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Economie de l'internet et des nouveaux m

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La transposition sur Internet des mod les r els. Web commercial vs web ... La transposition du mod le {m dia / publicit } e-commerce et transposition de la ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Economie de l'internet et des nouveaux m


1
Economie de l'internet et des nouveaux
médiasMaster "Economie des télécommunications,
de l'internet et des nouveaux médias" 2006
Michel Gensollen
2
Economie de l'internet et des nouveaux
médias(2) e-commerce intermédiation
3
La transposition sur Internet des modèles réels
  1. Web commercial vs web non-commercial
  2. La transposition du modèle média / publicité
  3. e-commerce et transposition de la distribution
    vente
  4. De la vente à l'intermédiation
  5. (des)intermédiation production modulaire

4
1 Web commercial vs web non-commercial
5
Les sites lucratifs sur le web
  • Définitions vagues
  • - non lucratifs sites personnels ou
    universitaires
  • lucratifs sites d'e-commerce
  • mais quid ?
  • - des sites institutionnels
  • des sites publics ..
  • Critère
  • - l'internaute paye (mais on peut payer pour une
    partie seulement)
  • - le propriétaire compte en retirer un profit
    (mais le profit peut être indirect économie de
    coûts)
  • Linformation sur le web est majoritairement non
    lucrative
  • 20 environ des pages sont à but lucratif
  • Laudience se partage également entre lucratif et
    non lucratif
  • le nombre de visites par page (par an) est 4 fois
    supérieur pour les sites lucratifs

6
L'exemple de l'e-learning 1
  • L'e-learning est un exemple de l'imbrication des
    webs
  • média-commerce
  • institutionnel
  • Pendant l'e-bulle, développement de start-ups
    fournissant
  • des portails d'éducation sur le modèle audience /
    commerce
  • des interfaces (LMS Learning Management
    Systems)
  • des plateformes techniques
  • Aujourd'hui, trois modèles émergent
  • le payant (University of Phoenix)
  • l'institutionnel (UK eUniversities)
  • le gratuit (MIT)
  • Il s'agit de modèles transitoires, les techniques
    n'étant pas encore disponibles pour permettre des
    gains de productivité

7
L'exemple de l'e-learning 2
  • le modèle payant
  • University of Phoenix créée en 1989, pour
    l'enseignement à des adultes
  • cotée en Bourse,
  • délivrant des diplômes,
  • pour des élèves en ligne qui payent des droits
    d'inscription (gt 10.000 / an 500 / heure)
  • aussi selon ce modèle 
  • Duke MBA (coût du MBA  le même qu'un
    résidentiel   80.000) 
  • les universités de Stanford, UBS of Columbia,
    Carnegie Mellon, sous la marque écran (pour
    protéger leur propre marque)  Cardean University
    (cursus de BS pour gens actifs)
  • rentabilité difficile
  • coûts techniques
  • coûts de préparation des cours 5 fois plus élevés
  • le modèle institutionnel eUniversities
    Worldwide (UK)
  • Le projet eUniversities ne délivre pas de
    diplômes, il certifie les diplômes
  • il aide les universités à mettre leurs
    enseignements en ligne (pour les étudiants
    étrangers)
  • il facilite l'accès des étudiants à
    l'enseignement en définissant des cursus
    (crédits)
  • il facilite les rapports entre universités
    (échange de modules)
  • ressources de l'eU  droits d'inscriptions et
    commercialisation des outils de conception de
    formation (Sun)  à partir de l'audience,
    média/commerce en ligne
  • projet lancé en 2000 problèmes en 2004
    disparition en 2005 (embarassing flop)

8
L'exemple de l'e-learning 3
  • Le modèle gratuit MIT OCW
  • OpenCourseWare (http//web.mit.edu/ocw/)
  • mise en ligne de tous les cours et applicatifs
  • September 2002 Course materials from 100
    subjects on the OCW web site
  • March 2003 Course materials from 250 subjects
    released
  • September 2003 Course materials from 500 courses
    released
  • pas de délivrance de diplômes (simple diffusion
    d'informations)
  • financement par fondations (projet humaniste)
  • volonté d'être une base de référence de matériels
    pédagogiques
  • questions de propriété intellectuelle réglées
    avec les professeurs
  • Pourquoi le MIT raisonne-t-il en ces termes ?
  • ils se placent sur le marché amont de
    l'enseignement la normalisation mondiale des
    techniques liées à l'enseignement (plus tard de
    l'e-learning)
  • scepticisme sur la possibilité de l'apprentissage
    en ligne aujourd'hui
  • pour une université US l'enseignement c'est
  • personal interaction
  • laboratory life
  • small groups
  • Finalement, aujourd'hui, MIT comme les autres
    universités

9
2 La transposition du modèle média / publicité
10
Modèle des médias "réels" et transposition
  • Les médias réels
  • presse, radio, télévision,..
  • ont deux sources de revenus
  • les lecteurs / auditeurs / spectateurs achètent
    le contenu
  • au détail ou par abonnement
  • parfois le contenu est fourni gratuitement
    (presse gratuite, radio,..)
  • même dans ce cas, il faut attirer les spectateurs
    (attention, temps,..)
  • les annonceurs payent pour faire de la publicité
  • ils sont intéressés par l'audience
  • en volume et en segmentation (/- fine)
  • "Two-sided markets"
  • Leur technique de vente est celle du bundle
    (bouquet)
  • la chaîne est un bundle de programmes
  • le bouquet (satellite, par ex) est un bundle de
    chaînes
  • Transposition sur internet
  • des sites payants (à l'abonnement ou au détail)
  • avec de la publicité (bannières taux de clic lt
    1)
  • une structure d'agrégation (un site global
    renvoyant vers d'autres)

11
Recettes publicitaires sur Internet
  • La structure n'est pas celle qu'on attendait
  • surtout keyword search
  • moins de bannières
  • de publicité sur les moteurs tels Google
  • Coûts des bannières
  • selon taille et position
  • CPM 25
  • Prévisions 98 des recettes de publicité sur
    Internet en 2003 (US) 8 à 12 de l'ensemble
  • En fait, ce ratio est en 2004 d'environ
  • 5 aux US sur un total d'environ 100 milliards
  • 3,6 au niveau mondial

12
Le contenu payant sur le web
  • Le contenu payant représente peu de chose
  • en 2002, en Europe (Jupiter R)
  • 10 avaient déjà consommé du contenu payant
  • 40 refusaient de payer dans l'avenir un service
    en ligne
  • en 2001, en France (Sofres)
  • 12 déclarent qu'ils seraient disposés à payer
    des services en ligne

Source Jupiter Research
13
L'avenir du modèle média sur le web
  • Echec de la transposition
  • pas de phénomène de portails servant de "chaînes"
    (Yahoo)
  • les parcours sur Internet ne se font pas
    principalement à partir des portails
  • mais à partir des moteurs de recherche
  • et de l'historique des parcours personnels
    (bookmarks)
  • le contenu payant n'est pas "vu" par les moteurs
    de recherche (Google)
  • pour un contenu payant donné, il existe des
    contenus gratuits
  • aussi intéressants plus accessibles
  • Les sites média cherchent un modèle original pour
    le web
  • mélange de gratuit et de payant par abonnement
  • de l'échantillon à la fourniture presque
    intégrale
  • la fourniture de compléments à l'information des
    médias réels
  • stabilisant l'audience réelle
  • pour les médias réels gratuits (radio)
    fourniture du service en ligne
  • pour les télévisions
  • actuellement compléments d'information ?
  • mais le large bande va faire évoluer les modèles
    (nouveaux bundlings)

14
3 e-commerce et transposition de la
distribution vente
15
Qu'est-ce que l'e-commerce ?
  • Commerce virtuel double avantage
  • pour le client, moins de coûts de transaction
    (moins de coûts de transport)
  • pour le produit, moins de coûts de distribution
    (gros détail)
  • Internet (le site web) est vu comme un
    distributeur virtuel
  • magasin présentant les produits, renseignements,
    comparaison de produits
  • mais problèmes pour les produits qu'il faut
    examiner de près (alimentation)
  • présenter les produits efficacement demande le
    large bande (non disponible en 2000)
  • prise de commande
  • paiement
  • mais questions de sécurité (fourniture de son N
    de carte)
  • fourniture du produit
  • mais fourniture onéreuse (modèle logistique de la
    VPC)
  • qualité de service médiocre (surtout en
    centre-ville)
  • On tente de copier l'organisation en rue
    commerçante / centre commercial
  • d'où la notion de "portail"
  • un site qui donnerait accès à d'autres sites
    commerciaux
  • par exemple Yahoo et son classement logique par
    gammes de produits
  • mais sur quels critères sont faits les
    référencements ?
  • pourquoi passer par un portail s'il existe des
    moyens directs de trouver les produits ?

16
Réduction des coûts de distribution par
l'e-commerce
  • Deux économies dues à Internet
  • court-circuit du grossiste
  • 22
  • court-cuit du détaillant et du grossiste
  • 61
  • Slide de Martin Weiss (Université de Pittsburg)

17
L'e-commerce prévisions et réalités
  • En 1999, il était prévu par les bureaux d'études
    nord-américains
  • The Yankee Group, Forrester Research, Jupiter
    Research, The Gartner Group etc.
  • un taux de pénétration de l'e-commerce US en 2003
    de 6
  • commerce de détail hors alimentation
  • alors que le taux 1999 était de 0,7
  • Les taux réels US (mi année) sont
  • 2001 1
  • 2002 1,2
  • 2003 1,5
  • Toutefois, ce taux est très variable selon les
    secteurs en 2001
  • ordinateurs et software 27
  • livres musique vidéo 8 (livres 20 des
    acheteurs sont hors des US)

18
E-commerce la position des pays développés en
2002
19
Le cas d'Amazon.com (1)
  • Crée en 1995
  • Fait du profit pour la première fois en 2001
  • La chaîne de valeur vue par les analystes
  • purchasing
  • site features
  • authentication
  • order management
  • payment
  • fullfilment
  • transport
  • CRM
  • Alors que l'originalité principale d'Amazon
  • ce qui le distingue de son concurrent principal
    Barnes Nobel
  • est une fonction comprise dans le "site features"
    et CRM le conseil en ligne

20
Le cas d'Amazon.com (2)
  • Click Mortar vs pure player
  • amazon.com est une entreprise "pure internet
    player"
  • barnes nobel est une entreprise Click Mortar
  • à la fois un site web de vente ET des magasins
    réels
  • l'avantage CM n'a pas vraiment joué devant la
    qualité du système de conseil

Livres, musique, DVD 54 Appareils
(électroniques, cuisine,..) 18 Services 7
Ventes à l'international 21
21
4 De la vente à l'intermédiation
22
Intermédiation / désintermédiation
  • Le modèle de l'intermédiation consiste à
  • remarquer que, en matière commerciale, la valeur
    vient de la capacité à faire prendre la décision
    d'acheter
  • venir en coupure au seul niveau quaternaire (du
    traitement de l'information)
  • entre le commerçant (réel ou virtuel)
  • tout en laissant le reste du système commercial
    invariant
  • le client prend sa décision sur un site Internet
    mais achète dans un magasin
  • externalisation de la fonction d'information /
    conseil
  • L'intermédiation
  • est une activité à fortes économies d'envergure
  • donne lieu à des stratégies spécifiques
    d'enveloppement
  • accompagne l'évolution des fonctions de
    production
  • en une partie à économie d'échelle et
  • une partie à économie d'assemblage et d'adaptation

23
Les caractéristiques de l'intermédiation
  • L'intermédiation est à
  • fortes économies d'envergure (produits)
  • une fois un client répertorié, suivi, fidélisé,
  • il est avantageux d'amortir ce coût fixe sur le
    plus grand nombre de produits et services
  • d'où la stratégie d'Amazon.com d'extension
    horizontale
  • tendance à la médiation universelle pour une
    classe de clients
  • mais économies d'échelle plus faibles (clients)
  • il semble de plus en plus difficile et onéreux
    d'intermédier des clients
  • les segments atypiques (effectifs faibles) sont
    difficiles à connaître
  • cf. les difficultés du marketing global
  • mais il existe des économies d'échelle
  • techniques hébergement, logiciels, etc.
  • sociales il faut suffisamment de consommateurs
    pour critiquer les biens rares

24
Le nouveau marketing
On passe d'une organisation de la production, de
la publicité, et du commerce par produit (avec
des segmentations grossières de la clientèle à
partir des usages) à une organisation de
l'intermédiation par ensembles de clients dont
les consommations sont prises en compte selon
toutes leurs dimensions on ne segmente plus la
clientèle pour chaque produit mais globalement,
par mode vie
25
Les écosystèmes
  • Le regroupement des biens (pour un groupe
    d'individus) se fera en familles de biens "liés"
  • pour des raisons liées à la demande (la façon
    dont les consommateurs se représentent le monde)
  • pour des raisons liées à l'offre (les bundles
    ayant des avantages économiques de production /
    distribution)
  • La partition des consommateurs par segments se
    fait progressivement à partir du "filtrage" des
    sites (portails, vente,...)
  • cette partition peut dépendre des biens
    considérés
  • elle peut évoluer dans le temps
  • elle n'est pas forcément la même selon les biens
    (limite des styles de vie)
  • Les ensembles économiquement cohérents de la
    matrice (individus x biens) sont des
    "écosystèmes" (i.e. les segments de clients et
    les bundles de produits services pour
    lesquels se fait la proposition de valeur)
  • The death of competition leadership and
    strategy in the age of business ecosystems de
    James F. Moore (1996)
  • Digital Capital Harnessing the Power of Business
    Webs, de Don Tapscott, David Ticoll, and Alex
    Lowy (2000)

26
Les stratégies denveloppement
  • Stratégie d'enveloppement
  • venir en coupure entre le client et le site, le
    fournisseur, le distributeur, etc.
  • exemples les sur-moteurs (Copernic, WebCrawler)
  • les sur-ventes aux enchères (Bidder's Edge et
    eBay)
  • les comparateurs de prix (shopbots) ne sont
    efficaces que s'ils sont acceptés par une
    majorité de sites
  • lutte entre les marques des commerçants
  • et les marques des comparateurs
  • d'où la question du droit de propriété de la
    relation avec le client
  • pour éviter une sorte de free riding
  • sur quelles bases ?
  • propriété sur l'information des bases de données
    ?
  • à qui appartiennent les informations décrivant
    les clients ?
  • questions de confidentialité des données
    personnelles (privacy)

27
Intermédiation et valeur du client (1)
  • Quelle est la valeur maximale d'un client pour un
    intermédiateur pur ?
  • Pendant les années 99-00
  • la valeur des sites ou des entreprises de réseaux
    (fixes, mobiles,..)
  • se calculaient uniquement en fonction de la
    clientèle (audience)
  • les audiences web / réseaux s'échangeaient
  • par achat de clients
  • pour des sommes allant de 1.000 à 20.000
  • un site personnel 1.000 (Geocities repris par
    Yahoo)
  • 7.000 pour un IAP (free)
  • 10.000 pour un abonné mobile (revenus
    récurrents et ouverture sur le commerce
    électronique)
  • Terra Networks 21.500 (1,3 million de clients)
    Tiscali 14.500 (1 million)
  • ces chiffres sont-ils réalistes ?

28
Intermédiation et valeur du client (2)
  • Si l'intermédiateur intermédie toute la
    consommation (intermédiable)
  • on trouve des valeurs maximales autour de
    25.000
  • si on suppose des taux d'intermédiation ( pris
    par l'intermédiaire, net des coûts
    d'intermédiation) de 10
  • alors que la marge commerciale brute réelle est
    de 30
  • pour un taux d'actualisation de 5
  • Ce qui suppose que le client est parfaitement
    captif (loyal)
  • et soit disposé à payer pour des conseils
  • soit que le lien conseil / achat se fait sans
    coûts (comment ?)

29
5 (des)intermédiation production modulaire

30
Production modulaire
  • Il y a contradiction entre
  • des productions à économies d'échelle croissantes
  • part croissante de la recherche-développement
  • part croissante de la partie informationnelle /
    logicielle
  • la logique de concurrence monopolistique
  • différenciation des produits
  • segmentation des clients
  • D'où les tentatives de séparer la production en
    deux phases
  • une phase de production de biens ou services
    standards bruts P
  • "briques blanches"
  • une phase d'assemblage et d'adaptation de ces
    éléments AA
  • pour un segment spécifique de clientèle (voir un
    client particulier)

31
Production Assemblage Adaptation
32
Produits modulaires logique d'assemblage
  • Trois cas possibles
  • le cas intégré P AA est réalisé par la même
    entreprise
  • on parle de back office pour les modules
    standardisés (PpB)
  • et de front office pour leur assemblage pour un
    client particulier (PpA)
  • le cas intermédié P et AA sont faits par deux
    entreprises différentes
  • une entreprise fait les briques blanches (P
    économies d'échelle)
  • un intermédiaire les assemble et fait l'interface
    avec les clients (AA)
  • la qualité de l'intermédiation AA repose sur la
    connaissance du client
  • la désintermédiation le client assemble lui-même
    les briques blanches
  • les briques blanches sont vendues sur le marché
    final
  • le consommateur résout les problèmes d'assemblage
  • éventuellement avec l'aide d'un intermédiaire en
    ligne qui fournit
  • des informations
  • des logiciels
  • des services d'assurance et de sécurité
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