Title: Les n
1Les névroses
2Plan
- Définitions
- Historique
- Différents modèles
- Clinique
- Les classifications actuelles et approche
nosographique
3Définitions (1)
- est une maladie de la personnalité caractérisée
par des conflits intra-psychiques qui transforme
la relation du sujet à son environnement social
en développant des symptômes spécifiques en lien
avec les manifestations de son angoisse
(Ménéchal, 1999). - Cette définition met laccent sur 4 éléments
centraux qui se retrouvent dans toutes les
névroses - 1) la notion de maladie de la personnalité
- 2) La dimension du conflit intérieur
- 3) des symptômes
- 4) langoisse.
4Définitions (2)
- En psychiatrie le terme désigne actuellement des
troubles durables dexpression physique ou
psychique, nayant pas de cause organique
lésionnelle, étant reconnus par le sujet comme
pathologiques et naffectant pas sévèrement le
sens de soi et de la réalité.
5Définitions (3)
- La différence conceptuelle entre ces deux
définitions tient au fait que - lapproche psychanalytique donne une définition
symptomatique, structurelle et étiopathogénique, - Lapproche psychiatrique donne actuellement une
définition symptomatique, sans notion
étiopathogénique,
6Historique
- Les précurseurs
- Les premières trace de relation entre esprit et
cerveau en Egypte 1500 av JC, - Les grecs la théorie des humeurs et des éléments
avec la première classifications des troubles
mentaux (Hippocrate), le cerveau est le lieu de
lintelligence et de la folie (Pytagore), et pour
Aristote il existe une âme intellective humaine
dont la volonté vise lobtention du plaisir et
lélimination de la douleur ,
7Lhéritage grec
- Il est dabord romain, puis arabe et juif.
- Arétée de Cappadoce fait des descriptions fines
de troubles mentaux, en particulier lamorce
dune conception unitaire de la mélancolie et la
manie. - Au 2ème siècle Galien développe la théorie
humorale de Hippocrate, les bases de
laffectivité et du comportement apparaissant de
nature biochimique. Ainsi lexcès de sang conduit
au tempérament sanguin, de bile jaune au
tempérament cholérique, de bile noire au
tempérament mélancolique etc. - Au 6ème siècle, Alexandre de Tralles développe la
théorie de Galien et effectue une amorce des
théories localisationnistes cérébrales. - Lhéritage hippocratique de la Médecine antique
aboutit aux prémices dune Psychiatrie fondée sur
4 grandes maladies la frénésie et la léthargie
associées à des états toxi-infectieux, la manie
et la mélancolie, folies sans fièvre - Lhéritage arabe ne sera transmis quau XIème
siècle avec sa traduction en latin.
8Le moyen âge
- Les malades relèvent de la Médecine ou de la
religion. Le trouble mental qui est léquivalent
de la possession démoniaque et du péché conduit
souvent à lInquisition et au bûcher (milliers de
femmes et enfants torturés ou brûlés sur la place
publique), avec lautorisation du pape Innocent
VIII et le soutien de lempereur Maximilien 1er. - Simultanément, apparaît le début de lAssistance
aux malades, mais plus sur un mode charitable que
médical. Les Frères de la Charité organisent des
maisons en Espagne et en France. Les premières
institutions pour hospitalisation des fous
apparaissent en 1173 à Bagdad, à Montpellier
(1178), plus tard à Londres (le Bedlam) au 16ème
siècle. - Au XVIème siècle Jean de Wier en Belgique défend
la thèse médicale des troubles psychiques et
éloigne la théorie satanique.
9Les XVIIème et XVIIIème siècles
- Cest lépoque du dualisme cartésien qui sépare
le corps et lesprit ( je pense donc je
suis ). - Cest surtout lépoque de la naissance des
asiles, de la loi sur les aliénés. - En 1656 est fondé lHôpital Général de Paris en
vue denfermer les malades mentaux, insensés,
mendiants, prostituées et correctionnaires, par
lettre de cachet de lautorité royale, le plus
souvent à la demande des familles. Ainsi on
protège la cité des malades, tout en soccupant
de ceux-ci. Linsuffisance des hôpitaux est
complétée par les dépôts de mendicité et les
maisons de force. - Au XVIIIe siècle la vocation charitable des
hôpitaux est progressivement remplacée par une
fonction de soins. Sous limpulsion de Necker, la
circulaire de 1785 définit les asiles comme lieux
de soins. - La même année, un médecin écossais, Cullen
utilise le terme de névrose et propose une
classification des troubles psychiques dessence
neuro-fonctionnelle. - En 1800, après avoir enlevé les chaînes aux
aliénés à Bicêtre, Pinel écrit le traité
médico-philosophique sur laliénation mentale ou
la manie . Ce traité diffusé en Europe marque la
naissance de la Psychiatrie.
10Le XIXème siècle la naissance de la Psychiatrie
- Elle se développe en Allemagne en opposant les
partisans des causes psychiques (Heinroth) et des
causes organiques (Griesinger). - En France naissent les premières classifications
des maladies mentales avec Esquirol (les
monomanies) et Chaslin (la folie discordante). - Kraepelin en 1883 en Allemagne regroupe
lhébéphrénie (Ecker), la catatonie (Kahlbaum) et
le délire paranoïde dans le cadre de la démence
précoce, qui deviendra en 1911 les
schizophrénies de E. Bleuler. - Au début du XXème siècle cest la floride époque
descriptive des aliénistes français délire
chronique interprétatif (Serieux et Capgras),
bouffée délirante aiguë (Magnan), psychose
hallucinatoire chronique (G. Ballet), folie
maniaco-dépressive (J. Baillarger, J.P. Falret). - En 1913, la description de la paralysie générale
par Bayle (1822), est rattachée à la
méningo-encéphalite syphilitique. Elle alimente
un fort courant organiciste et localisateur de la
Psychiatrie. - Entre temps, la loi de 1838 fixe les modalités
dhospitalisation des malades en placement
volontaire et placement doffice , loi qui
durera jusquen 1990.
11LES THÉORIES DE LA PSYCHIATRIE CONTEMPORAINE
- Au XXème siècle au paradigme de laliénation
mentale se substitue un courant de classification
des troubles psychiques et de psychopathologie.
Simultanément se développe la Psychopathologie
générale, la Psychanalyse, la Phénoménologie, la
Psychiatrie Biologique, les Thérapies
cognitivo-comportementales, les approches
socio-culturalistes.
12Les différents modèles
13Le modèle psychanalytique
14Les grandes lignes
- Les grands concepts
- Aspect topique
- Aspect dynamique
- Aspect économique
- Les stades instinctuels
- Le fonctionnement de personnalité
- Les troubles névrotiques
15Les grands concepts (1)
- Les topiques
- 1ère Topique Inconscient, Pré conscient,
Conscient, - 2ème Topique le ça , le moi et le
surmoi , - Ça pôle pulsionnel de la personnalité, ses
contenus lexpression psychique des pulsions,
est inconscient, - Surmoi Censeur ou juge du Moi, cest
lexpression de lintèriorisation des exigences
et interdits parentaux, lhéritier du complexe
dŒdipe, - Moi sous la dépendance des revendications du Ça
et du Moi, cest lexpression de lintérêt de la
globalité de la personne,
16Les grands concepts (2)
- Aspect dynamique
- Il existe des conflits entre les différentes
instances, - Il existe des conflits dans les différentes
instances, - Cest par lexpérience vécue des conflits que
progressivement lindividu acquière une
indépendance relative par rapport aux pulsions et
aux exigences du Surmoi,
17Les grands concepts (3)
- Aspect Économique
- La pulsion agit comme une force constante qui
fait tendre lorganisme vers un but, - La pulsion ne disparaît que par satisfaction,
- Il existe une dualité pulsionnelle
- Pulsion dauto conservation et de sexualité /
pulsion de mort, - La construction de la personnalité vise à
canaliser et organiser cette énergie psychique, - la canalisation de cette énergie psychique
(libido), passe par deux principes
contradictoires le principe de plaisir/ le
principe de réalité, - Quand principe de plaisir et principe de réalité
sont contradictoires cela abouti au conflit
intra psychique, - Les conflits intrapsychiques sont coûteux au plan
énergétiques, mais concourent à lorganisation du
psychisme, et donc progressivement à la
personnalité.
18(No Transcript)
19(No Transcript)
20Les stades instinctuels
- Fondamental dans la théorie freudienne des
névroses, - Le stade oral le plaisir sexuel est produit par
la stimulation de la cavité buccale et des lèvres
qui accompagnent lalimentation, - Le stade sadique anal entre 2 et 4 ans,organisé
autour de la zone érogène anale, la relation
dobjet et centré sur la fonction de défécation,
et laspect symbolique des fèces. - Le stade phallique unification des pulsions
partielles sur le génital, correspond au point
culminant et au déclin du complexe doedipe, le
complexe de castration y est prédominant, - La névrose et son cortège symptomatique
correspond à la fixation de la libido de manière
précoce à un des stade du développement
psycho-affectif.
21Schéma du cristal minéral.
- Quand la décompensation se produit, elle ne peut
se traduire que selon les ligne de fracture
déterminé par le stade de fixation,
22Le fonctionnement de la personnalité (1)
- Afin de régler les conflits dans le but de ne pas
éprouver langoisse il existe différents
mécanismes - Lintrojection Mécanisme permettant à lindividu
d intégrer fantasmatiquement des objets et des
qualités inhérentes à ces objets. (Lintrojection
est proche de lincorporation . Elle est en
rapport étroit avec lidentification), - La projection Processus par lequel les
représentations internes intolérables sont
rejetées et ressenties comme venant de
lextérieur de soi,
23Le fonctionnement de la personnalité (2)
- Le refoulement Opération par laquelle le sujet
cherche à repousser ou à maintenir dans
linconscient des représentations (pensées,
images, souvenirs) liées à une pulsion, - La sublimation Mécanisme par lequel lénergie
liée à la pulsion sexuelle est dérivée vers un
nouveau but non sexuel et où elle vise
généralement des objets socialement valorisés.
Ces activités de sublimation concernent
principalement lactivité artistique et
linvestigation intellectuelle, - La condensation Processus aboutissant à une
fusion en une représentation unique de plusieurs
chaînes associatives.
24Le fonctionnement de la personnalité (3)
- On observe dautres mécanismes plus présent dans
certaines névroses, permettant de mieux les
caractériser - Le déplacement Processus par lequel
linvestissement libidinal est transféré dune
représentation mentale à une image plus neutre
reliée à la première par une chaîne associative
symbolique - La formation réactionnelle Processus par lequel
linvestissement libidinal inacceptable est
maîtrisé par lexagération de la tendance
opposée, - Lisolation Processus par lequel une
représentation est isolée de la charge affective
qui lui est affectée, - Le renversement dans le contraire Processus par
lequel le but dune pulsion est inversé, - Lannulation Processus par lequel le sujet fait
comme si une pensée ou un acte antérieur
nétait jamais advenu, - La dénégation Processus évitant le refoulement
en raison de la négation qui précède
lénonciation du désir, de la pensée ou dun
sentiment antérieurement refoulé.
25Troubles névrotiques
- Les névroses de ladulte seraient la résurgence
dune névrose infantile par un traumatisme, - Le sujet ne pouvant dépasser ce conflit, reste
fixé au stade de satisfaction et de relation
expérimenté avant la névrose infantile, et
saccompagne dune régression au stade ou les
satisfaction pulsionnelle pouvaient être
satisfaites, - La clinique dépend du stade où à eu lieu la
fixation, - Laménagement névrotique correspond aux
symptômes, résistance au thérapeutiques, et
stabilité dans le temps des solutions mises en
places, - Le bénéfice primaire est la capacité du symptôme
à réduire langoisse née du conflit
intrapsychique, par la jouissance inconsciente
obtenue par lui, - Le bénéfice secondaire représente les avantages
conscient retirés grâce au symptôme.
26Modèles neuropharmacologiques
27Origine
- Cest un modèle issue du développement des
neuroscience et des théorie de lévolution, - Il tente de déterminer les systèmes biologiques
intervenant dans la physiologie du système
nerveux, au plan individuel et phylogénétique,
28Données générales (1)
- Le stress est un processus physiologique non
pathologique, - complexe,
- développé par
- lorganisme en réaction à des évènements internes
ou externes, - afin de mettre en place une réponse adaptée à la
situation.
29Données générales (2)
- Lanxiété est la réponse ou la traduction
psychique à ce stress, - peut être caractérisée par un sentiment de danger
imminent et indéterminé, - Lanxiété devient pathologique lorsquelle a un
caractère invalidant ou que ces manifestations
deviennent chroniques,
30Mécanismes intimes
- Au niveau central, un stimulus stressant provoque
une facilitation des voies neuronales induisant
un état approprié dalerte , - parallèlement on note une inhibition des voies
neurovégétatives impliquées dans lalimentation
et la reproduction, - Le système sérotoninergique a une fonction
neuromodulatrice par son organisation en de
multiples arborescences, - Les substances qui diminuent la neurotransmission
sérotoninergique sont anxiolytiques, - les substances qui lactivent sont anxiogènes.
31 Modèles comportementaux et cognitivistes
32Les modèles comportementaux
- Le cerveau est modélisé comme une boite noire
réagissant au stimuli par des réponses - favorisant ceux qui sont sources de plaisir,
- évitant ceux qui sont source de déplaisir,
- Cette approche expérimentale sappuie sur
lobservation de deux types de conditionnements - Conditionnement pavlovien appelé conditionnement
répondant, - Conditionnement skinnerien appelé conditionnement
opérant, - un comportement peut avoir pour un sujet un effet
agréable ou désagréable, - Leffet agréable entraîne la répétition du
comportement, on dit alors quil le renforce (
renforcement positif), - Leffet désagréable entraîne la diminution de sa
fréquence voire sa suppression (renforcement
négatif),
33Les modèles cognitivistes
- Ils sappuient sur des modifications
comportementales engendrées par des stimuli issus
du monologue intérieur et du traitement de
pensées automatiques, - Fondé au départ sur les fondements du traitement
de linformation, - Deux type de processus cognitifs
- Processus automatique vs processus contrôlés,
- Cognitionacte de connaître par le traitement de
l'information, - Information ensemble des stimuli perçus,
- analyse dans mémoire court terme, puis mémoire
long terme, les représentation stockées sont
alors disponibles pour des traitement plus
sophistiqués, - les sortie, parole et action sont le résultat de
ce traitement. - Ces pensées automatiques répétitives se
présentent spontanément à lesprit. Le principe
thérapeutique vise dès lors à repérer et à
traiter ces pensées dysfonctionnelles.
34Facteurs environnementaux
35- Le rôle des interactions entre le sujet et son
environnement a de tout temps été souligné, - Les théories socio-génétiques rendent
responsables de la névrose les seules pressions
culturelles, sociales, politiques ou familiales, - On considère habituellement quun contexte social
difficile (nuisance de lhabitat, condition de
travail précaire, conflits familiaux,
désintégration du noyau communautaire ou
familial) rend plus probable une décompensation
névrotique, - Le rôle des interactions précoces du bébé avec le
milieu maternant (Spitz, Bowlby, Winnicott) est
essentiel - pour le développement psychologique du bébé,
- pour la richesse de son équipement neuronal en
plein développement.
36CLINIQUE
37Généralités
- Le terme névrose a été créé par W. Cullen vers
1770 pour caractériser la pathologie du
comportement et du ressenti ne saccompagnant pas
de fièvre ou de lésion organique. Cette
définition distinguait déjà les névroses des
troubles neurologiques organiques - Depuis, lusage du terme a été restreint il
désigne actuellement des troubles durables
dexpression physique ou psychique, nayant pas
de cause organique lésionnelle, étant reconnus
par le sujet comme pathologiques et naffectant
pas sévèrement le sens de soi et de la réalité.
38Diagnostic différentiel
- Psychoses le sens de soi et de la réalité sont
fortement altérés. Pas de conscience des
troubles. - Troubles de la personnalité anomalies
permanentes de la relation au monde et aux autres
se manifestant dans la perception que le sujet en
a, ainsi que dans ses réactions affectives ou
comportementales. Comme dans les névroses les
troubles sont durables, mais ils sont
égosyntoniques (cest-à-dire quils sinscrivent
dans le mode de fonctionnement habituel du sujet) - Symptômes transitoires secondaires à un stress
aigu psychique ou physique (affection organique,
iatrogénie)
39La pathologie névrotique
- C'est un trouble fréquent,
- La limite entre le normal et le pathologique est
floue et subjective, - Le plus souvent, la névrose est peu invalidante
et assez bien tolérée par le sujet et son
entourage, à la différence de la pathologie
psychotique (mais il existe des formes graves), - Il n'y a pas de grave désorganisation de la
pensée et de la relation avec la réalité - Le sujet est critique, c'est à dire qu'il a
conscience de ses troubles et de leurs caractères
pathologiques, - Les signes névrotiques sont plus faciles à
comprendre, ces signes sont banals et tout le
monde peut en avoir, - Les symptômes peuvent entraîner une souffrance et
une gène et susciter une demande de soin.
40Etiopathogénie
- Le terme névrose, dans la conception
psychanalytique désigne une maladie psychogène
secondaire à un conflit psychique inconscient
opposant les pulsions du ça et les interdits du
surmoi. Selon Freud, les symptômes des patients
sont destinés à neutraliser lanxiété. Celle-ci
reste flottante dans la névrose dangoisse elle
se déplace sur le corps dans la névrose
hystérique, sur un objet ou une situation dans la
névrose phobique ou sur une idée dans la névrose
obsessionnelle. - Dautres théories font référence aux phénomènes
dapprentissage pouvant être à lorigine des
symptômes (approche cognitivo-comportementale). - Lexpression troubles anxieux est athéorique
(DSM-IV)
41Etiopathogénie
- Létiologie est probablement multi-factorielle
- Elle impliquerait des facteurs psychologiques,
des facteurs environnementaux, mais aussi une
prédisposition biologique. - Par commodité, on peut distinguer 3 niveaux de
responsabilité - Facteurs de vulnérabilité (qui prédisposent le
sujet) - Facteurs déclenchants (qui favorisent lentrée
dans la maladie) - Facteurs dentretien (qui sopposent à la
guérison)
42Facteurs de vulnérabilité
- Caractère familial des troubles anxieux 15 des
parents au 1er degré des patients souffrent
eux-mêmes de troubles anxieux. - Augmentation du risque chez les jumeaux de
patients (Kendler, 2001). - Production dattaques de panique par injection de
lactate de sodium (pouvant être prévenues par
linjection préalable dalprazolam ou
dimipramine). Ceci montre que des facteurs
biologiques sont impliqués dans la genèse de
lanxiété. - On ne peut pour autant réduire lanxiété à un
phénomène purement somatique ( composante
psychique).
43Facteurs de vulnérabilité
- Facteurs familiaux
- environnement familial ou social instable ou peu
étayant perte dun parent (décès) ou séparation
(divorce, absence prolongée) ou sensation de ne
pas être aimé - stress sévère durable (pathologie chronique,
diff. sociales ou prof.) - traumatisme physique ou psychique
- parents violents, trop exigeants, trop
protecteurs ou peu étayants
44Facteurs de vulnérabilité
- Facteurs de personnalité
- (modalités stables selon lesquelles le sujet est
en relation avec son environnement et avec
lui-même. Lensemble des traits de personnalité -
ou structure de personnalité - peut être cause et
conséquence des troubles mentaux. Chaque
personnalité pathologique est définie par
lassociation de certains traits pathologiques de
pers.) - anxiété chronique, dysthymie (symptômes
dépressifs présents en permanence) - dépendance à légard dautrui, angoisse de
séparation, passivité - trouble de laffirmation de soi, peur excessive
dautrui, - méticulosité, perfectionnisme, psychorigidité,
45Facteurs déclenchants
- Début souvent insidieux, sans facteur déclenchant
notable. - Parfois, le début des troubles est précédé par
une situation ou un événement déclenchant - traumatisme physique agression, maladie,
accident, etc. - traumatisme psychique perte (ou atteinte
physique) dun être cher, divorce, licenciement,
etc. - stress chronique difficultés familiales ou
professionnelles, affection chronique, etc.
46Facteurs dentretien cognitifs
- croyances irréalistes par ex. la peur de
devenir fou, de perdre le contrôle de soi ou de
mourir suscite un sentiment de catastrophe
imminente, à lorigine de langoisse. - anxiété anticipatoire après une crise
dangoisse (ou attaque de panique AP), la peur
de revivre une expérience aussi désagréable
provoque lapparition de lanxiété avant même que
la situation anxiogène se produise. Elle suscite
la fuite et lévitement, eux-mêmes facteurs
dentretien
47Facteurs dentretien comportementaux
- dans les phobies, la fuite entraîne un
soulagement (récompense), ce qui encourage la
répétition de ce comportement (renforcement
positif) - dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOC),
le rituel procure ce soulagement (renforcement
positif)
48Autres facteurs dentretien
- Bénéfices secondaires lentourage assume
certaines tâches du patient, doù une diminution
de ses responsabilités et un soulagement
(renforcement positif) - Facteurs situationnels facteur augmentant le
niveau global danxiété (mésentente conjugale,
insatisfaction professionnelle, prise de
toxiques, manque de repos ou dexercice)
49Préalable au traitement
- Sefforcer de soulager le patient et lui
permettre de recouvrer un mode de vie
satisfaisant, - Informer le patient sur sa maladie. Labsence
dinformation claire (nature et conséquences de
le maladie) peut accentuer les craintes
irrationnelles des patients entraînant des
comportements irrationnels ou dangereux (non
observance, errance médicale, automédication par
différents toxiques), - Prévenir le patient (pour éviter une éventuelle
déception ultérieure) quune rechute sera
possible et que des symptômes résiduels pourront
persister, - Acquérir la confiance du patient mettre en place
une relation thérapeutique basée sur la
collaboration.
50Principes du traitement
- Hygiène de vie arrêt des toxiques (cannabis,
alcool, caféine, cocaïne, benzodiazépines
détournées de leur usage, etc.), instauration
dun rythme de vie moins trépidant et dune
pratique régulière dexercice physique, - Relaxation utilisée en particulier en
association avec les techniques
cognitivo-comportementales, - Traitement psychothérapique et pharmacologique,
51Indications des techniques psychothérapiques (1)
- Symptôme phobique, obsessionnel ou anxieux
nétant pas associé à un trouble de personnalité
(indication idéale, pouvant être élargie)
thérapie cognitivo-comportementale (TCC). - Phobie sociale affirmation de soi. Elle
consiste à apprendre au patient à mieux
communiquer ses pensées et ses émotions et à se
faire respecter tout en respectant les autres,
52Indications des techniques psychothérapiques (2)
- Sujet capable dintrospection désireux de faire
une démarche sur lui-même psychothérapie
analytique ou dinspiration analytique. Pas de
cible symptomatique, bénéfice attendu sur la
connaissance de soi, la gestion de ses relations
transférentielles, - Interactions familiales perturbées
psychothérapie familiale. Lorsque les différents
membres de la famille souhaitent sinvestir dans
un travail en commun. Dans les autres cas
engagement de la famille dans le soin du patient
(lorsque cest nécessaire et que celui-ci
laccepte)
53Traitement pharmacologique
- Antidépresseurs antidépresseur tricyclique
(ADT) ou inhibiteur de la recapture de la
sérotonine (IRS). Prévention des AP, mais pas
deffet sur lanxiété anticipatoire ni sur
lévitement dans les phobies. Dans le trouble
obsessionnel compulsif (TOC), effet sur les
pensées obsédantes et la dépression associée,
mais pas sur les rituels - Benzodiazépines effet rapide sur lanxiété,
mais pas deffet préventif des AP, ni deffet sur
les obsessions ou les compulsions. Indiquées
quand le niveau danxiété est très élevé, dans le
but de favoriser les effets des autres mesures
thérapeutiques. Limiter la durée de prescription. - Bêta-bloquants ils limitent les effets de
lanxiété sur le système sympathique. Ils sont
utilisés en appoint dans la phobie sociale et le
trouble anxieux généralisé (TAG)
54Traitement cognitivo-comportemental
- Action sur le discours intérieur du patient lui
apprendre à le modifier, après lui avoir fait
prendre conscience de son existence et de son
rôle dans la genèse et le maintien des symptômes - Exposition progressive in vivo ou en imagination
le patient est confronté progressivement à des
situations de plus en plus anxiogènes (son accord
est indispensable), ce qui permet de lhabituer
progressivement à ces situations qui ne
susciteront progressivement plus les mêmes
émotions négatives - Prévention de la réponse le patient est placé
dans une situation entraînant habituellement une
réponse comportementale stéréotypée que lon va
interdire
55Remarques
- Il s'agit ici de généralités. En pratique, il
existe des cas de pathologies névrotiques graves,
invalidantes avec des malades qui n'ont aucune
demande de soin. - Il est classique d'opposer la névrose à la
psychose. La psychose est plutôt une pathologie
lourde, invalidante avec une désorganisation de
la pensée et de la relation avec la réalité
(délire). Les soins peuvent être imposés au sujet
lorsqu'il ne peut pas saisir le caractère
pathologique de ses troubles.
56Approches Nosographiques
57Classification nosologique française
Psychoses
Névroses
Perversions
Définition psychopathologique structurale
58Classification nosologique française
Psychoses
Névroses
Perversions et pathologies Narcissiques
Définition psychopathologique structurale
59Approches contemporaines les classification et
lapproche catégorielle
- AXE 1
- Troubles de lhumeur,
- Addictions,
- Troubles Anxieux
- Trouble panique
- Anxiété généralisée
- TOC
- Schizophrénie et troubles délirants,
- Troubles somatoformes,
- Troubles des conduites alimentaires,
- (Démences, troubles factices, troubles
dissociatifs, troubles sexuels, autres trouble
des impulsion, troubles de ladaptation).
- AXE 2
- Retard Mental
- Troubles de personnalité
- Cluster A
- Schizotype,
- Schizoïde,
- Paranoïaque,
- Cluster B
- Histrionique,
- Etat-limite,
- Antisociale,
- Cluster C
- OC,
- Evitente,
- Dépendante.
60Approches contemporaines les classification et
lapproche catégorielle
- AXE 1
- Troubles de lhumeur,
- Addictions,
- Troubles Anxieux
- Trouble panique
- Anxiété généralisée
- TOC
- Schizophrénie et troubles délirants,
- Troubles somatoformes,
- Troubles des conduites alimentaires,
- Autres troubles (démence et délirium, trouble de
ladaptation, troubles factices, troubles
sexuels, troubles dissociatifs, toubles du
sommeil, troubles des comportements nons classés
ailleurs)
- AXE 2
- Retard Mental
- Troubles de personnalité
- Cluster A
- Schizotype,
- Schizoïde,
- Paranoïaque,
- Cluster B
- Histrionique,
- Etat-limite,
- Antisociale,
- Cluster C
- OC,
- Evitente,
- Dépendante.
61Approches contemporaines les classification et
lapproche catégorielle
- AXE 1
- Troubles de lhumeur,
- Addictions,
- Troubles de ladaptation
- Trouble panique
- Anxiété généralisée
- TOC
- Schizophrénie et troubles délirants,
- Troubles somatoformes,
- Troubles des conduites alimentaires
- AXE 2
- Retard Mental
- Troubles de personnalité
- Cluster A
- Schizotype,
- Schizoïde,
- Paranoïaque,
- Cluster B
- Histrionique,
- Etat-limite,
- Antisociale,
- Cluster C
- OC,
- Evitente,
- Dépendante.
62Approches contemporaines les classifications et
lapproche catégorielle
- AXE 1
- Troubles de lhumeur,
- Addictions,
- Troubles Anxieux
- Trouble panique
- Anxiété généralisée
- TOC
- Schizophrénie et troubles délirants,
- Troubles somatoformes,
- Troubles des conduites alimentaires
- AXE 2
- Retard Mental
- Troubles de personnalité
- Cluster A
- Schizotype,
- Schizoïde,
- Paranoïaque,
- Cluster B
- Histrionique,
- Etat-limite,
- Antisociale,
- Cluster C
- OC,
- Evitente,
- Dépendante.
63Classification freudienne (Fénichel, 1945) Classification freudienne (Fénichel, 1945)
Névroses actuelles en rapport avec un événement contemporain Névroses de transfert en rapport avec les défenses contre langoisse
N. post-traumatique N. liées aux difficultés sexuelles N. dangoisse Neurasthénie Hypocondrie N. Hystérique ou hystérie de conversion N. phobique ou hystérie dangoisse N. Obsessionnelle
64Classification du DSM Classification du DSM
Troubles anxieux (états névrotiques anxieux ou phobiques) qui comprennent Troubles somatoformes qui comprennent
Troubles paniques avec ou sans agoraphobie Agoraphobie sans trouble panique Phobie sociale Troubles obsessionnels compulsifs Etat de stress post-traumatique Anxiété généralisée Troubles anxieux non spécifiés Peur dune dysmorphie corporelle Trouble de conversion ou N. hystérique de type conversif Hypocondrie ou N. hypocondriaque Somatisation Troubles somatoformes douloureux, indifférenciés, non spécifiés