Title: Diapositive 1
1Voyage au centre des typologies de cultures
dentreprise un itinéraire psychologique
Mahjouba trabelsi Mohamed Amdouni Sarra
Khanchouch Mehdi Braham
2Plan
- 1- Introduction
- 2- Présentation de lauteur
- 3- Lexamen des principaux modèles typologiques
- 4- Vers une destination psychologique
- 4- Conclusion
3Présentation de lauteur
Professeur agrégé de psychologie
organisationnelle au service de lenseignement du
management à HEC Montréal, Gérard Ouimet,
psychologue et politologue, est un spécialiste de
la psychopathologie organisationnelle. Ses
principaux champs d'intérêts sont la psychologie
du pouvoir, la gestion des personnalités
difficiles et pathologiques, le stress et le
burnout, le changement et le leadership politique.
4Introduction
- Gérard Ouimet examine la teneur et la portée
analytiques des principaux modèles typologiques
de cultures dentreprise. Il analyse les forces
et les faiblesses de ces modèles et explore les
rapports idéaux de concordance pouvant exister
entre la psychologie du leader et la culture de
son entreprise.
5 La culture dentreprise
- La communauté scientifique de la culture
considère la culture dentreprise comme étant un
système de valeurs (importance des choses) et de
croyances (fonctionnement des choses) partagées
par les membres et dont leffet principal réside
dans lhomogénéisation durable de leurs
paradigmes (interprétation et signification des
choses) et, conséquemment, de leurs pratiques
(Ouimet, 2005b). - La culture nécessite un partage déléments
(émotifs, cognitifs et comportementaux) durables.
- Cet ensemble partagé déléments stables,
durables et reproductibles possède deux fonctions
cruciales une fonction dintégration interne et
une fonction dadaptation externe
62-La fonction dintégration interne
1-La fonction dadaptation externe
Exige un développement dun large consensus
relativement au positionnement de lentreprise
sur léchiquier des forces du marché. Ce
positionnement comporte deux composantes une
stratégie daction propre au leader (composante
explicite) et une idéologie collective formulant
et justifiant le fonctionnement du monde
(composante implicite)
Vise la création dun sentiment dunité au moyen
de lobtention collective de résultats. Ce
sentiment dunité englobe deux composantes un
mode de fonctionnement (composante explicite) et
un ensemble de valeurs primordiales (composante
implicite).
7(No Transcript)
8- Lexamen des principaux modèles typologiques
modèle matriciel les modèles non matriciels
le modèle des types de profils culturels de Deal et Kennedy (1982), le modèle des valeurs concurrentes, le modèle tétra-factoriel de Cameron et Freeman (1991) le modèle des relations sociales de Goffee et Jones (1998). Le modèle des types A, J et Z dOuchi (1981).
9Le modèle des types A, J et Z dOuchi
- William G. Ouchi né en 1943, il est professeur
américain et auteur dans le domaine du
management. - William Ouchi s'est fait connaître pour ses
études sur les différences entre les entreprises
japonaises et américaines, dans leurs styles de
management. - Son premier livre en 1981, la "Théorie Z "
Comment le management américain peut-il faire
face au défi japonais
10Le modèle des types A, J et Z dOuchi
- propose un modèle de classification tripartite
des cultures organisationnelles. Il identifie
ainsi - - la culture de type A (modèle américain dit
typique ) - - la culture de type J (modèle japonais)
- - la culture de type Z (modèle américain dit
bonifié )
- Cette typologie, essentiellement descriptive,
cherche à montrer des différences fondamentales
en ce qui concerne les types J, A et Z, fondées
sur une approche multicritères, ayant un
fondement culturel.
11Le modèle des types A, J et Z dOuchi
sont mis par exemple en avant le rôle et
limportance des valeurs liées à
lindividualisme, à lautonomie dans la
réalisation des tâches, et à la confiance donnée
aux équipes de travail, sans que, pour autant,
lauteur cherche à identifier quelles pourraient
être plus spécifiquement des valeurs de
référence, pour les différents systèmes de
cultures identifiés
Ce modèle ne peut donc être retenu, du fait de la
contingence culturelle des valeurs ainsi mises en
évidence.
12Le modèle des types de profils de Deal et Kennedy
- Terrence Deal et Allan Kennedy ont été parmi les
premiers à écrire au sujet de la culture
dentreprise. Dans leur livre de 1982 Corporate
Cultures, ils définissent la culture de
lorganisation comme la manière de faire la chose
ici. - Deal et Kennedy ont identifié deux facteurs de
marché que, selon eux, influent les tendances et
les pratiques culturelles - Le degré de risque associé aux principales
activités d'une entreprise (le type de risque
assumé par les gestionnaires) - La vitesse à laquelle les entreprises peuvent
savoir si leurs actions et stratégies ont été
efficaces (le type de Feed-back découlant des
décisions des gestionnaires). - Le croisement de ces deux variables génère quatre
types distincts de cultures comme lindique le
tableau de contingence 2x2 suivant
13(No Transcript)
14- Culture intrépide (Tough-Guy, Macho)
- Cette culture contient un monde
d'individualistes qui aiment le risque et qui
obtiennent une rétroaction rapide sur leurs
décisions. - Elle se concentre sur le présent.
- La publicité est un bon exemple de ce type
culturel. - Le travail d'équipe n'est pas très apprécié dans
cette culture, et c'est un environnement
difficile pour les gens qui s'épanouissent
lentement.
15- Culture opérante (Work Hard / Play Hard)
- Cette culture se concentre sur laction rapide.
Les employés eux-mêmes prennent peu de risques,
mais le feedback sur leurs façons dexercer est
presque immédiat. - Les employés de cette culture ont intérêt à
maintenir des niveaux élevés de l'énergie et de
rester optimiste. - Dans cette culture les employés savent que c'est
un travail d'équipe et tout le monde est poussé à
exceller. - Exemples Ventes, restaurants
16- Culture circonspecte (Bet Your Company)
- Dans cette culture les décisions sont prises à
haut niveau risque. Les employés peuvent attendre
des années avant de savoir si leurs actions ont
effectivement payé. - Elle se concentre sur le long terme et il y a
une croyance collective dans la nécessité de
planifier, de préparer et de travailler avec
vigilance à tous les stades du processus
décisionnel. - Les compagnies pharmaceutiques et les compagnies
pétrolières sont des exemples évidents de cette
culture.
17- Culture processuelle (Process)
- Dans cette culture, le feedback est lent, et les
risques sont faibles. - En raison de l'absence de rétroaction immédiate,
les employés trouvent des difficultés à mesurer
ce qu'ils font, ils se concentrent plutôt sur
??la façon de faire. - Cette culture se concentre sur l'excellence des
détails et du processus. - Les banques, compagnies d'assurance
18Le modèle des types de profils de Deal et Kennedy
- Le modèle des types de profils de Deal et Kennedy
se révèle nettement réducteur dans la mesure où
il - Noffre pas de pistes de réflexion concernant la
variable personnalité du leader - Est impropre à présenter des formes archétypales
nuancées (Quelle forme de culture émanant de la
conjonction dun niveau moyen de risque et dun
feedback modérément rapide?)
19 Le modèle des relations sociales
20Le modèle des valeurs concurrentes
- Fruit de la synthèse dune dizaine détudes
tels que Den Hartog (1996), Denison et Mishra
(1995), le modèle des valeurs concurrentes
gravite autour des deux variables - les exigences de lenvironnement externe en
matière - de flexibilité ou de stabilité
- lorientation stratégique interne ou externe de
lentreprise - Il repose sur une conception bipolaire de
deux variables fondamentales et quatre culture
organisationnel
21Le modèle des valeurs concurrentes
- Dans ce modèle leader qui est placé devant un
concurrent très dynamique sur le plan de
linnovation fondera sa stratégie sur la
valorisation de la créativité, de
lexpérimentation et de la prise de risques. - Lefficacité avec laquelle il répondra à la
menace externe sera plus grande sil parvient à
favoriser - le développement de ce type de culture au
sein de son équipe de travail
22Le modèle des valeurs concurrentes
ce modèle nous présente un leader efficace dans
la mesure où les exigences de lenvironnement
externe et la mission organisationnelle
correspondent à ses valeurs
23Le modèle tétra-factoriel de Cameron et Freeman
(1991)
- Cameron et Freeman basent leur modèle sur deux
axes laxe de lorientation qui peut être
interne (être focalisé sur lorganisation
elle-même) ou externe (être orienté vers
lextérieur de la société) et laxe du mode de
pouvoir qui est soit orienté sur le contrôle ou
sur une certaine flexibilité. Chaque cadran de
cette matrice correspond à un archétype culturel
24(No Transcript)
25Limite du modèle tétra-factoriel
- loccultation de limportance de la personnalité
du leader Les actions du leader ne peuvent se
résumer à être lactualisation de fonctions
systémiques. Elles sont également le produit
dune dynamique psychologique (personnalité)
propre au leader, laquelle sexprime tant sous
une forme rationnelle que sous une forme
émotionnelle. - la rigidité descriptive des catégories
engendrées Par ailleurs, quatre catégories ne
peuvent de toute évidence traduire toute la
complexité des forces structurantes de la
culture.
26Vers une destination psychologique
- Le modèle des valeurs concurrentes, produit à
travers le croisement de deux variables
nominales, nassure pas un traitement nuancé de
la réalité culturelle des entreprises. En effet,
certaines catégories hybrides ne sont pas prises
en considération. - Cest ainsi quun modèle rehaussé de valeurs
concurrentes est produit par un traitement
ordinal de ces deux variables. - De nouvelles formes culturelles hybrides émergent.
27(No Transcript)
28Vers une destination psychologique
- Le modèle rehaussé des valeurs concurrentes, bien
quil fait émerger de nouvelles catégories de
culture dentreprise, néglige la congruence
pouvant exister entre le personnalité du leader
(dimension psychologique) et la façon dont les
membres dune communauté produisent et
reproduisent leurs conditions dexistence
(dimension sociale). - Pour mettre exergue le rapport entre ces deux
dimensions, ce modèle a été doublé par le modèle
de personnalité élaboré par Eysenck (1970). - Donc on se retrouve face à un double tableau de
contingence 2x2, qui ajoute deux axes Lun
détermine la stabilité émotionnelle de la
personne et lautre détermine la dépendance à
lenvironnement extérieur.
29(No Transcript)
30Conclusion
- lapplication de la combinaison des modèles
retenus à tous les membres du collectif offrirait
dintéressantes pistes de réflexion pour
comprendre lexistence de sous-cultures, de
contre-cultures, de résistances ou doppositions
manifestes au moment dune tentative de
réingénierie culturelle, savoir la modification
des valeurs et des pratiques propres à un
collectif de travail. - Sil est vrai que le leader dune unité de
travail joue un rôle fondamental dans
lorientation de laction collective, il se
révèle par ailleurs intéressant de voir dans
quelle mesure la projection de sa personnalité
participe au façonnement de la culture
dentreprise.
31THANK YOU!
Your Logo