Title: J.-M. Jacquet Ann
1J.-M. JacquetAnnée académique 2004-2005
- COURS DINTRODUCTION
- A LE-BUSINESS
D après le cours de François BODART Année
académique 2003-2004
2Organisation du cours
- Cours d introduction 3-4 séances
- Participation (active) à la conférence
Coordination 2005 20-22/04/05 - Etude d un cas
- Séance questions - réponses en fin de semestre
28/04/05
3Cours introductif
- Exemple introductif le projet TRASCOM
- Introduction à le-business
- Modèles et méthodes de développement dun projet
e-business - Les Technologies de le-business
4Examen
- Oral, par groupe de 2-3 personnes
- Présentation du cas
- Présentation d un article de Coord 05
- Réponse aux questions
51. Exemple introductifle projet
européenTRASCOM(1)
(1) TRaveller ASsitance for COmbined Mobility in
regional areas.
6- Lusage des technologies mobiles au service de
linter et de la multi-modalité dans les
transports.
7Introduction
- Mobility Challenge
- Traffic congestion
- Services availability in low density population
area - Services availability for elderly and handicapped
people - Pollution
- Trascom Goal
- Contribute to mobility problemsby
- Creating a Transport Mobile Electronic Market
Place
8Trascom Regions
9Trascom Regions
10Components of a M-Business Model
Actors
NEEDS
Products Services
Technologies
11Transport Product and Services
Mobile technology used for
12Business modeling the stake holders
13Business modelingmarket segments
14Business modelingthe issues
- Technological and network issues
- Services issues
- Economic model issues
- Legal issues
- Social issues
152 Le-Business Notion
16- Ce nest pas un pot-pourri de vocables à la
mode -
- M-business
-
- Mais une approche stratégique et une recherche
dopportunités nouvelles des e-systèmes
E-procurement
B 2 B
SCM
ERP
Selling chain management
B 2 C
E-commerce
CRM
Enimporte-quoi
17- La notion d'e-business
- recouvre les différentes applications possibles
de l'informatique faisant appel aux technologies
de l'information et de la communication (TIC), - pour traiter de façon performante les relations
d'une entreprise telle qu'une PME avec des
organisations externes ou des particuliers. - Les technologies utilisées sont principalement
celles de l'Internet, du Webet des aplications
qui sy greffent
18La PME siège de communications dinformation
19 20Les moteurs de le-business
- La gestion orientée client
21- Equipements
- informatiques
- des réseaux
Produits logiciels y compris e-business,
m-paiement, CRM, Agents,
Solutions et logiciels de gestion y compris
e-business
Services, méthodes et organisation applicables
à le-business
Software engineering applicable à le-business
Fourniture de contenu applicable à le-business
Services réseaux
223 LES MODELES DE LE-BUSINESS
233.1 Les Modèles B to C
- Le Business to Consumer (B to C) ou e-commerce
au sens strict concerne lutilisation de supports
électroniques pour tout ou partie des relations
commerciales entre une entreprise et les
particuliers
24(No Transcript)
25Critères de classification
26Nature du produit
27Le degré de finalisation du produit
- Un bien standard dans un catalogue électronique
- Un bien personnalisable en effectuant des choix
parmi un ensemble doptions
28Le type de transaction commerciale
- La transaction commerciale bilatérale ou directe
entre le vendeur et lacheteur - La transaction commerciale multilatérale ou
indirecte entre - Un vendeur et plusieurs acheteurs potentiels
vente aux enchères - Un acheteur et plusieurs fournisseurs potentiels
vente aux enchères inversée
29Les facteurs complémentaires de choix dun modèle
B to C
- Les caractéristiques commerciales dun bien
- Des produits spécifiques ayant un créneau mondial
- Des produits sadressant à des types de
consommateurs très spécifiques - Des produits nécessitant un service après-vente
important, sous forme éventuelle de
télé-maintenance - Des produits doccasion
- Des produits exclusifs à lInternet
- Des produits de comparaison systématique des
offres - Des produits rares
30- Une politique de marketing appropriée
- Pratique du softselling
- Marketing dimage de marque
- Marketing à lexportation
- Pour en savoir plus www.awt.be - fiches
méthodologiques, Le Business to Consumer
(http//www.awt.be/cgi/fic/fic.asp?ficfic-fr-P7-1
)
313.2 Les modèles B to B
- Le Business to Business (B to B) concerne
l'utilisation de supports électroniques pour tout
ou partie des échanges d'information d'une
entreprise fournisseurs, sous-traitants,
clients, prestataires de services, organismes
financiers,
32(No Transcript)
33Critères de classification Finalité des
échanges dinformation dune PME avec dautres
entreprises.Sur la base de ce critère on
distinguera
34Le modèle des relations transactionnelles
35- Les principaux avantages sont
- La réduction des coûts des transactions
commerciales - La réduction des coûts internes
- La réduction des délais nécessaires à lexécution
effective dune transaction - Fidéliser les relations de partenariat avec les
clients/fournisseurs - Ce modèle sapplique aux relations
transactionnelles entre entreprises indépendantes
aussi bien quaux relations de sous-traitance ou
aux transactions avec des fournisseurs obligés.
36- Le modèle dintégration de processus
- Il s'agit d'intégrer à distance des processus
de travail entre des entreprises distinctes. Ces
processus peuvent être industriels ou
logistiques. - L'intégration peut requérir la mise en place
d'un système de workflow inter-entreprises. - Ce modèle d'e-business a pour objectifs
principaux la réduction des coûts de coordination
et le raccourcissement des délais d'échange de
biens et de services entre entreprises.
37Le modèle du partage des ressources
- Le modèle B to B de partage de ressources
s'avère particulièrement important pour les PME
wallonnes dans la mesure où il leur permet de
regrouper leurs forces en vue de répondre aux
défis majeurs que sont - l'intensification de la concurrence
- l'appropriation continue des nouvelles
technologies - Le partage des ressources via l'e-business
est aux PME ce que l'entreprise virtuelle est aux
grands groupes industriels. -
38- Ce modèle concerne le recours aux technologies de
la communication pour assurer la gestion partagée
d'une ressource commune à plusieurs partenaires. - En fonction du type de ressource, on distinguera
quatre sous-modèles
Pour en savoir plus www.awt.be (fiches
méthodologiques, Le Business to Business )
393.3 Modèles dintermédiation
- Dans un échange électronique dinformations,
lintermédiation concerne les activités que les
acteurs émetteurs ou récepteurs de ces
informations ne peuvent pas ou ne veulent pas
assumer. - Ces activités dintermédiation
- Sont au cœur de la nouvelle économiqe
- Donnent lieu à la création de start-up
- Sont cruciales pour le développement de
le-business dans les PME
40Critères de classification
- Intermédiation TECHNIQUE, SUPPORT dun ECHANGE
EXISTANT - Gestion dune plate-forme technique
dintermédiation B to C, B to B, B to A - Site de ventes aux enchères
- Gestion de communautés virtuelles
-
41- Intermédiation qui APPORTE un SERVICE
COMPLEMENTAIRE à un ECHANGE - Moteur et agents de recherche
- Supermarché virtuel
- Groupage de demandes
- Intégration de catalogues
- Certification, authentification, labelisation
- Gestion de paiement électronique
- Traduction de formats de message
- Call centers à valeur ajoutée
- Gestion à distance
42- Intermédiation qui CREE son PROPRE ECHANGE
- Portails
- Recherche, collecte, synthèse et dissimination
dinformations (commerciales, techniques,
transferts de technologie, économiques, etc) - Gestion de produits virtuels
Pour en savoir plus www.awt.be
43 3.4 Introduction à le-gouvernement
44Les modèles de le-gouvernement
E-procurement
45- Les télé-services
- Les télé-services concernent aussi bien
- les services développés au profit des citoyens
(attestations, autorisations, octroi
d'indemnités,) et des entreprises
(autorisations, subventions, aides,) - les services qui représentent des obligations à
charge des citoyens et des entreprises telles que
les déclarations fiscales, le paiement des taxes,
les déclarations administratives,
46- Les télé-services administratifs peuvent être
considérés, du point de vue des techniques à
mettre en œuvre, comme un cas particulier de
Business to Consumer où la nature du produit est
un service qui, dans de nombreux cas, est
digitalisable. Par analogie avec l'e-business, il
serait logique d'utiliser l'expression
Admistration to Consumer.
47On peut distinguer trois dimensions principales
dans le développement des télé-services
administratifs
48Gestion de fomulaires électroniques
- Une telle gestion requiert les fonctionnalités
suivantes - information du demandeur
- gestion de la demande de formulaire
- remplissage par l'utilisateur avec une assistance
en ligne - validation du formulaire
- présentation du document rempli et validé au
demandeur, suivi de l'acceptation et de la
signature - homogénéisation des formulaires au plan
sémantique (cohérence des éléments) et au plan de
la présentation (charte graphique) - coexistence avec les supports et procédures
classiques (papier, fax, téléphonie) de gestion
de formulaires - l'archivage des documents.
49Interfaçage avec les télé-procédures
administratives
- Linterfaçage concerne la prise en charge du
document issu du formulaire par les procédures
adminstratives son but est dassurer
lintégration de la gestion des formulaires avec
les procédures administratives du back-office. - L'interface et les traitements qui s'y rapportent
comportent 3 aspects principaux - la répercussion dans les télé-procédures du
back-office - l'interaction avec le demandeur
- l'adaptation progressive des méthodes de travail,
des procédures d'organisation et des
dispositions réglementaires.
50Prise en compte du concept de guichet unique
- Pour ladministration, le concept de guichet
unique correspond à la mise en place despaces
physiques et virtuels unifiés permettant de
proposer aux citoyens et aux entreprises une
réelle valeur ajoutée dans le cadre de leurs
échanges dinformations.
51(No Transcript)
52Gestion de dossiers électroniques inter et
intra-organisations
- Elle concerne la gestion des échanges de
dossiers - Au sein de différents services dune
adminstration - Entre les administrations relevant de différents
niveaux de pouvoir (local, régionial, fédéral) - Entre les administrations et des organisations
externes aux administrations. - La gestion de dossiers électroniques dans le
cadre de l'e-gouvernement est un cas particulier
de business to business (B to B), correspondant
au modèle des relations transactionnelles. Par
analogie avec l'e-business, il serait logique de
parler d'administration to administration. -
-
53- La gestion des dossiers électroniques fait appel
à la technologie de gestion des flux de travail,
le workflow. - Lemploi de ce type de technologie doit
permettre une plus grande transparence dans le
traitement dun dossier ainsi quune plus grande
efficacité.
54- Exemple La plate-forme AdmiPro développée à
l'initiative du Gouvernement de la Région
wallonne et de la Ville de Namur est une
plate-forme générique de gestion des flux de
travail (workflow). Elle permet de gérer les
échanges de messages et de documents entre
différentes organisations (flux
inter-organisations) ainsi que les échanges entre
différents postes de travail propres à une
organisation (flux intra-organisations).
55E-procurement ou Télé-procédures de marchés
publics
- Ces télé-procédures présentent des particularités
en fonction des différents types de marchés
publics. Les marchés publics peuvent être
structurés en fonction de deux critères - l'objet du marché marché de travaux, de
fournitures et de services, - le mode de passation du marché
- Par analogie avec le-business, il serait
opportun de parler de Administration to Business
Marché de travaux Marché de fournitures Marché de services
Adjudication publique restreinte
Appel doffres général restreint
Procédure négociée Avec/sans publicité
56- Niveau de mise en œuvre
- Elaboration d'un avis de marché
- Diffusion de l'avis (publication, consultation)
- Attribution du marché
- Exécution du marché
57Processus éditorial de publication d un avis de
marché
58Bases dinformation du secteur public
- Il sagit de la mise en ligne des gisements
dinformation du secteur public. - Exemple
- A titre d'exemple, on citera les données
cartographiques, les données statistiques, les
cours pour l'enseignement à distance, les données
locales en temps réel relatives au trafic
routier,
59LE-Gouvernement et la sécurité (1)
- Crée la confiance entre les agents
- -Agents personnes, applications
- - Moyens Identification, authentification
- Confidentialité des informations échangées
- Absence de possibilité de répudiation
- Protection de la vie privée
60LE-Gouvernement et la sécurité (2)
- Gérer la vulnérabilité des systèmes Protection
contre des agressions - - Identification des menaces,
- - Identification des impacts,
- - identification des moyens de prévention
- gt gestion du risque
- Types de vulnérabilité
- - organisationnelle,
- - technique
61Un portail E-Gouvernement Espace de
communication
62Un Espace d un portail E-Gov ex R.W.
63Objectifs d un portail e-Gov
- Rapprocher le citoyen de l Administration
publique - Etre une source d efficience dans la production
des services administratifs - Devenir un lieu d identification du territoire
couvert par le portail - Devenir un lieu d expression privilégié du
gouvernement
64Rôles d un portail e-Gov.
- Lieu de publication d informations générales,
politiques ou opérationnelles (d usage). - Lieu de consultation des informations publiées
(consultations ponctuelles, sur abonnement, sur
base d un profil, interaction avec
l administration,). - Lieu de gestion des transactions support à
l exécution des services en ligne (services
locaux au portail ou propres à d autres niveaux
d exécution). - Lieu de transit d informations relatives à des
interactions entre acteurs externes au portail et
acteurs internes
65Organisation d'un Portaildaccueil
66Architecture fonctionnelle
67Architecture fonctionnelle Détaillée
684 LA VALORISATION DUN PROJET E-BUSINESS
69Tout projet e-business doit engendrer
70Pour lentreprise
- Augmenter ses revenus et/ou diminuer ses coûts
- Augmenter la satisfaction et la motivation du
personnel
71Pour les clients
72Pour les partenaires
- Fournisseurs, sous-traitants, partenaires
financiers, - La rationalisation des procédures
- Lanticipation des besoins
- Le partage de ressources matérielles ou
immatérielles -
73- Approfondissement critique des notions de
valorisation présentées - ci-avant
- Lecture constructive de
- Peter Weil Michael Vitale Place to Space
- Harvard Business School Press 2001
- Etude approfondie de
- Osterwalder, A. and Y. Pigneur (2004) An
ontology for e-business models, - in Value Creation from E-Business Models. W.
Currie, Butterworth-Heinemann. 2004 -
74 Guide de lecture de l'ouvrage "Place to
Space" de P. Weill M.R. Vitale
75- Ce livre propose un cadre de référence pour
lélaboration dun projet e-businessCe cadre
repose sur lidentification de huit "business
models" atomiques dont la combinaison permet de
construire un projet e-business (an E-business
Initiative). - Chaque modèle permet dévaluer sa contribution à
un projet e-business sous différents aspects
communs à chaque modèle. Une check-list de 12
aspects est résumée à la page 83 du livre. - Lidentification et lanalyse de ces éléments
communs est basée sur lutilisation dun
méta-modèle graphique dun e-business modal an
e-business schematicCe méta-modèle est instancié - pour lanalyse des modèles atomiques,
- pour lanalyse d une combinaison de modèles
atomiques (E-business Initiative)
76Ebauche du modèle conceptuel de Weill Vitale
Description tool
E-business model
1-1
- strategic objective - value proposition
1-N
IS-A
E-business model schematic
Atomic e-business model
1-N
1-N Combined in
Providing
Combination
1-N Combinaison of
1-N
E-business model initiative
Analysis elements
1-4
- Structuring elements
- Sources of revenues
- - Owner of customer relationship
- customer data
- customer transaction
- - Core competencies
- - Critical sucess factors
Structuring
1-N
Structuring elements
- Customer segments targeted - Value proposition
to each segment - Channels to the customer - ICT
infrastructure capability
77Usages du livre par les étudiants
- Comparer lapproche proposée avec lapproche
scénario du guide de lAWT. - Affiner le modèle conceptuel de Weill Vitale et
le comparer avec celui (lontologie) de Y.
Pigneur et A. Osterwalder. - Exploiter conjointement les approches
méthodologiques de Weill vitale et celles de Y.
Pigneur et A. Osterwalder comme aide à la
construction de la matrice dactivités et plus
généralement du design du cas traité
785 METHODOLOGIE DE DEVELOPPEMENT DUN PROJET
E-BUSINESS
79Un projet e-business un processus décisionnel
- Un projet e-business est un processus
décisionnel volontariste et pragmatique - DELanalyse dopportunité
- Quel modèle choisir?
- Relatif à quelles activités?
- Pour répondre à quelles faiblesses et saisir
quelles opportunités? - Avec quels acteurs?
- En vue de quelle proposition de valeur?
- AU
- Suivi du plan dactivités et dinvestissement
- EN PASSANT PAR
- Le design technique et organisationnel
- La décision basée sur lévaluation dun plan
dactivités et dinvestissement - Et sa mise en oeuvre
80- Etapes et procédures
- Identification(2) Développement(3)
Sélection(4) Implantation(5)
Percevoir le problème Poser un diagnostic
Rechercher et/ou Concevoir des solutions
Evaluer les options Choisir la solution
Obtenir les autorisations Mettre en place la
solution Réaliser le suivi
(2) Intelligence chez H. Simon (3) Design chez H.
Simon (4) Choice chez H. Simon (5) Non défini
initialement chez H. Simon, mais rajoutée
ultérieurement (edition 1977)
81Application
Un environnement logiciel daide à la création
dun projet e-business le guide e-business de
lAgence wallonne des télécommunications
http//guide .awt.be
82Les étapes
- Diagnostic (analyse des besoins, choix dun
modèle e-business) - identification - Design (mise au point d une solution, prise en
compte des impacts) - développement - Décision (évaluation financière et qualitative) -
sélection - Implantation (conduite de projet)
- Evaluation (analyse quantitative et qualitative
visant à vérifier ladéquation de la solution par
rapport aux objectifs fixés
83Diagnostic
- Choix dun modèle e-business (éventuellement,
dun sous-modèle) - Identification des faiblesses et opportunités
- Affinement du diagnostic
- Pour quels besoins?
- Avec quels partenaires?
- Quels avantages pour les clients?
- Quels avantages pour le personnel?
- Quels avantages pour les partenaires(
Proposition de valeur) - Quel type de solution technique?
84Design
- Désignation dun chef de projet / modes
dimplication de la direction - Constitution du réseau de partenariat,
organisation des flux au sein du réseau - Impacts organisationnels
- Automatisation des procédures internes
- Automatisation des procédures de collaboration
- Identification de nouvelles opportunités /
Evolution des activités actuelles
85Design ( suite)
- Gestion des ressources humaines (y compris la
formation) - Design technique SI interpartenaires,
interfaçages, architecture, design télécoms,
86Décision
- Le plan dinvestisement
- Définition de lhorizon temporel ,des critères
quantitatifs, du ROI attendu,du point déquilibre - Raisonnement marginal variation des coûts et
des revenus - Tableau(x) récapitulatif(x)
- Rédaction du cahier des charges
- Sélection dune offre
87Implantation
- Mise au point dun plan daction avec le(s)
fournisseur(s) - Traduction interne du plan daction
- Gestion de projet
88Evaluation et suivi
- Définition des critères qualitatifs et
quantitatifs de suivi liés au diagnostic, au
design et au plan dinvestissement - Au besoin, feed-back sur le design et les modes
de gestion du projet
89En pratique
- Utilité de disposer d un cadre conceptuel simple
et susceptible d aide à - l analyse des besoins,
- et au design de la solution technique et
organisationnelle,
--gt La matrice des activités
90 La matrice danalyse des activités dun projet
e-business
- Objectifs et usages de la matrice
- Servir de guidance à
- l'analyse des avantages et inconvénients (fig. 1)
du développement d'une application d'e-busines - la spécification des modalités techniques et
organisationnelles d'implantation d'une
application d'e-business - la valorisation des activités en vue d'estimer la
structuration des coûts et des revenus d'une
application - l'identification des activités constitutives
d'une application d'e-business figures 1, 2, 3)
91Illustration 1 Considérons une firme qui
produit et vend des équipements à des
laboratoires d'analyses médicales et à des
grossistes de matériel pharmaceutique.
92Figure 1 L'activité de saisie des commandes
clients est réalisée à l'aide d'un support
traditionnel de courrier postal, de fax,
d'échanges téléphoniques et d'un système
d'encodage. Cette activité est interfacée avec
les activités internes relatives à la gestion des
commandes et des clients et les activités de
gestion des stocks. Ces activités de gestion ont
pour support les SI intégrés qui leur
correspondent. Pour répondre aux faiblesses et
saisir les opportunités, la firme décide de
mettre en place un catalogue électronique en
ligne, un système WEB/EDI et un système de suivi
des livraisons sous-traités auprès d'un
opérateur.
93Par simplification pédagogique, nous supposons
que le nouveau système remplace en totalité les
procédures anciennes.
94- La matrice représentée à la figure 2 indique les
modifications intervenues dans les activités - l'activité d'envoi traditionnel des factures est
supprimée et remplacée par la production, via un
système WEB/EDI, d'une facture électronique - le support propre aux activités de commande, de
facturation et de suivi des livraisons est
remplacé par un support WEB/EDI sous-traité
auprès d'un opérateur d'une plate-forme
d'intermédiation. Ce système WEB/EDI devra être
interfacé avec les SI internes à la firme.On
remarquera que l'ordre du flux d'information
entre ces SI internes est modifié de façon à
permettre la vérification immédiate de la
disponibilité des stocks et l'envoi de la facture
dès que les produits à livrer sont affectés à la
commande.
95Illustration 2 La même firme a conclu un accord
avec des concurrents pour passer des commandes
groupées auprès d'un fournisseur afin d'obtenir
des conditions plus favorables.
La base de données qui groupe les commandes est
hébergée chez l'opérateur de la plate-forme
d'intermédiation. Ce dernier assure, en outre, le
traitement des commandes auprès du fournisseur à
l'aide du système WEB. Ce système est connecté au
réseau bancaire ISABEL pour le paiement du
fournisseur.
96-
- La matrice possède deux dimensions
- les activités,
- les cibles de ces activités.
- Les activités et les cibles peuvent être
- relatives aux relations externes avec les
organisations avec qui la PME communique
(activités et objets externes) - internes (activités et objets internes).
97- Activités externes
- Une activité externe peut être
- une activité de communication (échange de
messages, mise à disposition d'informations)
entre l'entreprise et d'autres organisations
exemples envoi d'un mailing aux clients,
publication d'un catalogue, envoi d'un bon de
commande à un fournisseur. - soit une activité de support (physique,
logistique, organisationnelle, informationnelle)
à une activité de communication exemples
circuit organisationnel et flux des informations
pour la création et la mise en forme du
catalogue, réseau local. - Classes d'activités externes les activités
externes sont regroupées en classes relatives aux
- marché (clients, prospects)
- fournisseurs
- co-opétiteurs, concurrents qui partagent
certaines ressources dans un souci de
mutualisation des coûts - partenaires financiers (banques, financement des
investissements, actionnaires, ) - autres partenaires (administrations publiques,
fédérations professionnelles, ).
98- Activités internes
- Une activité interne peut être
- une activité du back office qui sera interfacée
avec une activité externeexemple interfaçage
des activités de gestion comptable et financière
avec la saisie en ligne de commandes clients - une activité de supportexemple le système
d'information comptable et financier - Une activité interne concerne l'intégration avec
le back office de la firme.
99- Cibles externes
-
- Les cibles externes sont structurées en trois
classes - les produits et services vendus
- les produits et services approvisionnés
- les clients et prospects.
100- Infrastructures ou cibles internes
- Les infrastructures ou cibles internes servent à
identifier les activités qui servent de support
aux activités relatives aux cibles externes - Par exemple, la connaissance du comportement
d'achat des clients (activité externe ayant pour
objet les clients) a pour support (façon de
faire) un panel conçu par le service de marketing
mais dont la réalisation est sous-traitée selon
des procédures, un planning et un flux
d'informations définis. Les activités relatives à
la gestion et à la réalisation du panel seront
considérées comme des activités d'infrastructure
il s'agit de la gestion de la banque de données
du panel et de la gestion des échanges avec la
firme extérieure. - Les infrastructures ou supports internes sont
structurés en quatre classes - les infrastructures physiquesexemples
bâtiments, équipements informatiques et de réseau
- les infrastructures logistiquesexemple un
système de transport - les infrastructures organisationnellesexemple
les structures d'organisation d'un département. - les infrastructures informationnellesexemples
les flux d'informations, les systèmes
d'informations.
101(No Transcript)
102- Réaliser une application e-business consiste à
- repenser le contenu d'une ou plusieurs
activité(s) externe(s) - mettre en place des supports électroniques pour
ce(s) activité(s)exemple introduire la vente
en ligne de produits de peinture accompagnée de
conseils en ligne interactifs pour l'usage de ces
produits.
103- Pour éviter des déceptions ultérieures, la
conception correcte d'une application e-business
nécessite d'examiner les répercussions selon les
dimensions illustrées par le schéma ci-dessus - répercussions directes de l'évolution du contenu
des activités externes sur les activités internes
du back-officeexemple répercussion de la mise
en place d'un système de vente en ligne avec
services associés sur la gestion des clients et
du marketing - répercussions directes sur les infrastructures
relatives aux activités externesexemples
organisation de la logistique de distribution des
produits, hébergement du site WEB de vente en
ligne chez un fournisseur de services Internet
(ISP) - répercussions indirectes sur les infrastructures
relatives aux activités internesexemple
interfaçage du site WEB de prise des commandes
avec le SI de gestion des commandes et des
clients et avec le SI comptable et financier - sous-traitance éventuelle d'infrastructures
relatives aux activités externesexemples
sous-traitance de la distribution de produits,
hébergement du site WEB chez un ISP. - Il est important de noter que des évolutions à
apporter aux infrastructures ou aux activités
internes peuvent constituer une opportunité pour
créer une application d'e-business.
1046 Les technologies de l'e-business
1056.1 Les technologies de l'e-business brève
synthèse
106Classification des technologies de le-business
sur base dun modèle en couches
107Technologies Réseau
Infrastructures réseau
Réseaux mobiles
Réseaux daccès fixes
- PSTN - ADSL - SDSL, XDSL - Modem cable
- On-line GSM GPRS EDGE UMTS - Off-line
WLAN (802.II.a), (802.II.b) Bluetooth
108Transport de messages
Réseaux mobiles
Réseaux fixes
TCP/IP HTTP/HTTPS SOAP
TCP/IP HTTP/HTTPS SMS - WAP SOAP
109Environnement de fourniture de services technique
s
- - Encryptage, firewall, antivirus,
- - PKI,
- - Compression,
- - Technologies de localisation (GPS, Cell-ID, ),
- - Plate-forme de développement (.NET, J2EE),
(JAVA 2 Microedition - J2M) - Technologies dinterfaçage dapplication (web
services, WSDL, UDDI, SOAP, ) - - ...
110- Environnement de services applicatifs
- génériques
- - Logiciels de workflow,
- - Langages de description de processus (BPML,
WFSL), - - Logiciels de collaboration (groupware),
- - Gestion de formulaires,
- - Gestion de répertoires,
- Gestion dontologie (informations, processus),
- Agents intelligents
- - GED,
- - GIS,
- - Services génériques de localisation à valeur
ajoutée (tracking and tracing, dynamic
guidance, ) - - E-business modeling environment,
- - ...
111Environnement de fourniture de services
applicatifs métier - Paiement électronique, -
Customer Relationship Management (CRM), -
E-procurement, - Supply Chain Management (SCM), -
Services spécifiques de localisation à valeur
ajoutée de métier, - Création de sites
de-business, - ...
112Technologies de portail - Technologies de
présentation et de stockage HTML, WML
XML XHTML - Création dynamique de pages web
Common Gateway Interface (CGI) Servlet
Java (J2EE) VB-Net (.NET) - Identification,
authentification, sécurisation Login,
Password PKI - Technologies de transmission
HTTP, HTTPS SOAP
113- Technologies de portail (suite)
- Logiciels de création de sites web, de sites
de-business - Logicels de référencement
- - Logiciels danalyse de trafic
- - Gestion du contenu (Content Management)
- - Agrégation du contenu
- - Gestion des profils utilisateurs
- - Facturation des services
- - ...
114Technologies et services daccès et de
diffusion - Terminaux fixes, - Terminaux
mobiles, Thin client, Thick client,
Carte SIM, - Smart Card, - Carte didentité
électronique, - Equipements de synchronisation, -
...
1156.2 Les technologies de l'e-business Lergonomie
des sites Web de-business
Cf cours IHM
1166.3 Les technologies de l'e-business Le paiement
électronique
117Le Paiement électronique Notions de base
- Paiement électronique transfert financier dun
compte débiteur vers un compte créditeur laide
dun système informatique - Monnaie électronique valeur stockée sur un
device élect. - ( carte à puce, disque dur,)
- Paiement mobile
118Le Paiement électronique Notions de base suite 1
- Instruments de paiement électronique
- Transactions bancaires électroniques
- Chèque électronique ( signature électronique)
- Carte de débit
- Carte de crédit
- Carte de dépôt électronique ( stored value
card)( à usage pré-défini) - Porte-monnaie électronique ( e-wallet)( à usage
quelconque) - Compte utilisateur centralisé chez un vendeur
119Le Paiement électronique Notions de base suite 2
- Modes de paiement
- Pré-paiement constitution dun réservoir pour
prélèvement progressif avec lacceptation des
requêtes de paiement - Paiement immédiat au moment de lachat
- Paiement différé facturation ou domiciliation
120Le Paiement électronique Notions de base suite 3
- Volume de paiement
- Micro-paiement lt 30
- Mini-paiement gt lt 250
- Macro-paiement gt 250
121Processus de paiement environnement (ex.Trascom)
122Choix dun système de paiement électronique les
paramètres
- Instrument de paiement
- Mode de paiement
- Volume de paiement
- Devices cible
- L environnement technologique les protocoles
de sécurité ( SSL, SET, 3D Secure,) , les
projets de systèmes de paiement ( Telepay,
PayPal, PayCircle, Simpay, The Mobile Payment
Forum,)
123Choix dun système de paiement électronique les
paramètres Suite1
- Les aspects économiquespour chaque acteur
impliqué - Les contraintes légales authentification et
non-répudiation, sécurité des transactions,
aspects contractuels, respect de la vie privée
124Choix dun système de paiement électronique les
paramètres Suite2
- Les profils des utilisateurs et leurs attentes
- Les requirements des vendeurs coûts,
fiabilité, fonctionnalités - Les requirements des banques, opérateurs
télécoms, ISP, autres partenaires tiers
1256.4 Les technologies de l'e-business Les
systèmes de workflow
Cf cours autres transparents
1266.5 Les technologies de l'e-business Les agents
intelligents
Cf autres transparents