SEMINAIRE ANNUEL DES INSPECTEURS SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL DE L - PowerPoint PPT Presentation

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SEMINAIRE ANNUEL DES INSPECTEURS SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL DE L

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Ce dialogue permettra d int grer les risques psychosociaux dans tous les documents uniques et programmes de ... health of cleaning workers EU-OSHA ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: SEMINAIRE ANNUEL DES INSPECTEURS SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL DE L


1
SEMINAIRE ANNUEL DES INSPECTEURS SANTE ET
SECURITE AU TRAVAIL DE LENSEIGNEMENT SCOLAIREDU
21 AU 23 JUIN 2011 À LÉCOLE SUPÉRIEURE DE
LÉDUCATION NATIONALE
  • Mercredi 22 juin 2011 Témoignage sur le contour
    des conditions de travail
  • dans les CHSCT
  • Daniel LEJEUNE, Inspecteur général des affaires
    sociales,
  • Co responsable de la Mission de coordination et
    dimpulsion des fonctions dinspection de
    lhygiène et de la sécurité,
  • Secrétaire général du Conseil dOrientation sur
    les Conditions de Travail

2
Laccord  Fonctions publiques  du 20 novembre
2009
  • Eu égard à lapparition de risques qualifiés d
    émergents (risques psychosociaux - RPS, et
    troubles musculo-squelettiques - TMS), les CHS
    ont vocation à intervenir dans un champ plus
    large. Cest pourquoi il apparaît nécessaire de
    leur confier des compétences plus larges
    comprenant les conditions de travail, les
    conséquences sur la santé de lorganisation du
    travail et des droits nouveaux.
  • Un dialogue devra s'instaurer au sein des CHSCT
    sur le choix et l'élaboration des indicateurs de
    dépistage des risques psychosociaux les plus
    adaptés aux structures locales, ainsi que sur les
    démarches de prévention. Ce dialogue permettra
    dintégrer les risques psychosociaux dans tous
    les documents uniques et programmes de
    prévention.

3
LAccord cadre interprofessionnel du 17 mars 1975
sur l'amélioration des conditions de travail
Préambule
  • L'amélioration des conditions de travail est l'un
    des principaux problèmes sociaux de notre époque.
    Elle revêt un caractère complexe et se présente
    sous des aspects nombreux et divers suivant les
    secteurs d'activité et les entreprises. Elle
    exige la définition et la mise en œuvre de
    solutions qui tendent à des améliorations
    effectives des conditions dans lesquelles les
    salariés accomplissent leur tâches
    professionnelles.
  • L'amélioration des conditions de travail des
    salariés doit être réalisée, non seulement pour
    eux, mais avec eux et avec leurs représentants.
    Faire en sorte qu'ils soient en conséquence
    informés et consultés sur les dispositions prises
    en vue d'améliorer les conditions de travail et
    mis en mesure d'en constater la réalité et d'en
    suivre l'application, qui demeurera sous
    l'entière responsabilité de l'employeur.

4
LAccord cadre interprofessionnel du 17 mars 1975
sur l'amélioration des conditions de travail
Thèmes
  • Organisation du travail
  • Aménagement du temps de travail
  • Rémunération du travail au rendement
  • Rôle de l'encadrement.

5
Avenant du 20 octobre 1989 relatif à la
modernisation des entreprises
  • L'amélioration des conditions de travail est un
    élément déterminant de la modernisation des
    entreprises, celle-ci étant d'autant mieux perçue
    qu'elle ne constitue pas seulement un facteur de
    progrès pour l'entreprise, mais qu'elle est
    également un facteur de qualité de vie
    professionnelle pour les salariés.
  • L'amélioration des conditions de travail, qui est
    un des enjeux humains de la modernisation, doit
    donc, en évitant les répercussions néfastes sur
    l'environnement, contribuer à l'amélioration tout
    à la fois de la situation des salariés et du
    fonctionnement de l'entreprise.

6
LACCORD INTERPROFESSIONNEL DU 12 MARS 2007
RELATIF À LA PRÉVENTION, À LA TARIFICATION ET À
LA RÉPARATION DES RISQUES PROFESSIONNELS
  • ORIENTATIONS POUR UNE PRÉVENTION DES RISQUES
    PROFESSIONNELS PLUS EFFICACE
  • Lapplication des principes de prévention de la
    directive-cadre européenne no 89-391 du 12 juin
    1989 pour tous les salariés relevant du secteur
    privé et des 3 fonctions publiques (territoriale,
    dEtat et hospitalière)
  • La bonne articulation des mesures de prévention
    primaire (élimination du risque), secondaire
    (dépistage des maladies), tertiaire (prévention
    des rechutes, mesure de prévention et de
    réadaptation au travail pour les convalescents,
    etc.).
  • Le développement dun dialogue entre les salariés
    et le chef dentreprise sur la santé et la
    sécurité au travail

7
La  Position commune de EUPAN1 et TUNED2 sur le
stress au travail dans les administrations
centrales  du 19 décembre 2008
  • Mesures pour prévenir, éliminer et réduire les
    problèmes de stress lié au travail
  • Sur la base dune évaluation préalable des
    risques, différentes mesures peuvent être mises
    en place ou renforcées par les partenaires
    sociaux en coopération avec les structures
    compétentes en matière de santé et sécurité,
    telles que
  • Prendre en compte des risques physiques et
    psychosociaux dans le cadre de démarches de
    prévention des risques
  • La formation des managers, des travailleurs et
    de leurs représentants
  • Des mesures de management et de communication
  • Le soutien individuel et déquipe
  • Linformation, la consultation et la
    participation des travailleurs et de leurs
    représentants dans les processus de changement
  • Lamélioration des conditions de travail
  • La prise en compte de légalité des genres et
    de la diversité.
  • 1. EUPAN est un réseau informel regroupant les
    Directeurs généraux responsables de
    lAdministration publique des États membres de
    lUnion européenne. 2. TUNED est la délégation
    syndicale des administrations nationales et
    européenne représentant les syndicats du secteur
    de la fonction publique dEtat.

8
La Circulaire  Travail  n 93-15 du 25 mars
1993 relative à lapplication de la loi sur les
CHSCT - I Compétence en raison des matières.
  • Lorganisation matérielle du travail (charge de
    travail, rythme, pénibilité des tâches,
    élargissement et enrichissement des tâches).
  • Lenvironnement physique du travail (température,
    éclairage, aération, bruit, poussière,
    vibration).
  • Laménagement des postes de travail et leur
    adaptation à lhomme, en vue notamment de réduire
    le travail monotone et sous cadence.
  • Laménagement des lieux de travail et leurs
    annexes.
  • La durée et les horaires de travail.
  • Laménagement du temps de travail (travail de
    nuit, travail posté).
  • Les problèmes touchant aux nouvelles technologies
    et à leurs incidences sur les conditions de
    travail des salariés de létablissement. 

9
La Circulaire n 93-15 du 25 mars 1993 relative à
lapplication de la loi sur les CHSCT - II
Compétence à légard des personnes.
  • Les femmes, pour lesquelles le comité est chargé
    de contribuer à faciliter leur accès à tous les
    emplois, ainsi que de répondre aux problèmes liés
    à la maternité, quils se posent ou non pendant
    la période de grossesse.
  • Les travailleurs mis à la disposition de
    lentreprise, et notamment les travailleurs
    temporaires. Le comité est donc pleinement
    compétent à légard de lensemble des
    travailleurs intervenant dans létablissement
    quelle que soit leur situation sur le plan du
    contrat de travail.
  • Les handicapés, pour lesquels le comité est
    consulté sur les mesures prises en vue de leur
    mise, remise ou maintien au travail et notamment
    sur laménagement des postes de travail,
    nécessaire dans ce but.

10
La Circulaire n 93-15 du 25 mars 1993 relative à
lapplication de la loi sur les CHSCT - III
Compétence dans des situations de risques
particuliers
  • Compétences particulières du C.H.S.C.T, de
    lentreprise utilisatrice et des C.H.S.C.T, des
    entreprises extérieures lorsque des travaux sont
    effectués dans un établissement par une
    entreprise extérieure.
  • Le CHSCT dispose dune compétence particulière
    lorsquun établissement voisin expose les
    salariés de son ressort à des nuisances
    particulières  il peut demander au chef
    détablissement à entendre le chef de
    létablissement voisin et est informé des suites
    réservées à son observation.

11
La Circulaire n 93-15 du 25 mars 1993 relative à
lapplication de la loi sur les CHSCT - IV
Consultations
  • Le comité donne son avis sur les documents se
    rattachant à sa mission, notamment sur le
    règlement intérieur.
  • Il est consulté avant toute décision
    daménagement important modifiant les conditions
    de travail et sur le plan dadaptation à des
    mutations technologiques importantes et rapides.
  • Il est également consulté sur les mesures prises
    en faveur de lemploi de handicapés sur le
    rapport et le programme annuel de prévention.

12
La mise en place des CHSCT dans la FPE Loi,
décret, circulaire
  • Créés par décret du 1er août 1947, les CHS sont
    devenus CHSCT aux termes de la loi du 23 décembre
    1982 dans le secteur privé. La loi du 5 juillet
    2010 institue dorénavant des comités dhygiène,
    de sécurité et des conditions de travail (CHSCT),
    à la place des CHS, dans la Fonction publique
    dÉtat et la Fonction publique territoriale.
  • Le projet de décret modifiant le décret n 82-453
    du 28 mai 1982 modifié, relatif à l'hygiène et à
    la sécurité du travail ainsi qu'à la médecine de
    prévention dans la fonction publique, précise les
    missions et les conditions de mise en place et de
    fonctionnement des CHSCT dans la Fonction
    publique dEtat.
  • Le projet de circulaire  DGAFP  reprend le
    contenu de la circulaire  Travail  de 1993,
    sagissant de la compétence en raison des
    matières, de la compétence à légard des
    personnes, de la compétence dans des situations
    de risques particuliers.

13
Des enjeux croissants Les pathologies
multifactorielles
  • TMS, lombalgies, stress etc. Ces pathologies sont
    dites multifactorielles, cest-à-dire que les
    facteurs concourant à leur apparition sont
    multiples notamment conception des équipements,
    nature des flux, modes opératoires, délais,
    organisation des équipes, volume et équilibre des
    charges de travail. Si aucun dentre eux nest
    dangereux, ensemble ils peuvent le devenir. Soit
    de façon permanente, soit sur certaines périodes
    (saisonnalité, flux inégal de la clientèle,
    commandes prioritaires, manque de personnel).
  • Le temps dexposition joue un rôle dans leur
    apparition, les divers bouleversements dans le
    travail aussi

14
Des enjeux croissants Les risques différés
  • Des expositions dans la durée peuvent rester sans
    signes pendant de longues années et ne déclencher
    une pathologie que très tardivement. Cest le cas
    notamment de
  • Lexposition passive à lamiante dans les
    bâtiments et les interventions de second œuvre
    dans ces bâtiments.
  • Lexposition à des risques biologiques dans les
    professions de santé, du traitement des ordures
    ou du traitement de leau.
  • Lexposition à des risques chimiques et
    biologiques des travailleurs du nettoyage de
    locaux (cf.  The occupational safety and health
    of cleaning workers  EU-OSHA European Agency
    for Safety and Health at Work ).
  • Lexposition à des risques CMR (services de
    désinfection, laboratoires de recherche, travail
    du bois, travaux exposant aux hydrocarbures
    aromatiques polycycliques (HAP) notamment
    présents dans le goudron, travaux dans certaines
    déchetteries recevant des déchets toxiques ).
  • Lexposition à des risques neurotoxiques liée à
    lutilisation de produits phytosanitaires, de
    solvants.
  • Sagissant des nanomatériaux, des ondes
    électromagnétiques et des perturbateurs
    endocriniens, ils font lobjet de préoccupations
    croissantes.

15
Des enjeux croissants Le risque routier  VL 
et  VUL  en déplacement professionnel
  • Pour le régime général de la Sécurité sociale,
    les accidents routiers du travail (hors accidents
    de trajet) représentent environ 3 des accidents
    du travail toutes causes confondues, et plus de
    20 de lensemble des accidents mortels de
    travail En 2007, 142 accidents mortels du fait
    de déplacements dans le cadre de missions (soit
    environ 23 de lensemble des accidents mortels
    du travail), 2 387 accidents routiers de mission
    ayant entraîné une incapacité permanente (soit
    plus de 5 de lensemble des accidents de
    travail avec incapacité permanente), 20 837
    accidents routiers de mission ayant entraîné un
    arrêt de travail (soit un peu moins de 3 de
    lensemble des accidents avec arrêt), 1 492 916
    journées de travail perdues dues aux accidents
    routiers de mission. Sur l'ensemble de ces
    accidents, 10 décès et 3 900 accidents du travail
    avec arrêt impliquant des deux-roues motorisées.
  • Accidents de travail et accidents de trajet
    confondus, les accidents routiers liés au travail
    sont la première cause de mortalité des accidents
    liés au travail. Le risque routier représente
    plus de 57 de lensemble des décès reconnus par
    la sécurité sociale. Les trois quarts se sont
    produits sur le chemin domicile-entreprise.
  • Sagissant des véhicules, la sécurité intrinsèque
    des véhicules utilitaires légers (VUL) est
    inférieure à celle des véhicules légers (VL)
    57 seulement des VUL sont équipés dairbag
    conducteur, 33 dABS, 10 dairbag passager et
    2 de régulateur ou limiteur de vitesse.
  • Lenquête VUL (Véhicules utilitaires légers) de
    la CNAMTS fait apparaître que seules 50 des
    entreprises possédant une flotte de véhicules
    utilitaires avaient effectivement intégré le
    risque routier dans leur document unique
    dévaluation des risques professionnels.
  • Le  Livre blanc  de Janvier 2007 du  Comité de
    pilotage pour la prévention du risque routier
    professionnel  formule 12 propositions pour un
    VUL plus sûr.  LA POSTE  a élaboré une liste
    des vérifications avant départ et de la bonne
    réalisation des manœuvres élémentaires pour la
    conduite de ses quatre roues à moteur.

16
Des enjeux croissants Les risques liés à la
coactivité et à lintervention dentreprises
extérieures
  • Les interventions à risques, de lélectricien qui
    intervient la plupart du temps sous tension
    (changement déléments déclairage, réparation
    dune prise), souvent sans habilitation, ou pour
    le plombier qui occasionnellement procède à une
    opération de soudage, sont loin dêtre toutes
    couvertes par un plan de prévention comme exigé
    réglementairement.
  • Les protocoles de chargement et de déchargement,
    opérations à risques en situation de coactivité,
    lors des livraisons de matériels et consommables,
    ou lors de lenlèvement de matériels et mobiliers
    réformés, ou lors de déménagements, sont tout à
    fait ignorés.
  • Enfin, lorsque ladministration est installée
    dans un immeuble en copropriété, ou en cité
    administrative, la coordination de la sécurité
    lors dinterventions dentreprises prestataires
    de travaux, à la demande du propriétaire, ou de
    tel ou tel occupant de limmeuble, est trop
    souvent négligée, situation à lorigine
    daccidents du travail graves dopérateurs
    externes à ladministration.
  • Les agents des entreprises de nettoyage peuvent
    être exposés à des risques liés au travail isolé.

17
Des enjeux croissants La souffrance psychique
en lien avec le travail I Approche générale
  • La fonction publique nest pas épargnée pas cette
    problématique, comme les autres milieux de
    travail, elle y est tout autant confrontée, en
    raison notamment des mutations engendrées par la
    Révision Générale des Politiques Publiques  Par
    exemple, réduction des effectifs, création des
    Directions régionales de léconomie, de la
    concurrence, de la consommation, du travail et de
    lemploi, (DIRECCTE) et des agences régionales de
    santé (ARS) dont les agents ont des cultures et
    des statuts différents, déménagements,
    densification des espaces de travail...
  • Pour y répondre, il importe de
  • Reconnaître lexistence dune souffrance
    psychique en lien avec le travail, qui permet de
    rendre visibles les malaises actuellement énoncés
    et leurs répercussions pour la santé physique et
    mentale.
  • Lappréhender dans sa dimension collective.
  • Ne pas occulter les débats sur le sens du
    travail, les missions et moyens, la qualité, les
    indicateurs.
  • Et ne pas éviter, le cas échéant, les constats
    de désaccord mais au contraire permettre
    lexpression et pouvoir reconnaître que les
    différents acteurs nont pas la même perception
    du problème.

18
Des enjeux croissants La souffrance psychique
en lien avec le travail II Lapproche dans
les services de ladministration sanitaire et
sociale
  • La Circulaire DAGPB/SRH2D n 2007-178 du
    27 avril 2007 relative à la préservation de la
    qualité de vie au travail dans les services de
    ladministration sanitaire et sociale a pour
    objectif, en cherchant à définir la notion de
    mal-être, voire de souffrance au travail, de
    lancer une démarche pluridisciplinaire
    dattention et de prévention 
  • -  en appelant chacun à la vigilance face aux
    signes dalerte 
  •    -  en sappuyant sur les ressources internes
    avec un rappel des acteurs pouvant intervenir 
  •     -  en énumérant les procédures et les
    dispositifs existants ainsi que les bonnes
    pratiques à mettre en œuvre et en se donnant les
    moyens - notamment au travers dune démarche
    ciblée de formation - de les appliquer
    exactement.
  • Elle tire son origine dune réflexion conjuguée
    de ladministration et des organisations
    syndicales sur la préservation de la qualité de
    vie au travail des personnels.

19
Des enjeux croissants La souffrance psychique
en lien avec le travail III Lapproche des
ISST (IHS) rattachés à lIGAS
  • Le Guide à lusage des Inspecteurs Hygiène et
    Sécurité des ministères sociaux  SOUFFRANCE
    PSYCHIQUE EN LIEN AVEC LE TRAVAIL  EXPRESSION
    DES COLLECTIFS DE TRAVAIL LE ROLE DES
    INSPECTEURS HYGIENE ET SECURITE DANS LEUR MISSION
    DE CONSEIL ET DINSPECTION  apporte des éléments
    de connaissance et de réflexion sur la souffrance
    psychique en lien avec le travail et le rôle des
    collectifs de travail, il énonce des points de
    repère et de vigilance permettant à chaque IHS de
    construire son analyse de la situation pour
    accompagner efficacement les services et porter
    un avis sur leur prise en compte du risque de
    souffrance psychique en lien avec le travail.
  • Il identifie des  éléments facilitateurs  tels
    que limplication de toutes les parties prenantes
    et lanimation du processus  une méthode de
    diagnostic ouverte prévoyant des modes
    dexpression diversifiés  des actions de
    prévention intégrées dans lensemble des
    activités de la structure et non des projets
    cloisonnés ou destinés à traiter exclusivement
    les situations individuelles  une formalisation
    prévoyant des étapes dans le suivi.
  • Document téléchargeable sur le site internet
    http//www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/guide_IHS.pdf
  • ATTENTION  Sagissant de ce document, les
    principes suivants doivent être respectés 
  • Destiné aux IHS, ce guide apporte des éléments
    de connaissance et de réflexion sur la souffrance
    psychique en lien avec le travail et le rôle des
    collectifs de travail, il énonce des points de
    repère et de vigilance permettant à chaque IHS de
    construire son analyse de la situation pour
    accompagner efficacement les services et porter
    un avis sur leur prise en compte du risque de
    souffrance psychique en lien avec le travail.
  • Ce document est public, mais il doit cependant
    être précisé que sa cible initiale est constituée
    par les Inspecteurs hygiène et sécurité (IHS) du
    secteur Travail/Santé/Solidarité, et que son
    utilisation par tout autre acteur (tel que IHS
    dun autre secteur, chef de service, DRH,
    représentant du personnel au CHSCT, ACMO, etc.)
    nécessite une appropriation de son contenu et, le
    cas échéant, une adaptation à lobjectif et au
    contexte de son utilisation.

20
Des enjeux croissants La question des
organisations de travail I Approche générale
  • Lévolution des organisations soulève des
    questions nouvelles auxquelles les CHSCT se
    trouvent confrontés. Par exemple,
    lintensification du travail est souvent pointée
    par les salariés comme la source de nombreuses
    difficultés. Elle se traduit par de plus fortes
    pressions sur les délais, par un niveau de
    dépendance plus fort au système productif ou aux
    flux, par le sentiment de faire en moins de
    temps, au risque de faire moins bien Pour
    desserrer ce type de contraintes, la réflexion du
    CHSCT passe inévitablement par lorganisation du
    travail.
  • Cest aussi le passage obligé pour les nouvelles
    modalités dintroduction du client dans le
    process de travail susceptibles de générer des
    contraintes inédites.
  • On peut déduire de lArrêt n 1916 du 29
    septembre 2009 (08-17.023) de la Chambre sociale
    de la Cour de Cassation, que la compétence du
    CHSCT en cas de réorganisation ou de
    restructuration est complémentaire de celle du
    Comité dentreprise (ou du CTP, sagissant de la
    Fonction publique), car toute réorganisation ou
    restructuration significative est susceptible
    dimpacter les conditions de travail des salariés
    concernés.

21
Des enjeux croissants La question des
organisations de travail II Une jurisprudence
qui évolue
  • La jurisprudence a confirmé le rôle du CHSCT en
    matière de prévention des risques psychosociaux.
    Ainsi, dans un arrêt du 5 juillet 1999, la 1ère
    Chambre de la Cour dappel dAix-en-Provence a
    considéré que la souffrance professionnelle
    peut constituer un risque grave justifiant le
    recours à un expert. De même, dans un arrêt du 28
    novembre 2007, la Cour de cassation a considéré
    que lemployeur devait procéder à la consultation
    du comité dhygiène, de sécurité et des
    conditions de travail sur un projet dévaluation
    du personnel au moyen dentretiens annuels. Cet
    arrêt signifie donc que la compétence du comité
    dhygiène, de sécurité et des conditions de
    travail ne se cantonne pas à la santé physique
    des salariés cest-à-dire aux simples
    conditions matérielles, techniques, dexécution
    du travail mais comprend bien la protection de
    la santé mentale il doit donc être consulté sur
    toutes les modifications de lorganisation du
    travail qui peuvent avoir un impact sur le stress
    que ressentent les salariés.
  • Source Rapport dinformation de la Commission
    des affaires sociales de lAssemblée National,
    déposé le 25 mai 2011 par M. Guy LEFRAND en
    conclusion de la Mission dinformation sur les
    risques psychosociaux au travail

22
Des enjeux croissants La question des
organisations de travail II Une jurisprudence
qui évolue (Suite)
  • Arrêt  SNECMA  Cour de cassation, Chambre
    sociale, 5 mars 2008, N de pourvoi  06-45.888
  • Lemployeur est tenu, à légard de son personnel,
    dune obligation de sécurité de résultat qui lui
    impose de prendre les mesures nécessaires pour
    assurer la sécurité et protéger la santé des
    travailleurs  il lui est interdit, dans
    lexercice de son pouvoir de direction, de
    prendre des mesures qui auraient pour objet ou
    pour effet de compromettre la santé et la
    sécurité des salariés.
  • Lorsquune nouvelle organisation mise en place
    par lemployeur réduit le nombre des salariés
    assurant le service de jour et entraîne
    lisolement du technicien chargé dassurer seul
    la surveillance et la maintenance de jour, en
    début de service et en fin de journée, ainsi que
    pendant la période estivale et à loccasion des
    interventions, cet isolement augmentant les
    risques liés au travail et le dispositif
    dassistance mis en place étant insuffisant pour
    garantir la sécurité des salariés, une cour
    dappel peut, dans lexercice de son pouvoir
    souverain dappréciation des éléments de preuve
    qui lui sont soumis et sans dénaturation, en
    déduire que cette organisation est de nature à
    compromettre la santé et la sécurité des
    travailleurs concernés et ordonner en conséquence
    que sa mise en œuvre soit suspendue (Larrêt a
    renvoyé les parties à définir les modalités de la
    réorganisation décidée dans le cadre du dialogue
    social, sans cependant imposer à lemployeur de
    négocier les modalités dorganisation du travail,
    ni subordonné lexercice de son pouvoir de
    direction à laccord des institutions
    représentatives du personnel).
  • Cet arrêt a été rendu dans le cadre dune
    réorganisation ayant donné lieu à expertise
    CHSCT. Lexpertise CHSCT a joué un rôle
    déterminant dans lappréciation des juges du
    fond. Un arrêt de la Cour de Cassation nest
    juridiquement pas applicable à la Fonction
    publique, mais il définit une doctrine dont on
    peut sinspirer.

23
Des enjeux croissants La question des
restructurations Le rapport  HIRES   La
santé dans les restructurations approches
innovantes et recommandations de principe 
  • Les partenaires sociaux doivent jouer un rôle
    important dans la réduction des risques pour la
    santé lors de restructurations. Ils doivent
    sassurer que les conséquences sur la santé sont
    au cœur des discussions tout au long du processus
    de restructuration et quune évaluation de
    limpact sur la santé est programmée à chaque
    étape.
  • De cette manière, en donnant une priorité à la
    santé au même titre quà lemploi, les
    partenaires sociaux contribueront à lavènement
    de politiques plus sensées, plus appropriées et
    plus efficaces lors des restructurations.

24
Des enjeux croissants La question des
organisations de travail et des restructurations
Le  Guide en vue de prévenir et de traiter les
situations de stress et de harcèlement  du CHSM
du ministère de lagriculture
  • Ce guide comprend trois parties
  • - Des informations générales sur le stress, la
    violence et le harcèlement les données
    chiffrées, les définitions, les méthodes
    danalyse du stress, les effets sur la santé, les
    indicateurs et signes dalerte, la responsabilité
    juridique, la situation au ministère de
    l'agriculture et de la pêche (MAP)
  • - Des informations et des méthodes pour la
    prévention des risques psychosociaux les
    principaux facteurs de stress, la qualité de
    lencadrement, la reconnaissance, la définition
    des missions et des priorités, lorganisation et
    le contenu du travail, linformation, la
    communication et la formation, lévolution de
    carrière, facteur de stress, lévaluation du
    stress comme risque professionnel
  • - Des informations et des outils pour la gestion
    des situations de stress les relations de
    travail conflictuelles, la surcharge de travail
    dans une structure, la réforme ou la
    réorganisation de structure, les problèmes liés
    au management, le harcèlement, les incivilités ou
    agressions, la conduite à tenir en cas de stress,
    les différents acteurs à qui sadresser, les
    procédures à mettre en place.
  • Il pose clairement la question de lappréhension
    des questions de définition des missions,
    dorganisation et de contenu du travail, de
    réorganisations administratives, comme des
    questions qui concernent le CHSCT.
  • Source NOTE DE SERVICE SG/SRH/SDDPRS/N2008-1233
    du 15 octobre 2008

25
Un enjeu récemment perçu Les risques de pandémie
  • Les IHS du Secteur Santé/Travail/Solidarité ont
    procédé à une enquête auprès des DRTEFP et des
    DRASS en Juillet/Août 2009, dans le cadre des
    Plans de Continuité de lActivité et de la
    prévention de la pandémie H1N1.
  • Il en est ressorti que, sur les Plans de
    Continuité de lActivité dans le cadre de la
    crise  H1N1 , 4 points étaient insuffisamment
    traités
  • - Linsertion du plan de prévention dans le DUER
    de chaque unité de travail, qui ne fait lobjet
    que dun faible taux de réalisation (27,6 dans
    les SDASS, 40,2 dans les SDTEFP, 33,3 en
    moyenne).
  • - La formation des agents au port des
    équipements de protection individuelle (EPI).
  • - L'élaboration et la mise en œuvre de plans de
    prévention des risques avec les entreprises de
    nettoyage (et autres entreprises intervenantes)
    des locaux.
  • - L'équipement des véhicules de service en
    moyens d'hygiène et en EPI.

26
Un nouvel enjeu La pénibilité I Une
définition  légale  des  facteurs de
pénibilité 
  • Elle est donnée par le projet de décret relatif à
    la définition des facteurs de risques de
    pénibilité à prendre en compte dans le cadre du
    dispositif de traçabilité reposant sur le dossier
    médical en santé au travail et sur la fiche
    dexposition délivrée par lemployeur.
  • Ces 10 facteurs de risques sont répartis en trois
    groupes
  • des contraintes physiques marquées que sont
    les manutentions manuelles de charges, les
    postures pénibles définies comme position forcée
    des articulations et les vibrations mécaniques
  • un environnement agressif que constituent
    les agents chimiques dangereux, les activités
    exercées en milieu hyperbare, les températures
    extrêmes et le bruit
  • des contraintes liées aux rythmes de travail
    travail de nuit, en équipes successives
    alternantes, et travail répétitif caractérisé par
    la répétition dun même geste, à une cadence
    élevée, avec un temps de cycle défini.

27
Un nouvel enjeu La pénibilité II Les
dispositions nouvelles de la loi  Retraites  du
9 novembre 2010
  • Lanalyse des facteurs de pénibilité par le CHSCT
    (Art L. 4612-2 du code du travail).
  • Des actions de prévention de la pénibilité à la
    charge des employeurs (Art L. 4121-1 du code du
    travail).
  • Un  dossier médical en santé au travail,
    constitué par le médecin du travail  qui
     retrace dans le respect du secret médical les
    informations relatives à létat de santé du
    travailleur, aux expositions auxquelles il a été
    soumis ainsi que les avis et propositions du
    médecin du travail  (Art L. 4624-2 du code du
    travail).
  • Une  fiche  dans laquelle   pour chaque
    travailleur exposé à un ou plusieurs facteurs de
    risques professionnels déterminés par décret et
    liés à des contraintes physiques marquées, à un
    environnement physique agressif ou à certains
    rythmes de travail susceptibles de laisser des
    traces durables identifiables et irréversibles
    sur sa santé, lemployeur consigne les
    conditions de pénibilité auxquelles le
    travailleur est exposé, la période au cours de
    laquelle cette exposition est survenue ainsi que
    les mesures de prévention mises en œuvre par
    lemployeur pour faire disparaître ou réduire ces
    facteurs durant cette période  (Art L. 4121-3-1
    du code du travail).

28
La création despaces de dialogue, lieux
déchange informels sur lorganisation du travail
I Le principe
  • La note DGFIP du 9 avril 2010  sur
    lamélioration des conditions de vie au travail
    des agents au sein de la DGFIP  prévoit
    lexpérimentation   despaces de dialogue 
    dans les services relevant de  la Direction
    générale des finances publiques.
  • La circulaire DAGEMO du 26 janvier 2011 relative
    au  Plan de prévention des RPS pour
    lamélioration de la santé psychique au travail
    des agents  (des services centraux et
    déconcentrés du ministère du travail) prévoit
    lexpérimentation dune  expression collective
    des agents sur les questions touchant à
    lorganisation du travail et son contenu .
  • La  Synthèse annuelle 2010  du Comité permanent
    du COCT, remise à M. BERTRAND le 19 mai 2011,
    précise notamment que  Le Comité permanent est
    attaché à la participation des travailleurs en
    matière didentification des problèmes et des
    mesures de prévention des risques, et
    damélioration des conditions de travail, dans le
    respect des prérogatives des employeurs .

29
La création despaces de dialogue, lieux
déchange informels sur lorganisation du travail
II Lexpérimentation à la DGFIP
  • OBJECTIFS DES ESPACES DE DIALOGUE
  •  Lobjectif de cette démarche expérimentale est
    dassocier les agents et les cadres à la
    définition de lorganisation du travail, au sein
    même de leurs espaces de travail .
  • Parler du travail et des conditions de vie au
    travail expertiser la nature des difficultés
    rencontrées au travail rechercher et proposer
    des solutions pour améliorer lorganisation du
    travail au sein de lunité de travail et avec les
    autres services (relations inter services)
    améliorer lefficacité collective du travail
    assurer un retour collectif sur le travail et la
    qualité du métier assurer la reconnaissance
    favoriser les collectifs de travail ne plus
    être seul face à son travail, prendre du recul
    par rapport à la quotidienneté, réduire et
    éliminer les facteurs de stress améliorer les
    relations de travail rechercher les marges
    dautonomie, notamment pour les agents assurant
    des tâches répétitives dans lorganisation du
    travail améliorer le service rendu aux usagers.
  • METHODE DE LEXPERIMENTATION
  • Plusieurs formules peuvent être expérimentées au
    sein de sites différents, représentatifs de
    lensemble des métiers, en direction territoriale
    et en administration centrale les agents entre
    eux, puis dans la même journée, les cadre(s) de
    proximité et les agents les agents et les
    cadre(s) de proximité dans la même réunion les
    cadres encadrants entre eux, puis les cadres
    encadrants avec un cadre supérieur les cadres
    supérieurs entre eux, puis les cadres supérieurs
    avec un cadre dirigeant. Les cadres et les agents
    sont invités à participer à cette démarche, sur
    la base du volontariat.
  • Larticulation de ce dispositif avec les
    instances de dialogue social institutionnelles
    nécessite un retour dinformations formalisé.
  • SITUATION ACTUELLE
  • 6 départements ont fait lobjet dune
    expérimentation de cette démarche. Un bilan
    national de lexpérimentation sera fait dans
    lannée 2011.

30
Lenquête du CHSCT, en cas de suicide sur le lieu
de travail La circulaire DAGEMO n 2009-01 du 9
juillet 2009 relative au rôle des CHS
  • La circulaire (qui vise ce cas, sans le nommer
    ainsi) demande de  faire droit, sans attendre
    lavis de la commission de réforme, à toute
    requête du CHS tendant à la conduite dune
    enquête interne au titre de lévaluation et de la
    prévention des risques professionnels, afin de
    vérifier si les fonctions occupées par lagent et
    ses conditions de travail ont pu avoir un
    éventuel impact sur ses conditions de vie.
    Son objet est de contribuer à la prévention des
    risques professionnels que pourrait révéler cet
    accident .
  • La circulaire  insiste sur le fait quune telle
    enquête ne saurait avoir pour effet, ni de
    simmiscer dans la vie privée de lagent, ni
    dinterférer dans les compétences de la
    commission de réforme en matière de
    reconnaissance de limputabilité au service dun
    tel événement .
  • Sur ce dernier point, la circulaire précise que
     dans le cas où lenquête établirait un lien
    avec les conditions dexercice des fonctions
    de lagent, il appartiendrait au chef de
    service den joindre les conclusions à lappui
    du dossier de saisine de la commission de
    réforme .
  • Concrètement, sil est probable quun acte
    suicidaire puisse avoir des causes
    multifactorielles, y compris personnelles, le
    respect de la mémoire de lagent et du deuil de
    sa famille, et le bon sens, exigent un strict
    respect de lintimité de la personne, le CHSCT
    étant, en tout état de cause, illégitime et
    impuissant à tirer des enseignements de la vie
    privée pour la prévention.

31
Le champ des conditions de travail est
nécessairement très ouvert
  • La création de CHSCT dans la fonction publique
    dEtat intervient après une histoire de 30 à 40
    ans dans le secteur privé entre 1973 et 1982
    ont coexisté les CHS et les CACT (commission
    damélioration des conditions de travail
    commission spéciale du comité dentreprise dans
    les entreprises de 300 salariés ces instances
    ont été fusionnées en 1982 dans les CHSCT, pour
    tous les établissements de 50 salariés.
  • 18 années sont passées depuis la publication de
    la circulaire  Travail  de 1993, encore en
    vigueur, sur laquelle sappuie le projet de
    circulaire de la DGAFP.
  • Les enjeux croissants ou nouveaux, que je viens
    dévoquer, ne peuvent pas être ignorés.
  • Dans ce contexte, si le positionnement des ISST
    (IHS) restera celui dune neutralité vigilante,
    dans le cadre de leur mission de contrôle et de
    conseil, ils devront contribuer à lémergence de
    réponses opérationnelles aux questions concernant
    la légitimité du CHSCT à se saisir de tel ou tel
    sujet.
  • Je pense que les réponses seront largement
    guidées par le principe de réalité selon lequel
    toutes les questions en lien avec le travail
    peuvent relever de la santé, de la sécurité ou
    des conditions de travail. Cest ainsi que la
    circulaire DAGEMO du 9 juillet 2009 rappelle que
     bien que la gestion des ressources humaines ne
    relève pas a priori de la compétence du CHS, ses
    conséquences directes sur les conditions de
    travail et la santé des agents peuvent quant à
    elles relever du CHS .
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