Title: Le monde associatif comme composante de lconomie sociale
1Le monde associatif comme composante de
léconomie sociale
Site internet http//matthieu.hely.club.fr/Site/A
ccueil.html
2Lunité de léconomie sociale selon J.F.Draperi,
sociologue qui dirige une revue spécialisée La
revue internationale de léconomie sociale
Léconomie sociale définit lensemble des
entreprises coopératives, mutualistes et
associatives. Ces entreprises partagent des
traits communs qui les distinguent à la fois des
entreprises individuelles, des entreprises
publiques et des sociétés de capitaux elles
émanent de personnes, physiques ou morales, et
ont pour finalité de répondre aux besoins et aux
attentes collectives de ces personnes. Ces
membres établissent entre eux des formes de
solidarité mutualisation des risques, mise en
commun des produits de lactivité, constitution
dune épargne commune, échanges réciproques, etc.
Groupements de personnes, les entreprises
déconomie sociale fonctionnent selon les
principes dengagement volontaire, dégalité des
personnes, des solidarités entre membres et
dindépendance économique (p.7)
3De léconomie sociale aux métamorphoses du monde
associatif
- Linvention de léconomie sociale au début du
19ème siècle. - Le renouveau de léconomie sociale depuis la fin
des années 1970. - La diversité sectorielle du monde associatif en
France. - Les institutions de léconomie sociale
- La marchandisation des activités associatives.
- Une approche analytique des métamorphoses.
41. Du XIXème siècle à aujourdhui
- Du début du 19ème siècle à 1848 un foisonnement
de mouvements de contestation du capitalisme
industriel. - Une dialectique permanente entre mouvements
démancipation et mouvements de conservation de
lordre social. - LEtat social et la mise sous tutelle des
institutions de léconomie sociale. - Le renouveau de la croyance pluriséculaire dans
les puissances de léconomie sociale.
5Du début du 19ème siècle à 1848 un foisonnement
de mouvements de contestation du capitalisme
industriel.
- 1791 Décret dAllarde qui met un terme Ã
lorganisation du travail au sein des
corporations de métiers (maîtres et compagnons).
Fin dun ordre professionnel et nécessité
dinventer de nouvelles formes dactivité
productive. - 1831-1834 agitation et mouvements
contestataires des canuts lyonnais. Formes
embryonnaires du mouvement syndical et de la
protection sociale. - Février 1848 mise en uvre des  Ateliers
Nationaux par Louis Blanc, membre du
gouvernement provisoire de la seconde République
qui avait théorisé ce concept dans son ouvrage
sur lorganisation du travail publié en 1839.
6La permanence dune dialectique entre
contestation et soumission à lordre établi
Dès le début du 19ème siècle, les premières
formes de mutualisme ouvrier sont ambivalentes
Avant que les frontières se brouillent entre
société de secours mutuels/société de résistance
en raison du contrôle policier des mouvements de
contestation,  lassociation ouvrière qui
sefforce de naître veut à la fois être
secourable et défendre les intérêts
professionnels dune catégorie douvriers Henri
Hatzfeld, Du paupérisme à la sécurité sociale
(p.192) 1852 création du statut de  mutuelle
approuvée à linitiative de Louis Napoléon
(Napoléon III) par le décret du 28 mars. Succès
en 1852, on dénombre 2 500 sociétés mutualistes
pour 270 000 mutualistes. En 1869, il y a 5 700
sociétés pour 4 200 sociétés  approuvées . 1902
constitution de la Fédération Nationale de la
Mutualité Française dans le sillon du solidarisme
de Léon Bourgeois. (en parallèle de la création
de la CGT en 1895 qui fustige le  réformismeÂ
des mutualistes).
7LEtat social et la mise sous tutelle des
institutions de léconomie sociale.
1940 dissolution de la CGT par le gouvernement
de Vichy mais pas de la mutualité. La FNMF
approuve la  Charte du travail promulguée en
octobre 1941 qui prône le  rapprochement entre
les patrons et les ouvriers . Romain Lavielle,
secrétaire général de la FNMF, estime que la
Charte du travail est en conformité  avec les
buts poursuivis par les sociétés de secours
mutuels depuis plus dun siècle . Cette position
nest pour autant généralisable à lensemble des
mutualistes dont certains sengagent très tôt
dans la résistance. 1944 la création de la
sécurité sociale menace le monopole des mutuelles
sur la protection sociale. 1945-1970
Organisation par lEtat des grands mouvements de
léconomie sociale (action sanitaire et sociale,
tourisme social, mouvements sportifs, culture et
éducation populaire).
8Le renouveau de la croyance pluriséculaire dans
lidéal de léconomie sociale.
1970Â GNC (Groupement National de la
Coopération) et FNMF (Fédération Nationale
Mutualité Française), lADAP (association pour le
développement des associations de progrès), le
CCOMCEN (Comité de coordination des uvres
mutualistes et coopératives de lEducation
Nationale), lUNIOPSS, la Fonda, créent le
CLAMCA (Comité liaison activités mutualistes,
coopératives et associatives). En 1977 le
CLAMCAÂ Organisation dun colloque sur
léconomie sociale (soutenu par Henri Desroches)
1978 Rapport de Jacques Delors Delors, J.
(dir.), La création demplois dans le secteur
tertiaire le troisième secteur en France,
Rapport à la CEE.
92. Le rapport Delors 1978
- Une tradition séculaire mais toujours nouvelle.
-  Ces nouvelles unités de production ou de
services seraient de petite taille et se - situeraient donc dans un contexte
socio-économiques largement décentralisé. Elles - seraient créées par des groupes de base qui
souhaiteraient ainsi expérimenter de - nouvelles formes de travail en commun et occuper
les créneaux laissés vides par le - deux grands secteurs traditionnelsÂ
(introduction) -  Travailler autrement un leitmotiv
permanent. - Â Parce quil permet de travailler autrement, le
troisième secteur secrète des possibilité - importantes dans deux directions essentielles
pour une politique du travail davantage - de flexibilité dans les horaires de travail ou
dans la pondération des différentes activités, - laccès à des formes dautogestion
(self-management) permettant daccéder à une - participation plus approfondie et à des formes
originales de démocratie industrielle - (p.33)
10Novembre 2008 première édition nationale du
Mois de lESS Fort de ces éléments montrant
lattractivité globale dun événement de cette
nature et ses effets positifs pour lEconomie
Sociale et Solidaire, lidée de lorganisation
dun Mois denvergure nationale constitue un
développement naturel de cette expérience et un
projet mobilisateur pour lensemble des
acteurs. Le CNCRES a donc décidé de mettre en
place le projet dun Mois de lEconomie Sociale
et Solidaire en France. en appuyant les CRES
pour lorganisation du Mois dans chacune des
régions en développant des partenariats
nationaux avec les mouvements et les grandes
entreprises de léconomie sociale et solidaire
en renforçant la communication autour du Mois de
léconomie sociale et solidaire
11 ELECTIONS PRUDHOMALES - 3 décembre 2008 Les
employeurs de léconomie sociale
sengagent LAssociation des Employeurs de
lÉconomie Sociale (AEES) qui regroupe le GEMA,
lUNIFED et lUSGERES va de nouveau présenter
ses listes aux élections prudhomales de 2008.
Après avoir obtenu plus de 11 des voix lors du
scrutin de 2002, les employeurs de l'économie
sociale renouvellent leur engagement pour -
Garantir dans chaque conseil de prudhommes une
capacité à régler les litiges relatifs aux
associations, mutuelles, et coopératives -
Participer à la construction dune jurisprudence
en droit du travail prenant en compte les
spécificités de léconomie sociale -
Contribuer à asseoir la représentativité des
employeurs de léconomie sociale dans la pratique
du dialogue social.
123. La diversité sectorielle du monde associatif
- Lhébergement durgence et laccès au logement
- Les politiques publiques loi du 13 décembre
2000 relative à la solidarité et au
renouvellement urbains. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs FNARS, UNIOPSS, EDQ, DAL, PACT-ARIM. - Les professions travail social, métiers de la
politique de la ville. - Adhésion aux valeurs de lESS moyenne
- Ressources du Master APAS LOUAIL Olivier
 Chargé de mission à la FNARS IDF, retour sur
une expérience de stage , 2007. - Laccès aux soins et la prévention des risques
sanitaires - Les politiques publiques loi 2002-2 rénovant le
secteur social et médico-social - Les institutions, réseaux et organisations
clefs AIDES, Ligue contre le Cancer, Collectif
Interassociatif Sur la Santé, - Les professions professions de santé, chargés
de partenariat avec les entreprises,
communication, experts en évaluation des
politiques publiques. - Adhésion aux valeurs de lESS faible
13- Les services sociaux
- Les politiques publiques loi 2002-2.
- Les institutions, réseaux et organisations
clefs Restaurants du Cur, Emmaüs, UNAPEI,
UNAF. - Les professions travail social, professionnels
de la communication et du fundraising. - Adhésion à lidéal de lESS intermédiaire.
- Ressources du Master APAS DOPAZO SofiaÂ
 Programme prison justice Direction de
laction sociale CROIX-ROUGE FRANCAISEÂ , 2008. - Le tourisme solidaire
- Les politiques publiques la loi du 17 juillet
2001. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs lUnion Nationale des Associations de
Tourisme, Secours Populaire. - Les professions métiers du tourisme,
professionnels de la communication et du
fundraising. - Adhésion aux valeurs de lESS intermédiaire
- Le commerce équitable
- Les politiques publiques Projet de Décret
Relatif à la reconnaissance des personnes
veillant au respect des conditions du commerce
équitable. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs Fédération Artisans du Monde. - Les professions nutritionnistes, gestionnaires,
conseillers en communication, chargés de
partenariat avec les entreprises. - Adhésion aux valeurs de lESS fort
14- Lanimation socioculturelle et la formation
professionnelle - Les politiques publiques la loi de 1971.
- Les institutions, réseaux et organisations
clefs UFJT, Fédération des Centres Sociaux,
MJC. - Les professions animateurs socioculturels et
formateurs. - Adhésion aux valeurs de lESS fort.
- Education populaire et accompagnement scolaire
- Les politiques publiques Partenariat avec le
Ministère de léducation nationale depuis 2001. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs AFEV, Ligue de lenseignement. - Les professions chargés des partenariats,
accompagnement des bénévoles. - Adhésion aux valeurs de lESS intermédiaire
- AHAMADA Nadjma  LAFEV, une association
déducation populaire entre innovations et
contraintes. , 2008. - La protection de lenvironnementÂ
- Les politiques publiques loi du Grenelle
Environnement doctobre 2008. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs Greenpeace, WWF, Fondation Nicolas Hulot. - Les professions spécialistes et experts,
conseillers en communication, chargés de
partenariat avec les entreprises. - Adhésion aux valeurs de lESS fort.
15- Linsertion par lactivité économique
- Les politiques publiques régulé par les lois du
29 juillet 1998 relative à la lutte contre
lexclusion et de cohésion sociale du 18 janvier
2005, codifiées dans le Code du travail. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs Groupe SOS, Les jardins de Cocagne,
Chantiers Ecole. - Les professions travail social, métiers de la
politique de la ville. - Adhésion aux valeurs de lESS fort.
- DERREY FAVRE Coline  Les ateliers et chantiers
dinsertion entre logique sociale et logique
économique , 2008. - VON ROSENSCHILD Marina  De lassociation Ã
lentreprise Une réponse à la problématique de
linsertion. Ateliers sans frontières , 2008. - Accueil et garde denfants
- Les politiques publiques allocation du CESU par
la CAF. la loi du 27 juin 2005 relative aux
assistants maternels et familiaux (Code du
travail) et du décret du 20 février 2007. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs Association des Collectifs Enfants
Parents Professionnels, Capucine et Papillons. - Les professions éducateurs de jeunes enfants.
- Adhésion aux valeurs de lESS faible.
16- Laide à domicile aux personnes dépendantes
- Les politiques publiques la loi n 2005-841 du
26 juillet 2005 codifiée partiellement dans le
Code du travail et dans le Code de laction
sociale et des familles . - Les institutions, réseaux et organisations
clefs ADMR. - Les professions auxiliaires de vie, aides
ménagères, aides soignantes. - Adhésion aux valeurs de lESS faible
- Ressources BOSCHER Julien  La place du
secteur associatif au sein de la politique
gérontologique parisienne , 2008. - Le sport de loisir et compétitif
- Les politiques publiques .
- Les institutions, réseaux et organisations
clefs CNOSF. - Les professions métiers du sport, éducateurs,
sportifs professionnels. - Adhésion aux valeurs de lESS faible
- La défense des droits
- Les politiques publiques .
- Les institutions, réseaux et organisations
clefs Que Choisir ?, Ligue des droits de
lhomme, GISTI, DAL, CIMADE. - Les professions travail social, juristes,
spécialistes de la communication. - Adhésion aux valeurs de lESS fort.
- Nathalie GRILLON, M1,  Le festival Migrantscène
à la CIMADE . Et SEFEROVIC Ira  France terre
d'asile - Association loi 1901Â , Promotion
2005/06.
17- La culture et le spectacle vivant
- Les politiques publiques loi sur le statut
dentrepreneur de spectacles, 1992. - Les institutions, réseaux et organisations
clefs Centre dinformation et de ressources
pour les musiques actuelles, - Les professions artiste, producteur, métiers de
la communication. - Adhésion aux valeurs de lESS fort.
- Mémoire de Sarah Yvert sur un Cirque associatif
du 18ème arrondissement de Paris. - Lhumanitaire et la solidarité internationale
- Les politiques publiques défiscalisation des
dons de particuliers par la loi de finances pour
1989 (dite loi Coluche). - Les institutions, réseaux et organisations
clefs MSF, ACF, Oxfam, MDM. - Les professions logisticiens, spécialistes de
la communication, experts en nutrition. - Adhésion aux valeurs de lESS faible.
18- 4. Les institutions de léconomie sociale
- La CPCA
- Créée en 1992, la Conférence permanente des
coordinations associatives regroupe 16
coordinations associatives nationales investies
dans des domaines très variés, allant du sport Ã
la culture, en passant par le tourisme et la
famille. En sont notamment membres Animafac, la
Fonda, lUnion nationale des associations de
tourisme de plein air et, depuis 2004, 17
associations nationales de consommateurs. - La CPCA a pour but de promouvoir la vie
associative et de défendre ses acteurs. En 2005,
elle a publié un annuaire de la vie associative.
Elle relaie les associations auprès des pouvoirs
publics, notamment dans le cadre de la Conférence
nationale de la vie associative. Trois thèmes ont
été au programme de cette Conférence, dont les
conclusions ont été rendues en janvier 2005 la
reconnaissance du bénévolat, la place des
associations dans le dialogue social civil, et
les relations contractuelles avec les pouvoirs
publics. Par ailleurs, la CPCA soutient la
structuration dune vingtaine de CPCA régionales,
qui prolongent au niveau local ses actions. A
léchelle européenne, elle est le porte-parole
des associations sur les textes législatifs en
préparation.
19- ANIMAFAC Lassociation Animafac a été créée
par des étudiants en 1996, avec le soutien de la
Ligue de lenseignement et de léducation
permanente, afin de mettre en relation des
initiatives étudiantes dispersées (se distinguant
des mobilisations syndicales) et daider à leur
développement. Animafac propose aujourdhui des
services à plus de 100 000 associations
étudiantes impliquées dans des domaines divers
tels que la culture, lenvironnement ou le sport.
Chaque année, Animafac organise des chantiers
en relation avec les centres dintérêt des
associations, sous forme de trois journées de
rencontres, de formation et de débats. - CADECS Coordination dassociations de
développement économique, culturel et social. - La CADECS regroupe une cinquantaine
dassociations ayant en commun les valeurs de
liberté, dégalité, de justice sociale et de
solidarité et comme objectif principal la lutte
contre lexclusion et pour la promotion de
lengagement citoyen au service du développement
de la démocratie. La CADECS entend contribuer Ã
la nécessaire adaptation du secteur associatif
aux changements de la société et aux aspirations
des publics auxquels ses associations membres
sadressent. - CCOMCEN Comité de Coordination des Oeuvres
Mutualistes et Coopératives de lEducation
Nationale - Le CCOMCEN regroupe sur les valeurs affinitaires
de solidarité et de laïcité, des associations au
service de lenfance, de la jeunesse, dans les
temps particuliers scolaires, péri-scolaires et
extra-scolaires, des personnels éducatifs et des
usagers du système éducatif public. Ses
associations membres interviennent dans les
champs de léducation, de la culture, du
sanitaire, du social, de la formation, des
vacances et des loisirs. - CELAVAR Comité dEtude et de Liaison des
Associations à Vocation Agricole et Rurale. - Le CELAVAR regroupe 14 unions ou fédérations
nationales dassociations qui contribuent Ã
lanimation , à la - formation et au développement local en milieu
rural. 700 associations régionales et
départementales.
20- CNAJEP Comité pour les relations Nationales et
internationales des Associations de Jeunesse et
dEducation Populaire. - Le CNAJEP est une coordination volontaire
réunissant plus de 70 associations, unions,
fédérations et mouvements nationaux de jeunesse
et déducation populaire. - Le CNAJEP se fixe trois missions principales
- offrir à ses membres un espace dinformation,
déchanges et de réflexion collective - valoriser et promouvoir les activités, les
prtiques et les modalités daction du secteur
jeunesse et éducation populaire - être force de délibération et de propositions
sur lensemble des questions ayant trait à la
jeunesse, à léducation populaire et aux
politiques publiques afférentes - CNL-CAFF Comité National de Liaison des
Coordinations Associatives Féminines et
Féministes - CNL-CAFF - Composé du Conseil National des Femmes Françaises
(CNFF), de la Coordination Française pour le
Lobby Européen des Femmes (CLEF) et du Centre
National dInformation et de Documentation des
Femmes et des Familles (CNIDFF), il a pour objet
de défendre les associations qui militent et
agissent en faveur des femmes. - CNOSF Comité National Olympique et Sportif
Français - Représentant en France le Comité International
Olympique pour lensemble de ses missions, le
CNOSF promeut les valeur universelles de
lolympisme. Représentant le mouvement sportif
auprès des pouvoirs publics et des organismes
officiels nationaux, il agit en faveur de la
promotion et du développement des activités
physiques et sportives. Il joue à ce titre le
rôle dune confédération du sport français et est
considéré par le ministère chargé des sports
comme délégataire dune mission de service
public . - Il regroupe 95 fédérations, 175.000 associations
sportives, 16 millions de licenciés, 2 millions
de dirigeants bénévoles. Il est représenté dans
chaque région (CROS) et chaque département
(CDOS).
21- COFAC Coordination des Fédérations et
Associations de la Culture et de la Communication - Composée de 19 fédérations nationales, regroupant
elles-mêmes 25 400 associations de culture et de
communication, la COFAC est une organisation
interdisciplinaire qui permet aux acteurs
associatifs organisés de réfléchir ensemble et
dagir de manière concertée sur la place des
associations, des amateurs, des bénévoles dans la
co-construction des politiques culturelles. Tous
les champs disciplinaires sont réunis au sein de
la COFAC spectacle vivant, patrimoine, cinéma,
communication, arts plastiques, éducation
artistique... - La COFAC est née en 1999 dune volonté de
placer les associations de culture et de
communication au coeur des débats et des projets
de la société daujourdhui, à la croisée des
chemins du patrimoine et de la création, dans
lesprit de léducation populaire et comme
facteurs essentiels de lien social. - La COFAC interroge également les politiques
culturelles à léchelle régionale, départementale
et locale, suite à la constitution de 6 Cofac
Régionales Haute-Normandie, Ile de France,
Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-De-Calais,
Picardie, Poitou-Charentes. - Les membres de la COFAC ont en commun la
promotion dune libre vie associative culturelle
qui vise à développer des activités sans finalité
lucrative, exprimant ainsi la participation de la
société civile à la gestion de lintérêt général
et à la construction du vivre ensemble. - Coordination des associations de consommateurs
- Regroupant La Coordination (associations de
consommateurs, branche famille) et Conso-France
(associations de consommateurs de la branche
laïque et syndicale), soit 17 des 18 associations
nationales agréées.
22- COORDINATION JUSTICE - DROITS DE LHOMME
- Intervention socio-judiciaire, défense des droits
- La coordination regroupe les associations et
fédérations dassociations oeuvrant dans le
domaine de la justice, de la lutte contre toutes
les discriminations et des droits de lHomme. - Les associations membres se sont réunies en 2002
pour constituer, entre elles, une coordination
aux fins déchanger, de confronter leurs analyses
et leurs pratiques dans leurs champs
dintervention respectifs. Elles expriment, si
besoin, des prises de position communes tout en
respectant la liberté associative de chacune. - La coordination assure leur présence et leur
intervention dans ces domaines, au sein de la
CPCA. - COORDINATION SUD Coordination Solidarité Urgence
Développement - Coordination SUD est le regroupement
dassociations et collectifs ou de réseaux
dassociations de solidarité internationale
engagées dans des actions humanitaires durgence
ou dans la réalisation de projets de
développement. - Coordination SUD a un double objectif renforcer
la représentation de ses membres auprès des
pouvoirs publics nationaux et internationaux,
animer le débat entre ses membres et avec des
partenaires extérieurs. Elle met des outils à la
disposition de ses membres en développant des
services dappui, dinformation et formation
ainsi que des groupes de travail spécialisés. - FONDA Association pour la promotion de la vie
associative - Créée en 1981, la FONDA est un lieu de rencontre,
de réflexion et daction qui permet au monde
associatif dans sa diversité, de proposer
lui-même des réponses aux problèmes quil
rencontre, de situer les enjeux de la vie
associative dans le contexte actuel et de
valoriser ses apports à la citoyenneté et à la
démocratie. - La FONDA est un partenaire actif du dialogue
interassociatif en France et en Europe. Elle
édite une revue outil de référence sur
lévolution de la vie associative La tribune
Fonda.
23- LA LIGUE DE LENSEIGNEMENT fondée par Jean Macé
en 1866 - La Ligue de lenseignement, cest dabord une
Histoire - Celle de 140 ans de mobilisation pour la laïcité,
et pour laccès de tous à léducation. Le fruit
de cette Histoire, cest un réseau associatif qui
continue à se développer aujourdhui dans tous
les domaines ou se crée le lien social,
éducation, culture, sport, citoyenneté - La Ligue de lenseignement est un partenaire de
léducation - elle accompagne la scolarité des élèves, propose
aux enseignants des outils pédagogiques, fait
découvrir la lecture aux plus jeunes grâce à des
bénévoles Elle aide aussi des villes ou des
établissements scolaires à concevoir des projets
éducatifs - La Ligue, cest aussi
- le premier réseau de cinéma associatif en France
avec 36 circuits itinérants et 68 salles fixes,
et des milliers dassociations de pratiques
amateurs, troupes de théâtres, ensembles
musicaux Ainsi que deux fédérations sportives,
lUSEP et lUFOLEP, et un important secteur
vacances qui permet à des dizaines de milliers
denfants, de jeunes et de familles de partir
chaque année. - Le lien entre ces activités, ce sont les idéaux
de léducation populaire - permettre à chacun, quels que soient ses moyens
financiers, son origine sociale, lendroit où il
habite, daccéder à léducation, à la culture,
aux loisirs, pour ne pas laisser sur le bord du
chemin ceux qui, comme on dit, nont pas les
moyens . - UNAF Union Nationale des Associations Familiales
- LUNAF est constituée de 99 unions
départementales des associations familiales et
des mouvements familiaux à caractère général ou
spécifique. 950 000 familles adhèrent aujourdhui
aux 8 500 associations familiales. - LUNAF et les UDAF ont reçu de la loi la mission
de défendre les intérêts matériels et moraux de
lensemble des familles, de les représenter,
dagir en justice en leur nom et de gérer les
services que leur confient les pouvoirs publics.
24- UNAT Union Nationale des Associations de
Tourisme - Créée en 1920, lUnat représente le secteur du
tourisme associatif auprès des pouvoirs publics
et des partenaires sociaux, avec la double
volonté que le tourisme associatif soit bien pris
en compte dans la politique sociale du tourisme
et des vacances. LUnat travaille au
développement des chartes de qualité, à la
promotion des produits offerts par le secteur, Ã
lévaluation économique, à la réalisation
doutils de communication et de connaissance de
lactivité. Dans le champs social, elle contribue
au développement dactions de solidarité et
organise un partenariat avec les centrales
syndicales et les comités dentreprises. - LUnat est présente dans les 22 régions de France
. Les Unat régionales ont pour fonction de
relayer dans la région les actions de lUnat et
ses prises de position touchant à la politique du
tourisme en général ou à tout ce qui peut
affecter le tourisme associatif en particulier. - UNIOPSS Union Nationale Interfédérale des
Organismes Privés Sanitaires et Sociaux - Depuis 1947, lUniopss est présente sur tout le
territoire français, au travers - dun réseau de 22 Uriopss, Unions
régionales, - de 110 fédérations et unions nationales de
défense et de promotion des personnes, de gestion
détablissements et de services, de soutien aux
activités sociales, sanitaires, médico-sociales
et socio-judiciaires. - Les adhérents de lUnion regroupent environ 20
000 établissements et services privés à but non
lucratif du secteur social, médico-social et
sanitaire.
25- Les Chambres régionales de léconomie sociale
- Le Conseil national des CRES rassemble les
CRES(S) il constitue un lieu de concertation
permanente et de ressources entre ses membres. - Il a pour but d'animer, promouvoir, défendre et
représenter les CRES. - Dans le respect de la subsidiarité, il leur
apporte son soutien et il renforce leur action en
élaborant des positions et des propositions
communes. - Le CNCRES représente les CRES au sein du CEGES
(www.ceges.org) et du CSES (Conseil supérieur de
lEconomie sociale, instance consultative
instituée par décret). - Le CNCRES sest donné 5 axes de travail à moyen
terme - 1. Consolider la représentation, au niveau
national, des C.R.E.S. - 2. Contribuer à la structuration de l'Economie
Sociale et Solidaire - 3. Soutenir la structuration des C.R.E.S. et
la mutualisation inter C.R.E.S. - 4. Connaître, faire connaître et reconnaître
l'ESS en région - 5. Favoriser le développement de l'action au
service de l'innovation sociale.
26- Le CEGES (Conseil des Entreprises, Employeurs et
Groupements de l'Economie Sociale) - Présidé par Jean-Claude Detilleux (Président du
Groupe Crédit Coopératif), le CEGES est composé
de 4 collèges et regroupe les organisations
nationales fédérées des grandes familles de
léconomie sociale française. Issu de la
métamorphose, en 2001, du CNLAMCA afin d'aider
l'économie sociale à apporter des réponses
innovantes aux problèmes liés à la mondialisation
des échanges, le CEGES est une association
composée de 4 collèges - - Collège 1 des organisations nationales
représentant les mouvements associatifs,
coopératifs, mutualistes d'assurances et
mutualistes de santé. - - Collège 2 des regroupements nationaux de
l'économie sociale issus des organisations
nationales adhérentes au titre du Collège 1. - - Collège 3 des représentants des employeurs de
l'économie sociale telle que définie dans le
règlement intérieur. - Collège 4 des Chambres régionales de
l'économie sociale. - L'objectif principal du CEGES est de faire
reconnaître par les pouvoirs publics et la
société civile la forme originale d'entreprendre
incarnée par l'Economie sociale (les groupements
de personnes), qui est une alternative à celles
issues de l'économie libérale capitaliste et de
l'économie dirigée. - C'est l'un des secteurs où se créent le plus
d'emplois. A ce titre, le CEGES entend participer
aux débats de société et en particulier, apporter
des réponses originales, efficaces, durables et
solidaires aux problèmes liés à la mondialisation.
27- LAVISE (Agence de valorisation des initiatives
socioéconomiques) - Créée en juin 2002, cette association rassemble
de nombreux réseaux et institutions en relation
directe ou indirecte avec les entrepreneurs
sociaux réseaux associatifs, coopératifs et
mutualistes, financeurs de léconomie sociale,
réunis autour de la Caisse des dépôts et
consignations. - Sa mission consiste à produire et à diffuser des
outils dingénierie pour contribuer au
développement des initiatives économiques
porteuses de cohésion sociale . Elle sintéresse
surtout à trois thèmes les nouveaux services
dutilité sociale, linsertion par lactivité
économique, les nouvelles formes
dentrepreneuriat collectif (essentiellement les
Scic). - Le CJDES (fondé en 1985)
- Le CJDES ne propose pas un accompagnement
individualisé aux porteurs de projet. Mais il
peut jouer un rôle dorientation et de soutien
aux projets entrant dans le champ de léconomie
sociale et solidaire. Cest également un lieu de
débats, de formations et de rencontres de
responsables de structures de léconomie sociale.
Il est ainsi, par exemple, Ã lorigine du bilan
sociétal, qui permet dévaluer la responsabilité
sociale et environnementale des entreprises
28- LES FORMATIONS SUPERIEURES EN ÉCONOMIE SOCIALE
(CEGES 2008)
29- 5. La marchandisation des activités associatives.
- La reconnaissance des valeurs incarnées par les
institutions de léconomie sociale fait pour
linstant lobjet dun déni de la part de lUnion
Européenne. - Reconnaissance des  services d'intérêt
économique général (SIEG) dans le traité signé
à Amsterdam en 1997. Il sagit, par exemple, des
services fournis par les grandes industries de
réseau comme le transport, les services postaux,
lénergie et les communications. - Les services dintérêt général ne sont pas
mentionnés dans le traité CE. Il sagit des
services marchands et non marchands que les
autorités publiques considèrent comme étant
dintérêt général et soumettent à des obligations
spécifiques de service public. - A lintérieur de cette partition, la position des
organisations de léconomie sociale est donc
incertaine.
30- 5. La marchandisation des activités associatives.
- La reconnaissance des valeurs incarnées par les
institutions de léconomie sociale fait pour
linstant lobjet dun déni de la part de lUnion
Européenne. - Reconnaissance des  services d'intérêt
économique général (SIEG) dans le traité signé
à Amsterdam en 1997. Il sagit, par exemple, des
services fournis par les grandes industries de
réseau comme le transport, les services postaux,
lénergie et les communications. - Les services dintérêt général ne sont pas
mentionnés dans le traité CE. Il sagit des
services marchands et non marchands que les
autorités publiques considèrent comme étant
dintérêt général et soumettent à des obligations
spécifiques de service public. - A lintérieur de cette partition, la position des
organisations de léconomie sociale est donc
incertaine.
31- La constitution dun collectif SSIG.
- Les acteurs du collectif SSIG font ainsi pression
auprès des institutions européennes pour quelles
adaptent la législation à  lexistence
dentreprises particulières dont la finalité
réside dans la satisfaction des besoins sociaux
au service de la collectivité et ayant
internalisé a priori le caractère dintérêt
général ou encore dutilité sociale de la mission
SIEG et les obligations qui en découlentÂ
(collectif SSIG, 2008, p.59). - Le risque est celui dune banalisation des
organisations de léconomie sociale et dune
soumission au droit de la concurrence défini par
la directive sur les services dans le marché
intérieur de é006. - Or la condition déterminante pour en être exonéré
est dêtre mandaté par lEtat ou par des
associations caritatives reconnues comme telles
par lEtat. Lenjeu dune éventuelle
transposition de cette directive en droit
français consiste donc à préciser la définition
du mandatement sachant quil nexiste pas de
définition dans le droit communautaire. - Les SSIG devraient être un des thèmes centraux
des élections au Parlement Européen.
32Daprès le rapport remis au Conseil Economique et
Social (F.Pascal, 2008), la liste non exhaustive
des services sociaux dintérêt général en France
est composée des éléments suivants - secteur
de la protection sociale obligatoire et
complémentaire Codes de la sécurité sociale et
de la mutualité - secteur social et
médico-social régulé par la loi n 2002-2 du 2
janvier 2002 codifiée dans le Code de laction
sociale et des familles - secteur des services
à la personne régulé par la loi n 2005-841 du
26 juillet 2005 codifiée partiellement dans le
Code du travail et dans le Code de laction
sociale et des familles - secteur des services
daide et daccompagnement à domicile intervenant
en direction des publics fragiles qui est soumis
à une réglementation qui dépend soit de la loi du
2 janvier 2002, soit de celle du 26 juillet 2005
- secteur de linsertion par lactivité
économique régulé par les lois du 29 juillet
1998 relative à la lutte contre lexclusion et de
cohésion sociale du 18 janvier 2005, codifiées
dans le Code du travail - secteur de lemploi
et de la formation qui a fait lobjet de
nombreuses lois depuis 1971, codifiées dans le
Code du travail
33- secteur du logement social dont la
réglementation est codifiée dans le Code de la
construction et de lhabitat - secteur de la
petite enfance (accueil collectif et individuel)
qui fait lobjet de la loi du 27 juin 2005
relative aux assistants maternels et familiaux
(Code du travail) et du décret du 20 février 2007
- secteur de la protection de lenfance en
danger et de la prise en charge de lenfance
délinquante régulé par la loi du 6 janvier 1986
et le décret du 5 mars 2003 - secteur de la
jeunesse, du sport et de léducation populaire
régulé par la loi du 17 juillet 2001 et par une
série de textes réglementaires - secteur du
tourisme social régulé par la loi du 17 juillet
2001.
34- 6. Une sociologie du travail associatif
- Pour appréhender les métamorphoses du monde
associatif, je moppose à la fois aux approches
économiques en termes de  secteur à but non
lucratif qui le posent comme un complément aux
secteurs marchand et non-marchand sans
sinterroger sur sa nature ni sur les
déterminants de son évolution. - Je moppose également aux approches qui voient
dans lessor des organisations du monde
associatif, laccomplissement des idéaux de
 léconomie solidaire (hybridation des
économies). Ces approches réifient le secteur
associatif et linvestissent dune vocation
quasi-prophétique. - Je pose comme hypothèse que le développement du
travail associatif (et du salariat quil incarne)
résulte de la  privatisation du public et de
la  publicisation du privé .
35Graphique 1 Évolution comparée de lemploi
salarié dans le secteur associatif sur la période
1993-2005 (base 100 en 1993)
36(No Transcript)
37(No Transcript)
38Ratio du nombre de travailleurs associatifs sur
le nombre de fonctionnaires titulaires de lEtat
selon lâge