Prsentation PowerPoint

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Katy Bernard,  La Croisade contre les
Albigeois, une mise en jeu de société ? 
Fig. 1 Le plateau de jeu de R.oc ou Le jeu de la
Croisade contre les Albigeois
Les bourgs sont désignés par des armoiries
reconstituées, couleur or, figurant des faisceaux
de blé. Celles des bastides, toujours
reconstituées, figurent une ville fortifiée.
Les villes franches sont désignées par des roses
des vents.
Les blasons des capitales et des villes trouvent
leur équivalent dans de multiples pions qui
servent à désigner les titres de propriétés des
différents protagonistes Fig. 2.
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Fig. 2 Les blasons des capitales et dune
bastide (avec un pion) Ils figurent les titres
de propriété et rapportent 1000 marcs Fig. 5 de
revenu par tour de jeu. Ils sont placés sur le
tableau de bord du joueur Fig. 3 et 4.
Les bourgs sont considérés comme des lieux de
passage et nont donc pas déquivalent en pion.
Ils peuvent cependant se transformer en bastide
moyennant un investissement de 5000 marcs. Le
pion bastide signifie cette transformation, le
joueur le place avec ses autres pions figurant
ses propriétés sur son tableau de bord.
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Fig. 3 Le tableau de bord de la maison de Simon
de Montfort
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Fig. 4 Le tableau de bord de la maison de
Toulouse
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Fig. 5 Lors dun combat ou dun siège, les pions
armes (les pions trébuchet pour lattaque et les
pions pierrière pour la défense ainsi que les
pions soldats doivent être achetés par les
combattants.
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Fig. 6 Au début du jeu, chaque joueur place les
titres de propriété de ses villes, désignés par
des blasons détachables Fig. 2, aux côtés des
personnages correspondants sur son tableau de
bord Fig. 3 et 4 chacun dispose dune somme
de départ de 1000 marcs.
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Fig. 7 Les chevaliers vassaux du comte de
Toulouse
Les concepteurs du jeu ont attribué à Aimery de
Montréal la ville de Lavaur
À Hugues dAlfaro, la ville de Muret (chevalier
très proche de Raymond VI, il devient son
beau-frère
(il la défend sans succès lors de son siège en
1211 et meurt pendu).
et participe à toutes les campagnes militaires de
Raymond).
À Bernard de Cazenac (son repère était le château
de Castelnau) et Pons Adhémar, les villes de
Rodez et Montauban.
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Fig. 8 Les compagnons darmes de Simon de Montfort
À Robert de Mauvoisin, la ville dAlès.
À Guy de Lévis échoie dans le jeu la ville de
Montpellier (en réalité, il reçoit Mirepoix à la
fin de la croisade).
À Bouchard de Marly, Avignon.
Et à Lambert de Croissy est attribuée Nîmes(au
lieu de Limoux).
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Fig. 9 Au sommet de la pyramide féodale dessinée
par le jeu le roi de France, Philippe II
Auguste et le roi Pierre II dAragon.
Ils sont représentés au nord-est et au sud-ouest
du plateau de jeu. Leur personne et leur armée
régulière sont aussi figurées par des pions le
joueur qui désire rendre hommage au suzerain de
son choix peut le faire venir jusquà lui et
joindre larmée du roi à la sienne.
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Fig. 10 Le chevalier faidit
Un chevalier dépossédé de son bien est appelé
 faidit , terme occitan employé pour désigner
les chevaliers déchus de leur titre de seigneur
car dépossédés de leur seigneurie. Dans le jeu,
le faidit est désigné par un blason spécial posé
à côté du chevalier déchu.
La situation précaire du faidit lexpose à la
trahison  si une maison pose la carte
 trahison  sur un chevalier faidit dune maison
adverse, il passe à lennemi. Le seul moyen pour
le seigneur de protéger un chevalier faidit est
de poser sur lui, quand il la possède, la carte
 amour courtois . Le chevalier devient
troubadour et ne peut plus trahir sa maison
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Fig. 11 Dans le jeu, larmée régulière de Simon
de Montfort est différenciée de larmée croisée,
menée par le pion figurant le légat du pape,
Arnaud Amaury.
Le joueur possédant linquisiteur est donc amené
à diriger son armée régulière dune part et celle
des Croisés dautre part. De même, larmée des
Croisés peut être dirigée à la fois par le joueur
de la maison Montfort et le joueur possédant
linquisiteur si ce nest pas le même. Cela
complique singulièrement les combats, les
alliances et les stratégies.
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Fig. 12 Les cartes figurant les différents
représentants des trois sociétés civiles et les
pions figurant le bâtiment qui les représente.
Seul linquisiteur est aussi figuré par un pion
mobile.
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R.oc ou Le jeu de la Croisade contre les
Albigeois, Gautier Christophe, Mazelier
Bertrand, Dubac Christophe, E.I. SELENE,
Toulouse, 2001. (illustrations  Christophe
Gautier et graphisme  Patrick Bourgeois) Les
documents sont reproduits avec laimable
autorisation de M. Dubac, à qui nous adressons
tous nos remerciements.