Title: Le comit rgional dthique en exprimentation animale
1Le comité régional déthique en expérimentation
animale
- La singularité française dias 2 à 3
- Nouvelles exigences 4 Ã 9
- Un Comité régional déthique 10 à 12
- Charte pour une éthique de lexp. animale 13 Ã
14 - Convention de création dun Comité déthique 15
à 16 - Missions du comité déthique 17 à 18
- Composition du Comité déthique 19 à 20
- Saisine du Comité déthique 21 à 22
- Evaluation dun protocole 23 Ã 32
- Délibération du Comité déthique 33 à 34
- Avis du Comité déthique 35 à 39
- Conclusion 40
- Pour plus dinformation 41
2La singularité française. 1
- Selon la Directive n 86/609/CEE, qui sapplique
à lensemble des pays de lUnion Européenne,
lexpérimentation sur animaux vivants peut être
réalisée dans deux cas - soit, lorsque le protocole expérimental est
autorisé cest le cas de la plupart des pays de
lUnion Européenne. - soit, lorsquelle est réalisée par des personnes
compétentes autorisées cest le choix que la
France a fait (Décrets n 87-848 et n 2001-464)
. -
3 La singularité française. 2
- Pour être autorisés, les protocoles expérimentaux
doivent être évalués. Pour ce faire, les pays de
lUnion Européenne (Tout comme le Canada et les
Etats-Unis ) ont mis en place des Comités
d'éthique. - La France a fait le choix dautoriser les
personnes. Lévaluation des protocoles nest donc
pas nécessaire et le besoin de Comités d'éthique
ne sest pas imposé, à de rares exceptions près.
4Nouvelles exigences. 1
- De nouvelles exigences sont apparues
- Exigences dharmonisation au niveau international
- Le souci de la qualité - adéquation entre un
besoin exprimé et une prestation - a conduit dans
tous les pays l'industrie, puis les services et
maintenant la recherche, Ã mettre en place une
démarche Qualité. - LInserm sest engagé dans la mise en place d'une
telle démarche, attestant ainsi sa volonté de
garantir de bonnes pratiques scientifiques. - Des comités d'éthique en expérimentation animale
existent dans la plupart des pays développés.
5Nouvelles exigences. 2a
- Exigences dune validation par des pairs de la
part des - Revues scientifiques Elles exigent de plus en
plus souvent laval dun Comité déthique lors de
la soumission pour publication de manuscrits
rapportant des résultats obtenus sur animaux
vivants, surtout lorsquil sagit despèces
sensibles (Singes, chiens, chats) ou
dexpériences douloureuses. - Ecrire dans Material and methods dun article
scientifique que All procedures were performed
according to current legislation in France comme
lécrivent les chercheurs français, n'apparaît
plus comme une garantie suffisante aux reviewers
étrangers. Ceux-ci sont habitués à trouver en
lieu et place le nom du comité déthique qui a
évalué le protocole, la date et le numéro de
lévaluation.
6Nouvelles exigences. 2b
- Exigences dune validation par des pairs de la
part des - Revues scientifiques
- Fournisseurs danimaux Lacquisition de
certains animaux, dont les transgéniques, nest
parfois possible que si un comité déthique a
donné son aval au protocole expérimental
envisagé. - Financeurs Lobtention de financements
européens (PCRDT voir Actualités sous
http//www.inserm.fr/servcom/qualite.nsf ) est
dépendant, et le sera de plus en plus, dune
évaluation éthique du protocole. - Les industriels, eux-aussi, attendent des
partenaires publics une assurance sur la qualité
des recherches.
7Nouvelles exigences. 3a
- Exigences de transparence de la part
- des partenaires de la Recherche (Financeurs,
Politiques) Par les contacts avec leurs
homologues étrangers, les chercheurs des sociétés
industrielles françaises ont été amenés dès les
années 1990 à mettre en place des comités
déthique. - Ceux-ci ont été fédérés dans le GRICE (Groupe de
Réflexion Interprofessionnel sur les Comités
dEthique) sous la houlette du GIRCOR (Groupe
Interprofessionnel de Réflexion et de
Communication sur la Recherche) . - Le GRICE a beaucoup contribué à la prise de
conscience par le secteur public de l'intérêt de
disposer de Comités déthique. - du grand public
8Nouvelles exigences. 3b
- Exigences de transparence de la part
- des partenaires de la Recherche
- du grand public Au vu de laccélération des
connaissances dans le domaine de la biologie, les
citoyens interpellent de plus en plus
énergiquement les chercheurs sur le prix à payer
en douleur/souffrance par lanimal de
laboratoire. Mais la grande majorité du public
continuera de déléguer aux chercheurs le droit
dexpérimenter sur lanimal à la condition quil
soit convaincu - que le bien-être de lanimal dexpérience est
sérieusement pris en considération, - et que, par une démarche volontaire et
responsable, les expérimentateurs simposent des
bonnes pratiques et une éthique.
9Nouvelles exigences. 4
- Une évolution des mentalités des expérimentateurs
est par ailleurs indéniable. - Une grande majorité dentre eux est convaincue
depuis longtemps que Good animal care and good
science go hand-in-hand (FASEBs consensus
conference on animals in biomedical research ,
1994) . Et, même si une démarche Qualité
codifiée rebute encore nombre dentre-eux,
lapplication de bonnes pratiques en
expérimentation animale est de plus en plus
fréquente. - La prise de conscience de l'importance d'une
réflexion éthique est certes plus récente mais
non moins évidente. - Enfin, beaucoup de chercheurs pensent quun
effort de transparence de leur part peut
contribuer au rétablissement de la confiance
entre biologie expérimentale et société.
10Un Comité régional déthique. 1
- Compte tenu de toutes ces exigences, pressions et
évolutions, des expérimentateurs ont décidé de
mettre en place des comités d'éthique en
expérimentation animale. - Des représentants des EPST ont mené la
réflexion, le Ministère de la Recherche l'a
organisée. - Dès le départ de la réflexion, lévidence dune
structure commune à lensemble de la recherche
publique simposait. Leur centralisation
administrative a permis aux EPST de mener à terme
les travaux préparatoires. Mais il est bien
clair que cette démarche sadresse tout autant
aux autres établissements (Universités,
Instituts, Ecoles vétérinaires, .....) . - Etablissement Public à caractère Scientifique
et Technologique
11Un Comité régional déthique. 2
- Sur le plan pratique, il est apparu judicieux de
créer - dans un premier temps un Comité régional dans un
certain nombre de régions (En l'occurrence 12 en
province et 6 en Ile-de-France, sans que ces
chiffres soient figés à jamais) . - et ultérieurement un Comité national, chargé
d'harmoniser l'activité et le fonctionnement des
Comités régionaux. - Les associations de protection des animaux y
seront représentées. - Il informera de son activité la Commission
Nationale de l'Expérimentation Animale (CNEA) .
12Un Comité régional déthique. 3
- Dans un premier temps donc les EPST se sont
accordés sur - 1 charte pour une éthique de lexpérimentation
animale - 1 modèle de convention de création dun Comité
déthique régional déthique en matière
dexpérimentation animale - 1 formulaire de saisine dun Comité déthique
régional déthique sur lexpérimentation animale - 1 répartition géographique des comités.
- Documents à consulter sur http//www.inserm.f
r/servcom/qualite.nsf
13Charte pour une éthique de lexpérimentation
animale. 1
- La charte (http//www.inserm.fr/servcom/qualite.ns
f) représente lengagement des organismes
signataires à faire respecter par ses personnels
les principes suivants - la nécessité de recourir encore actuellement Ã
lexpérimentation animale - le respect de la législation/réglementation en
vigueur par lexpérimentateur, responsable de ses
actes - la qualification et la formation des personnels
- la légitimité des protocoles expérimentaux et la
pertinence des procédures - le respect de lanimal, être sensible
- la nécessité dune évaluation éthique a priori
des protocoles expérimentaux envisagés.
14Charte pour une éthique de lexpérimentation
animale. 2
- Les Directeurs généraux du CEA, du CNRS, de
lINRA et de lInserm ont signé la charte au
début de lannée 2001. - Les responsables des autres établissements/
organismes sont invités à la signer au moment de
la création du Comité régional.
15Convention de création dun Comité régional
déthique. 1
- La Convention (http//www.inserm.fr/servcom/qualit
e.nsf) - engage les parties de la région concernées par
lexpérimentation animale - définit et harmonise le fonctionnement des
Comités déthique - peut être complétée par un règlement intérieur
propre.
16Convention de création dun Comité régional
déthique. 2
- La Convention est signée (Pour une durée de 3 ans
renouvelable) au moment de la création du Comité
régional déthique par - Les Délégués régionaux/Administrateurs délégués
des EPST concernés - Le(s) Président(s) d'Université de la région
- Les Directeur(s) d'Ecole vétérinaire ou
d'Institut public de recherche, etc....
17Missions du comité déthique. 1
- Le Comité régional déthique
- est un lieu déchanges sur les questions de
bonnes pratiques et déthique en expérimentation
animale - formule des recommandations quil transmet aux
directions des organismes signataires et aux
instances nationales compétentes - procède à l'évaluation éthique des protocoles
expérimentaux, assurant ainsi la compatibilité
entre protocoles dune part et bonnes pratiques
et principes éthiques dautre part - est une garantie pour la société du respect de la
vie animale et du bien fondé de la demande
scientifique.
18Missions du comité déthique. 2
- Un Comité déthique protège
- Lanimal le dialogue Comité - expérimentateur a
pour objectif de réduire le nombre danimaux
utilisés et déviter autant que possible la
souffrance subie par ceux-ci. - Le chercheur il pourra se prévaloir de ce que
son protocole expérimental, fruit dune réflexion
personnelle, a été visé par un comité
indépendant, constitué de pairs et de
non-scientifiques. - La recherche la société civile a un droit de
regard sur les procédures utilisées en
expérimentation animale. - Les institutions elles prouvent à leurs
partenaires et à l'opinion publique leur souci de
tout mettre en oeuvre pour une utilisation
responsable et éthique des animaux.
19Composition du Comité déthique. 1
- Le Comité déthique comprend
- n fois 1 à 3 scientifiques nommés en nombre égal
par toutes les parties signataires de la
Convention - n nombre de parties signataires.
- 1 agent technique nommé dun commun accord entre
les parties signataires - Ces personnes sont choisies en raison de leur
compétence dans le domaine de lexpérimentation
animale. - Le modèle de Convention donne la possibilité de
nommer des suppléants, ce qui ne peut être que
bénéfique au bon fonctionnement du Comité.
20Composition du Comité déthique. 2
- Le Comité déthique comprend de plus
- 2 personnes compétentes en sciences humaines
(sans suppléants) nommées dun commun accord
entre les parties signataires - 1 vétérinaire (sans suppléant) de préférence
compétent dans les sciences de lanimal de
laboratoire et proposé par le Collège des
directeurs des services vétérinaires - Le Comité déthique peut sadjoindre, en tant que
de besoin, toute personne dont les compétences
lui seraient utiles (Sans suppléant) - Dans un but d'efficacité, il est conseillé de ne
pas dépasser 12-15 membres.
21Saisine du Comité déthique. 1
- Le Comité déthique est saisi à laide dun
document de saisine (http//www.inserm.fr/servcom/
qualite.nsf) à remplir par lexpérimentateur. - La saisine est a priori Lobjectif de protéger
lanimal est incompatible avec une évaluation
éthique qui ne se ferait quune fois
lexpérimentation terminée. - On ne peut le nier, cette saisine représente une
contrainte. Mais de lavis de ceux qui se sont
adressés plusieurs fois à un CCPPRB , remplir un
formulaire de saisine devient plus facile avec
lhabitude. - Comité Consultatif de la Protection des
Personnes dans la Recherche Biologique
22Saisine du Comité déthique. 2
- La saisine est facultative pour les raisons
suivantes - Léthique est du domaine personnel et ne peut
donc être imposée - Ne disposant daucun pouvoir réglementaire, le
Comité ne peut obliger personne à sadresser Ã
lui - La saisine obligatoire de tous les protocoles mis
en oeuvre en recherche publique nécessiterait des
Comités ayant des moyens humains et financiers
quils ne sont pas prêts davoir.
23Evaluation dun protocole. 1
- Il y a plusieurs niveaux dévaluation dun
protocole exp. - Lévaluation scientifique elle est du ressort
des Commissions scientifiques et le Comité
déthique na pas autorité à procéder à une telle
évaluation ni du protocole exp., ni du chercheur,
ni de létablissement de recherche. - Lévaluation du bien-être (Welfare) de lensemble
des animaux hébergés dans létablissement est de
la compétence de la DDSV et/ou du Ministère de
lEnvironnement (Dans le cas danimaux
non-domestiques) . - Lévaluation du bien-être (Welfare) des animaux
impliqués dans le protocole soumis est du ressort
du Comité déthique. - Lévaluation éthique est du ressort du Comité
déthique.
24Evaluation dun protocole. 2
- Le Comité déthique sattachera aux points
suivants - Respect de la réglementation en vigueur Le
Comité déthique na pas autorité à vérifier le
respect de la réglementation (Ceci est du seul
ressort de la DDSV) , mais en absence des
autorisations et/ou agréments obligatoires, le
protocole soumis nest pas évalué car ce qui
nest pas réglementaire nest pas éthique. - Intérêt et originalité du protocole
- Nécessité de recourir à un modèle animal
Lutilisation de méthodes substitutives ne
faisant pas appel à des animaux vivants ne
permettrait pas dapporter la réponse attendue - Caractère rationnel et objectif du
- modèle animal choisi (espèce, souche)
- nombre danimaux utilisés.
25Evaluation dun protocole. 3
- La réglementation en vigueur (Décret , n87-848,
n 2001-464, n 2001-486 les 3 arrêtés du
19.4.88) fixe les conditions à remplir pour
quune expérimentation sur animaux vivants soit
légale - La recherche est poursuivie à des fins précises
- La recherche présente un caractère de nécessité
- Le personnel est autorisé et/ou formé
- Létablissement dexpérimentation animale est
agréé - Les animaux utilisés proviennent délevages
agréés - Les méthodes alternatives sont inapplicables
- Une anesthésie et/ou une analgésie sont
pratiquée(s) en cas de douleur.
26Evaluation des Bonnes pratiques. 1
- Par respect pour lanimal, lexpérimentateur se
doit daller plus loin que ne lexige la
réglementation en mettant en place une démarche
Qualité , ce qui implique la mise en place - de bonnes pratiques de laboratoire (BPL) en
général, - et de bonnes pratiques en expérimentation
animale en particulier. - La Qualité cest la conformité aux exigences
indiquées de façon précise
27Evaluation des Bonnes pratiques. 2
- La démarche Qualité en expérimentation animale
exige de la part de lexpérimentateur, la
démonstration que - le bien-être des animaux est assuré cette
preuve est en partie apportée par le fait que
lexpérimentateur et létablissement disposent
des autorisations et/ou agréments nécessaires. - la règle des 3 R (Russell Burch, 1959) est
adoptée.
28Evaluation des Bonnes pratiques. 3
- La démarche Qualité en expérimentation animale
exige de la part de lexpérimentateur, la
démonstration que - le bien-être des animaux est assuré.
- la règle des 3 R (Russell Burch, 1959) est
adoptée - Remplacer, c.à .d. expérimenter autrement, ce qui
implique lutilisation de méthodes substitutives
chaque fois que possible - Raffiner, c.à .d. expérimenter mieux en
- évitant/atténuant la douleur
- prévoyant des points limites (end-points)
critères dinterruption de lexpérimentation
lorsque la douleur/ souffrance subie par lanimal
dépasse un seuil fixé par avance - choisissant des méthodes deuthanasie
appropriées. - Réduire, c.à .d. expérimenter moins.
29Evaluation des Bonnes pratiques. 4
- Lexpérimentateur apportera toutes les
précisions utiles sur - Les procédures pratiquées
- Les techniques invasives prélèvements
tissulaires, techniques chirurgicales, médication
pré- et postopératoire - Lexpérimentation aiguë ou chronique.
30Evaluation éthique. 1
- Il ne suffit pas de se poser la question Comment
expérimenter ? - Il est du devoir dexpérimentateurs responsables
de se demander Pourquoi expérimenter ? - Par souci de transparence vis-à -vis de ses
concitoyens, lexpérimentateur a intérêt - à aller plus loin que ne le demandent la
réglementation et la démarche qualité - à développer une réflexion éthique.
31Evaluation éthique. 2
- Les chercheurs font sans cesse reculer les
limites du possible. - Faut-il pour autant reculer les limites du
souhaitable ? - Autrement dit La fin justifie-t-elle les
moyens ? - Face à la rapidité avec laquelle évoluent les
sciences et les techniques, il nest pas possible
de se réfugier derrière le droit, forcément
toujours dépassé. - Léthique propose une réponse là où la loi nen a
pas ou pas encore.
32Evaluation éthique. 3
- Lévaluation éthique du protocole expérimental
soumis peut se faire autour dune sorte de
rapport qualité/prix qui en l'occurrence serait
le suivant - Résultat attendu pour lhomme/animal
- Douleur/souffrance/stress subi(e) par lanimal
- Par résultat attendu on entend la connaissance
en général et plus particulièrement le bénéfice
attendu pour lhomme ou lanimal (Recherche
vétérinaire) . - Le rôle du Comité déthique est de tout faire, en
collaboration avec lexpérimentateur, pour
améliorer le numérateur et/ou diminuer le
dénominateur.
33Délibération du Comité déthique. 1
- La délibération éthique implique
- un débat contradictoire. De ce fait, la présence
effective dau moins 1/3 des membres est
indispensable. - un débat pluraliste et pluridisciplinaire. Doù
la nécessité de disposer des avis de 2/3 au moins
des membres. - Les membres empêchés peuvent donner leur avis
par fax ou Email.
34Délibération du Comité déthique. 2
- Pour la bonne compréhension dun dossier, le
Comité peut, - entendre lexpérimentateur. Ce dialogue doit
permettre de trouver la solution la mieux adaptée
- au respect des animaux en expérimentation,
- aux impératifs de lexpérimentation.
- faire appel à tout expert si lévaluation le
requiert. - La crainte que lévaluation dun protocole donné
puisse souffrir de labsence dune personne
compétente dans le domaine scientifique concerné
est donc sans réel fondement, dautant plus que,
faut-il le rappeler, lévaluation nest pas
scientifique, mais éthique.
35Avis du Comité déthique. 1a
- Lavis éthique du Comité est
- motivé il peut être accompagné de
recommandations - confidentiel les membres du Comité devront
signer un engagement de confidentialité - signé par le président après approbation de son
contenu par les membres du Comité ayant exprimé
leur avis - transmis à lexpérimentateur, à la direction du
labo de rattachement et à celle de
létablissement qui héberge les animaux (Si
différent du précédent) .
36Avis du Comité déthique. 1b
- Lavis éthique du Comité est
- consultatif lexpérimentateur peut en tenir
compte ou non. Même en cas de refus,
lexpérimentateur est libre de mettre son
protocole à exécution. - Certains sont convaincus quun effet bénéfique
sur les pratiques litigieuses ne sera obtenu que
si lavis est contraignant, voire sil y a
contrôle des procédures et des locaux par le
Comité déthique. Rien nest moins sûr la loi
na jamais empêché les dérives.....
37Avis du Comité déthique. 1c
- Lavis éthique du Comité est consultatif
- Seule la DDSV est autorisée (Décret n 87-848) Ã
visiter les établissements. Le Comité déthique
est sans pouvoir réglementaire et na aucun
droit. - Il est plus efficace de chercher à convaincre que
de contraindre. Lessentiel est de
responsabiliser lexpérimentateur, de lui faire
prendre conscience de limportance et de
l'intérêt des bonnes pratiques en exp. animale
et dun questionnement éthique. - Lobjectif nest pas dautoriser , ni dailleurs
dinterdire, une expérimentation. Il est question
de tout faire pour que celle-ci se fasse au
mieux, avec le moins possible danimaux et en
évitant toute souffrance inutile.
38Avis du Comité déthique. 2
- Un des arguments les plus souvent avancés contre
les Comités déthique est celui de la dérive
administrative quils entraîneraient
automatiquement. Celle-ci a de bonnes chances
dêtre évitée car - le Comité est régional, c.à .d. proche des
expérimentateurs - la saisine est faite via un formulaire de type,
le même pour tous - la réponse doit être apportée dans un délai dun
mois après la saisine - on peut envisager de valider pour un temps Ã
définir toute procédure type utilisée de façon
répétitive dans un même établissement.
39Avis du Comité déthique. 3
- Le comité sera
- au service de tous les expérimentateurs et de la
recherche, - crédible aux yeux des scientifiques et du grand
public, - grâce Ã
- une composition pluridisciplinaire et pluraliste
- la présence de non-scientifiques
- limpartialité et la rapidité de lévaluation
- lindépendance des membres vis-à -vis de leurs
organismes de tutelle.
40Conclusion
- Le passage devant le Comité ne doit pas être vu
comme une contrainte qui - fait fi du savoir-faire de lexpérimentateur,
- écrase le chercheur,
- et tue la recherche,
-
- mais comme une démarche volontaire qui
- valorise le savoir-faire,
- et dynamise la recherche.
41Pour plus dinformation
- Département Animation et Partenariats
Scientifiques - Service Ethique et qualité en recherche
- Mission éthique et qualité en expérimentation
animale - André Bach
- Département Finances et Logistique
- Bureau de lexpérimentation animale
- Henri Maurin-Blanchet
- http//www.inserm.fr/servcom/qualite.nsf Etudes
sur lanimal