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Une biographie du smioticien Ren Thom

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Cette id e de biologie math matique n' tait pas r pandue en France, mais ailleurs, par exemple en Hollande, plus qu'en Allemagne et dans les pays latins. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Une biographie du smioticien Ren Thom


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Une biographie du sémioticien René Thom
Wolfgang Wildgen
  • Apertura dei lavori
  • Centro Internazionale di Semiotica e linguistica
  • Lunedi 18 luglio 2005

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Notes biographiques/biographical notes (réference
au texte de Michèle Porte)
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  • 2 septembre 1923.
  • Naissance à Montbéliard, 21 rue de Belfort. René
    Thom est le benjamin de Louise Ramel et de
    Gustave Frédéric Thom.
  •  Ma mère, Louise Ramel, était une fille
    d'horloger. Mon père était d'une petite
    bourgeoisie bien établie, et puis, ma mère, dans
    sa jeunesse, était employée dans le café du pont.
    Ce n'est pas à dire qu'elle était de mauvaise
    vie. Elle était bien élevée, bien protestante.
    Fille d'une dynastie d'horloger qui remontait
    très loin. 

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  •  Dans notre généalogie il y a deux types de
    branches  les branches nobles et les gens
    humbles. Les branches nobles sont celles où les
    gens portaient des noms ayant une certaine
    célébrité historique. Par exemple Pierre Curie.
     
  •  Il y a une branche suisse provenant de
    Lengnau  les Blazer. Les Blazer étaient des
    célébrités locales. Émile Blazer avait fait le
    tour du monde. C'était un commerçant en
    instruments d'optique. Autre source de
    célébrité  le général Blazer de l'Armée
    française qui créa les Chasseurs alpins. 
  •  Dans l'enfance c'était des noms dont on était
    fier  ils étaient les plus regardés. 
  •  Le cousin Michel Thom a fait une
    statistique  beaucoup d'ancêtres sont allés à
    Tübingen pour devenir pasteurs luthériens. 

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  • 1923-1940.
  • Thom passe son enfance et son adolescence à
    Montbéliard.
  •  Au départ nous étions des gens du pays de
    Montbéliard, luthériens, allant à l'école du
    dimanche - où j'ai été moi aussi. 
  •  L'oncle Georges était un minus. ..Georges était
    un peu comme un grand frère, sauf que, sur le
    plan intellectuel, on se sentait supérieur à lui.
    Il a joué un grand rôle parce qu'on l'excitait
    sur le spiritisme et il nous déballait ses
    croyances et ses formules. Tu sais ce que c'est
    que le père-esprit ? Il récitait toutes ses
    formules, mais le dégagement du corps, le
    dégagement du corps de l'âme, ça prend du temps !
    Il a joué un grand rôle, parce que ça compte
    une personnalité comme ça dans une famille  ça
    donne de la liberté d'esprit. 

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  • 1936 ou 1937.
  • René Thom prend connaissance de l'existence du
    calcul différentiel à la bibliothèque municipale
    de Montbéliard, dans un ouvrage du 18ème siècle
    qui le séduit.
  • 1940.
  • Au début de la guerre, les parents de René Thom
    insistent pour que son frère et lui quittent
    Montbéliard. Ils partent à bicyclette, rejoignent
    un groupe de soldats en déroute, se retrouvent
    pour l'été en Suisse, où il pérégrinent et font
    les foins.
  •  Finalement, au bout de quelques mois, le
    gouvernement français nous a transportés à Lyon.
    Mon frère et moi avons été logés par une amie de
    maman, une vague cousine. C'était une bonne
    période. Nous n'avons pas été malheureux et j'en
    ai profité pour passer le bac philo. 

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  • 1941-1942 et 1942-1943.
  • René Thom est interne au Lycée Saint-Louis, en
    mathématiques supérieures puis mathématiques
    spéciales.
  •  Tu ne te rends pas compte. On m'a fait entrer
    au Lycée Saint-Louis. L'entrée dans les grandes
    taupes se faisait au poids sociologique des
    parents - je pense qu'il en est de même
    aujourd'hui. Georges Becker, mon professeur de
    grec qui m'était vaguement cousin, m'a défendu.
    Il m'a beaucoup plus frappé que tous les autres,
    notamment les professeurs scientifiques. C'était
    un éminent mycologue, et il écrivait des
    nouvelles, des poésies. 

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  • 1943-1947.
  • Élève à l'École normale supérieure.
  •  Ensuite l'ENS c'était différent. On pouvait
    discuter avec les littéraires, ça vous ouvrait
    des horizons. Je me rappelle avoir vu Malraux
    faire une grande déclaration dans un couloir... 
  • 1946.
  • Agrégation des sciences mathématiques.
  •  A la fin du séjour à l'ENS je suis parti pour
    Strasbourg. J'ai suivi le maître Cartan. Il y
    avait toute sorte de gens intéressants à
    Strasbourg. Des gens très forts aussi. Je pense
    que des gens comme Kossul valaient bien
    Grothendieck. 

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  • 1949.
  • Mariage avec Suzanne Helmlinger.
  • En mars, Thom publie son premier article de
    mathématiques, dans les Comptes Rendus de
    l'Académie des Sciences, sur proposition de Henri
    Cartan.  Sur une partition en cellules associée
    à une fonction sur une variété. 
  • Il écrit aussi une nouvelle,  L'étrange
    expérience du professeur L. , inédite et publiée
    dans les OEuvres Complètes.

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  • 1951.
  • Docteur ès Sciences Mathématiques. Thèse 
    Espaces fibrés en sphères et carrés de Steenrod,
    sous la direction de Henri Cartan.
  • 1951-1952.
  • Boursier au Graduate College de Princeton, USA.
    Rencontre marquante, au printemps 1952, avec
    Claude Chevalley, à Columbia University. C.
    Chevalley annonce la possibilité d'introduire la
    notion de généricité dans le monde des structures
    différentiables.
  • 1954-1963.
  • Maître de conférences, jusqu'en 1957, puis
    professeur à la Faculté des sciences de
    Strasbourg.

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  • 1958.
  • Médaille Fields reçue au Congrès international
    des mathématiciens d'Edimbourg. Le rapport est
    rédigé par Hopf.
  • Années 1960.
  • Contacts avec le groupe Peixoto-Lefschetz qui
    travaillait aux USA sur la stabilité structurelle
    des systèmes dynamiques.
  • 1962.
  • Prix des laboratoires de l'Académie des sciences.
  • 1963-1988.
  • Détaché à l'Institut des hautes études
    scientifiques (IHÉS) à Bures-sur-Yvette, comme
    professeur permanent.
  • 1966-1968.
  • Rédaction de Stabilité Structurelle et
    Morphogenèse.

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  • 1969.
  • Participation de Thom à la Société française de
    biologie théorique, ainsi qu'aux rencontres de
    l'abbaye de Solignac.
  •  Cette idée de biologie mathématique n'était pas
    répandue en France, mais ailleurs, par exemple en
    Hollande, plus qu'en Allemagne et dans les pays
    latins. L'Angleterre avait la grande tradition de
    d'Arcy Thompson. 

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  • 1972.
  • Congrès de Vancouver  succès médiatiques de la
    TC, dus autant à Christopher Zeeman qu'à Thom, au
    moment même où SSM finit par paraître, après
    quatre ans de tribulations éditoriales, dont Thom
    a toujours témoigné qu'ils lui avaient été très
    pénibles.
  • 1974.
  • Première publication d'un recueil d'articles de
    Thom concernant les mathématiques,
    l'épistémologie, la biologie théorique et la
    linguistique, en collection de poche 10/18, sous
    le titre Modèles mathématiques de la
    morphogenèse. Le titre est repris d'une série de
    conférences, les Lezione Fermiane, organisées par
    l'Accademia Nazionale dei Lincei et prononcées à
    la Scuola la Normale Superiore de Pisa, du 10
    avril au 31 avril 1971. L'ouvrage est un vif
    succès éditorial.

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  • 1982 (7-18 septembre).
  • Colloque de Cerisy, organisé par Jean Petitot,
    autour de l'oeuvre de Thom.
  • 1988.
  • Publication en septembre de Esquisse d'une
    Sémiophysique. Physique aristotélicienne et
    théorie des catastrophes. Le philosophe Bruno
    Pinchard, avec qui Thom a noué une amitié,
    participe à l'ouvrage, dans un dialogue terminal
    avec l'auteur.
  • 26-30 septembre.
  • Colloque de mathématiques en l'honneur de René
    Thom, IHP, Paris.

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  • À partir de 1995, la santé de René Thom a
    commencé de se dégrader.
  • René Thom est décédé le 25 octobre 2002 à
    Bures-sur-Yvette.
  • À Propos des mathématiques
  •  Ce qui m'intéresse encore ce sont les choses
    simples. 
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