Le Mieux estil lEnnemi du Bien - PowerPoint PPT Presentation

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Le Mieux estil lEnnemi du Bien

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Une femme sur cinq a le vagin colonis par le streptocoque B. ... Avant le programme de d pistage actuel, les infections n onatales avaient pour responsables Streptocoque B : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le Mieux estil lEnnemi du Bien


1
  • Le Mieux est-il lEnnemi du Bien ?
  • Dr Jean Michel Garnier
  • Polyclinique de lAtlantique

2
  • - Une femme sur cinq a le vagin colonisé par le
    streptocoque B.
  • - 0.5 à 1 de ces femmes colonisées donnent
    naissance à un bébé infecté.
  • - Un de ces bébés sur cinq va mourir.
  • - Le risque dune femme positive au streptocoque
    B de perdre son bébé est de 1 à 2 pour 1000.
    (sans compter les séquelles neurologiques des
    survivants) Berkley 1999

3
  • Principaux germes impliqués
  • Avant le programme de dépistage actuel, les
    infections néonatales avaient pour responsables
    Streptocoque B 40 et E Coli 16.5 .
  • - Vaginoses  Gardnerella vaginalis, mycoplasma,
    ureaplasma, Bacteroïdes, mobilincus, ..
    (Impliquées dans les fausses couches précoces et
    tardives, MAP, RPM, ..)
  • Mycoses et notamment candida albicans.
  • On exclura les MST (contexte et traitements
    spécifiques)

4
  • Lancien adage  cest lhémorragie qui tue en
    obstétrique  a été détrôné par le risque
    infectieux.
  • Et ce risque est le plus souvent latent, les
    patientes sont asymptomatiques.

5
  • Le risque est réel.
  • Une infection nosocomiale est une infection
    contractée par un patient au cours dun séjour
    hospitalier (ou à loccasion de soins
    ambulatoires) cette infection nétait ni
    présente ni en incubation au moment de lentrée
    lorigine de lagent pathogène responsable peut
    être endogène ou exogène.

6
  • Le risque est bien réel.
  • Le risque dinfections nosocomiales est estimé
    chez la mère entre 0.5 et 5 pour un
    accouchement, et de 11.5 à 25 pour une
    césarienne.
  • Grande variabilité entre régions et maternité.
    (variabilité des patientes accueillies, et
    variabilité des pratiques).

7
  • Le risque est réel, et les moyens mis en uvre à
    la hauteur.
  • Débauche dexamens complémentaires
  • Débauche de protocoles
  • Evidence Based Medecine

8
  • Le risque est réel et il fait peur..
  • - Maladies nosocomiales
  • - Justice (On peut plaider lhémorragie, pas
    linfection)
  • - Excès de prudence
  • - Déshumanisation

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  • Le risque est réel et il est coûteux
  • Coût du dépistage
  • Coût de la prise en charge des enfants infectés
  • 10 millions de consultations annuelles aux USA
    pour vaginose bactérienne ..

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  • Et la prévention primaire ?
  • - Le PV de 35-37 semaines est fait, mais en amont
    ?
  • - Quels sont les facteurs de risques de ces
    patientes qui seront positives au dépistage ?
  • - Aucune recommandation de prévention nexiste
    pour ces femmes à risque.

11
  • On ne peut sortir lartillerie lourde dans nos
    maternités pour traquer et traiter les infections
    obstétricales
  • et laisser les patientes y accéder
  • sans aucune prévention.

12
  • Toutes les patientes nont pas une vaginose,
  • toutes ne sont pas porteuses
  • de streptocoque B.
  • Qui sont ces patientes à risque ?
  • Quel est leur profil ?

13
  • Quest la flore vaginale normale ?
  • La flore vaginale normale varie selon lage et
    les compartiments anatomiques. En période
    dactivité génitale, lappareil génital bas
    normalement contaminé soppose à la stérilité
    bactérienne de lutérus et des trompes.
  • Si la vulve est porteuse dune flore cutanée et
    digestive, la flore vaginale est dominée par le
    bacille de Döderlein. Bacille gram appartenant
    à de nombreuses espèces de Lactobacillus, il se
    multiplie dans la vagin en produisant de lacide
    lactique. Son implantation dans le vagin dépend
    de la charge en glycogène de lépithélium
    vaginal, elle même déterminée par lactivité
    oestrogénique.
  • En dépit du contrôle exercé par le lactobacille
    sur la flore environnante, (PH acide /- 5.2), de
    nombreux autres micro organismes réussissent à
    simplanter.

14
  • Tableau bactériologie normale

15
  • Bactériologie vaginale normale
  • (Gayo 06/2002) Espagne
  • (623 gestantes en parfaite santé à 40 SA)
  • Strepto B 7 ,
  • mais aussi Enterobacteries, E Coli, klebsiella,
    proteus, chez 38 ), candida 10, Staphylo 5,
    gardnerella 5, Pseudomonas 2, Association
    Strepto B/ Candida dans 54.5 des cas

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  • En conclusion, la flore vaginale est abondante et
    variée, son équilibre subtil et fragile. Il en
    faut peu pour la déséquilibrer et créer le lit
    dune infection.
  • Par opposition à lanalyse bactériologique du
    haut appareil, dinterprétation aisée, lexamen
    bactériologique vaginal est dinterprétation
    difficile voire impossible, et impose une étroite
    concertation entre bactériologiste et clinicien

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  • Quels sont les facteurs qui peuvent déstabiliser
    une flore vaginale ?
  • - Sexuels MST (hors de notre sujet)
  • Non sexuels
  • Antibiothérapie
  • Diabète
  • Tabac
  • Race
  • Stress maternel
  • Hygiène intime

18
  • La Race
  • Royce. North carolina 1999.
  • - 842 gestantes entre 24-28 SA.
  • 22.3 des noires et 8.5 des blanches avaient une
    Vaginose bactérienne.
  • Moins de lactobacille (RR 1.5),
  • Mobilincus (RR 10.6)
  • Différences ethniques persistant après
    ajustement sur activité sexuelle, âge, poids,

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  • Le Stress maternel
  • Culhane 06/2001 Pennsylvanie
  • 454 patientes enceintes, PV positif chez 49 de
    ces patientes.
  • Facteurs de risque retrouvés 
  •   - Indice de stress (échelle de Cohen) supérieur
    à celui des femmes PV négatif. Plt 0.O1
  • - Variables raciales (African American)
  • - Douching (douches vaginales)
  • - Nombre de partenaires sexuels
  • - Drogues illicites
  • Le facteur stress est indépendant des autres.
    RR 2.2

20
  • Hygiène intime
  • - Priestley 1997 UK
  • 26 patientes en bonne santé travaillant en
    centre de soin.
  • Suivi longitudinal sur 8 semaines, avec
    prélèvements 3 à 4 fois par semaine.
  • PV Normal 4/26 seulement
  • Une vaginose chez femme sans rapport, et 9
    vaginoses intermittentes.
  • Candida par intermittence chez 31 .
  • Ureaplasma par intermittence chez 40 .
  • Conclusion. La vaginose bactérienne est
    indépendante de lactivité sexuelle. Les seuls
    facteurs de risque retrouvés sont Utilisation
    fréquente de savons parfumés, vêtements et
    facteurs dhygiène.

21
  • Effets in vitro des gels-douches sur la Flore
  • - Pavlova 2000 Chicago. Inhibition in vitro de la
  • flore vaginale par les gels douches. 7 produits
    du
  • commerce testés sur tous les germes vaginaux
  • 4/7 avaient une forte et très rapide (en moins
    dune minute) activité antibactérienne contre
    tous les germes vaginaux
  • 3  inhibaient tous les germes sauf le
    lactobacille
  •  
  • - Juliano 1992 Italie expérience comparable
  •  
  • - Silverman 1999 Michigan  Idem sur candidas
  •  

22
  • Flore et douches vaginales
  • 0nderdonk 1992 Boston  Essai comparatif de deux
    douches (Polyvidone iodée et solution ac.
    Acétique) après analyse des effets simples dune
    douche au sérum physiologique  Effets de
    réduction très rapide du nombre total des
    bactéries vaginales dominantes.
  • Un changement aussi rapide explique la
    prolifération des pathogènes, et le risque
    dinfections associées.

23
  • Douches vaginales et pathologies (1)
  • Cottrell 2003. Revue de la littérature de1997 à
    2001 56 articles. Mot clef Douching
  • Lien établi avec - Vaginose bactérienne ,
    prématurité, dysmaturité, maladies
    inflammatoires pelviennes, infections à
    Chlamydiaes, GEU, Haut taux de transmission du
    VIH, et Cancer du col
  •  

24
  • Douches vaginales et pathologies (2)
  • Zhang 1997 New york.
  • Meta analyse sur publications entre 1965 et1995
  • Douching 1/3 des blanches et 2/3 noires.
  • Risque accru
  • maladie inflammatoire pelvienne de 73
  • GEU de 76 ,
  • de cancer du col.
  •  

25
  • Douches vaginales et infections (1)
  • - Rajamanoharan 08/1999 London  Etude
    cas-contrôle  100 patientes porteuses dune
    vaginite bactérienne vs 100 sans vaginite
    attendant en salle dattente. La vaginite était
    plus fréquente chez les femmes noires (RR 2.1).
    Lutilisation de bains moussants et de solutions
    antiseptiques, et les douches vaginales étaient
    plus fréquents chez les patientes à PV positif.
  • Après contrôles des populations effectuant ces
    excès dhygiène, il ny avait plus de différence
    ethnique significative. RR 1.1

26
  • Douches vaginales et infections (2)
  • Holzman 2001 USA 496 patientes sur 3 cliniques,
    risques de vaginose bactérienne.
  • Deux éléments forts apparaissent  OPS
    protègent (RR 0.5) et Douching aggrave (RR 2.9)
  •  
  • - Cherpes 2003 Pittsburgh  Herpes et douching.
    1207 femmes.
  • HVH2 fréquent chez femme noire fumeuse
    douchée partenaires multiples, circoncis
  •  

27
  • Douches vaginales et infections (3)
  • Scholes 1993 Seattle cas contrôle 131 patientes
    avec endométrite. 294 femmes groupe contrôle. RR
    2.1, si douching , et 3.9 si au moins 1 douche
    par semaine.
  •  - Scholes 06 1998 Seattle  1692 femmes Douching
    prédispose aux infections cervicales à
    Chlamydiaes. Douching RR 2.29 (2.6 si douches
    vaginales 1 à 3 / mois, et 3.84 si de 4/ mois)
  •  - Fonck 2001 Kenya. 543 prostituées de Nairobi.
    Prévalence de 30 VIH1. (associacion
    significative vaginose, trichomonas, gonocoque)
    72 douches régulières. (savon, eau salée,
    produits antiseptiques) La douche vaginale
    accroit le risque de vaginoses, p 0.05, mais
    pas le risque de VIH
  •  

28
  • Douches vaginales et infections (4)
  • - La Ruche 1999 Abidjan Douching and infections 
    (552 femmes) Vaginoses fréquentes. Chlamydiaes
    indépendant de douching mais associé à douching
    antiseptic et idem pour VIH ou risque multiplié
    par 2.
  • - Ness 2001 654 patientes endométrite. Majorité
    de patientes noires, douche fréquente ou récente
    principal facteur de risque commun.
  • - Ness  2002 1200 Patientes à haut risque de
    MST. Douching augmente le risque de vaginose
    bactérienne
  • Risque majoré si gt 1douche / mois et encore
    plus si douche récente (moins dune semaine)
  •  

29
  • Douches vaginales et GEU
  •  
  • Kendrick 1997 Atlanta  197 femmes noires avec
    GEU. Groupe contrôle 882 jeunes mères noires et
    237 gestantes noires.
  • RR de GEU si douches vaginales de 3.8
  •  

30
  • Douches vaginales et Prématurité (1)
  •  
  • - Bruce Atlanta 2000  Risque de prématurité 2
    fois supérieur chez les femmes noires. Les
    habitudes de douches vaginales aussi . La douche
    vaginale doit pouvoir faire remonter les germes
    pathogènes dans lutérus.
  • Subtil 2002 France. 102 patientes MAP et 102
    vaginose témoin.
  • Risque accru significatif de prématurité
    13.8
  •  

31
  • Douches vaginales et Prématurité (2)
  • - Fiscella 1998 New york  Prématurité et douches
    vaginales. 4665 mères. Analyse des facteurs de
    risque (douche) mais aussi drogue, race, .
  • Douche régulière RR 1.29. Douche quotidienne RR
    2.49
  • Pas de différence ethnique dans le risque
     douching 
  •  
  • - Fiscella 2002 New York  Cas controle. Douche
    et prématurité Douche vaginale en cours de
    grossesse pas très significatif (1.1) Mais si
    plus dune fois par semaine, RR 4.0, et depuis
    plus de 10 ans RR 1.9
  •  

32
  • Douches vaginales et Fertilité
  • - Baird 1996 USA 840 femmes, étude sur chaque
    mois dexposition 30 fécondité chez non
    doucheuses. (50 si 18-24 ans, 29 25-29 ans,
    6 après 30 ans)
  •  
  • - Rothman 2003 USA. Douches et maladies
    pelviennes et fertilité 
  • RR infection pelvienne 1.26
  • Fertilité lt 15 si douches et lt 33 si
    douches fréquentes (RR 0.67)

33
  • Douches vaginales Tableau récapitulatif

34
  • Douches vaginales Conclusion
  • Merchant 1999 revue de la littérature. 15.5 des
    femmes américaines pratiquent le  douching .
  • Il sinterroge, en concluant ce travail, et en
    voyant toutes ces corrélations, sur ce que font
    les organisations officielles pour mettre en
    place une prévention.

35
  • Autres Pays Autres cultures Maroc 
  • Faible taux infectieux vaginal
  • Conseils  santemaghreb.com   Conseils
    vestimentaires habituels, mais aussi   Eviter
    les produits dhygiène locaux, colorants et
    parfums. Les antiseptiques et agents
    antibactériens nont aucun intérêt hygiénique, il
    sagit dun choix préjudiciable pour
    lintimité .
  • Deux toilettes par jour sont largement
    suffisantes, même en cas de mycose vulvo
    vaginale, leur multiplication altère le film
    hydrolipidique de la peau, fragilisant ainsi les
    muqueuses.
  • Linjection deau ou dantiseptiques dans le
    vagin a des effets directs sur la flore vaginale
    en la déséquilibrant et en favorisant
    linfection. Cest une pratique qui doit
    absolument être proscrite.

36
  • Autres Pays Autres cultures Suisse 
  • Fort taux infectieux vaginal
  • Conseils Fondation genevoise  
  •  Conseils vestimentaires  mais aussi 
  • Au moins 1 toilette quotidienne, et une avant et
    après chaque rapport. Douche autorisée à leau.
    Produits à PH neutre (7)

37
  • Autres Pays Autres cultures Turquie
  • Tasdemir 1996
  • propose un traitement local par le Yaourt.
  • (100 millions de Lactobacillus) et PH lt 4.5
  • Etude sur 22 patientes enceintes avec vaginose,
  • avec 86.4 de bons résultats à 6 semaines,
  • et sans aucun médicament.

38
  • Autres Pays Autres cultures France 
  • On évolue ..
  • Site Doctissimo . fr 
  • Etude américaine  Obstétrics and Gynecology
    2002  100  765-772 , sur 1200 femmes
    sexuellement actives  risque de vaginose
    augmenté de 40 chez celles qui pratiquent la
    douche vaginale au moins une fois par mois.
  • Ainsi, conseils  Pas de douche, pas de
    produits agressifs, ni parfum ni déodorant, ..
  • - Site e-santé.fr  Les deux causes les plus
    fréquentes de mycoses vaginales sont les
    antibiotiques et lexcès dhygiène intime.

39
  • Autres Pays Autres cultures France 
  • Mais la prévention du streptocoque B dans toutes
    les publications ne parle que dampicilline
  • Mais lANAES ne parle que de Metronidazole pour
    le traitement des vaginoses.
  • Mais les abondantes leucorrhées de nos gestantes
    continuent dêtre traitées par toilettes
    excessives et ovules anti infectieux.
  • Certes, tout ce qui est validé par dEvidence
    Based Medecine est à considérer comme vrai, mais
    ce qui ne lest pas (encore) nest pas faux  

40
  • A ton le droit encore de se satisfaire du
    prélèvement vaginal de 35-37 SA ?
  • A ton le droit de laisser les firmes
    pharmaceutiques envahir les rayons des pharmacies
    et les salles de bain de nos patientes ?
  • A ton le droit de laisser traîner ces mêmes
    produits dans les chambres des accouchées ?

41
  • Navons-nous pas un devoir de prévention et
    dinformation ?
  • Peut-on accepter ce risque et ce coût ?
  • Une toilette quotidienne externe avec simple
    savon, rinçage à leau claire, voire une 2 ou
    une 3 si nécessaire simplement à leau est bien
    suffisant.
  • Mieux, cest moins bien ..

42
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