Pards et autels - PowerPoint PPT Presentation

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Pards et autels

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Non tranchant de la r futation, non couperet d coupant et quadrillant ... Les tr s anciens mythes de M sopotamie de l'arbre de vie ont t r interpr t s ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pards et autels


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Pardès et autels
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Pardès
  • Retours vers les lieux enfouis. Recours incongru
    pour la comparaison qui classe, code et organise
    qui ne saura que faire du flou de la genèse et du
    chaos primordial dans les grands récits de
    lhumanité. Ses débuts peuvent être gelés par la
    connaissance qui avance par une série de  non 
    successifs. Non tranchant de la réfutation, non
    couperet découpant et quadrillant les fables dun
    temps primitif que nous navons pas quitté 
     Il est toujours là, il ne cesse pas dêtre à
    côté de moi ou de me bombarder de secousses
    inattendues, je suis toujours, nous sommes
    ensemble, nous et le monde, plongés en lui 

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lieu mythique du jardin
  • Les très anciens mythes de Mésopotamie de larbre
    de vie ont été réinterprétés dans celui de
    leden.  Léternel Dieu plante un jardin en
    Eden, vers lavant/lOrient (Gn 2.8).
  • Une très vieille tradition hébraïque, rapportée
    par Maïmonide1 dans Le Guide des perplexes,
    dit quaprès avoir été chassé du Paradis, Adam
     vécut sous le coup dun anathème, cest alors
    quil engendra des démons, des démones, des
    fantômes, créatures monstrueuses et malfaisantes,
    ainsi que des animaux anthropomorphiques . 1
    Chouraqui André, Ibidem, p. 80

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  • Lon ne sait si dans cette anthropologie du
    pardès, comme dans tout mythe de la création, les
    phénomènes religieux inventant un récit de la
    création composent avec la présence de la
    malformation dans la genèse de lhomme.

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  • Dans le Jardin des délices, dont on tient le nom
    dune abbesse, Herrade de Landsberg hortus
    deliciarum1, Margot la Folle est proche de la
    sphère de cristal du savoir dans laquelle un
    infirme tente de pénétrer. Bulle de savoir en ce
    jardin nouveau, dit Michel Foucault2, où
    larbre du jardin dEden, figure désormais le mât
    de la nef des fous3 dans un lieu de délices.
  • 1 Qui donna dailleurs le nom à une
    encyclopédie au XIIe siècle
  • 2 Foucault Michel, Histoire de la folie à lâge
    classique, Paris, Plon, p. 35
  • 3 Gravure illustrant, rapporte Foucault, les
    Stultifuræ naviculæ de Josse Bade

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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  • Héraclès veut retrouver le jardin des Hespérides,
    empêché par Lyssa, déesse de la folie, la quête
    de lhomme vise à renouer avec le mythe dune
    neutralité où nhabitent ni lharmonie, ni la
    dysharmonie.

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autels
  • Le sacrifice, écrivent Marcel Mauss et Henri
    Hubert1  est un moyen pour le profane de
    communiquer avec le sacré par lintermédiaire
    dune victime .
  • Sagissant de la déficience, on parle souvent de
    loffrande des êtres difformes aux dieux en
    établissant parfois une relation systématique
    entre lhistoire dun peuple et une pratique
    rituelle sacrificielle. 1 Essai sur la nature
    et la fonction du sacrifice, in Mélange
    dhistoire des religions, Paris, Félix Alcan, 1929

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  • au Mozambique1, on pouvait voir le meurtre
    denfants malformés sous une forme rituelle 
     De tels monstres sont porteurs de tous les
    maléfices, ils sont capables de nuire de mille et
    une manières. Ils peuvent déclencher des
    épidémies, tarir leau des puits, détruire les
    récoltes, etc. Une chose simpose immédiatement,
    les faire passer de vie à trépas, en faire des
    victimes émissaires. Ils sont le désordre, leur
    anéantissement provoque le retour à lordre. ()
    La mise à mort des enfants malformés, monstrueux
    est un sacrifice que les auteurs accomplissent
    sans problème de conscience . 1 Macaire
    Pierre, Lhéritage Makhuwa au Mozambique, Paris,
    LHarmattan, 1996, p. 188

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  •  La pitié dans lépouvantable scène du Sacrifice
    à Moloch est étouffée par lhorreur. La magie du
    récit étend sur elle les vapeurs dun rêve. La
    description a le vertige des choses quelle
    raconte. Ce clergé baroque, ces idoles béantes,
    ce peuple fou, ces mères qui hurlent, ce Monstre
    dairain qui ronfle sous la flamme, et dont les
    mains mécaniques jettent des poignées denfants
    dans son poitrail de fer rouge, tout cela
    tourbillonne comme les spectres dun
    cauchemar 1. 1 Paul de Saint-Victor, La
    Presse, 15 décembre 1862

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conclusion
  • Retour à lhistoire des civilisations, vieilles
    pratiques, mythes, fantasmes parfois
  • La comparaison cest dabord se frotter à cette
    histoire
  • la quête de la comparaison est peut être la
    recherche des paradis (ou des enfers! ) perdus
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