Title: Atelier Mdecins VIH et comorbidits session 1
1Atelier MédecinsVIH et co-morbidités(session 1)
- FacilitateursProf Salif Sow, MD, MSc,
Internist Inf Dis, University Teaching Hospital,
Sénégal - Dr M van Vugt , MD, Int-infect Dis Spec,
PharmAccess Foundation/CPCD/AMC, Pays-Bas
2 Objectifs de cet atelier
- Obtenir des informations à jour sur le traitement
de patients infectés par le VIH avec co-morbidité
3 4Cas de Mme A
- 23 ans, originaire de la Zambie
- VIH positive, fait connu depuis 3 ans
- Base de référence du CD4 est de 375 et à 6 mois
260 cellules/µL - Ne sest pas présentée en clinique au cours de
lannée passée - Actuellement hospitalisée vu
- Toux depuis 5 semaines, dyspnée depuis une
semaine - Fièvre
- Lésions de la peau
- Pas d appétit et perte de poids (-3 kg)
5Examen physique
- Femme maigre,
- lymphadénopathie généralisée
- Poumons crépitations inspiratoires et diminution
des bruits respiratoires du côté droit - Lésions de peau diverses
6Cas Mme A
7- Votre diagnostic différentiel?
- Tests dont vous aurez besoin ?
8Résultats du laboratoire
- Hb 13,5 g/dL, WBC normal
- Le foie ASAT 75 IU/L, ALAT 85 IU/L
- Crachat ?
- CD4 65/µL
9- Votre diagnostic et stratégie de traitement ?
10Diagnostic
- VIH, phase 4
- TB pulmonaire, crachat positif
- Maladie de Kaposi
- cutané
- Implication du poumon ??
11Votre stratégie thérapeutique ?
- Si lexamen microscopique des crachats est
- Positif pour des BAAR
- Négatif pour des BAAR
-
12Comment exclure une TB avant de débuter les ARV?
- Soyez vigilants chez les patients présentant une
fièvre chronique, de la toux, des adénopathies,
une perte de poids et une Hb lt 8 g/dL - Radiographie du thorax, examen des crachats à la
recherche de BAAR - Ne retardez pas linitiation du traitement ARV
- si rien nest trouvé, mais surveillez de près
13Pourcentage de TBP confirmé par culture et/ou
prélèvement, par statut VIH
- Pays VIH VIH-
- Zambie (1990) 63 82
- Zambie (1993) 57 76
- Kenya (1992) 79 86
- BMJ 1990 301 412-415. Tuberc Lung Dis 1993 74
191-194. Tuberc Lung Dis 1992 73 45-51.
14TB pulmonaireLa présentation dépend du stade du
VIH
15VIH et TB co-infection
- La TB est linfection opportuniste la plus
fréquente chez les personnes VIH - La TB peut se déclancher à tout moment au cours
de la maladie VIH mais le risque va croissant
avec la progression de la maladie - Le VIH change la présentation clinique de la
maladie plus extra pulmonaire, prélèvements plus
souvent négatifs en cas de TB pulmonaire - La TB est la cause majeure de décès auprès des
personnes VIH et est associée à un taux de
survie réduit des personnes VIH (jusquà 40
des VIH en Afrique
16Type de TB en
fonction
du
nombre
de CD4
500 CD4
VIH précoce
Typique Tuberculose
200 CD4
Atypique
TBP
TBEP
VIH avancé
50 CD4
17 Radiographie des poumons
- Anomalies souvent constatées dans des segments
apicaux ou postérieurs du lobe supérieur ou
dans des segments supérieurs du lobe inférieur - Peut revêtir une apparence inhabituelle chez les
personnes VIH-positives - Ne peut confirmer le diagnostic de la TB
18La flèche pointe vers la cavité dans le lobe
supérieur droit du patient --découverte typique
chez un patient atteint de TB
19Radiographie des poumons dun patient infecté par
le VIH, nombre de cellules CD4 lt 50 cellules/µl,
présentant une forme milliaire
Pneumonie interstitielle avec des opacités
interstitielles
20Cas Mme A suite
- Débuter le traitement TB (4x)
- Débuter la prophylaxie par cotrimoxazole
- ARV ?Qui pourrait commencer et qui devrait
attendre ?
21TB quand commencer?
- Traiter la TB et débuter ARV
- entre 2 8 sem.
- Traiter la TB et debuter ARV
- après 8 sem.
- Traiter la TB et réévaluer
- CD4 lt 200 ?
- CD4 200-350 ?
- CD4 gt 350 ?
Rappelez-vous le moment dinitier les ARV doit
se baser sur le jugement clinique. Pour les TB
extra-pulmonaires, le plus rapidement possible.
OMS 2006
22Cas Mme A suite
- Après 3 semaines de traitement TB
- Amélioration de létat clinique
- Absence de fièvre
- Prise de poids 1 kg
- Qui débuterait maintenant les ARV et qui
attendrait ?
23Quel schéma thérapeutique choisiriez vous?
- 2 NRTIs Efavirenz
- 2 NRTI NVP
- 2 NRTI Lopinavir/r 400/400 mg
- 3 NRTIs
- Discuter les pour et contre de ces schémas
thérapeutiques
24VIH et traitement TB ? compliqué
- De nombreux ARV présentent dimportantes
interactions médicamenteuses avec la Rifampicine,
un pilier de la thérapie TB. - 2 NRTIs EFV est généralement considéré comme la
meilleure optionmeilleure dose encore Ã
débattre(600 mg versus 800 mg chez patients gt 50
kg)lOMS 2006 recommande dose fixe (600 mg)
25VIH et traitement TB ? compliqué
- OMS 2006 dose standard NVP peut être
utiliséeMAIS vérifier sil y a
hépatotoxicitéFaites TRÈS attention chez femmes
avec CD4 gt 250 ? traitement avec NVP RIF
seulement si femme doit commencer HAART et QUE
NULLE autre option nest disponible -
26VIH et traitement TB ? compliqué
- 3 NRTIs ? soucis concernant efficacité
virologique inférieure - Lopinavir/r 400mg/400mg ? sous optimale
Rifampicine est un inducteur puissant de
cytochrome p450, conduisant à de larges
réductions de concentration PI LPV/r 400/400 mg
nest PLUS recommandé (comme cétait le cas
auparavant)
WHO guidelines 2006
27Cas suite
- Vous avez lintention de commencer AZT3TCEFV
- Pourtant, vous découvrez que Mme A est enceinte
de 6 semaines - Souvenez-vous quelle avait aussi un taux
denzymes hépatiques élevée - Qui attendrait et qui commencerait ?
- Au cas où vous commenceriez quel schéma
thérapeutique à conseiller ?
28Commentaires
- Mme A a besoin des ARV pour sa propre santéSa
grossesse nest pas une raison de reporter les
ARV - Contre-indication EFV pendant grossesse(premier
trimestre) - NVP largement utilisé dans les pays à ressources
limitées faites attention à une augmentation de
lhépatotoxicité pendant la grossesse
29Commentaires
- LPV/r peut être utilisé pendant la grossesse mais
sous optimal en combinaison avec traitement TB - Abacavir ou Tenofovir (en 3 NRTI options) on ne
sait pas beaucoup sur leffet de ces médicaments
sur la grossesse
30Cas suite
- Mme A commence
- AZT 3TC NVP
- Elle est surveillée de près pour hépatotoxicité
- Heureusement elle supporte bien la médication
31Cas suite
- Mme. A se présente avec des léesions de peau?
- Votre diagnostic différentiel?
32Cas suite
- Cest quoi, le maladie de Kaposi?
33La maladie de Kaposi
- Cest un néoplasme vasculaire qui se caractérise
par une prolifération de cellules endothéliales,
des fibroblastes, des cellules de plasma et des
cellules inflammatoires lymphoïdes, qui se
manifeste surtout sur la peau, dans les organes
viscéraux et au niveau des ganglions lymphatiques
(LIN, 1998)
34Maladie de Kaposi
- Courante lors des infections VIH lorsque CD4
lt250µL mais peut aussi apparaître dans nimporte
quelle phase de linfection VIH - Causé par HHV8
- Évolution imprévisible qui peut varier dune
maladie indolente à une maladie progressant
rapidement - Dans certaines régions subsahariennes de l
Afrique, SK a atteint des proportions
épidémiques, et les patients avec SIDA relaté au
SK ont une charge tumorale élevée accompagnée
dune progression rapide de la maladie - SK sans lésion cutanée est rare 0-15
35Maladie de Kaposi? néoplasme multifocal
- Lésions mucocutanées
- Conjonctivité conjonctivité hémorragique
- Peau le plus fréquent sur la figure , les
jambes, génitaux et les ganglions
lymphatiques - Lésions gastro-intestinales asymptomatiques ou
ulcérations - Orales surtout sur le palais souvent
asymptomatiques - Osophagiennes douleur extrême et dysphagie des
lésions ulcéreuses - Intestinales peuvent se présenter avec des maux
atypiques de labdomen ou diarrhée
sanglante, souvent diagnostiquées post
mortem - Lésions pulmonaires se présentent avec dyspnée
ou hémoptysie
36- En pratique comment vous pouvez diagnoser le
maladie de Kaposi? Et comment vous pouvez
classifier le sévérité de cette maladie?
37Maladie Kaposi et diagnostic
- Le diagnostic est souvent cliniquement
- Les biopsies de la peau et autres tissues
fournissent le diagnostic définitif - Classifiée en deux groupes selon la gravité
38Phases cliniques de Kaposi (Ttumeur,
Ssystémique)
- Phase T0Lésions uniquement sur la peau ou
ganglions lymphatiquesou maladie orale minimale
(SK simple, non-nodulaire restreint au palais) - Phase T1Tumeur associée à ldème ou ulcération
- Phase S0Pas de symptômes B (fièvre inexpliquée,
sueurs nocturnes gt10 perte de poids involontaire
ou diarrhée gt 2 semaines)pas dhistoire dIO,
pas de candidose orale - Phase S1 Histoire dIO et/ou candidose orale,
symptômes B présents -
Lynen eo, AIDS 2005713-21
39Meilleur traitement ?
- ARV ? (Schéma thérapeutique ?)
- Chimiothérapie ?
- ARV Chimiothérapie
40Cas suite
- Quel sera votre stratégie concernant sa maladie
Kaposi?
41Traitement de la maladie de Kaposi
- Il ny a pas de traitement universel accepté par
tous et efficace - La décision de traitement dépend de la présence
et de lintensité symptomatique et extra cutanée
de la maladie, des phases cliniques, du statut de
lhôte (CD4) et de la condition médicale générale
42Traitement de la maladie de Kaposi
- La plupart, sinon tous les patients ayant la
maladie de Kaposi devraient recevoir HAART - Les régimes thérapeutiques HAART effectifs sont
associés avec aussi bien une réduction dans
lincidence de la maladie de Kaposi relaté au
VIH que dans la régression du nombre et des
dimensions des lésions existantes. - Le traitement systémique est uniquement
recommandé avec lésions graves et symptomatiques
et peut sauver la vie - Pas de guérison définitive
43Traitement de la maladie de Kaposi dans un cadre
à ressources limitées
- T0S0 Commencer HAART, suivi après 6 mois. Si
pas damélioration, choisir un régime
thérapeutique basé sur - les IP
- Si pas damélioration, débuter la chimiothérapie
- T0S1 Traiter les IO, puis commencer HAART, suivi
après 6 mois. Si aucune amélioration,
choisir un régime thérapeutique basé sur les
IP. Si aucune amélioration, alors
chimiothérapie - T1S0 Commencer la chimiothérapie et HAART
- T1S1 Traiter les IO, ensuite commencer la
chimiothérapie et HAART - La chimiothérapie est administrée jusqu Ã
atteinte dune réaction partielle ou complète.
Lynen eo, AIDS 2005713-21
44- Cest quoi, la prognose de maladie de Kaposi?
45Maladie de Kaposi
- Bon pronostic
- Lésions uniquement sur la peau/ lésions orales
minimales - Pas de symptômes B
- Mauvais pronostic
- Tumeur associée à ldème ou ulcérations
- Lésions considérables
- IO associées et /ou candidose CD4lt200
- Présence de symptômes B
46Cas suite
- Deux mois après le commencement de HAART, la
fièvre réapparaît - Mme A se sent mal
- Elle nest plus enceinte, malheureusement elle a
fait une fausse couche - Quel est votre diagnostic différentiel et
quallez vous faire?
47Causes de détérioration clinique lors dun
traitement TB et HAART
- Syndrome de reconstitution immunitaire (SIRI,
IRIS) ? - Autres IO
- TB résistante aux anti-TB
- Adhérence
- Interactions médicamenteuses
48(No Transcript)
49- Conclusion Syndrome Inflammatoire de la
Reconstitution Immunitaire (SIRI)Maladie de la
Reconstitution Immunitaire (MRI) - Quest ce que vous savez dincidence et du
pathogenèse?
50- Lincidence de SIRI ?
- Lincidence varie, chez certaines populations
entre 11 - 45
51Pathogénie du SIRI
- Pathogène préexistante dans le corps
- Peut se présenter avec nombre dinfections
(cachées) mais surtout courante avec EPTB, le
virus herpes et le CMV - Manque initial de réactions immunitaires à cause
dune déficience immunitaire - Reconnaissance immunitaire et réaction après
HAART - Chez certains patients cela provoque une vive
réaction inflammatoire accompagnée dune
détérioration clinique
52Pathogénie du SIRI
- Encore peu connu
- Plus fréquent chez patients avec base de CD4 (lt
50-100 cellules/µL) - Différents syndromes SIRI peuvent impliquer
différents mécanismes immunologiques
53SIRI - Pathogénie- une hypothèse
Aids res and Ther 2007429
54- Parmi quelles sous populations co-infectées par
le TB-VIH peut-on sattendre au SIRI ?
55TB-SIRI
- Plus fréquent
- Après un rapide début dHAART (en moins de 6-8
semaines après début du traitement TB) - chez EPTB ou TB disséminée
Colebunders Int J Tuberc Lung Dis
200610946 Lawn AIDS 200721 (3)335
56SIRI dans la co-infection TB VIH
- Les symptômes apparaissent en moyenne 2 semaines
après le début du TT - Les symptômes les plus fréquents sont - fièvre,
adénopathie cervicale, adénopathie
intra-thoracique - Dautres manifestations incluent - cérébrite
focale, -atteinte pulmonaire/épanchement
pleural - hépato-splénomégalie - La durée moyenne des symptômes est de 3 semaines
57- Comment allez-vous vous y prendre dans ce cas?
- Discussion Continuer ou arrêter HAART ?Autres
interventions?
58TB VIH- SIRI stratégie
- Pas encore de directives prouvées disponibles
- Continuer HAART si toléré(mais sarrêter
éventuellement si trop considérable !) - Changer de schéma thérapeutique si nécessaire
- Continuer les médicaments TB
59TB VIH- SIRI stratégie
- Des agents non-stéroïdes anti-inflammatoires
pourraient aider - Ajouter des stéroïdes si nécessaire - surtout
dans le cas dune dyspnée grave, TB méningite-
haute dose de prednisone (1 mg/kg pour 1-2
semaines, - suivi de doses graduellement
diminuées)
60 61Cas suite
- Mme A est rétablie de sa phase SIRI
- Le traitement TB est arrêté après 6 mois
62Cas suite
- Elle décide ensuite de visiter sa ville natale
dans lOuest du pays, près la rivière du Zambesi - Elle y reste 2 mois et passe du temps avec sa
famille
63Cas suite
- Deux semaines après son retour, elle se présente
chez vous parce quelle ne se sent pas bien - Elle se plaint de douleurs et lésions
articulaires - Elle na plus dappétit , vomit et a de la fièvre
- Elle considère ne plus prendre ses médicaments
- Tout en considérant ses plaintes
- De quelle information additionnelle avez-vous
encore besoin ? - A quels aspects spécifiques faut-il faire
attention lors dune examen physique?
64- Autres plaintes spécifiques ?(p.ex maux de tête,
rash, diarrhée.) - Région paludéenne présence de moustiques?
- Prophylaxie antipaludéenne ?
- Autre ?
65Examen physique
- Femme modérément malade
- RR 130/80, pouls 78 régulier, T 39 oC
- Peau pas de rougeurs
- État de conscience normal, pas de raideur de
nuque - Cur et poumons pas danormalités
- Abdomen pas danormalités
66- Votre diagnostic différentiel et suite de votre
démarche ?
67Diagnostic différentiel
- Infection ?- Paludisme - Fièvre typhoïde -
Abcès amibien - rechute TB - autre infection - Une nouvelle phase SIRI?
- Toxicité médicamenteuse ?
- Autre ?
68Lab
- Hemoglobine 6.5 mmol/L
- Thrombocytes 150
- ALT normal
- Frottis paludéen
69- C/ Paludisme
- De quelle autre information avez-vous besoin et
pourquoi ?
70Informations supplémentaires nécessaires
- Type de paludisme ? ? P.falciparum vs P.vivax?
choix de traitement diffère - Signes de paludisme grave? ? choix de traitement
peut différer - Aucune crise précédente ? ? Pharmacorésistance
? - Enceinte ? ? Maladie plus grave
71Discuter sur l interaction entre le VIH et
le paludisme- est-ce que le VIH influence
lévolution du paludisme et vice versa ?
72parasites paludéens contaminent les globules
rouges
VIH contamine CD4 T-cellules
Pas beaucoup dinteraction immunologique
73Effets du VIH sur le paludisme
74Rapports indiquant pas deffet HIV sur le
paludisme
- Fréquence basse de paludisme chez patients VIH en
Côte dIvoire (Grant et al 1997) - Pas de corrélation entre VIH et présence
danticorps paludéens en RDC (Kashamuka et al
2003) - 2 études de cohorte en RDC nont pas constatées
de différence entre le VIH ve et ve dans la
densité parasitaire, dans les taux de paludisme
clinique ou slide positivity taux parmi les cas
de fièvre (Colebunders et al 1990, Greenberg et
al 1991)
75VIH?Paludisme
- Nécessité de distinguer
- transmission stable élevée (hyper- Ã
holoendémique) - Basse instable (hypo to mésoendemique)
76Paludisme zones de haute transmission (1)
- Taux dinfection paludisme? parmi patients VIH
- Fréquence de maladie clinique (e.a. fièvre) ?
- Parasitémie plus élevée
- Particulièrement si numération CD4 basse
77Brentlinger, P. E. et al. Arch Intern Med
20071671827-1836.
78Numération CD4 basse et paludisme symptomatique
JID 2006193872
79 Paludisme zones de haute transmission (2)
- Mais
- Pas de mortalité accrue chez patients
- Pas deffet du VIH sur paludisme attribuable à la
mortalité
Tropical Medicine International Health. 2005
10 894
80 Paludisme zones de basse transmission
- 2 fois plus élevé dans cas de paludisme graves
- 2-7 fois plus de risque de mortalité parmi
adultes VIH co-infectés
81- Quel est lefficacité du traitement du paludisme
chez les patients VIH?
82Traitement du paludisme chez les patients
infectés du VIH
- Moins effectif
- Plus de recrudescence (et réinfections)?
- Élimination plus lente des parasites et de la
fièvre
83- Que sait-on sur linteraction des ARV et des
antipaludéens ?
84Brentlinger, P. E. et al. Arch Intern Med
20071671827-1836.
85Implications du traitement
- Cotrimoxazole favorable au VIH (activité
antipaludéenne) mais peut ? résistance au SP
(Menan et al 2001, Watera et al non publié) - Chloroquine résistance accrue du paludisme, mais
pourrait avoir un effet sur le VIH (Boelaert et
al 2001, Savarino et al 2004)
86Effet du paludisme sur le VIH
87Le paludisme fait augmenter la charge virale
VIH(particulièrement avec nombre élevé de
cellules CD4)
Mais transitoire!
Kublin et al. Lancet 2005 365 233-240
88Charges virales dans paludisme
- Paludisme aigu associé avec
- Charge virale 7 fois plus élevée chez patients au
Malawi (Hoffman et al 1999) - Augmentation transitoire chute après traitement
antipaludéen - Augmentations considérables des niveaux de base
VIH ARN (Kublin et al 2002) - Est-ce que ceci est important?
89Charges virales dans paludisme
- Pour progression de la maladie?- probablement
peu vu notre connaissance de la survie médiane
avec VIH - Pour transmission?
90Transmission
- Effet du VIH sur le paludisme
- Pas de preuve directe
- Quels sont les effets du VIH et du cotrimoxazole
sur les gamétocytes? - Effet du paludisme sur le VIH
- Pas de preuve directe
- Augmentations de charges virales documentées
mais est-ce important? - Des hausses concomitantes du paludisme et du VIH
en Afrique de lEst et du Sud mais pas en Afrique
de lOuest
91Au cas où Mme A aurait été enceinte quelles
auraient été les conséquences ?
92 Effet du VIH sur paludisme pendant
grossesse
- Toutes les femmes VIH enceintes courent un
risque - Risque accru de parasitémie, paludisme clinique,
prise de drogues antipaludéennes, anémie (grave),
hospitalisations et poids à la naissance bas. - Interaction synergique sur lanémie et poids à la
naissance - Le VIH réduit lefficacité des traitement
présomptifs intermittents (IPT)
93 Effet du VIH sur paludisme pendant
grossesse
- Indéterminé
- Augmentation de la charge virale périphérique et
au niveau du placenta (fois 2, ajusté pour la
numération de CD4) (Accroissement de 0.3 log)
94Effet du paludisme sur VIH-MTCT?
- Encore moins évident,
- mais, les succès du MTCT ne devraient pas être
interrompus par le paludisme attribuable à la
mortalité infantile
MTCT Mother-to-child transmission(
transmission mère à enfant)
95Conclusion
- Effet dune interaction entre morbidité et
mortalité, dans deux sens, nest pas évident. - Durant une grossesse il y a un effet négatif de
linfection VIH sur la morbidité attribuable au
paludisme. - Besoin de confirmation pour tous les autres