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Plan du cours d

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Plan du cours d taill 1/2 La pr histoire du cin ma – PowerPoint PPT presentation

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Title: Plan du cours d


1
Plan du cours détaillé

1/2
  • La préhistoire du cinéma
  • La photographie, le praxinoscope
  • 1895-1918 / De lartisanat à lindustrie
  • Louis Lumière, Linvention du cinématographe
  • Georges Méliès Le créateur du spectacle
    cinématographique
  • Les studios français Lâge dor de Pathé et
    Gaumont
  • Lécole de Brighton des artisans inspirés
  • Linvention dun langage le cinéma et sa
    grammaire
  • Porter premier western Le Vol du rapide
  • La naissance dHollywood de la machine à sous à
    lindustrie cinématographique
  • Griffith Naissance dune nation, Intolérance
  • Emergence de huit géants de lentertainment
  • 1919-1929 LApothéose du cinéma muet
  • Le burlesque muet Linder, Lloyd, Keaton,
    Chaplin
  • Lavant-garde française De Gance à Lherbier.
  • Allemagne
  • Expressionnisme et Kammerspiel

2
  • 2/2
  • 1930 Avènement du parlant une révolution
    artistique et économique
  • le règne des producteurs
  • Redistribution des cartes pour les stars du
    cinéma et naissance de genres nouveau aux dépens
    de ceux qui disparaissent
  • 1930-1945 De la révolution du son à la bombe H
  • US
  • Le burlesque parlant Marx Brothers, Laurel et
    Hardy, Chaplin
  • Lapogée du genre fantastique
  • Lapogée du fantastique de Frankenstein à King
    Kong
  • Orson Welles Citizen Kane, La splendeur des
    Amberson
  • - Fritz Lang entre Allemagne et Hollywood
  • M le maudit (1931)
  • En France
  • Le cinéma social à la française
  • Le réalisme poétique

3
  • 1946-1956 Laprès-guerre / Le temps de la guerre
    froide
  • Le néoréalisme en Italie
  • LAmérique du Maccarthysme
  • 1947 LActors Studio Brando, Dean, Newman
  • 1950 débuts remarqués de Marilyn Monroe

4
HISTOIRE DU CINÉMADes origines à 1950
  • Au début du XXème siècle, un nouvel art est né
    ce qui est véritablement exceptionnel dans
    lhistoire.
  • Il simpose rapidement comme un instrument majeur
    de révélation, mais aussi de configuration du
    monde qui nous entoure.

5
La préhistoire du cinéma
  • 1826Première photographie obtenue par Nicéphore
    Niepce à laide dune chambre noire.
  • 1829 Joseph Plateau énonce la première théorie de
    la persistance rétinienne, puis, en 1833
    construit le phénaskistiscope, disque de carton
    percé de fentes reconstituant le mouvement.
  • 1837Jacques Daguerre invente le daguerréotype qui
    fixe les images sur une plaque de cuivre
    argentée.
  • 1869 John W. Hyatt fabrique le celluloïd.
  • 1873 Eadweard James Muybridge établit un
    dispositif photographique permettant de
    décomposer les mouvements du cheval.
  • 1877Emile Reynaud invente le praxinoscope et en
    1880 le praxinoscope à projection.

6
  • Le 28 octobre 1892, Emile Reynaud projette les
    premières pantomimes lumineuses (dessins animés)
    devant un public ébahi au musée Grévin. Gaston
    Paulin les accompagne au piano avec des morceaux
    qu'il a écrit spécialement pour chaque
    pantomime.

7
Emile Reynaud le praxinoscope
  • 1877, sa première invention le praxinoscope (se
    vend bien dans les grands magasins parisiens).
  • 1879 perfectionne sa découverte et crée le
    praxinoscope-théâtre. Les personnages sont sur un
    fond noir et évoluent sur un décor fixe.
  • En 1880 le praxinoscope à projection. Une
    lanterne magique est ajoutée au praxinoscope ce
    qui lui permet de projeter ses saynètes sur un
    écran. Les personnages sont dessinés sur des
    plaques de verre, reliées entre elles par des
    morceaux de tissus mais le nombre de poses est
    toujours de 12.
  • 1889 Le théâtre optique basé sur le
    praxinoscope à projection, permet de projeter des
    bandes de longueur illimitée.

8
La rétention rétinienne
  • La juxtaposition de deux images légèrement
    différentes lune de lautre donne lillusion
    dune image en mouvement.
  • En transmettant ce quil voit au cerveau, lœil
    retient limage dun vingtième à un dixième de
    seconde effet de persistance rétinienne.

9
  • Les premiers inventeurs dessinaient eux-mêmes les
    images entraînées par la roue.
  • Au milieu du XIXeme s., lAméricain Sellers
    utilise une série de photographies.
  • Auparavant, en 1839, le photographe Louis
    Daguerre avait mis au point un appareil pouvant
    prendre une succession de clichés reliés entre
    eux.

10
Eadweard J. Muybridge 1830-1904 En 1881, il
anime des photographies au moyen dun praxinoscope
11
 Eadweard J. Muybridge (1830-1904)
  • En 1877, avec laide dun ingénieur, il dispose
    24 appareils photographiques le long dun
    hippodrome qui sont sont déclenchés par le
    passage du cheval.
  • Dépôt dun brevet pour une  méthode et un
    système permettant de photographier les objets en
    mouvement  .
  • En 1881, il met au point le zoopraxiscope,
    projecteur lui permettant de recomposer le
    mouvement à travers la vision rapide et
    successive de ces phases décomposées.

12
Eadweard Muybridge Electronic timing device
Projet à lUniversity de Pennsylvanie
18831887 pour Animal Locomotion (vues de devant
et de dos)
13
Eadweard Muybridge Galloping Horse 1878
14
(No Transcript)
15
Eadweard Muybridge Ascending Stairs 1884-85
16
Eadweard Muybridge Striking a blow with right
hand 1884-85
17
Eadweard Muybridge Wrestling Graeco-Roman 1884-85
18
Eadweard Muybridge Descending stairs and turning
around 1884-85
19
Etienne-Jules Marey 1830-1904
20
Etienne-Jules Marey
  •                                          
  • 1870 Marey prend connaissance des travaux de
    Muybridge, et décide de concentrer ses recherches
    sur la décomposition du mouvement. Il invente
    alors une série d'appareils pour atteindre cet
    objectif .
  • 1882, il utilise la photographie et crée le fusil
    photographique. Cet appareil permet de réaliser
    une image unique et synthétique du mouvement en
    prenant 12 images / sec sur une même plaque.
  • 1890 le chronophotographe sur pellicule mobile .
  • 1893 Marey parvient enfin à projeter ces images
    décomposées.

21
Grâce à sa méthode, Marey obtient des images qui
respectent l'égalité des intervalles de temps
entre les positions. Tous ces procédés permettent
au chercheur français de disséquer au ralenti les
différentes phases de la locomotion humaine et
animale.
22
Etienne-Jules Marrey  Saut à la perche  1890-91
23
Etienne-Jules Marrey  Saut au-dessus d'un
obstacle 
24
Etienne-Jules MARREY Cheval au galop 1896
25
Etienne-Jules Marrey  Mouvements de l'air à la
rencontre d'une boule  1900
26
Thomas Alva Edison
27
(No Transcript)
28
  • Entre temps, un certain Edison ène aussi ses
    expériences sur le son et la lumière
  • 1879 présente sa dernière invention en public
    une ampoule électrique constituée d'un filament
    sous une cloche vide d'air. Le premier janvier,
    il illumine ainsi la rue, la bibliothèque et le
    laboratoire de Menlo Park avec une dynamo et 40
    ampoules à basse tension.
  • En octobre 1879, il fonde sa propre compagnie,
    l'Edison Electric Light Company, ayant pour
    principal but de fabriquer des ampoules.

29
1888, après avoir reçu Eadweard James Muybridge,
Edison met au point le kinétographe et le
kinétoscope, machines permettant respectivement
d'enregistrer et de visionner individuellement
des films très courts appelés "vues". La même
année, il améliore également le phonographe grâce
à un système à disque et à diamant.
30
  • En 1893, après que George W. Eastman et
    qu'Hannibal Goodwin aient apporté des
    améliorations aux kinétoscopes, Edison ouvre les
    Kinetoscope Parlors, salles où l'on pouvait
    visionner (pour 25cents) une série d'images,
    grâce à ces derniers appareils.

31
  • 1903 Avec Dickson, son principal technicien, il
    ouvre les premiers studios de cinéma afin
    d'alimenter les salles de projection en films.
  • Il commercialise une caméra nommée "l'Universal
    Projecting Kinetoscope", permettant d'enregistrer
    12 images sur film de 35mm.
  • En 1914, il produit le premier film sonore en
    synchronisant son phonographe et son kinétoscope.

32
Louis Lumière 1864 - 1948 Auguste Lumière 1862 -
1954
1895 brevet d'une caméra qui fait également
office d'appareil de projection et de tireuse.
33
La première du cinéma en France
  • 28 décembre 1895 première projection
    cinématographique publique et payante. Elle eut
    lieu dans le salon indien, au sous-sol du Grand
    Café, à Paris. Le billet d'entrée coûtait un
    franc et donnait le droit de voir une dizaine de
    bandes d'environ une minute chacune dont La
    Sortie des usines Lumière, réalisées par les
    frères Lumière.

34
Vers linvention de la caméra et les premières
projections dimages animées
  • 1887 Hannibal Williston Goodwin depose un brevet
    pour un film en celluloid.
  • 1888, Edison met au point le kinétographe et le
    kinétoscope (enregistrement et de visionnement de
    "vues ).
  • 1889 William Kennedy Dickson, assistant dEdison,
    invente la façon de dérouler la pellicule à
    lintérieur de lappareil photographique .
  • 1890, simultanément, le français Jules Etienne
    Marey et lAnglais, William Freise-Greene
    inventent la première caméra le
    chronophotographe sur pellicule mobile.
  • 1892, La pantomime lumineuse dEmile Reynaud au
    Musée Grévin, à Paris.
  • E. Muybridge montre son zooscope à la Foire
    mondiale de Chicago.

35
1895 les  premières  projections publiques
dimages animées
  • 1895 Woodville Latham remédie aux inconvénients
    du kinétoscope (Ne peut projeter sur grand écran.
    Ne peut faire de longs métrages), avec sa fameuse
    loupe Latham ralentissement du mouvement
    intermittent permettant à lœil denregistrer
    limage.
  • Septembre 1895 Thomas Armat fait une projection
    cinématographique à Atlanta (Georgie).
  • Novembre 1895, Max Skladanowski projette des
    films au Wintergarten de Berlin.
  • 28 décembre 1895 Les frères Lumière projette
    leur film dans le sous-sol du Grand Café, à
    Paris.
  • Février 1895 Robert W. Paul fait la
    démonstration de son projecteur à Londres.

36
 Notre invention nest pas à vendre. Elle peut
être exploitée quelque temps comme une curiosité
scientifique mais elle na aucun avenir
commercial. Pour vous ce serait la ruine. 
Les frères Lumière à George Méliès
37
Les vues Lumière
  • - Les caractéristiques générales
  • Durée 50 secondes au maximum ce qui équivaut
    environ à 17-20 mètres de pellicule.
  • Tournées en extérieur (on parle d'héliographies)
    sur une pellicule héliographique (entre 5 et 20
    ASA).
  • Chaque vue est tournée en plan séquence, fixe et
    souvent d'ensemble ou de demi-ensemble.
  • Premières vues Documents sur la vie quotidienne
    elles mettent souvent en scène la famille
    Lumière (milieu bourgeois).
  • Par la suite Evènements historiques. Ex
    Couronnement de Nicolas II .
  • Arrivée du train en gare de La Ciotat
  • Sortie des usines Lumière.

38
Charles (1863-1957) Émile (1860 - 1937)
39
Les Nouveautés Pathé Frères Le film d'Arte
Italiana Imprimerie des Etablissements Pathé
Frères, vers 1910 coll. privée.
40
George Méliès 1861 - 1938. Premier grand
créateur du cinéma .
41
  • Dabord peintre, prestidigitateur, puis
    dessinateur humoristique, Georges Méliès est, en
    1895, date à laquelle il voit la première
    projection des Lumières, directeur et
    propriétaire dun music-hall, le ThéâtreHoudin,
    à Paris.

42
  • En 1896, Méliès achète un projecteur à Londres et
    fonde sa propre société de production qu'il
    appelle Star Film.
  • Il se sert de la caméra comme dun instrument de
    magie et présente dans son théâtre des films
    quil réalise
  • Séance de prestidigitation,
  • LEscamotage dune dame,
  • La Lanterne magique
  • LEscamotage dune dame, 1896

43
Le premier trucage
  • En projetant la bande, ressoudée au point où
    sétait produite la rupture, je vis subitement un
    omnibus Madeleine-Bastille changé en corbillard
    et des hommes changés en femmes !

44
1897 Méliès fait construire un studio aux
parois de verre dans son jardin de Montreuil
1er studio du monde (17 mètres de long, 7 de
large et 5 de haut).
  • Méliès filme ses acteurs (et souvent lui-même)
    devant des décors peints, directement inspirés
    par les spectacles de magie de son théâtre.

45
Imagination et système D
  • méliès filme faute de pouvoir être sur place, des
    actualités reconstituées en studio.
  • Il développe aussi un atelier de coloriage manuel
    de ses films, procédé largement inspiré de ce qui
    se fait pour la colorisation de photos en noir et
    blanc.
  • Il se fait ainsi tour à tour producteur,
    réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste
    et acteur.

46
Voyage dans la Lune1902
  • Chef-d'œuvre truffé dillusions photographiques
    et d'innovations techniques.
  • G. Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser
    avec les sociétés à production élevée, comme
    Pathé.
  • Avec Le voyage à travers limpossible (1904),
    Méliès atteint les limites de ses possibilités.
    Film plus long, mais style moins assuré déclin.

47
L'Homme à la Tête en Caoutchouc
(1902) Le grossissement de la tête est obtenu
en surimpressionnant sur fond noir une tête
(celle de Méliès) qui s'approche -
progressivement et continûment de la caméra.
48
Divers procédés inventés par Méliès Arrêt sur
image (apparitions, disparitions, substitutions
instantanées). Ce trucage est toujours associé à
un collage (ou collure...). Surimpressions
(surimpression simple, multiple, sur fond noir,
avec cache) Fondu simple, fondu enchaîné, fondu
au noir. Ce trucage nécessite un rembobinage de
la pellicule pour une seconde impression.
Variation du rythme de la projection Ralenti
(impression de rêve), accéléré
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LÉcole de Brighton et linvention du gros
plan1900-1905
  • Georges Albert Smith (1854-1959), et James
    Williamson (1855-1933), tous deux issus de la
    célèbre station balnéaire, rapprochés sous le nom
    d Ecole de Brighton .
  • Smith, ancien photographe portraitiste, place la
    caméra très près du visage de lacteur, afin de
    saisir son expression dans les moindres détails.
  • Découvre la surimpression et dédouble ses
    personnages dans Les frères corses (1898).
  • Met au point avec laméricain Charles Urban le
    Kinemacolor, premier procédé des reproductions
    des couleurs.
  • Williamson explore les voies de la narration et
    du montage Attaque dune mission en Chine (1900)
    ouvre la voie au film daventure et au western.
  • Gros plan appelé  grosse tête  par les
    réalisateurs des premiers films français
    utilisant ce procédé.

50
Les mésaventures de Mary Jane, réalisé par G. A.
Smith 1901-1902
  • Résumé de lintrigue
  • M.J. essaie dallumer le fourneau de la cuisine
    (gros plan du visage).
  • Renverse de lessence sur le feu (plan général).
  • Explosion.
  • Projection à travers le conduit de la cheminée
    (truquage à la Méliès).
  • Cimetière avec vieille dame tirant la leçon de ce
    qui vient de se passer devant assemblée de
    domestiques.
  • Apparition du fantôme de la jeune fille.
  • Résumé de tout ce que lon connaissait en matière
    de procédés narratifs à lécran.
  • A létat débauche, ce qui deviendra le film noir
    moderne
  • Douleur physique tournée en dérision.
  • Mélange de fantaisie et de réalisme.
  • Fin  morale  tournant en dérision la société
    bourgeoise.

51
Père des  story film  Inventeur du
montage Début du style  western .
Edwin S. Porter 1870-1941
52
Edwin S. Porter LAttaque du grand rapide 1903
53
Conclusion provisoire Linvention dune
grammaire cinématographique
  • Méliès le fondu enchaîné permettant de passer
    dun plan vers un autre.
  • Smith, Williamson
  • coupe simple entre deux plans sans interruption
    dimage
  • Gros plan, très gros plan.
  • Edwin S. Porter le montage alterné (LAttaque
    du grand rapide, (1903), on voit successivement
    les bandits et les policiers qui les traquent).
  • Alfred Collins langage sur le déplacement et la
    vitesse, lellipse narrative (Mariage en auto,
    1903).
  • Ferdinand Zecca le flash back dans Histoire
    dun crime (1901).

54
De la machine à sous à lindustrie
cinématographique
  • A partir de 1896, plusieurs procédés concurrents
    de projection des images sont exploités, dont
    celui des Frères Lumière.
  • Les projections commerciales sorganisent, dans
    les quartiers pauvres des villes les Nickel
    Odeon .
  • A la même époque, sous linfluence de David Wark
    Griffith, un jeune réalisateur inventif et
    prolifique, la Biograph Compagny devient la
    société de production la plus prestigieuse.
  • 1907 près de 3000 salles, fréquentées chaque jour
    par deux millions de pers.

55
La naissance dHollywood
  • Industrie naissante enjeu dune lutte sans
    merci. ( Marcus Loew, fondateur du futur MGM,
    Adoph Zukor, futur dirigeant de Paramount les
    frères Warner, Edison qui fait barrage à coup de
    brevets et crée un trust en sassociant ses
    anciens adversaires la Motion Picture Patents
    Company).
  • Véritable climat de guerre de gang. Souvent usage
    de la violence et dissuasion physique, procès.
  • Fuite vers la Californie des producteurs
    indépendants main dœuvre meilleur marché.
    Décor vierge, rêvé. Se regroupent autour dune
    bourgade / Hollywood.
  • Burlesque et westerns genres les plus en vogue
    Intrigue rudimentaire tenant sur une ou deux
    bobines.
  • Cecil B. de Mille tourne le premier long métrage
    Le mari de lindienne (1913).
  • 1915 Griffith révolutionne le langage ciné avec
    Naissance dune nation

56
David Wark Griffith 18801948 Cofondateur, avec
Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks et Mary
Pickford, de la United Artists (Artistes
Associés), 1919.
57
Lascension de David W. Griffith
  • 1908, devient metteur en scène premier souci
    augmenter le nombre de scènes.
  • A partir de 1912, société Biograph pour laquelle
    Griffith travaille lui permet de réaliser des
    films en plus d'une bobine plus coûteux.
  • La Genèse de l'homme, "étude psychologique basée
    sur la Théorie de l'Evolution de Darwin" (lutte
    de l'intelligence contre la force brute).
  • Annonce Intolérance et est lié au film de Méliès
    La Civilisation à travers les âges réalisé 6 ans
    auparavant.

58
Naissance dune nation un film litigieux
  • Dès 1912, Griffith travaille à La naissance d'une
    nation Influence du caractère spectaculaire de
    Quo vadis premiers westerns emprunts aux
    photographies de Mathew Brady sur la Guerre
    civile.
  • 1915 sortie sur les écrans Malgré ses partis
    pris racistes, le film reçoit globalement un
    accueil triomphal.
  • Toutefois, subit aussi un peu partout de
    violentes protestations. A Boston, la foule
    manifesta pendant 24 h devant la salle de
    spectacle où le film était joué.
  • Intégrité artistique mise en doute Griffith
    accusé d'avoir donné une interprétation
    mensongère de la vérité historique.

59
1915
60
  • Naissance dune nation un film exceptionnel
  • Enrichissement du langage cinématographique
  • fade-in (plans enchaînés), fade-out (effacement)
  • close-up (plan rapproché)
  • moving-camera shot (prises de vues mobiles)
  • flashback (retour en arrière)
  • Perfectionnement du montage (montage alterné)
  • Qualité d'interprétation dramatique grâce à un
    travail
  • de répétitions avant les tournages et du jeu
    improvisé.
  • Précision historique
  • Grande réussite des reconstitutions de scènes de
    bataille

61
Intolérance1916
  • Intolérance Chef-d'œuvre de Griffith, marquant
    à la fois le début et la fin de sa grandeur.
    (Budget 2 millions de dollars).
  • Intrigue quatre moments de l'histoire
    entremêlés
  • la destruction de Babylone, la crucifixion du
    Christ, le massacre de la Saint-Barthélémy (1672)
    et la lutte des classes contemporaine.
  • Comme dans Naissance d'une nation, manifestation
    du pessimisme de l'artiste, de la conviction que
    la civilisation moderne broie l'esprit humain en
    engendrant guerres et luttes des classes.
  • Suggère les liens secrets qui rattachent chaque
    individu au mouvement de l'histoire.
  • Lénine impressionné par le réalisme historique du
    film qui fut étudié de près quelques années plus
    tard par les cinéastes soviétiques dans le but de
    réaliser des films révolutionnaires.

62
D. W. Griffith INTOLERANCE (1916) Le siège de
Babylone par les Perses (Babylone)
63
D. W. Griffith INTOLERANCE (1916) La Massacre de
la St-Barthélémy (France - 1572)
64
Lillian Gish
Dans Intolerance
65
Emergence de 8 géants de lentertainment
  • Excès de Intolérance reflètent les excès de la
    nouvelle industrie un film a quadruplé en
    moyenne son budget en dix ans.
  • Nombreuses compagnies de production font
    faillite, ne peuvent plus faire face aux
    nouvelles exigences du marché. Nouveaux mvts de
    concentrations nelles fusions.
  • 1920 les Big Five Loew-MGM (Metro et
    Goldwyn acquis par Loew en 1924 500 salles les
    plus prestigieuses) Paramount (créée par Zukor
    est la plus puissante réseau de 1500 ciné à
    travers le pays), Fox, Warner, RKO.
  • Les Little Three Universal, Columbia,
    United Artists.
  • A la veille de 1929 / 75 de la prod et 90 des
    recettes aux US.
  • Suprématie du cinéma américain.

66
1919-1929 LApothéose du cinéma muet
  • Buster Keaton
  • 1895 - 1966

67
Charles Spencer ,dit Charlie Chaplin 1889 -1977
, Ici, dans The Kid (1921)
68
  • Quelques dates sur Chaplin
  • Né à Londres le 16 avril 1889.
  • En 1910 part aux Etats-Unis avec cette troupe.
    Est remarqué par Mack Sennett en 1912 débute
    son contrat avec la Sennett's Keystone Film
    Company. (35 films).
  • 1914 Popularité immédiate de Charlot.
  • Au début, le personnage est antipathique, escroc,
    brutal, fourbe. Charlot accessoiriste, Pour
    gagner sa vie, La Romance de Tillie, Un roman
    d'amour dégonflé.
  • 1915 Nouveau contrat avec la Compagnie Essanay).
  • 1915 Charlot vagabond, 1916 One night Out .
    Troque le masque de fripon contre celui de naïf.
  • Les films qu'il tourne pour la Mutual entre 1916
    et 1917 marquent l'éclosion de son génie. 12
    comédies réalisées en l'espace de 18 mois.

69
  • Retenons par la suite, parmi ses films les plus
    marquant (il en a réalisé plus de 70)
  • LES CHARLOTS MUETS        1921. Le
    Kid        1923. L'opinion publique        192
    5. La ruée vers l'or        1928. Le cirque
    LES CHARLOTS SONORES         1931. Les
    lumières de la ville        
  • 1936. Les temps modernes
  • LES FILMS PARLANTS (personnage de CHARLOT a
    disparu).   1940. Le dictateur         
  • 1947. M. Verdoux   1952. Les feux de la
    rampe    1957. Un roi à New York    1967. La
    comtesse de Hong Kong

70
  • Raisons du triomphe du vagabond le plus célèbre
    de lhistoire du cinéma.
  • Contemporain à l'écran des principaux films de
    Griffith tous deux répondent, par leur énergie
    créatrice au climat social de l'époque, le choc
    de la première guerre Mondiale.
  • Tandis que Griffith rêvait d'un art de masse aux
    dimensions épiques, Chaplin élaborait avec une
    admirable simplicité un art pour les masses
  • Simplicité et évidence de la pantomime
  • Incarnation des sentiments universels
    (frustration, indignation, rébellion, recherche
    damour, de sécurité, fantaisie, espoir)

71
Lavant-garde en France
  • Lavant-garde française Abel Gance, Jean
    Epstein, Marcel Lherbier
  • Entraînée par le critique et réalisateur Louis
    Delluc, une cohorte de jeunes cinéastes bouscule
    le cinéma purement commercial et affiche des
    ambitions artistiques en rupture avec lair du
    temps.
  • Cri de guerre de Delluc Que le cinéma français
    soit du cinéma ! Que le cinéma français soit
    français !
  • Souffle nouveau Germaine Dullac, Abel Gance,
    Jean Epstein, Jacques Feyder, Marcel Lherbier.
    Remise en question des aînés, dénonciation du
    goût pour la facilité et lacadémisme.

72
Jean Epstein 1897 - 1953
La Chute de la maison Uscher 1928 Nouvelle
dEdgar Allan Poe Co-directeur Luis Bunuel
actrice la femme dAbel Gance dans le rôle de
Madeleine film dhorreur  gothique 
73
  • Marcel Lherbier Linhumaine (1923), sentoure des
    meilleurs artistes de lépoque (décors dAlberto
    Cavalcantti, peinture de Fernand Léger,
    Architecture de Robert Mallet-Stevens, Musique
    de Darius Milhaud) échec commercial mais
    manifestation dune génération soucieuse de faire
    du ciné le Septième Art .
  • En 1923, René Clair, jeune réalisateur signe son
    deuxième film, Entracte, sur un scénario de
    Francis Picabia et une musique dEric Satie.
    Mélange subtil de dadaïsme et dhommage à Méliès
    triomphe.
  • 1923, Jean Epstein, ami de Blaise Cendrars et
    dAbel Gance, assistant habituellement de Delluc
    signe un chef dœuvre impressionniste, Cœur
    fidèle caméra mobile, utilisation systématique
    du gros plan, surimpression.. Bref, recherche
    esthétique et parti-pris très clairement
    revendiqués.

74
NapoléonAbel Gance1927
  • Abel Gance tente dexplorer toutes les techniques
    projection de son Napoléon (1927, après avoir
    vu Naissance dune nation geste napoléonienne)
    sur trois écrans, ancêtre du Cinérama.
  • Film réalisé en 18 mois de tournage pour cette
    coproduction internationale, 450000 m de
    pellicule, 18 caméras mobiles en permanence sur
    le plateau, un an de montage et un film qui dure
    plus de cinq heures et nécessite trois écrans de
    projection.

75
Abel Gance 1889-1981
76
 
1919
77
1927
78
Le montage rapide, les surimpressions, la
polyvision (Triple écran) le premier à avoir
employer la stéréophonie pour une nouvelle
version de Napoléon.
79
Lexpressionnisme allemand
  • Dès la fin de la première Guerre Mondiale, une
    génération de réalisateurs talentueux émerge.
  • Lexpressionnisme renoue avec le vieux fond
    légendaire du romantisme allemand et scelle la
    tendance dite démoniaque
  • Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene
    (1920 film manifeste de lexpressionnisme
    allemand.
  • LEtudiant de Prague (Henrik Galeen, 1926)
  • Golem deux versions , de Wegener et Galeen (1914)
    et Wegener et Boese (1920)
  • Le cabinet des figures de cire de Paul Leni,
    (1924) typique du fantastique onirique et
    baroque
  • Les mains dOrlac de Robert Wiene, 1924
  • Les trois lumières de Fritz Lang, 1921
  • Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau, 1922.
    Dépasse par ailleurs lexpressionnisme caméra
    très mobile exprime lyrisme et réalisme,
    notamment dans son chef-dœuvre Le dernier des
    hommes (1924).

80
Nosferatu , de Friedrich W. Murnau,
1922 Influence du théâtre malgré plusieurs scènes
tournées à l'extérieur du studio, contrairement à
la doctrine de l'époque qui préférait les décors
artificiels. 
81
Friedrich Wilhelm Murnau 1888-1931
82
Le Kammerspiel
  • Théâtre de chambre, intimiste, minimaliste
    (Escalier de service, 1921, coréalisé par Paul
    Leni et Leopold Jessner).
  • On a quelquefois parlé de Kammerspiel
    expressionniste , notamment pour Le dernier des
    hommes de Murnau.
  • Le Kammerspiel incarne une manière de retour au
    naturalisme, du moins dans les décors et la
    psychologie, sans toujours être à labri du
    mélodrame.
  • Stylisation dun monde réduit à un microcosme,
    goût pour le huis clos.
  • W. Pabst, lun des plus grands réalisateurs de
    cette époque est très inspiré par le Kammerspiel,
    mais bascule toutefois plus vers la critique
    sociale, notamment dans La rue sans joie, 1925
    (avec Greta Garbo) et surtout Loulou (1929), chef
    dœuvre porté par la beauté et le talent de
    Louise Brooks.

83
(No Transcript)
84
Robert Wiene 1873 - 1938
85
LE CABINET DU DOCTEUR CALIGARI Réalisé par Robert
Wiene 1919
86
Esthétique cauchemardesque du Cabinet du Docteur
Caligari- Maquillages et gestuelle violemment
stylisésl- Architecture délirante réalisée par
les peintres du groupe  Der Sturm - Décors en
trompe-l'oeil, striés par des lignes obliques
"tourmentées" et dépourvus d'angles droits ou
lisses
87
Robert Wiene The Cabinet of Dr. Caligari 1919
88
Fritz Lang 1890-1976
  • PÉRIODE ALLEMANDE
  • 1922 Le Docteur Mabuse 1925 Metropolis
  • 1931 M le maudit
  • 1932 Le Testament du docteur Mabuse

89
Metropolis (1927) Décors de larchitecte
futuriste Antonio San'Elia
90
  • Intrigue et photo de Métropolis

91
Fritz Lang
  • Le nom de FRITZ LANG est lié au flamboiement du
    cinéma allemand d'après la première guerre
    mondiale.
  • Fritz Lang mit au jour certains des caractères
    morbides et socialement ambigus de l'Allemagne de
    l'époque.
  • L'atmosphère de ses films fait apparaître la
    manipulation des masses, les contradictions
    historiques travaillant au désastre final et à la
    défaite inéluctable de l'individu. Les nazis ne
    s'y trompèrent pas et lui proposèrent de devenir
    le responsable du cinéma allemand, Fritz Lang
    refusa, se sépara de sa femme avec qui il avait
    co-signé plusieurs scénarios et immigra aux
    Etats-Unis .

92
Le cinéma russe de 1896 à 1913
  • La première représentation cinématographique
    publique en Russie eut lieu le 4 mai 1896 à
    Saint-Pétersbourg au théâtre d'été "L'Aquarium ".
    Elle fut réalisée par des envoyés des frères
    Lumière qui ouvrirent, deux jours plus tard, la
    première salle de cinéma russe au 46 de la
    perspective Nevski à Saint-Pétersbourg.
  • Le premier grand reportage cinématographique sur
    le sol russe fut celui du couronnement du tsar
    Nicolas II à Moscou le 14 mai 1896 par les deux
    envoyés des Frères Lumière, Emile Doublier et
    Charles Moisson.
  • Pendant les premières années d'existence du
    cinéma hostilité du milieu intellectuel.

93
  • Gorki, très rapidement prévoit l'intérêt du
    cinématographe pour l'éducation des masses, mais
    aussi les dangers, s'il est mal utilisé
  • "Sans craindre d'exagérer, on peut prédire la
    plus vaste utilisation à cette invention, à cause
    de son excitante nouveauté..... Cette soif des
    sensations étranges et fantastiques qu'il nous
    donne grandira de plus en plus et nous serons de
    moins en moins capables et de moins en moins
    désireux de saisir les impressions quotidiennes
    de la vie ordinaire "

94
URSS naissance dun art révolutionnaire
  • En février 1917, la révolution bolchévique éclate
    et le système artistique sécroule. Lénine
    comprend rapidement la portée du cinéma et décide
    de linstrumentaliser pour en faire un outil de
    propagande.
  • De leur côté, dès les premiers jours de la
    révolution, les jeunes artistes sont convaincus
    qu'une étape nouvelle de l'histoire appelle de
    nouvelles formes d'expression. Ils estiment
    urgent de fournir un document photographique sur
    la lutte.
  • Dès 1919 est ouverte la première école de cinéma
    du monde et lEtat nationalise les structures de
    production et de diffusion.
  • Multiplication des courts films de propagande.
  • Multiplication des expérimentations
    cinématographiques.

95
  • Evoquant cette période, Eisenstein dira plus tard
  • "Nous nous consacrions au cinéma soviétique,
    c'est-à-dire à quelque chose qui n'existait pas
    encore () Tout, anciennes activités privées,
    professions exercées autrefois par hasard, dons
    insoupçonnés, érudition inattendue, tout fut mis
    au service de tous, tout contribua à construire
    quelque chose qui n'existait pas encore, qui
    n'avait encore ni tradition écrite, ni règles de
    style précises ()"

96
1919 naissance officielle du cinéma russe
  • La signature par Lénine du décret du 27 août
    1919 qui nationalisait la production et la
    distribution cinématographiques marque la
    naissance "officielle" du cinéma soviétique. En
    même temps Lénine déclarait "Le cinéma est de
    tous les arts le plus important". Cette décision
    allait pendant plus de 70 ans placer le cinéma
    soviétique dans une situation sans doute unique
    au monde unique par le rôle officiellement
    attribué au cinéma et les moyens donnés aux
    réalisateurs, mais aussi par le contrôle presque
    constamment exercé par le pouvoir politique sur
    la création cinématographique.
  • L'effet le plus spectaculaire, dans l'immédiat
    fut l'émigration d'un grand nombre de
    réalisateurs, de producteurs et d'acteurs
  • En 1922 est créé le Goskino qui achève de faire
    de la production et la distribution du cinéma un
    monopole d'état.

97
Lev Kouléchov1899-1970
  • 1920, Kouléchov enseigne dans cette première
    école de cinéma dEtat en Union Soviétique
  • Il travaille sur le langage cinématographique
    dans le cadre de son Laboratoire expérimental
    (1922).
  • Dans son essai La Bannière du cinématographe
    (inachevé), il déduit que lessence du cinéma,
    c.à.d son moyen spécifique pour produire une
    impression artistique, cest le montage.

98
Lev Kouléchov1899-1970 Le collage de fragment
composant le film sappelle le montage.
  • 1920 Le moyen dont dispose le cinéma pour
    produire une impression artistique réside dans la
    composition, lenchaînement des fragments filmés.
    Autrement dit, pour produire une impression,
    limportant nest pas tant le contenu de chaque
    fragment que la façon dont ils senchaînent, dont
    ils sont combinés .

99
contrairement aux autres arts, le
Cinématographe utilise directement la vie
immédiate, mais nen est aucunement la
reproduction il la brise, la transforme par le
processus cinématographique de la création .
Lev Kouléchov
100
Pour Kouléchov, le montage fonctionne en termes
de liens et dunification ou dharmonisation Et
non en termes de heurts et de conflits comme pour
Eisenstein 
Lev Kouléchov The Extraordinary Adventures of Mr
West in The Land of the Bolsheviks 1924
101
  • Pendant ce temps, un autre réalisateur, Dziga
    Vertov déclare que la fonction du cinéma, en tant
    qu'art prolétaire, est de dépeindre la vie du
    peuple dans ses détails les plus intimes. Refuse
    toute expérience antérieure. Il croit à la
    concomitance de la transformation rapide de la
    culture et de l'expérience réelle du peuple.

102
Dziga Vertov, de son vrai nom Denis Arkadievitch
Kaufman (1896- 1954)
  • Son pseudonyme "Dziga " (toupie en ukrainien) "
    Vertov " (nom dérivé du verbe vertet
    tourner ). symbolise le mouvement de la caméra
    et le bouillonnement d'images et d'idées qu'elle
    favorise .
  • Pendant la guerre civile il tourne des films au
    front et met au point sa théorie sur le cinéma
    documentaire
  • le  ciné-œil  plus pénétrant que le regard
    humain .
  • le déchiffrement cinématographique est un montage
    ininterrompu qui commence avant même le tournage.
  • En 1922, avec son frère Mikhaïl Kaufman et
    dautres jeunes cinéastes, il lance le manifeste
    du "Ciné-oeil" (Kino-glaz), qui affirme les
    pouvoirs absolus de la caméra.
  • Ces Kinokis , au cours des années 1922-1926,
    publient un journal en forme de films, le
    Kino-pravda (le cinéma vérité).

103
Dziga Vertov 1896 - 1954
Une vision surhumaine permet un close up de
nimporte quoi
 Ciné-œil 
104
Lhomme à la caméra1929
  • Des heures de tournage monté en une
  • multitude de coupures (cuts)
  • Expériences de collages de son dès 1896
  •  Rupture avec le langage du théâtre et de
  • la littérature 
  • 2 types de montage
  • Montage temporel des réalités séparées
    associées à des moments consécutifs dans le
    temps
  • montage sur une prise de vue superposition
    dimages, écrans multiples,

105
  •    Vertov et le Cinéma vérité 
  •  La vie telle quelle est 
  • Fragments de lactualité qui
  • donnent accès à une vérité plus
  • profonde lorsquils sont assemblés
  • Dans la série  Kino-Pravda 
  • Vertov a enregistré des scènes
  • de la vie quotidienne.
  • 23 épisodes de 20 minutes en 3 ans

106
Manifeste de Dziga Vertov,  Ciné-œil  (1923)
  • Je suis un œil.
  • Un œil mécanique.
  • Moi, c'est-à-dire la machine, je suis la machine
    qui vous montre le monde comme elle seule peut le
    voir.
  • Désormais je serai libéré de l'immobilité
    humaine. Je suis en perpétuel en mouvement.
  • Je m'approche des choses, je m'en éloigne. Je me
    glisse sous elles, j'entre en elles.
  • Je me déplace vers le mufle du cheval de course.
  • Je traverse les foules à toute vitesse, je
    précède les soldats à l'assaut, je décolle avec
    les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je
    tombe et me relève en même temps que les corps
    tombent et se relèvent
  • Voilà ce que je suis, une machine tournant avec
    des manœuvres chaotiques, enregistrant les
    mouvements les uns derrière les autres les
    assemblant en fatras.
  • Libérée des frontières du temps et de l'espace,
    j'organise comme je le souhaite chaque point de
    l'univers.
  • Ma voie, est celle d'une nouvelle conception du
    monde. Je vous fais découvrir le monde que vous
    ne connaissez pas.
  • - Le cinéma dramatique est l'opium du peuple.
  • - A bas les rois et les reines immortels du
    rideau. Vive l'enregistrement des avant-gardes
    dans leur vie de tous les jours et dans leur
    travail !
  • - A bas les scénarios-histoires de la
    bourgeoisie.
  • Vive la vie en elle-même !
  • - Chacun de nous poursuit son travail sans avoir
    à perturber celui des autres. Le but des Kinoks
    est de vous filmer sans vous déranger.
  • - Vive le ciné-oeil de la Révolution !

107
  • A la même époque, le théâtre soviétique se trouve
    lui aussi en pleine effervescence et expérimente
    de nouvelles formes d'expression. Les recherches
    de Meyerhold pour apporter sur la scène un
    réalisme dynamique et rénové n'était pas sans
    rappeler la démarche de Vertov dans le domaine du
    cinéma. Meyerhold rejetait le drame bourgeois
    sentimental en faveur de pièces plus
    constructivistes, faisant appel à une
    participation directe du public et accordant une
    large part, dans leur jeu, aux gestes et aux
    mimiques. Trois jeunes gens qui devaient jouer un
    rôle essentiel dans le développement du cinéma
    soviétique Kosintzev, Trauberg et Youtkevitch
    s'associèrent au groupe d'avant-garde connu sous
    le nom d'école "excentrique (FEKS Fabrique de
    lacteur excentrique), qui s'inspirait du cirque
    et du music-hall ainsi que des bandes comiques et
    de la pantomime de Chaplin.
  • Youtkevitch qui fut un grand ami dEisenstein
    avec lequel il commenca à travailler au théâtre,
    au côté de Meyerhold dabord, puis pour Potteger,
    souligne l'influence de Meyerhold dans la
    formation de toute une génération de cinéastes,
    d'acteurs et de metteurs en sc de théâtre.

108
Sergei Eisenstein 1898 - 1948
109
Sergei Eisenstein
  • Etudes d'ingénieur civil à Pétrograd, puis
    d'architecture.
  • Sert dans les rangs de l'Armé Rouge.
  • Se consacre un temps à la propagande.
  • Deux ans de formation sous Meyerhold puis
    rejoint 4 ans le Proletkult Theatre de Moscou.
  • Veut briser le mur qui sépare le théâtre de la
    réalité invente un théâtre en rond afin
    d'établir un contact plus direct entre acteur et
    public
  • "Du réalisme à la réalité, du décor et de la mise
    en scène de studio aux lieux et aux personnages
    authentiques".
  • Constate un gouffre encore entre acteurs et
    environnement réel. Décide de tourner un film
    avec ses camarades. Scénario collectif de La
    Grève (1924). Montage Esther Chouls.

110
Sergueï Eisenstein Le montage des attractions
  • En 1923 Sergueï Eisenstein publie dans la revue
    LEF, Le montage des attractions. Ce texte
    explique que le montage, étape essentielle de la
    réalisation d'un film doit conditionner
    psychologiquement et émotionnellement le
    spectateur.

111
Serguei Eisenstein
  • Parmi ses films les plus célèbres
  •  
  • 1924 - La Grève
  • 1925 - Le Cuirassé Potemkine
  • 1927 - Octobre
  • 1929 - La Ligne générale
  • 1931 - Que viva Mexico !
  • 1935 - Le Pré de Bejine
  • 1938 - Alexandre Nevski
  • 1944 - Ivan le Terrible (1ère partie)
  • 1945 - Ivan le Terrible (2ème partie)

112
  • Tourné à Moscou, Leningrad, Odessa et
    Sébastopol-Première le 21 décembre 1925 au
    Théâtre Bolchoï de Moscou. Eisenstein se voit
    confier le tournage du Cuirassé Potemkine par le
    comité pour la commémoration de la révolution de
    1905.

113
Son idée du montage un rapport de deux plans.
Lidée doit résulter du choc de deux éléments
indépendants lun de lautre. Et il précise
Le degré de discordance entre les différentes
images détermine la plus ou moins grande
intensité de limpression et de la tension.
Cest dabord en termes plastiques et musicaux
que sexprime cette tension. Dun plan à lautre,
Eisenstein joue avec les lignes, les valeurs, les
rythmes, les mouvements.
114
Le Cuirassé Potemkine, 1925
  • Film choc pour le cinéma mondial.
  • Inspiré dun épisode mythique de la révolution de
    1905, le film retrace la mutinerie des marins
    dOdessa qui permit pour la première fois une
    alliance entre larmée et le peuple.
  • Eisenstein a 27 ans lorsquil accepte cette
    commande pour le 20ème anniversaire des
    évènements. Improvisant à partir dun scénario de
    quelques pages seulement, il sacrifie le
    personnage traditionnel au profit dune masse
    anonyme approchée dans une multiplication de
    plans serrés.
  • Limage est brute et son montage, extrêmement
    rapide, atteint un rythme effréné dans les scènes
    de violence.

115
Le cuirassé "Potemkine" le montage au cœur même
du processus créateur.
  • Exemple le plus parfait où l'unité d'ensemble est
    créée uniquement par le rythme et le choc des
    images (signée Edouard Tissé).
  • Eisenstein insiste sur l'unité de la composition
    du film parle d'unité organique observée malgré
    le fractionnement des séquences.
  • Il avait la conviction que l'essence d'un grand
    mouvement social, tel que la révolution de 1905
    ne pouvait s'exprimer que dans une action unique.
  • Eisenstein avait déjà utilisé ce procédé dans La
    Grève, où un seul épisode de la lutte de la
    classe ouvrière suffit à dépeindre les forces
    concourant à l'avènement de la Révolution dans la
    Russie tsariste. Mais il n'avait pas encore
    formulé clairement sa théorie du montage des
    attractions
  • Le film devait s'intitulait initialement 1905.
    Dans le scénario original, la mutinerie de
    l'équipage ne constituait qu'un incident mineur.

116
Passage du muet au parlant
  • Aux EU, cest une petite entreprise au bord de la
    faillite qui provoque l'immense révolution
    technique La Warner Brothers, paralysée par
    son exclusion des principaux circuits, se tourne
    vers le cinéma parlant en un dernier effort
    désespéré. Elle accepta les propositions de la
    Western qui leur vend les procédés de
    sonorisation Vitaphone.
  • Le 6 octobre 1927, elle donne la première
    représentation du Chanteur de Jazz, réalisé par
    un nommé Alan Crosland.

117
Lannée 1929 aux US
  • A marquer dune pierre noire.
  • Crise économique sans précédent entraînant krachs
    financiers, ruines, faillites, chômage
    Nombreuses institutions paralysées. Et pourtant,
    on se précipite aux portes des cinéma. 2 fois
    plus de billets vendus quen 1927. Jusquà ce que
    la misère finisse par vider les salle au début
    des années 30.
  • Hollywood machine à illusions où désormais le
    producteur est roi et le réalisateur un simple
    exécutant. Standardisation des films

118
1930 Avènement du parlant une révolution
artistique et économiqueRedistribution des
cartes pour les stars du cinéma et naissance de
genres nouveau aux dépens de ceux qui
disparaissent
  • Conséquences
  • les films muets perdent toute valeur commerciale.
    Bien que les plus récents aient été sonorisés .
  • Pour le parlant, il faut développer de nelles
    techniques bruitages, chansonnettes pour se
    démarquer des films concurrents et des spectacles
    de la scène.
  • Tournage en plusieurs langue (aux EU), séquence
    par séquence, jouées par des acteurs différents)
    versions multiples.

119
Dabord, méfiance de certains producteurs,
distributeurs et artistes du muet
  • Abel Gance parlait dabord de  proscrire le film
    parlé avant de raviser en prêchant pour  la
    grande symphonie visuelle et sonore .
  • Opposition de Murnau, dEisenstein
  • Charlie Chaplin (1930)  Le film parlant
    détruit toute la technique que nous avons acquise
    car lessence du cinéma est le silence  . Sa
    réponse est un an plus tard, Les Lumières de la
    ville (City Lights), à NY.

120
Mutations dans les structures cinématographiques
  • Transition vers le parlant repose sur de nelles
    donnes technologiques . Les exigences du son
    impose le défilement de 24 images par seconde,
    par accord entre les ingénieurs des différents
    brevets. Vitesse standard du film (difficile
    problème dadaptation pour les films muets
    tournés à 16 images par sec.
  • Renouvellement du personnel artistique
    certaines stars du muet recalées aux seconds rôle
    à cause de leur voix. Recrutées suivant de
    nouveaux critères (adresse au public, voix)
    acteurs de théâtre, vedette de music-hall,
    spécialistes de spectacles musicaux.
  • Intensification de la production de musicals et
    dopérette filmées Maurice Chevalier ovationné
    dès son premier film Paramount.

121
Marlene Dietrich, 1901-1992
122
Greta Garbo, la Divine 1905 - 1990
123
Sa première réplique dans Anna Christie (1930)
est restée célèbre  Gif me a visky, ginger ale
on the side, and dont be stingy, baby . Déjà
elle devait se forcer pour conserver un accent
suédois.
124
Le burlesque parlantdétourne la censure et fait
revenir le public
  • En 1930, le Code de la pudeur de William Hays,
    tente dimposer des limites sévères à tout ce qui
    est considéré comme atteinte à la pudeur et aux
    bonnes mœurs.
  • Lun des genres le plus à même de contourner
    lesprit borgne et sectaire qui la plupart du
    temps dailleurs se trompe de cible, est le genre
    burlesque.
  • A cela sajoute que les majors décident de miser
    la carte comique pour faire revenir le public
    dans les salles.

125
  • Les films de Chaplin par ex continue de véhiculer
    une forte charge contre les inégalités sociales
    et les autres absurdités et déviances du système
    Les Lumières de la ville (1931), Les Temps
    modernes (1936), Le Dictateur (1941).
  • Dans les deux premiers, exploite la bande-son
    sans quaucun discours ne soit audible cest
    justement de la que procède la charge satirique
    contre les autorités dans le premier film et ce
    qui vaudra à Chaplin les reproches de ses
    censeurs. Dans le second film, lexploitation
    sonore tend à renforcer la pantomime au service
    dune dénonciation du machinisme et de la
    déshumanisation engendré par le travail à la
    chaîne.

126
Les Temps Modernes1936
  • Bien que réalisé à lépoque du parlant, conçu
    comme un film muet.
  • Bande sonore na rien de commun avec ce qui se
    fait à lépoque bruitage, musique, voix en fond
    sonore, mais aucun véritable dialogue.
  • Dernière apparition de Charlot à lécran.
  • Réception mitigée à la sortie du film. On accusa
    entre autre le film dafficher des intentions
    politiques (sous-entendu, de gauche).
    Aujourdhui, lun des film de Chaplin qui a le
    moins vieilli.
  • Long métrage particulièrement coûteux / 10 mois
    de tournage, un million et demi de dollars.

127
  • Les Temps Modernes1936

128
(No Transcript)
129
Le Dictateur1941
130
Les Marx Brothers
  • La Paramount engage les Marx Brothers (Groucho,
    Harpo, Chico et Zeppo) qui jouent The coconuts
    and the animals Crackers à Broadway à filmer leur
    spectacle sous la direction dun réalisateur.
    Succès.
  • Par la suite réalisent 13 films, dont le célèbre
    Une nuit à lopéra (1935).

131
Stan Laurel et Oliver Hardy
  • Tous deux originellement en solo au temps du muet
    et réunis à lécran par le réalisateur Léo
    McCarey. Big business (1929), modèle du genre où
    prolifèrent les slowburn, cad des gags à
    réaction lente .
  • Univers comique particulier qui procède de
    lalliance de gag grossier et de situations
    scabreuses et grinçante.
  • Laurel est la tête pensante du duo il écrit les
    gags, travaille parfois comme monteur, parvient
    parfois à imposer ses choix aux producteurs. Dans
    le film Vive la liberté (1929), deux prisonniers
    séchappent de prison. Poursuivis par la police,
    ils sèment le désordre derrière eux.

132
Lapogée du genre fantastique
  • Il est intéressant de constater que lessor du
    fantastique est lié aux mêmes raisons que celui
    du burlesque parlant, mais aussi de la comédie
    sophistiquée donner un exutoire aux
    conséquences de la crise économique débutée en
    29.
  • Ainsi, sous linfluence durable de
    lexpressionnisme allemand et sous le choc du
    krach boursier, Hollywood engendre une incroyable
    galerie de monstres.

133
  • Boris Karloff dans Frankenstein de James Whale
    (1931), daprès le roman de Mary Shelley.
  • Bela Lugosi dans Dracula de Tod Browning (1931),
    adaptation du célèbre roman de Bram Stocker.

134
Frankensteinréalisé parJames Whale, en 1931
  • Synopsis
  • Henry Frankenstein, un jeune savant, veut créer
    artificiellement la vie. Il façonne un corps
    humain à partir de morceaux de cadavres. Mais au
    lieu de lui procurer un cerveau sain, son
    assistant, Fritz, lui fournit celui d'un
    assassin.
  • Boris Karloff dans le rôle du monstre de
    Frankenstein

135
King Kong1933
  • RéalisationMerian C. CooperErnest B. Schoedsack
  • Acteur(s)Fay Wray,Robert Armstrong,Bruce Cabot
  • Sortie2 mars 1933 (USA)16 septembre 1933 (France)

136
Fritz Langentre lAllemagne et Hollywood
137
Fritz Lang
  • Après trois ans de tâtonnement, il commence en
    1936 une carrière à Hollywood. A l'image des
    grands cinéastes américains, il passe fréquemment
    d'un genre à l'autre à l'exception de la comédie.
    Il tournera une quinzaine de films.Farouchement
    allergique à la dictature des grands studios, il
    poursuit une carrière de créateur exigeant, à
    l'avant garde, dès les années trente.
  • PÉRIODE AMÉRICAINE
  • 1936 Furie (Fury)1942 Les Bourreaux meurent
    aussi (Hangmen also die)1948 Le Secret
    derriere la porte (The secret beyond the
    Door)1950 Guérillas (An American Guerrilla in
    the Philippines) 1952 L'Ange des maudits
    (Rancho Notorious)          

138
M. Le Maudit1931
  • - Interprété par Peter Lorre Frantz Beckett
    (M)     M le maudit, réalisé en 1931, décrit
    l'état d'esprit de l'opinion publique populaire
    berlinoise. Il met en scène l'appareil d'état
    policier (le préfet de police et le ministre de
    l'intérieur), d'une part et d'autre part,
    l'organisation de la pègre et ses divers
    syndicats du crime.
  • LE FILM
  • TROIS MOUVEMENTS I. Le meurtre, la psychose
    de meurtre dans la ville, l'impuissance de la
    police et le désarroi de la pègre qui va prendre
    en main les opérations.II. Les enquêtes de
    police et les filatures des mendiants se
    développent simultanément, c'est le centre
    dramatique du film.III.La capture du meurtrier,
    le procès et l'aboutissement de l'enquête
    policière. C'est la réunification des 3 forces
    disjointes police, pègre, meurtrier.

139
(No Transcript)
140
Un grand film historique soviétique Alexandre
NevskyRéalisation de Serge Mikhaïlovitch
Eisenstein, 1938
  • Contexte de création
  • Après de longues années dopprobre, Eisenstein se
    voit confier la tâche de réaliser un grand film
    historique d actualité . Alexandre Nevski,
    film patriotique et de résistance au nazisme.
  • Premier film parlant dEisenstein.
  • Début du tournage automne 37 Prise de vue /
    Edouard Tissé Un an de tournage présentation
    devant le public du Bolchoï triomphe
  • Mais août 39 pacte germano-soviétique film
    gênant retiré des écrans alors quil avait valu à
    son réalisateur et son interprète principal,
    Tcherkassov la plus haute distinction nationale
    lordre de Lénine. Revient sur les écran et à
    lhonneur, après le 22 juin 1941, date de
    linvasion de lURSS par les troupes allemandes.

141
Le cinéma français de 1930 à 1945
  • Le cinéma social à la française
  • A nous la liberté (1931) de René Clair
  • Le réalisme poétique
  • Les Enfants du paradis, Carné, 1943-44

142
René Clair
  • A nous la liberté en 1931 brillante satire du
    machinisme et de la robotisation, mais aussi
    fantaisie charmante et débridée. Lorsque 4 ans
    plus tard Chaplin tourne Les temps modernes, on
    laccusa davoir copié Clair. Mais celui-ci
    déclara Si Chaplin sétait inspiré de mon
    film, ce serait un grand honneur pour moi .
  • Sinscrit dans la période dascension du
    communisme en France et arrivée au pouvoir de la
    gauche avec la victoire du Front populaire en
    1936.

143
Lenthousiasme du Front populaire
  • De nombreux artistes mettent leur talent au
    service de la politique.
  • Jean Duvivier signe le prototype du type de film
    du Front populaire , La Belle équipe (1936) 5
    ouvriers montent une guinguette sur les bords de
    la Marne
  • Jean Renoir réalise
  • Toni (1934), filme sur limmigration,
  • La Grande Illusion (1937) message de paix et de
    fraternité pour prévenir la montée des extrêmes
    droites et le péril imminent de la guerre.
  • La Règle du jeu (1939), accueilli par les huées,
    boudé par la critique, interdit par la censure
    miliaire en sep
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