LA PREVISION NUMERIQUE DU TEMPS Jean NICOLAU - PowerPoint PPT Presentation

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LA PREVISION NUMERIQUE DU TEMPS Jean NICOLAU

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Title: LA PREVISION NUMERIQUE DU TEMPS Jean NICOLAU


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LA PREVISION NUMERIQUE DU TEMPSJean NICOLAU
  • Historique
  • Le problème de la prévision numérique
  • Létat initial
  • La numérisation
  • La physique
  • Lassimilation de données
  • Les modèles
  • La prévision densemble et les prévisions
    probabilistes
  • La prévision saisonnière
  • Lévolution des techniques informatiques
  • La coopération internationale
  • Perspectives

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HISTORIQUE
  • Bjerkness (1904)
  • Richardson (1920)
  • Von Neumann ENIAC (1950)
  • Charney Premier modèle (1 niveau) en routine
    (USA, 1955)
  • Vers 1970 installation opérationnelle de
    modèles dans beaucoup de services
  • 1979 Le CEPMMT opérationnel en Europe (Reading
    GB)

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LE PROBLEME DE LA PREVISION NUMERIQUE
4
LE PROBLEME DE LA PREVISION NUMERIQUE
  • Un problème de conditions initiales.
  • Connaissant les valeurs des paramètres Z0
    caractérisant latmosphère dans un volume V à
    linstant t t0, on doit déterminer la valeur
    de ces paramètres Z, dans ce volume à un instant
    t donné.
  • On doit se donner
  • 1 - les valeurs initiales de ces paramètres Z0
    linstant t t0 . Cet état initial est appelé
    lanalyse
  • 2 - les équations dévolution pour les paramètres
    Z
  • caractérisant latmosphère, qui explicitent à un
    instant donné leurs tendances pour tout point à
    lintérieur du volume V. Ces équations
    définissent le modèle
  • 3 - les valeurs prises par les paramètres Z sur
    la frontière F du volume V à tout instant t, qui
    définissent les conditions aux limites du
    problème.
  • La qualité de la prévision numérique dépend de la
    qualité du traitement des trois points évoqués.

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LES DONNEES INITIALES - LANALYSE
  • On doit déterminer les valeurs initiales des
    paramètres caractérisant l'atmosphère
    (composantes horizontales du vent, température,
    humidité, pression de surface), à un instant
    initial donné, de façon homogène sur le domaine
    de travail.
  • Les stations de surface et les radiosondages du
    réseau synoptique fournissent des mesures
    directes de ces données aux heures synoptiques
    mais de façon très inhomogène dans l'espace.
  • Les systèmes spatiaux fournissent des mesures
    indirectes (radiances, ondes réfléchies) à des
    heures quelconques et de façon inhomogène dans
    l'espace.
  • L'analyse objective a pour but de construire à
    partir de toutes ces données un état initial
    homogène ou plus généralement une succession
    détats de l'atmosphère.

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LINHOMOGENEITE DES DONNEES DOBSERVATION
  • Localisation des radiosondages
  • Localisation des sondages ATOVS (120 km)

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LES EQUATIONS D'EVOLUTION
  • Lévolution de latmosphère est basée sur
    quelques principes physiques appliqués (dans un
    premier temps) à un système fermé (sans échanges
    avec lextérieur).
  • 1 - Equation du mouvement conservation de la
    quantité de mouvement.
  • 2 - Equation de continuité conservation de la
    masse.
  • 3 - Equation pour la vapeur d'eau conservation
    de la vapeur d'eau.
  • 4 - Equation de la thermodynamique conservation
    de l'énergie totale.
  • Les processus physiques d'échelle inférieure à la
    résolution du modèle, et qui participent
    cependant aux échanges avec lextérieur, doivent
    être paramétrés. On cherche seulement à
    déterminer leur effet moyen sur les variables du
    modèle.

Dynamique
Physique
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LES EQUATIONS PRIMITIVES
  • La simplification des équations dorigine
  • Pellicule mince (épaisseur de latmosphère ltlt
    rayon de la terre)
  • Équilibre hydrostatique (phénomènes déchelles gt
    à 10 km) on néglige laccélération verticale
    (mais non le mouvement vertical)
  • ? équations primitives
  • Ce sont des équations d'évolution pour
  • - le vent horizontal (deux composantes u et
    v),
  • - la température de l'air T,
  • - l'humidité spécifique q Meau / Mtotale ,
  • - la pression de surface ps,
  • On peut en déduire toutes les autres quantités,
    dont le géopotentiel, la vitesse verticale, le
    tourbillon, la divergence, le tourbillon
    potentiel

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PRINCIPE DE LA NUMERISATION ET CONSEQUENCES
  • Les équations aux dérivées partielles non
    linéaires ne peuvent être résolues de façon
    exacte. On utilise donc les méthodes du calcul
    numérique qui permettent d'approcher la solution.
    Le problème pratique consiste à évaluer des
    dérivées partielles (dans l'espace et dans le
    temps)
  • la méthode des différences finies
  • la méthode spectrale
  • Décomposition des champs en fonctions
    calculables et dérivables (séries de Fourier). K,
    Le nombre de fonctions prises en compte, définit
    la troncature du développement.
  • Ces techniques peuvent coexister dans un
    même modèle (méthode spectrale pour
    l'horizontale, et différences finies pour la
    verticale les termes non linéaires et le calcul
    des dérivées temporelles).
  • De façon générale plus on veut être précis, plus
    cela coûte cher en temps de calcul.

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SYNTHESE SPECTRALE A DEUX DIMENSIONS DESPACE
  • Avec des fonctions appropriées (bidimensionnelles)
    ,
  • appelées harmoniques sphériques la méthode
    spectrale
  • est appliquée pour représenter les champs sur la
  • sphère.

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LA COORDONNEE VERTICALE
  • La coordonnée verticale s utilisée dans le modèle
    permet de formuler correctement les conditions
    aux limites. Cette coordonnée est une fonction
    croissante de la pression p mais dépend
    également de la pression de surface ps. Elle est
    dite  normalisée  car elle est choisie de telle
    façon que
  • s 0 pour p 0 et s
    1 pour p ps
  • La vitesse verticale correspondante vérifie
  • ds/dt 0 pour s 0 et pour s 1
  • Les couches épousent la forme du relief.

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Le rève de Richardson devenu réalité
13
L'EXTRAPOLATION TEMPORELLE
  • Une équation aux dérivées partielles permet de
    prévoir le futur par itérations successives.
  • On doit résoudre un problème de la forme
  • En exprimant la tendance (dérivée temporelle)
    avec des différences finies
  • Itération du processus
  • La solution du problème nécessite le calcul
    des tendances à chaque pas de temps.
  • Z1 Z0 Dt.A(Z0.)
  • Z2 Z0 2Dt.A(Z1)
  • Z3 Z1 2Dt.A(Z2)
  • ..........
  • Contrainte sur le pas de temps
  • Dt lt k k dépend de la discrétisation adoptée et
    de la résolution spatiale adoptée.

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PRINCIPE DES PARAMETRISATIONS
  • Les phénomènes physiques à paramétrer
  • le rayonnement,
  • les échanges avec le sol et la diffusion
    turbulente,
  • les précipitations de grande échelle,
  • les effets de la convection,
  • Leffet des ondes de gravité orographiques.
  • On cherche à calculer l'effet moyen de ces
    processus sur les variables du modèle.
  • On doit évaluer des flux (de quantité de
    mouvement, d'énergie et d'humidité) dus aux
    divers processus physiques à la base et au sommet
    de chaque couche du modèle.
  • Les termes de source ou de puits (de quantité de
    mouvement, dénergie et d'humidité) permettant de
    calculer les tendances physiques sont donnés par
    le bilan des flux dans la couche.

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LES EFFETS DU RAYONNEMENT
  • Compte tenu des profils de température et
    dhumidité, le calcul des flux de rayonnement
    prend en compte
  • le rayonnement solaire (visible),
  • le rayonnement atmosphérique (infrarouge),
  • le rayonnement terrestre (infrarouge).
  • Ces flux radiatifs contribuent au réchauffement
    ou au refroidissement des diverses couches
    atmosphériques.
  • Ces flux sont partiellement réfléchis par les
    nuages, dune part et par la surface du sol
    dautre part compte tenu de son albédo.
  • La température de surface résulte de l'équilibre
    qui sétablit sous leffet des flux énergétiques.

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LES PRECIPITATIONS DE GRANDE ECHELLE
  • Principe général
  • Elimination de la vapeur d'eau en sursaturation.
  • Précipitation immédiate dans les couches
    inférieure.
  • Examen successif des couches de haut en bas
  • Couche non saturée (T0,q0) reste dans son état.
  • Couche sursaturée (T2,q2) excès de vapeur
    condensé et retour à la limite de saturation
    (T1,q1) la couche se réchauffe et la
    précipitation passe dans la couche inférieure.
  • Précipitation arrivant dans couche non saturée
    évaporation augmentant lhumidité spécifique de
    la couche avec refroidissement. Si lapport
    deau est suffisant, la couche devient sursaturée
    et lexcès deau précipite.
  • L'eau condensée dans la dernière couche (la plus
    basse) constitue la précipitation de grande
    échelle.

Lors des processus de changement de phase, la
température et lhumidité spécifique sont
modifiées mais lénergie CpTLq reste constante
le déplacement du point représentatif dans le
diagramme seffectue le long de la droite oblique.
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ANALYSE OBJECTIVE ET ASSIMILATION DE DONNEES
  • Analyse Objective Détermination d'un état
    initial en utilisant les données observées
    (mesures in situ, données satellite) et une
    prévision récente (ébauche),
  • L'enchaînement de plusieurs analyses objectives
    séparées par des prévisions s'impose dans un
    fonctionnement opérationnel.
  • Assimilation de données Détermination d'une
    suite danalyses cohérentes avec les
    observations. La quantité d'observations prises
    en compte, liée au temps de coupure, est un
    facteur important de la qualité de l'analyse.

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LA METHODE VARIATIONNELLE
  • Intérêt par rapport aux méthodes antérieures
  • Permet la prise en compte des données dérivées
    des variables de base du modèle (radiances
    satellitaires, module du vent,...).
  • Sélection de données globale plutôt que locale.
  • Applicable en 3D (à un instant donné) ou en 4D
    (sur une fenêtre temporelle).
  • Minimisation (par itérations successives) d'une
    fonction coût J, mesure d'écarts entre l'état à
    déterminer (analyse) et des états connus
    (observations, ébauche).

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LES MODELES A AIRE LIMITEE
  • But du système effectuer une prévision avec une
    résolution spatiale élevée sur un domaine
    restreint.
  • Technique intégrer deux modèles à dimensions de
    maille différentes sur des domaines se recouvrant
    en partie.
  • Un modèle M1 à grande maille Dx sur un grand
    domaine S1 (en général sphérique, sans conditions
    aux limites latérales),
  • Un modèle m2 à maille fine dx sur un domaine
    limité S2, les conditions aux limites étant
    fournies par le premier modèle.
  • Deux modes de fonctionnement

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LES MODELES OPERATIONNELS
  • Modèle du CEPMMT (Centre Européen de Prévision
    Météorologique A Moyen Terme)
  • Modèle global
  • maille fixe T511(40km).
  • (60 niveaux (20m ? 0.1hPa).
  • 2 fois par jour (00h et 12h)
  • 10 jours déchéance
  • ARPEGE (Météo-France)
  • Modèle global
  • Maille variable T358 C2.4
  • (20km sur la France,
  • 130km sur la Nouvelle-Zélande)
  • 41 niveaux (17m ? 1hPa)
  • 4 fois par jour (00, 06, 12 et 18h)
  • Maximum 96h déchéance
  • ALADIN (Météo-France)
  • Modèle à aire limitée

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LA PREVISION NUMERIQUE A MOYENNE ECHEANCE (DE J4
A J7) LES PREVISIONS PROBABILISTES
  • Sources dincertitude
  • Différences entre analyse et réalité
  • Erreurs de modélisation
  • Amplification des petites erreurs initiales pour
    les échéances éloignées (non linéarité)

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SYSTEME DE PREVISION DENSEMBLE
  • La prévision densemble
  • Èchantillonner lincertitude de létat initial ?
    perturbation de lanalyse
  • ? ensemble détats initiaux différents
  • Échantillonner lincertitude liée à la
    modélisation ? perturbation du modèle
  • ? ensemble de modèles différents
  • Ensemble Prediction System du CEPMMT
  • méthode des vecteurs singuliers
  • 25 perturbations ( ou -) ? 50 prévisions
    perturbées 1 prévision de contrôle
  • Physique stochastique
  • modèle en T255 (80 km), 40 niveaux verticaux, 1
    fois par jour à 10 jours d'échéance

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PRÉVISIONS PROBABILISTES
  • Probabilités
    Intervalles de confiance

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LES PREVISIONS SAISONNIERES
  • Echelle de temps de lordre de 3 à 4 mois
  • Résolution spatiale plus grossière (300km)
  • Prise en compte de phénomènes différents
  • Température de surface de locéan
  • Manteau neigeux
  • Prévision densemble
  • Performances
  • Prévisions danomalies saisonnières
  • Températures plus prévisibles que les
    précipitations
  • Meilleure prévisions dans les zones tropicales
  • Pas de diffusion

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LES PREVISIONS SAISONNIERES
  • Précipitations
  • Températures

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LEVOLUTION DES TECHNIQUES INFORMATIQUES
  • ENIAC
  • IBM (tubes électroniques, semi-conducteurs,
    mémoires à tores de ferrite)
  • CDC
  • machines vectorielles (Cray)
  • Machines multi-processeurs à mémoire partagée
    (Cray)
  • Ordinateurs massivement parallèles (mémoire
    distribuée)

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LA COOPERATION INTERNATIONALE
  • OMM
  • CEPMMT
  • ALADIN
  • HIRLAM
  • EUMETSAT

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PERSPECTIVES
  • Développement de lusage des observations
    satellites
  • Augmentation de la résolution système de
    prévision numérique à 2-3 km de résolution
    horizontale sur la France vers 2008-2010 (Projet
    AROME Application de la Recherche à
    lOpérationnel à Méso-Échelle)
  • Généralisation des prévisions probabilistes et de
    lusage de la prévision densemble
  • Objectifs plus defforts sur la prévision des
    phénomènes dangereux à courte échéance (ex.
    précipitations), assortis dune plus forte
    coordination avec dautres organismes
    utilisateurs de ces prévisions (ex. hydrologues)
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