Title: LA GLANDE THYROIDE
1LA GLANDE THYROIDE
2Anatomie
3Hormonosynthèse
- Synthèse de T4gtT3 H. active
- Iode constituant essentiel,
- Apport alimentaire svt insuffisant.
- T4 et T3 soit liés à des protéines, soit
- libres dans le sang (T4 et T3libre).
- Régulation par la TSH hypophysaire
- Nbx effets sur le métabolisme
- glucidique, lipidique et protidique.
- Effet sur le cœur, squelette et SNC
T3 triiodothyronine T4 tétraiodothyronine
4Physiologie action des hormones thyroïdiennes
- Actions métaboliques
- Élévation du métabolisme basal et de la
production de chaleur et dénergie par les
cellules - métabolisme des glucides, des lipides, des
protides - élévation des échanges respiratoires,
augmentation du volume sanguin circulant et du
débit cardiaque
5Physiologie
- Actions sur la croissance
- action de stimulation de la croissance
- Hypothyroïdie ? retard de croissance
staturo-pondérale considérable associé à une
absence de développement sexuel et intellectuel
(crétinisme).
6Physiologie
- Actions tissulaires
- maturation des cartilages et ossification
- développement génital du jeune et en particulier
à l'apparition de la puberté - pousse des poils, des ongles, apparition et
croissance des dents - effet de maturation du SNC chez le fœtus et sur
le dvlpt des neurones - Cardio-vasculaires augmentation du débit
cardiaque
7A part la thyrocalcitonine
- Hormone synthétisée par les cellules C de la
thyroïde. - Action sur le métabolisme du calcium
- hypocalcémie
- hypercalciurie
- métabolisme du phosphore
- rôle antagoniste de la parathormone
8La régulation de la synthèse des hormones
thyroïdiennes se fait au niveau cérébrale
? Concept daxe hypothalamo-hypophysaire régulant
les hormones thyroidiennes, surrénaliennes et
sexuelles (testostérone et Estradiol) ? Concept
de rétro-contrôle des hormones (thyroidiennes,
surrénaliennes et sexuelles), cest-à-dire que
lhormone régule positivement sa propre sécrétion
lorsque sa qté diminue afin de maintenir une
concentration appropriée de chaque hormone dans
lorganisme
9Régulation des hormones thyroïdiennes
SNC
hypothalamus
TRH
hypophyse
TSH
thyroïde
T3L T4L
Organes cibles
10Régulation hormonale
- Commande hypothalamique T.R.H.
- Commande hypophysaire la thyréostimuline ou
T.S.H - Thyrocalcitonine indépendante de la commande
hypophysaire et ne dépend que du taux de la
calcémie
11Pathologies thyroïdiennes
12Définition
- Hyper production de T3 et T4 par la glande
thyroïde - Syndrome clinique thyrotoxicose
- ? accélération du métabolisme
13Clinique
- Signes généraux asthénie, amaigrissement,
appétit augmenté, hyperthermie modérée, soif,
sueurs profuses et thermophobie - Troubles cardiaques tachycardie, troubles du
rythme (tachyarythmie, palpitations) voire
insuffisance cardiaque - Troubles musculaires fatigabilité à leffort /
fonte musculaire - Troubles digestifs diarrhée motrice
- Troubles nerveux tremblements, irritabilité,
hyperexcitabilité, nervosité, insomnie parfois
confusion,
14Etiologies des hyperthyroïdies
- Maladie de Basedow (cause la fréquente)
- Adénome toxique de la thyroïde (tumeur bénigne
sécrétrice) - Goitre multihétéronodulaire toxique
- Surcharge iodée (/saturation) 5 à 6 , sur
thyroïde normale ou pathologique - Thyroïdites
- de De Quervain femme, de 40 à 50 ans
hyperthyroïdie débutant après contexte virale
avec douleur thyroïdienne, fièvre, syndrome
inflammatoire réversible spontanément - subaiguë du post-partum réversible, origine
auto-immune - Adénome thyréotrope (rare)
- Factice (prise exogène dhormone thyroïdienne)
- Iatrogène (lithium, interféron)
15Maladie de Basedow
- Cause la fréq. dhyperthyroïdie
- femme dâge moyen
- maladie auto-immune TRAK
- (anticorps anti-récepteur de la TSH)
- associe en de la thyrotoxicose
- - goitre vasculaire homogène indolore
- - exophtalmie bilatérale et symétrique
- le souvent. Formes sévères rares
- mais graves (baisse de la vision)
- - myxoedème prétibial rare
-
16Exophtalmie et myxoedéme prétibial
17Pathologies Thyroïdiennes
18Définition
- Pathologie thyroïdienne la fréquente
- Dérèglement de la thyroïde qui fonctionne au
ralenti ? baisse de T3 et T4 libre - ralentissement du métabolisme, infiltration
cutanéo-muqueuse diffuse - prédominance féminine
19Clinique
- Signes généraux asthénie,
- prise de poids, anorexie , frilosité
- Infiltration cutanéo-muqueuse
- visage en pleine lune
- chute des cheveux et dépilation
- peau sèche
- ongles secs et cassants
- faux œdème élastique et ferme
- raucité de la voix et ronflement
- surdité
20 hypothyroïdie profonde
21patient hypothyroïdien visage rond, oedématié,
cheveux fins
22Clinique
- Troubles cardiaques bradycardie, baisse débit
cardiaque, angor deffort, troubles de lECG - Troubles musculaires muscles durs et
douloureux, retard à la décontraction musculaire,
crampes - Troubles digestifs constipation
- Troubles nerveux gestes lents et malhabiles,
somnolence, paresthésies - Aménorhée ou infertilité
23Etiologies
- hypothyroïdie sans goitre
- atrophie thyroïdienne idiopathique
- post-traitement
- insuffisance thyréotrope (origine hypophysaire)
- hypothyroïdie avec goitre
- thyroïdite de Hashimoto autoimmune (présence
dac anti TPO), femme de 50 ans - iatrogène (ATS, médicaments iodés)
- thyroïdite de De Quervain après la phase
dhyperthyroïdie - Hypothyroïdie congénitale
24Pathologies Thyroïdiennes
25Goitres
- Définition augmentation diffuse ou nodulaire
(uni ou multi-nodulaire) de la glande thyroïde - Goitre simple pas de nodule et biologie normale
- - définition clinique par la palpation (OMS)
goitre diffus, homogène, indolore, sans signe de
compression voix bitonale, dysphagie,
dysphonie et sans adénopathie - - confirmation échographique (volumegt18 ml
chez femme, gt20 ml chez homme) - - étiologie carence en iode, fact. génétiques,
grossesse -
26Goitre simple
27Goitre multi-nodulaire
- Augmentation nodulaire du volume de la thyroïde,
évolution naturelle de bcp de goitre simple après
quelques années - A la palpation goitre et nodules
28Nodules thyroïdiens
- Entité clinique tuméfaction cervicale
inférieure, mobile à la déglutition en meme tps
que le reste de la thyroide - A la palpation nombre? Taille? Douloureux? Adp?
- Si hyperthyroïdie, alors adénome toxique probable
- Problème très grande fréquence 4 à 5 de la
population générale (nodule palpable donc gt1cm)
mais presque 50 de nodules échographiques chez
de 60 ans. - ? principale question nodule bénin ou malin?
29LES GLANDES PARATHYROIDES
30Anatomie
4 Parathyroides 2 sup. et 2 inf.
Sécrétion PTH, hormone hypercacémiante
31Physiologie
- Parathormone , 84 acides aminés
- Actions sur le métabolisme phosphocalcique
- au niveau de l'os résorption osseuse,
mobilisation du calcium osseux - au niveau du rein augmentation de la
réabsorption tubulaire du calcium - au niveau de l'intestin augmentation de
l absorption intestinale du calcium
32Régulation hormonale
- Rétro-contrôle selon le taux de calcémie
- Augmentation de la calcémie diminution de la
PTH. - Diminution de la calcémie augmentation de la
PTH. - activité du calcium ionisé
- Calcium actif.
- Influence de la protidémie (albuminémie).
33Pathologies parathyroïdiennes
- 1-Hyperparathyroïdie (la fréquente)
34Définition
- Production excessive de PTH, hormone
hypercalcémiante (mobilisation des réserves
osseuses) - Hypercalcémie (gt2,6mmol/l) associée à PTH
augmentée.
35Clinique
- Signes généraux asthénie, fatigabilité à
leffort, poly-uropolydipsie - Signes cardio-vasculaires HTA, tachyarythmie,
raccourcissement du QT - Signes digestifs anorexie, nausées,
vomissements, douleurs abdominales - Signes urinaires colique néphrétique ()
- Signes ostéoarticulaires douleurs osseuses,
fractures, tuméfactions indolores - Signes neurologiques troubles psy, apathie,
hypotonie, aréflexie ostéotendineuse
36Etiologies des hypercalcémies
- Hyperparathyroïdie primitive gt55
- adénome unique (tumeur bénigne)
- hyperplasie des 4 glandes ( NEM)
- cancer parathyroîdien très rare
- Affections malignes 30
- Hyperparathyroide secondaire
- Hypocalcémie chronique ? hypersécrétion de PTH,
glandes qui sautonomisent. - Le souvent hypocalcémie secondaire à une
insuffisance rénale
37Pathologies parathyroïdiennes
38Définition
- Insuffisance en PTH.
- Tableau clinique dhypocalcémie.
- Causes fréquentes dhypocalcémie
- Carence en vitamine D,
- Insuffisance rénale
- Chirurgie thyroïdienne.
39Clinique
- Signes neuro-musculaires crise de tétanie, main
daccoucheur, spasme carpopédal, aspect en museau
de carpe. - A lexamen, signe de Trousseau et de Chvostek
- Convulsions, syndrome dépressif ou confusionnel
- Cataracte corticale fréquente
- Troubles des phanères (hypocalcémie chronique)
- Troubles cardiaques du rythme (FA, allongement
de QT)
40Etiologies
- post-opératoire (thyroïdectomie avec
parathyroïdes non retrouvées). - idiopathique sporadique, familiale ou
autoimmune (polyendocrinopathie AI). - secondaire à une hypomagnésémie.
- fonctionnelle transitoire (après correction dune
hypercalcémie).
41Le diabète
42 Définition de la glycémie
- Taux de glucose dans le sang
- Valeur normale
- A jeun lt 1,1 g/l
- 2 heures après un repas lt 1,5 g/l
43Rôle du glucose
- Un carburant essentiel
- Fournit lénergie
- aux muscles
- au cerveau
- aux érythrocytes
44Rôle de linsuline
- Hormone peptidique
- Fabriquée par le pancréas dans les îlots de
Langerhans - Permet lentrée du glucose dans les cellules clé
45 Le diabète
- Définition
- Les différents types de diabète
46Le diabète définition
- groupe de maladies métaboliques caractérisées par
une hyperglycémie chronique - secondaire à
- Un défaut de sécrétion de l'insuline ou
- Un défaut d'action de l'insuline
- Ou les deux.
- associées à des complications à long terme
- liées à l'hyperglycémie chronique
- touchant différents organes œil, reins, cœur.
47Le diabète définition
- Glycémie à jeun gt 1,26 g/l (7 mmol/l)
- à 2 reprises au moins
- Ou glycémie gt 2g/l (11,1 mmol/l)
- quelque soit le moment de la journée
48Les différents types de diabète
- Le diabète de type 1 10 à 15 des diabétiques
- Le diabète de type 2 80 à 85 des diabétiques
49Le diabète de type 1 physiopathologie
- Destruction progressive des cellules béta des
îlots de Langerhans gt carence absolue en
insuline - Maladie auto-immune
- Mise en jeu limmunité cellulaire lymphocytes
T - Présence dauto- anticorps dans 85 à 90 des cas
- Association fréquente à dautres maladies
auto-immunes maladie de Basedow, maladie
coeliaque, maladie dAddison.
50Le diabète de type 1 tableau clinique
- Poids normal (non obèse)
- Mode de révélation syndrome cardinal lié à la
carence en insuline - Syndrome polyuro- polydypsique
- Amaigrissement
- Asthénie
- Polyphagie
- La carence en insuline entraîne une cétonurie
voire une acido- cétose avec possible coma en
labsence de traitement - Évolutivité rapide vers linsulinodépendance par
disparition complète de la fabrication
dinsuline
51Diabète de type 2 physiopathologie
insulinorésistance défaut daction
périphérique de linsuline Le glucose rentre
mal dans la cellule musculaire et hépatique
(défaut de stockage) Le foie fabrique plus de
glucose à jeun /- diminution des capacités
insulinosécrétoires de la cellule béta
52Diabète de type 2 physiopathologie
- La résistance à linsuline est favorisée par
- Lexcès de poids surtout la graisse
viscérale - Une activité physique faible ou absente
- Les infections
- Les maladies aigues ou chroniques
53Complications aigues du diabète
- Acido- cétose
- Coma hyperosmolaire
- Hypoglycémies
54Cétose et acido-cétose
- Glycémie ? 3 g/l
- Urines acétone
- Traduit une carence en insuline
- En labsence de traitement risque
dacido-cétose, évolution vers un coma
acido-cétosique (carence absolue en insuline) - Circonstances
- diabète de type 1 révélation, arrêt volontaire
ou non de traitement, pathologie aigue
intercurrente - diabète de type 2 décompensé (cétose le plus
souvent)
55Acido-cétose clinique
- Deshydratation
- altération de l'état général (asthénie,
amaigrissement) - troubles digestifs (nausées, vomissement,
douleurs abdominales) - troubles neurologiques (céphalées, troubles de
la conscience) - polypnée
- tachycardie et hypotension
- haleine
56Hypoglycémie
- Glyc lt 0.7 g/l
- Causes
- mauvais apports en glucides
- alimentation irrégulière
- retard de réponse donc augmentation des doses
d'insuline- sujet âgé - alcool
- erreur dans la dose d'insuline
- effort physique inattendu
57Hypoglycémie clinique
- céphalées
- pâleurs
- sueurs et bouffées de chaleur
- sensation de faim
- faiblesse intense
- tachycardie et mydriase /-
- agitation, difficulté de concentration, propos
incohérents - .. Coma hypoglycémique
58Complications chroniques du diabète
- a/ complications microvasculaires
- b/ complications macrovasculaires
59Complications chroniques du diabète
- liées aux effets de l'hyperglycémies à long terme
- Responsable dun phénomène de glycation des
protéines - Deux types datteintes
- Microangiopathique (petits vaisseaux)
- Macroangiopathique (gros vaisseaux)
59
60Complications microvasculaires
- rétinopathie diabétique
- risque cécité
- dépistage fond dœil
- néphropathie diabétique
- risque insuffisance rénale chronique
- par atteinte glomérulaire
- dépistage créatinine plasmatique
microalbuminurie protéinurie
61Complications microvasculaires
- neuropathie sensitivo-motrice
- troubles sensitifs (troubles de la marche, perte
de la sensibilité des doigts, douleur en éclair
dans les membres inférieurs et hypoesthésies) - troubles moteurs
- neuropathie végétative
- hypotension orthostatique
- troubles génito-urinaires (vessie dilatée,
incontinence, dysfonction érectile) - troubles digestifs (diarrhée)
62Complications chroniques cutanées
- mal perforant plantaire (atteinte sensitive et
neuro-végétative) - nécrose ischémique
- mycose et furonculose , infections ORL,
infections urinaires et génitales
63(No Transcript)
64complications macrovasculaires du diabète
- Cœur IDM, cardiopathie ischémique
- Cerveau AVC
- Membres inférieurs artériopathie
- Dautres facteurs interviennent
- HTA, cholestérol, tabac, surpoids, facteurs
génétiques
65Le risque de complications chroniques est lié
- Au niveau de léquilibre glycémique
- A lancienneté du diabète
- Au terrain génétique
- Aux facteurs associés
- Rôle de la TA pour la néphropathie, rétinopathie
- Rôle des autres facteurs de risque
cardiovasculaires pour la macroangiopathie HTA,
tabac, dyslipidémie.. - Alcool. pour la neuropathie
66 67Hypophyse anatomie
- Glande hypophyse organe situé à la base du
cerveau, contrôlant le fonctionnement de nbses
glandes endocrines
68Système hypothalamo-hypophysaire
Hypothalamus Hypophyse Glandes
périphériques (Thyroïde, Surrénales,
Ovaires/Testicules)
69HypophyseConstituée de deux parties
- anté-hypophyse
- ? 50 de cellules à GH (Growth Hormone)
- ? 15 de cellules à PRL (prolactine)
- ? 15 de cellules à ACTH (CorticoStimuline)
- ? 10 de cellules à TSH (ThyréoStimuline)
- ? 10 de cellules à FSH, LH (GonadoStim.)
- 2) post-hypophyse synthèse dADH (Hormone
anti-diurétique)
70Pathologie
- Tumeur hypophysaire
- -Adénomes hypophysaires 85
- -Craniopharyngiome 6
- -Kyste de la poche de Rathke 3
- -Rares méningiome, chordome, gliome
- Abcès, Métastases, Hypophysite
-
- Examen dimagerie IRM hypophysaire
71Pathologie antéhypophysaire? Ladénome
hypophysaire
72Pathologie
- Plusieurs catégories selon sécrétion hormonale
- ? A. à prolactine (PRL) prolactinome
- ? A. gonadotrope (FSH, LH) et thyréotrope
- ? A. somatotrope (GH) acromégalie
- ? A. corticotrope (ACTH) maladie de Cushing
- Soit microadénome (lt10 mm en IRM) soit
macroadénome (gt10 mm) -
731) Adénome hypophysaire à PRL prolactinome
- Catégorie dadénome hypophysaire la fréquente
- Définition Sécrétion trop importante de la PRL
- Effet de la PRL mammotrope lactogénique
74Clinique
- Femme aménorrhée constante et galactorhée
spontanée ou provoquée, troubles de la fertilité - Homme impuissance, troubles de la libido,
gynécomastie inconstante - /- syndrome tumoral céphalées, trouble de la
vue par compression du chiasma optique
(hémianopsie bi-temporale) si secondaire à masse.
75Imagerie
Séquence T1
Séquence T1 Gado
Macroprolactinome gt 10 mm
76Autres causes de PRL élevée
- Physiologique la grossesse
- Iatrogène (médicaments) certains psychotrope ou
ethyniloestradiol (diagnostic délimination) - Déconnexion hypothalamo- hypophysaire (trauma,
tumeur) - Générale hypothyroïdie, cirrhose, ins. rénale,
77Tableau clinique dinsuffisance hypophysaire
globaleCe sont les signes cumulés
dinsuffisance thyroïdienne, surrénale et
gonadique (linsuffisance en GH et PRL est peu
symptomatique)
78- 4 signes majeurs
- Asthénie progressive, augmentée par les
efforts (/ins. tyroïdienne et surrénale) - hypotension artérielle surtout en
orthostatisme, à lorigine de lipothymies (/ins.
surrénale) - signes cutanés pâleur liée à lanémie et à la
dépigmentation (mamelon et muqueuses génitales),
dépilation et atrophie cutanée (/ absence de MSH
également dérivée de la POMC, précurseur de
lACTH) - Troubles sexuels aménorrhée sans bouffées de
chaleur chez la femme, impuissance chez lhomme
et atrophie des OGE - Cas particulier
- Absence de montée laiteuse en post-partum (/ins.
en PRL) - Nanisme harmonieux si survient durant lenfance
(/ins. en GH)
79 Adénome hypophysaire à GH adénome somatotrope
? acromégalie
- Définition ladénome hypophysaire somatotrope
est responsable dun excès de GH et dIgF1,
entraînant un tableau clinique rare mais
caractéristique
80Hormone de croissance
- Growth Hormone ou hormone somatotrope
- Enfance / adolescence stimule les cartilages de
conjugaison et donc permet la croissance - Fonctions métaboliques
- -anabolisme et synthèse des protides
- -anabolisme des glucides action
hyperglycémiante - -mobilise les réserves lipidiques et
favorise leur - utilisation pour la synthèse des
protides.
81Acromégalie clinique
- Hypersécrétion de GH ? dysmorphie acro-faciale
(nez épaté, face allongée, macroglossie
prognathisme, mainspieds élargis et carrés) - organomégalie
-
-
-
82Acromégalie clinique
- Complications possibles
- HTA, diabète, SAS, arthrose, insuf. Cardiaque
- Acromégalie et reproduction? les troubles
gonadiques sont fréquents et liés - -soit au volume tumorale (compression du secteur
gonadotrope) - -soit à lhyperPRL souvent associée
- -soit à la sécrétion de GH directement
833) Adénome hypophysaire à ACTH adénome
corticotrope ? maladie de Cushing
- adénome hypophysaire corticotrope
- responsable dun excès dACTH
- et donc dun excès de synthèse de
- cortisol par les glandes surrénales
84Maladie de Cushing clinique
- Tableau clinique lié à lexcès de cortisol
- -obésité facio-tronculaire (faciès lunaire, bosse
bison) - -amyotrophie, fragilité cutané, vergetures
pourpres - -hirsutisme, acné
- -HTA, diabète, ostéoporose
- -Troubles psychiatriques variables
- -Troubles sexuels (aménorrhée, baisse de libido)
85Maladies de Cushing en images
86Obésité faciotronculaire
Vergétures pourpres
87 88Anatomie
89Anatomie plusieurs couches
- 1) Corticosurrénale
- Couche glomérulée Minéralocorticoïdes
- Couche fasciculée Glucocorticoïdes
- Couche réticulée Androgènes
- 2) Médullosurrénale catécholamines
- Dopamine, Adrénaline, Noradrénaline
90Physiologie La corticosurrénale
- Corticostéroïdes
- en commun le même noyau chimique le noyau
stérol même voie de synthèse (cholestérol) - 1) minéralocorticoïdes
- Aldostérone
- équilibre de l'eau et des électrolytes,
- point d'impact tube rénal distal
91Physiologie
- 2) Glucocorticoïdes
- cortisol ou hydrocortisone
- métabolisme des glucides et des protides
synthèse du glycogène au niveau du foie - inhibition de la lipolyse et modifient la
distribution du tissu adipeux - rôle anti-inflammatoire
- à un moindre degré à dose physiologique
propriétés minéralocorticoïdes
92Physiologie
- 3) hormones androgènes
- déhydroépiandrostérone ou D.H.E.A. rôle faible
- faible quantité d'oestrogènes
93Régulation hormonale
- 1) Minéralocorticoïdes Aldostérone
- zone glomérulée
- indépendante de l'activité hypophysaire
- commande humorale
- volume du sang circulant,
- chiffre de la tension artérielle,
- mise enjeu du système rénine-angiotensine
94Régulation hormonale
Régulation hormonale
- 2) Glucocorticoïdes cortisol
- zone fasciculée
- sous la dépendance de l'A.C.T.H. hypophysaire
- commande par hypothalamus C.R.F
- 3) Androgènes
- zone réticulée
95En pratique les pathologies liées au
corticostéroides
-
- insuffisance surrénale maladie d' Addison
- hypercorticisme
- hyperaldostéronisme
- (syndrome de Conn)
- virilisation ou féminisation en cas dexcès
dandrogènes (tumeurs malignes surrénal.)
96Physiologie
Physiologie La médullosurrénale
- Catécholamines
- 90 d'adrénaline et de 10 de noradrénaline,
- Dopamine faible quantité
- Actions cardio-vasculaires
- vasoconstriction généralisée, tachycardie,
élévation du débit cardiaque, hypertension
artérielle (fonction du récepteurs) - Actions métaboliques
- brève et intense,
- métabolisme glucidique (hyperglycémie)
- métabolisme lipidique (mobilisation des graisses
de réserve)
97Physiologie
- Actions sur les muscles lisses et les viscères
- une dilatation bronchique, un ralentissement du
péristaltisme gastrique, et intestinal
,contraction des sphincters viscéraux (vessie,
tube digestif)
98Régulation hormonale des catéchol.
- sécrétion permanente faible
- réagit rapidement aux situations d'urgence
- hypotension artérielle (hémorragie, choc),
l'effort musculaire, le froid, les émotions, la
douleur, l'hypoglycémie - déclenchement de la sécrétion par voie nerveuse
exclusive (voie sympathique)
99Pathologies surrénaliennes
- 1- Insuffisance surrénalienne
100Définition
- Insuffisance principalement par manque de
cortisol et daldostérone
101Clinique
- Asthénie croissante, globale, majeure (cortisol)
- Mélanodermie hyper-pigmentation au niveau des
zones découvertes ou de frottement la main
addisonienne - gt Signe origine périphérique (ACTH élevée)
102Clinique
- Amaigrissement et anorexie
- Hypotension et hypoglycémie
- Troubles digestifs
- - douleurs abdominales, diarrhées
- - peu spécifiques annonciateurs dune crise
aiguë asthénie croissante, globale, majeure
(cortisol)
103Clinique
- INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE URGENCE VITALE !
- Association dun collapsus cardio-vasculaire,
dune adynamie extrême et de nausées et
vomissements profus - Au moment de la découverte ou en cas de stress
majeure (trauma, chirurgie, maladie) ou oubli du
traitement
104Etiologies
- Tuberculose des surrénales moins fréquente
actuellement (calcifications à la radio) - Maladie dAddison atrophie corticale dorigine
auto-immune (femme entre 30 et 40 ans) - Secondaire à une corticothérapie au long cours
105Pathologies Surrénaliennes
106Définition
- Hyper production dhormones glucocorticoïdes
(cortisol) et dandrogènes par les glandes
surrénales - Comprend la maladie de cushing et les autres
causes - Femme dâge moyen
107Clinique
108Clinique
- Obésité facio-tronculaire visage en pleine lune
érythrosique, répartition anormale de la
graissePlus rarement, simple hyperplasie des
cellules somatotrope - Amyotrophie avec asthénie musculaire majeure
- Signes cutanées vergetures pourpres, acné,
hyper pilosité voire hirsutisme (calvitie des
golfes temporaux, hypertrophie du clitoris). - Parfois mélanodermie signant lorigine
hypophysaire
109Clinique
- HTA et Diabète latent
- Ostéoporose
- Troubles sexuels (aménorrhée)
- Troubles psychiques , 50 des cas, syndrome
dépressif ou délire
110Etiologies
- Maladie de Cushing ¾ des cas, adénome
corticotrope (ACTH) - Tumeurs des surrénales 15 des cas
- bénignes (adénome) forme glucocorticoïde pure
- malignes (corticosurrénalome) androgènes
(hirsutisme) - Cushing Paranéoplasique secrétion dune
substance ACTH-like par des tumeurs
extra-surrénaliennes - Iatrogène (ttt par corticoïdes)
111Pathologies Surrénaliennes
- 3- Autres hypersécrétions
112Hyperaldostéronisme
- Aldostérone réabsorption du Na et élimination
du K - donc rétention hydrosodée avec hypernatrémie
et hypokaliémie - gt HTA
113Phéochromocytome
- Tumeur surrénalienne qui secrète des
catécholamines (adrénaline, noradrénaline,
dopamine) - Localisation médullosurrénale (adénome),
ganglions sympathiques (paragangliome) - Crise dhypertension paroxystique brutale,
facteurs déclenchants - Triade de Meynard céphalées, sueurs,
palpitations à début brutale