Chmage et transformations du march du travail les enjeux sur le plan de la scuritinscurit - PowerPoint PPT Presentation

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Chmage et transformations du march du travail les enjeux sur le plan de la scuritinscurit

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1-Quelles sont les principales transformations du MdT et leurs effets ? ... instabilit des travailleurs agricoles dans les d buts d 'industrialisation) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Chmage et transformations du march du travail les enjeux sur le plan de la scuritinscurit


1
Chômage et transformations du marché du travail
les enjeux sur le plan de la sécurité/insécurité
  • Diane-Gabrielle Tremblay, Ph.D.
  • professeure,Télé-université
  • Chaire de recherche du Canada sur les enjeux
    socio-organisationnels de l économie du savoir
  • chercheure associée au CEFRIO
  • sites web www.teluq.uquebec.ca/dgtrembl

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Contexte
  • Économie de la connaissance
  • transformation des carrières mobilité
  • nouveaux modes d apprentissage plus informels,
    moins organisés en MIT
  • ... et défis pour l employabilité

3
Questions-plan présentation
  • 1-Quelles sont les principales transformations du
    MdT et leurs effets ?
  • 2-Qu est-ce que la sécurité d emploi
    aujourd hui ?
  • 3-Comment définir l insécurité ? Quelles en sont
    les sources ?
  • 4-Formes d emploi et sécurité-insécurité

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Questions-plan (suite)
  • 5-Effet des politiques d emploi et politiques
    sociales sur la sécurité d emploi
  • 6-La sécurité d emploi est-elle encore
    importante ? Et si oui
  • 7-Comment peut-on l assurer ?

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1-Transformation du MdT chômagecarrières
nomades
  • Chômage persistant au Canada ( régions et
    Québec)
  • Nouvelles formes d emploi carrières nomades
    avec forte mobilité par opposition aux marchés
    internes
  • peuvent aussi être vues comme précaires,
    instables...

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Côté  givré 
  • nouvelles visions de l innovation
    pollennisation et mobilité sont positives
  • la circulation des idées et des personnes active
    l innovation à l instar de l insecte qui
    butine de fleur en fleur (Cadin)
  • vaut pour les secteurs  high tech  et
    personnels qualifiés avec bons CV

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Nouvelles compétences
  • Knowing how connaissances, capacités, routines
    acquises
  • Knowing whom relations privilégiées, réseaux de
    contacts
  • Knowing why intérêts, passions, valeurs,
    construction identitaire (Cadin)

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Entreprise apprenante et  Knowledge Management 
  • La création de savoirs exige des phases
    successives d intégration de connaissances,
    d explicitation des éléments tacites, puis de
    réintériorisation de l explicite.
  • L individu n a pas toujours conscience des
    savoirs qu il a acquis dans le cadre de ses
    expériences passées. (Nonaka,Cadin)

9
Nouvelles formes d organisation du travail et
collaboration
  • Travail en équipe
  • Travail en réseau
  • Communautés de pratique virtuelles
  • le défi du développement des connaissances pour
    une performance accrue de l organisation

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Le revers de la médaille(ou céréale)
  • Précarité, instabilité et absence de carrière
  • Faux travailleurs autonomes dépendants d un ou
    quelques donneurs d ordres

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Nouvelles organisations flexibilité
  • Développement de la polyvalence
  • Technologies plus flexibles
  • Postes enrichis... Ou seulement élargis
  • Rotation de postes
  • plus de souplesse dans l organisation pour
    satisfaire les variations qualitatives et
    quantitatives dans les services ou production

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Nouveaux statuts d emploi
  • Bureaux mobiles  working here, there and
    everywhere 
  • Télétravail évoluant parfois vers...
  • Travail autonome (sous-traitance), avec ou -
    dépendance et contrôle d un donneur d ordre

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3 axes de changement
  • Lieux bureau satellite, agence temporaire,
    domicile du salarié ou partout QUI est
    l employeur?
  • Temps de moins en moins d horaires fixes
    flexibles, extensibles, travail partout, en tous
    temps (hotel, transports, appel sur cellulaires,
    etc.)
  • Statut salarié,vrai TA... faux TA

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Multiplication des formes d emploiet de
carrières
  • Sédentaires (en voie de disparition)
  • Migrants (change d entreprise)
  • Itinérants (change de métier)
  • Frontaliers
  • Nomades (autonomes périodes de chômage)

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Où est parti le travailleur industriel stable?
  • Le travailleur industriel, masculin, travaillant
    à plein temps dans un emploi salarié, syndiqué,
    protégé, dans un emploi stable,  permanent ,
    avec quelques interruptions couvertes par
    l assurance-chômage, assurant le revenu
    FAMILIAL, n existe plusou presque...

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L ère de la flexibilité!
  • Diversité des statuts d emploi, périodes de
    chômage, mais aussi intensité variable de
    l emploi (temps partiel, occasionnel, à contrat,
    etc.)
  • avec formes et niveaux variables de revenus
  • qui remet en question les définitions
    traditionnelles du MdT (Standing, 20002)

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Défis pour la théorie économiqueet la sécurité
du revenu !
  • Comment définir le chômage et l insécurité ?
    taux de chômage ne mesure pas l offre de travail
    réelle (labour slack), ni l insécurité
  • Les catégories d employés, chômeurs et inactifs
    ne suffisent plus elles sont trop simplistes !

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Remise en question du concept de population
active vs travail
  • Les autres formes de travail (tiers secteur, ONG,
    bénévolat, informel) se multiplient et certaines
    sont plus reconnues
  • Le travail domestique, parental et de soins
    ( caring ) est de plus en plus reconnu et
    légitime, ce qui questionne la distinction
    population active vs inactive

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Remise en question du concept de sécurité
d emploi
  • Légitimité accrue de diverses formes d emploi et
    de travail non rémunéré
  • Remise en question des concepts de chômage,
    activité et inactivité
  • entraîne un questionnement au sujet de la
    sécurité et insécurité d emploi et de revenu

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2-Qu est-ce que la sécurité ?
  • Besoin de sécurité sentiment de bien-être et de
    contrôle ou maîtrise de ses activités et son
    développement estime de soi (Standing, 1999
    37)
  • Insécurité état d anxiété, incertitude
    (Standing, 1999)

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Sécurité collective vs autres
  • Sécurité collective (sociétale) besoin de
    s identifier ou d appartenir à un groupe,
    habituellement pour exercer un contrôle sur le
    comportement des autres, ou limiter leur contrôle
    (Standing, 1999 37)
  • La sécurité provient de multiples formes
    d identité classe, catégorie professionnelle,
    collectivité (Standing, 199) ou appartenance
    territoriale (Klein, Fontan, Tremblay)

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Sécurité d entreprise-individuelle
  • Sécurité d entreprise (entreprise japonaise qui
    assurait l emploi)
  • (Tremblay et Rolland, 1998, 2000)
  • Sécurité individuelle CV, compétences,
    syndicalisation qui assurent sentiment personnel
    de sécurité dans ce contexte (Standing, 1999 37)

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Définition de la sécurité d emploi
  • Système de défense contre le développement de la
    division technique du travail, souvent par des
    mesures préservant une certaine division sociale
    du travail ou une segmentation du processus de
    travail (Standing, 1999184)
  • Applicable dans un contexte de division
    internationale du travail ????

24
Sécurité et réglementation du marché du travail
  • Dans le contexte de production de masse et
    grandes organisations (fordisme), la stabilité
    des salariés était considérée comme une norme
    souhaitable pour la société industrielle
    développement du syndicalisme, de lqa norme
    d ancienneté, qui rendait coûteux de quitter son
    emploi

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Pourquoi une réglementation du marché du travail ?
  • Historiquement, les normes minimales,
    syndicalisation, assurance-chômage se sont
    développées suite à des luttes, en vue de
    compenser la faiblesse du pouvoir des
    travailleursmais aussi pour assurer une offre de
    main-d uvre stable pour les entreprises (cf.
    instabilité des travailleurs agricoles dans les
    débuts d industrialisation)

26
Sécurité du revenu
  • A été associée à l Etat-providence
  • Mais prestations associées à des travailleurs à
    plein temps, les femmes étant souvent dépendantes
    de prestations familiales ou associées au conjoint

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3-D où Insécurité d emploi
  • Déterminants structurels du chômage faiblesse de
    la croissance (sauf exceptions des années 50-60)
    qui se traduisent par
  • Rationalisations et licenciements
  • Chômage de plus longue durée
  • Moindre couverture du chômage
  • Emplois moins bien rémunérés (Standing, 1999182)

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Aujourd hui
  • Toujours la recherche d améliorations de
    compétitivité, de productivité dans les
    organisations, mais pas de problème généralisé
    d instabilité de main-d uvre dans les pays
    industrialisés
  • Mondialisation et division internationale du
    travail ont contribué à déplacer les
    investissements et l emploi vers PVD...

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Insécurité d emploi
  • Symptôme de l insécurité de revenu et du marché
    du travail en général
  • Mais comment réduire l insécurité des
    travailleurs ?
  • Directement Meilleure sécurité d emploi ou
    compensation des coûts (prestations)
  • Indirectement s attaquer aux causes (Standing,
    1999183)

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Comment mesurer la sécurité ou l insécurité?
  • Mesures objectives, mais limitées
  • Individuelles taux de chômage, durées d emploi
    moyenne ou actuelle vs de chômage, contrats à
    durée déterminée ou indéterminée, transférabilité
    des compétences, etc.
  • Contractuelles taux d emplois non standards,
    statuts d emploi
  • Institutionnelles protection légale, conventions
    collectives (schéma Dasgupta, 20019)

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Mesures subjectives
  • sentiment que la continuité d emploi est assurée
    (par l entreprise(Japon) ou société (Suède)
  • probabilité de perdre son emploi
  • probabilité d en trouver un autre
  • valeur de l emploi actuel
  • valeur de l emploi futur ou chômage
  • (schéma Dasgupta, 20019)

32
Insécurité perception d un risque
  • Emplois manuels,manufacturiers insécurité
    perçue, mais hausse avec niveau de scolarité dans
    certains pays
  • Peu différencié selon le sexe parce que les
    femmes s attendent à moins de sécurité,
    stabilité ? (Standing, 1999)
  • Hausse globale de l insécurité d emploi perçue
    (OCDE, 1997)

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Une certitude en plus des personnes en
chômage...
  • Seulement la moitié des Canadiens sont salariés
    dans un seul emploi régulier (sans cumul), à
    plein temps, qui a duré six mois ou plus (Lowe,
    1999 Tremblay, 2001)
  • 16 travailleurs autonomes
  • 10 travailleurs temporaires
  • 11 réguliers temps partiel
  • 6 moins de 6 mois
  • 2 cumul d emplois

34
4- Effet des politiques d emploi sur la sécurité
  • Contribution des programmes dinsertion,
    demployabilité, déconomie sociale à une
    certaine déstandardisation des formes demploi
  • Dans certains cas, déstandardisation et
    insécurité objective durée déterminée, temps
    partiel, protection sociale réduite, etc.

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Mais aussi dimension subjective
  • Probabilité de perdre son emploi
  • Probabilité den trouver un autre (variable selon
    les programmes, mais mieux quavant le programme
    en général, quoique parfois stigmatisation )
  • Valeur de lemploi actuel et futur ?
  • Baisse relative des attentes (femmes?)

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Comparaison Scandinavie-Amérique du Nord
  • Scandinavie plus de mesures actives de soutien à
    linsertion en emplois réguliers, formation,
    ARTT,politique familiale et congés parentaux,
    etc.
  • Amérique du Nord plus accent sur mesures
    palliatives, passives, workfare, peu de soutien à
    la formation (sauf 1 au QC), pas de mesures
    dARTT et partage du travail

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5-Effet des politiques sociales sur la sécurité
(survol)
  • Typologie des Etats-providence d Esping-Anderson
    (cadre d analyse)
  • Libéral (laisser-faire) USA-RU
  • Conservateur (Intervention état, mais
    conservateur) Allemagne, Pays-Bas, France
  • Social-démocratepays scandinaves (négociation
    nationale de répartition des revenus, politique
    redistributive, plein emploi, contrôle de
    l exportation du capital, contrôle des
    investissements étrangers dans l économie
    nationale, etc.)

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Différences entre les pays
  • Etats-Unis le chômeur est considéré responsable
    de son sort et les bénéficiaires d assistance
    sociale doivent fournir une contrepartie de
    travail laisser-faire économique
  • on distingue pauvres  méritants  (handicapés)
    et non méritants, considérés responsables de leur
    sort

39
Différences entre les pays (2)
  • Scandinavie accent sur la formation
    professionnelle tout au long de la vie, sur
    l insertion participation des acteurs de la
    société civile, dont les associations, dans les
    stratégies d insertion,
  • Suède,Danemark contrôle de la contrepartie
    effectué par les syndicats

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Différences entre les pays (3)
  • France en principe, insertion-employabilité et
    solidarité collective que simple contrepartie de
    travail,
  • ...quoique de nombreuses critiques aient été
    faites face au Revenu minimum d insertion -
    écart entre les objectifs, la philosophie et la
    réalité... (Paugam, 1994 Chapon,Euzéby, 2002)

41
Risques de convergence  par le bas 
  • Avec l Union européenne, qui se construit sous
    le modèle libéral, les modèles sociaux européens
    sont exposés au risque d un ajustement  par le
    bas .
  • Quid du Canada, Québec dans le contexte de
    l ALENA ?

42
Risques majeurs pour les femmes
  • 2 grandes visions de la sécurité du revenu des
    femmes
  • favoriser leur intégration au marché du travail,
    avec mesures d articulation emploi-famille, dont
    certaines favorisant la participation des hommes
    aux responsabilités parentales
  • ou soutenir les femmes qui veulent rester au
    foyer avec les enfants via des avantages sociaux
    versés aux hommes qui assument le soutien
    financier d une conjointe au foyer ou des
    politiques assistancielles généreuses pour les
    monoparentales

43
Et la réalité?
  • Les pays scandinaves favorisent la participation
    des femmes au marché du travail, celle des hommes
    aux responsabilités parentales (succès moyen)
    ils visent l égalité H-F.
  • ils offrent aux femmes les programmes
    d assurance conçus pour les hommes (pas toujours
    parfaitement adaptés)

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Et la réalité? (2)
  • Les Etats-providence conservateurs comme la
    France, l Allemagne et les Pays-Bas soutiennent
    les hommes qui ont des conjointes à domicile
    (All), favorisent le temps partiel des femmes
    (PBFR), des retraits temporaires des femmes sur
    le marché du travail en cas de maternité.

45
Et la réalité? (3)
  • Les pays de tendance libérale ou laisser faire
    veulent obliger les femmes à intégrer le marché
    du travail (workfare), sans leur fournir des
    mesures d articulation emploi-famille, ni des
    salaires ou emplois convenables

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Deux  risques sociaux  pour les femmes
chômage, mis aussi responsabilités familiales
  • Lorsque des problèmes de dépendance (enfants,
    parents âgés ou malades) se posent, les femmes
    tendent à se réinvestir dans la famille.
  • Double renforcement du rôle traditionnel des
    femmes entre la sphère privée et le marché du
    travail  piège du genre  (Vielle, 2002)

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6-La sécurité d emploi est-elle encore
importante?
  • Employeurs sécurité d emploi contrainte qui
    nuit à l efficacité, la flexibilité des
    ajustements de la production (qualité, quantité,
    etc.)
  • Relation inverse démontrée entre flexibilité
    d emploi et sécurité d emploi et possibilité
    que les travailleurs s adaptent à moindre
    sécurité (OCDE)
  • Pas tant de création d emploi malgré flexibilité
    (AlterÉco 2003)

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Arguments en faveur de sécurité d emploi
  • Sécurité d emploi est principale source de
    sécurité de revenu, surtout compte tenu des
    restrictions à l assurance-emploi
  • Important pour le bien-être des salariés et de
    leurs familles (individualisation des droits est
    toutefois préférable)
  • Stabilité macro-économique (Etat keynésien)

49
Mais aussi pour l entreprise
  • Loyauté, engagement, motivation au travail
    accrues
  • Intérêt pour la formation et le développement des
    compétences
  • meilleure productivité et innovation !
    (Sengenberger, 1992, Tremblay, 1997)

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D autres avenues ? revenu d existence ou de
citoyenneté
  • Si flexibilité est nécessaire, et si la
    protection de l emploi nuit à la flexibilité, on
    peut fournir d autres formes de sécurité (Revenu
    de citoyenneté, RMG,) en échange de la sécurité
    d emploi pour assurer justice sociale ET
    efficacité... (Standing, 1999 184)

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Position contestée...
  • Néglige les avantages non financiers de
    l emploi participation à la vie sociale, estime
    de soi, développement personnel,
  • Coût très élevé pour offrir un revenu
    convenablerevenu minimum est plus vraisemblable
  • Marginalisation des femmes et retour au foyer
    (concurrence avec bas salaires)

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Sécurité d emploi importante pour les deux
parties au débat
  • Attentes de la majorité emploi comme mode
    privilégié de participation sociale et de source
    de revenu
  • Reconnaissance qu il est impossible d assurer
    un revenu de citoyenneté, d existence ou RMG
    pour plus d une minorité

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ATF Enjeu organisationnel important
  • Articulation carrière - famille - vie personnelle
    est un enjeu organisationnel important pour la
    motivation des salariés et la performance de
    l organisationet trop souvent négligé

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7-Comment assurer la sécurité d emploi ?
  • Comment développer des compétences clés malgré la
    mobilité, hors marché interne ?
  • Comment se créer et préserver un avantage
    concurrentiel (indiv.org)?
  • Comment tirer profit des apprentissages informels
    ou trucs du métier dans un contexte de projets et
    de mobilité?

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Nouvelles articulations des temps sociaux à
prendre en compte
  • Apprentissage et formation tout au long de la vie
  • Articulation emploi-famille (enfants et autres
    personnes dépendantes variation des besoins tout
    au long de la vie)
  • Exige nouvelle vision de l articulation
    travail-emploi-revenuset sécurité

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Défis sociétaux
  • Assurer l apprentissage individuel et
    organisationnel continu pour constituer des
     organisations apprenantes  apprentissages
    informels et NTIC
  • Assurer minimum de vie sociale, soit via
    l emploi ou autrement

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Recommandations
  • Articulation emploi-famille (E-F) assurer
    l engagement continu de l État de l entreprise
    dans le développement des services de garde
    (horaires variables, flexiblesmais pas 24 h sur
    24 !)
  • Revenu d existence, citoyenneté pas une
    solution... report sur les femmes et les familles
    (soins aux enfants,malades

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Autres défis sociétaux
  • Morcellement et polarisation des tâches
  • Horaires brisés et socialisation-famille
  • Segmentation selon le sexe et polarisation des
    conditions de travail
  • Effritement des statuts d emploi (de salarié
    vers TAenjeux de protection sociale, sécurité du
    revenu...

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Arrangements sociaux et engagement des femmes
elles mettent en balance
  • Avantages en termes de flexibilité d horaires,
    autonomie, articulation emploi famille (TT et tps
    partiel)
  • Inconvénients possibles sur le plan de la
    carrière, de l isolement, des responsabilités
    familiales
  • réalité de discrimination en entreprise et
    attentes sociales face aux femmes

60
L État et l entreprise doivent assurer
  • Possibilité de choix réels des individus en
    termes de participation au marché du travail et
    de qualité d emplois
  • Éviter dérive de statuts, de conditions de
    travail (effet négatif sur productivité,
    compétitivité nationale)
  • État assurer possibilité d insertion équitable
    des groupes sur le marché du travail, si souhaité
    (femmes, personnes âgées, handicapées, etc.)

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Responsabilité collective
  • Etat adaptation du système scolaire, services de
    garde et soutien financier
  • Entreprise mesures de soutien à l activité et
    la famille, horaires variables, information, plan
    de carrière adapté, services de garde, etc.
  • Responsabilités parentales partagées entre hommes
    et femmesnouveaux arrangements sexués !

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Sécurité sociale
  • Est un outil privilégié de redistribution de
    temps et d argent
  • pouvoir symbolique dans la construction des rôles
    dans la famille
  • Pourrait donc être utilisé comme source de
    REDISTRIBUTION des rôles dans la société pour
    donner à chaque personne la possibilité de
    participer à l une et l autre sphère (Vielle,
    2002)

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Comment faire?
  • Favoriser la participation des femmes au marché
    du travail par mesures adéquates de conciliation
    des rôles, emplois de qualité et équité salariale
    (sinon elles restent piégées dans la famille et
    dépendantes du conjoint)
  • Favoriser participation des pères aux
    responsabilités parentales et familiales (parents
    âgés) mesures incitatives (allongement du congé
    parental canadien et possibilité de le partager
    ne suffisent pas)

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Sécurité sociale
  • Faire davantage pour contrer l insécurité
    matérielle-financière ET l instabilité familiale
  • Veiller à indemniser toutes les formes de
    risques, de retrait du marché du travail, etc.
  • Assurer une meilleure adéquation à la diversité
    des statuts (autonome, tps partiel, etc.)
  • Mesures de sécurité sociale rattachées à la
    personne dépendante pour assurer la continuité et
    une certaine autonomie de décision
  • Définition large des personnes proches
    dépendantes (Vielle, 2002)

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But global
  • Éviter enfermement des femmes dans la sphère
    privée et leur dépendance conséquente à l égard
    du conjoint
  • Éviter enfermement des hommes dans la sphère
    publique, le marché du travail et l obligation
    de gagner un  revenu familial  au prix des
    heures supplémentaires et de l exclusion de la
    parentalité
  • Assurer autonomie financière des personnes
    handicapées ou autrement dépendantes

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Conclusion
  • Changements dans les formes d emploi et les
    temporalités sociales sur la semaine et sur la
    vie plus d interconnexions, liens entre les
    sphères privées et publiques
  • Intérêt pour la réorganisation des temps sociaux
    de la part des gens en emploi
  • Facilités de conciliation accroissent motivation
    et loyauté à l organisation (Conference Board,
    1994, 1999 Tremblay et Amherdt, 2000)

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Conclusion (2)
  • Souhait de mesures diversifiées facilitant
    l articulation emploi et vie personnelle,
    évoluant au fil des ans, avec les responsabilités
    parentales (Tremblay, 2002, 2001, Tremblay et
    Amherdt, 2000)
  • ARTT aussi favorable à la sécurité d emploi sur
    le plan sociétal
  • Soutien financier pour les périodes de retrait
    plein ou partiel, qui sont sources d insécurité
    de revenu formation, parentalité, chômage,
    maladie (marchés transitionnels ?)

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Conclusion (3)
  • Enjeu de l équité en emploi pour divers groupes,
    dont les femmes elles assument l ARTT
    individuelle, mais en paient le prix en termes de
    carrières, de revenus, de retraite, etc.
  • Enjeu de légitimité des demandes parentales des
    pères défi organisationnel et de mentalités

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Conclusion globale
  • Enjeux liés à la sécurité sont tributaires des
    nouvelles formes d emploi et de carrières, des
    aspirations individuelles (autonomie,
    individualisation des prestations), du
    développement continu des compétences, de
    l innovation
  • Enjeu assurer sécurité individuelle et sociale
    éviter  piège du genre 
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