difficiles à contrôler
  • 3 ou de ces symptômes  agitation 
    fatigabilité  diff de concentration 
    irritabilité  tension musculaire  perturbation
    du sommeil.
  • Lanxiété, les soucis et les symptômes physiques
    entraînent une grande souffrance.
  • Pendant au moins 6 mois

68
Lanxiété généralisée
  • Gestion du stress, relaxation
  • Restructuration cognitive
  • Exposition

69
Les attaques de paniques
  • Critères DSM 
  • Attaques de panique récurrentes et inattendues 
  • Palpitations, transpiration, tremblement,
    sensations détouffement, détranglement, gêne
    thoracique, abdominale, nausées, sensations de
    vertige, déréalisation, dépersonnalisation, peur
    de perdre le contrôle, de mourir, paresthésies,
    frissons, bouffées de chaleur.
  • Au moins une des attaques sest accompagnée
    pendant au moins 1 mois de 
  • Crainte persistante davoir dautres attaques de
    panique
  • Préoccupations à propos des implications
    possibles de lattaques ou bien de ses
    conséquences (crise cardiaque)
  • Changement de comportement important en relation
    avec les attaques.
  • Rem  Présence ou absence dagoraphobie 
  • Anxiété liée au fait de se retrouver dans des
    endroits où 
  • il pourrait être difficile (ou gênant) de
    séchapper
  • on ne pourrait pas trouver de secours en cas dAP
  • Les situations sont soit évitées, soit subies
    avec une souffrance intense.

70
Les attaques de paniques
  • Apport des lois du conditionnement classique et
    opérant
  • Psychoéducation Compréhension psychophysiologique
    des phénomènes dhyperventilations
  • Contrôle respiratoire
  • Réattribution cognitive des manifestations
    physiologiques, restructuration cognitive
  • Exposition

71
PTSD
  • DSM IV TR
  • La confrontation à l'événement traumatique. Le
    sujet a été exposé à un événement traumatique
    dans lequel les deux éléments suivants étaient
    présents
  • Le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté
    à un événement ou à des événements durant
    lesquels des individus ont pu trouver la mort ou
    être très gravement blessés ou bien ont été
    menacés de mort ou de blessures graves ou bien
    durant lesquels son intégrité physique ou celle
    d'autrui a pu être menacée.
  • La réaction du sujet à l'événement s'est traduite
    par une peur intense, un sentiment d'impuissance
    ou d'horreur.
  • Symptômes d'intrusion. L'événement traumatique
    est constamment revécu de l'une (au moins) des
    façons suivantes
  • Souvenirs répétitifs et envahissants de
    l'événement provoquant un sentiment de détresse
    et comprenant des images des pensées ou des
    perceptions.
  • Rêves répétitifs de l'événement provoquant un
    sentiment de détresse.
  • Impression ou agissements soudains comme si
    l'événement traumatique allait se reproduire (
    illusions, hallucinations, flash-back).
  • Sentiment intense de détresse psychologique lors
    de l'exposition à des indices externes ou
    internes évoquant ou ressemblant à un aspect de
    l'évènement traumatique en cause.
  • Réactivité physiologique lors de l'exposition à
    des indices internes ou externes pouvant évoquer
    un aspect de l'événement traumatique en cause.

72
PTSD
  • Symptômes d'évitement d'émoussement. Evitement
    persistant des stimuli associés au traumatisme et
    émoussement de la réactivité générale (ne
    préexistant pas au traumatisme), avec au moins
    trois des manifestations suivantes
  • Efforts pour éviter les pensées, les sentiments
    ou les conversations associées au traumatisme.
  • Efforts pour éviter les activités, les endroits
    ou les gens qui éveillent des souvenirs du
    traumatisme.
  • Incapacité à se rappeler un aspect important du
    traumatisme.
  • Réduction nette de l'intérêt pour des activités
    antérieurement importantes ou réduction de la
    participation à ces mêmes activités.
  • Sentiment de détachement d'autrui ou bien
    sentiment de devenir étranger aux autres
    personnes.
  • Restriction des affects (par exemple incapacité
    à éprouver des sentiments tendres).
  • Sentiment d'avenir bouché (par exemple ne
    pas pouvoir faire carrière, se marier, avoir des
    enfants...).
  • Symptômes neurovégétatifs. Présence de symptômes
    persistants traduisant une activation
    neurovégétative (ne préexistant pas au
    traumatisme) au moins deux des manifestations
    suivantes
  • Difficultés d'endormissement ou sommeil
    interrompu.
  • Irritabilité ou accès de colère.
  • Difficultés de concentration.
  • Hyper-vigilance
  • Réactions de sursaut exagérées
  • Les perturbations des critères B, C et D durent
    plus d'un mois. F. La perturbation entraîne une
    souffrance cliniquement significative ou une
    altération du fonctionnement social,
    professionnel ou dans d'autres domaines
    importants.
  • Trouble aigu (lt 3 mois), chronique (gt 3 mois),
    différé (apparaît au delà de 6 mois).

73
PTSD
  • Conditionnement classique et opérant
  • Techniques exposition (en imagination ou in
    vivo), restructuration cognitive, gestion du
    stress
  • EMDR

74
Résumé
75
Qui orienter en TCC ?
  • Les indications

76
  • Lanxiété sous toutes ses formes!
  • Les troubles de lhumeur
  • Les TCA
  • Conduites addictives
  • Les troubles de la personnalité
  • Les troubles psychosexuels
  • Réhabilitation sociale des scz chroniques

77
Qui orienter en TCC ?Les indications
  • Le patient doit être daccord pour sinvestir
    dans le temps et en efforts nécessaires.
    Coopération essentielle
  • 1 demande de changement. Objectifs précis
  • Motivation
  • Ok pour une thérapie structurée

78
Qui orienter en TCC ?Les contre-indications
  • Les mauvais répondeurs
  • Difficultés à réaliser les tâches
  • Difficultés daccès aux cognitions et émotions
  • Rigidité psychologique
  • Difficulté à former une alliance thérapeutique
  • Plainte polymorphes, vagues

79
Qui orienter en TCC ?Les contre-indications
  • Pas de demande
  • Démence
  • Niveau intellectuel limité
  • Dépression mélancolique ou ralentie
  • Paranoïa
  • Consommation régulière de toxiques
  • Maladie physique grave qui empêche lexposition
  • Envie de comprendre

80
Bibliographie
  • Mirabel-Sarron, C. (2002)  Les Dépressions,
    comment sen sortir?  Paris, O. Jacob
  • Cottraux, J. (2004)  Les thérapies
    comportementales et cognitives  Médecine et
    psychothérapie, Paris, Masson
  • Samuel-Lajeunesse, B. et coll (2004)  Manuel de
    thérapie comportementale et cognitive  Paris,
    Dunod
  • Cunji, C. et Note, I.D. (2004)  Faire face à la
    dépression  Paris, Retz
  • Mirabel-Sarron, C. (2005)  Soigner les
    dépressions avec les thérapies cognitives 
    Paris, Dunod
  • Fontaine, O. et Fontaine, P. (2006)  Guide
    clinique de thérapie comportementale et
    cognitive  Paris, Retz
  • Mirabel-Sarron, C. et Vera, L. (2004)
     Lentretien en thérapie comportementale et
    cognitive  Paris, Dunod
  • DSM IV TR
  • CIM 10

81
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