Title: Prsentation PowerPoint
1 Le nouveau programme de quatrième Evolution des
concepts et des notions
Académie de CAEN
2 Lactivité interne du globe (17 H au lieu de 18 H)
- On cherche à comprendre lorigine profonde des
séismes et les manifestations de surface
traduisant lidée de déformation comme dans
lancien programme
- On explique les phénomènes successifs observés
depuis le foyer du séisme on parle plutôt de
contraintes que de forces en introduisant la
notion dénergie, de rupture des roches au niveau
des failles et de la propagation des déformations
sous forme dondes enregistrables (la notion de
sismographe nest plus exigible mais
lutilisation de cet appareil de mesure reste
indispensable)
- Le volcanisme est associé à larrivée en
surface de magma et de gaz
- On met en évidence comme dans lancien
programme deux types de volcanisme. Lun se
manifeste par des coulées, lautre par des
explosions mais on les associe clairement à des
magmas différents.
- On étudie les produits émis dans les deux
types de volcanisme et on explique lorigine des
édifices volcanique.
3Lactivité interne du globe (suite)
- Le magma est localisé en profondeur comme dans
lancien programme mais défini plus précisément
(matière minérale en fusion avec gaz et éléments
solides)
- On nexplique plus ni la variation de fluidité
des laves, ni le lien direct entre composition
des magmas et type de volcanisme, ni lorigine
des magmas.
- On explique toujours la formation dune roche
volcanique (cristaux et verre) par le
refroidissement du magma. Le lien entre la
structure dune roche volcanique et ses
conditions de refroidissement est toujours à
établir.
- On étudie la répartition mondiale des volcans
comme dans lancien programme. On déduit dune
part leur alignement et dautre part leur
présence dans des zones géologiques
caractéristiques des continents (grandes
cassures) et des océans (dorsales) sans préciser
les types de roches rencontrées
- Le volcanisme ancien nest plus au programme
4Lactivité interne du globe (suite)
- Le concept de plaque (surface, épaisseur) est
établi à partir de la répartition mondiale des
séismes et des volcans dune part, de la vitesse
de propagation des ondes sismiques dautre part
(lithosphère). Cette étude semble moins liée à la
dynamique des plaques que dans lancien programme
- La notion de croûte, les roches qui composent la
lithosphère (granite ou basalte et péridotite) ne
sont plus exigibles
- On étudie le mouvement des plaques (vitesse,
sens de déplacement notamment aux limites) et on
en déduit la formation des plaques au niveau des
dorsales et leur disparition au niveau des
fosses.
- On relie le mouvement des plaques à
louverture dun océan, au déplacement des
continents, à la fermeture dun autre océan
jusquà la formation dune chaîne de montagne
- Lénergie responsable du mouvement des plaques
nest plus au programme
5 Lactivité interne du globe (fin)
- Létude des déformations liées à laffrontement
des plaques semble moins poussée que dans
lancien programme notamment la relation entre
plis et déformations souples, failles et
déformations cassantes
- Les risques géologiques (volcanique et
sismique) engendrés par lactivité de la planète
sont définis et réaffirmés avec la volonté de les
localiser (zones à risque) en corrélation avec le
modèle tectonique global actuel
- Comme dans lancien programme, on distingue
laspect prévision des éruptions et des séismes
et la prévention qui passe par un plan
daménagement du territoire et dinformation des
populations
Histoire de la Vie, Histoire de la
Terre disparaît du programme
6Reproduction sexuée et maintien des espèces dans
les milieux (6 H au lieu de 8 H)
- On cherche comme dans lancien programme à
montrer le lien direct entre reproduction sexuée,
fécondation, cellule uf, espèce et nouvel
individu en prenant au moins un exemple chez les
végétaux (algues par exemple). On parle de
cellules reproductrices et non de gamètes (à
cause notamment du terme ovule qui est ambigu).
- On insiste sur le milieu de fécondation et le
type de fécondation (externe ou interne)
- Lhermaphrodisme nest plus abordé
- Comme dans lancien programme on aborde les
mécanismes qui à léchelle de lorganisme ou des
cellules reproductrices favorisent la fécondation
mais on étend cette étude aux végétaux
(attraction du tube pollinique par la cellule
reproductrice femelle par exemple).
7Reproduction sexuée et maintien des espèces dans
les milieux (fin)
- On montre comme avant le rôle de la reproduction
sexuée dans le maintien des espèces dun milieu
donné
- On ne cherche plus à montrer comment le mode de
reproduction est adapté au milieu de vie (nombre
élevé de cellules reproductrices et dufs en
milieu aquatique - fécondation interne,
viviparité, protection des oeufs et des jeunes en
milieu terrestre) mais uniquement comment les
ressources alimentaires influencent le taux de
reproduction dune espèce (évolution des
populations, disparition dune espèce)
- On aborde comme dans lancien programme
linfluence positive et négative de lhomme sur
les conditions de milieu favorables et
défavorables à la reproduction sexuée des espèces
donc à la biodiversité (exemples nourrissage
du gibier en hiver, destruction dun milieu de
vie, lutte biologique permettant le maintien
dune certaine biodiversité).
8 La transmission de la vie chez lHomme
(10 H au lieu de 8 H )
- On aborde les transformations physiques et
physiologiques liées à la puberté qui permettent
à lHomme de se reproduire. Les modifications de
la personnalité et des comportements ne sont plus
étudiées ici. Elles le sont dans le cadre de
léducation à la sexualité.
- On parle plutôt de fonctionnement continu ou
cyclique des organes reproducteurs (qui sont à
connaître) que de production continue ou cyclique
des cellules reproductrices comme dans lancien
programme.
- Comme avant on relie lactivité des testicules
à la production continue de spermatozoïdes mais
on associe chaque cycle à la libération dun
ovule par un des deux ovaires. La durée moyenne
du cycle ne semble plus une connaissance
exigible.
- On étudie très simplement, comme dans lancien
programme, lévolution de la couche superficielle
de la paroi de lutérus en expliquant lorigine
des règles.
9 La transmission de la vie chez lHomme (suite)
- Lorigine de lembryon est à relier aux notions
de rapport sexuel et de fécondation. La
fécondation est définie comme étant lunion des
noyaux des cellules reproductrices.
- On localise lémission des spermatozoïdes dans
le vagin et la fécondation (interne) dans une des
trompes. La durée du trajet des spermatozoïdes
dans les voies génitales est estimée.
- Comme avant les élèves doivent savoir que
lembryon simplante et se développe dans
lutérus mais la notion de viviparité nest plus
exigible. En revanche, lélève doit savoir
expliquer pourquoi il ny a pas de règles au
début de la grossesse.
- Le rôle du placenta dans les échanges entre
lorganisme maternel et le ftus est à connaître
comme dans lancien programme. On insiste sur la
notion de surface déchange et de vascularisation
permettant dassurer les besoins et déliminer
les déchets du ftus (mobilisation des acquis de
5ème).
10 La transmission de la vie chez lHomme (fin)
- Les élèves doivent définir la contraception et
savoir à quoi elle sert.
- Les élèves doivent connaître les principes
biologiques sur lesquels repose la contraception
(empêcher la production et/ou la rencontre des
cellules reproductrices et/ou limplantation de
lembryon dans lutérus) et savoir les mettre en
relation avec différentes méthodes actuelles
(pilules, préservatifs, stérilet).
- Les élèves doivent savoir que la prévention
dune grossesse peut, le cas échéant, seffectuer
par la prise dune contraception durgence sous
contrôle médicale.
- Les élèves doivent prendre conscience du choix
possible des méthodes pour chacun et de lintérêt
des méthodes contraceptives préventives/ méthodes
contraceptives durgence.
11 Relations au sein de lorganisme (12 H)
- On montre le rôle du système nerveux dans la
commande du fonctionnement des muscles en réponse
à une stimulation extérieure à partir de
limplication de chacun de ses organes (rôle des
récepteurs sensoriels, des nerfs sensitifs et
moteurs, du cerveau et de la moelle épinière).
Cest comme dans lancien programme de cinquième
mais on distingue message nerveux sensitif et
message nerveux moteur respectivement reçu et
élaboré par le cerveau
- Il faut sappuyer sur les notions de perception
de lenvironnement et de commande du mouvement
sans étudier en détail les aires mises en jeu
pour mettre en évidence la nécessité dune
communication au sein du cerveau
- La communication cellulaire est étudiée. Les
notions de neurone, de messager chimique et de
synapse sont ainsi abordées un peu comme dans le
programme de troisième actuellement.
- On étudie linfluence de lenvironnement sur le
système nerveux (conséquences des
agressions extérieures, fatigue, action de
certaines substances sur le fonctionnement des
synapses)
12 Relations au sein de lorganisme (fin)
- On cherche à comprendre le rôle des hormones
dans les transformations observées au cours de la
puberté. Il convient de montrer limplication du
cerveau dans la fabrication dhormones dont
laugmentation progressive déclenche le
développement des testicules et des ovaires qui a
leur tour libèrent dautres hormones
(testostérone et oestrogènes) à lorigine de
lapparition des caractères sexuels secondaires.
- On montre et on apprend aussi à faire connaître
aux élèves le rôle des hormones ovariennes sur
létat de la couche superficielle de lutérus.
- Lorigine des règles est à mettre en relation
avec la diminution des concentrations sanguines
des hormones ovariennes.
- Le concept de communication hormonale (par le
sang) est défini et établi à partir du constat
dun éloignement entre le lieu de production et
daction dune hormone.