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Atelier VIH

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Test pour le VIH la semaine pass e: positif. Est affol et croit qu' ... Quels sont les ARV la fois actifs contre le VIH et le VHB ? Agents ayant une activit ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Atelier VIH


1
AtelierVIH co-infections
  • Contance Mukabatsinda Philippe Clevenbergh

2
  • Cas de Monsieur F

3
Cas de Mr F
  • Homme âgé de 18 ans
  • céphalées depuis quelques semaines,
  • fièvre dintensité modérée
  • vomit de temps à autre
  • Testé pour le VIH la semaine passée positif
  • Est affolé et croit quil va mourir.

4
Cas de Mr F
  • Examen clinique
  • Jeune homme en bon état général
  • Raideur de nuque modérée

5
Laboratoire
  • Hb 8.0 g/dl
  • GB 5.4 103 /microl
  • Tests hépatiques normaux
  • CD4 43 cellules /mm3

Quel est votre diagnostic différentiel Quel(s)
examen(s) proposez-vous?
6
Diagnostic différentiel
  • Infection du CNS
  • Méningite à Cryptocoques Méningite
    bactérienne
  • Méningite tuberculeuse Toxoplasmose
    ...
  • Autres maladies du CNS cancer pathologie
    vasculaire

7
  • Liquide céphalo-rachidien
  • GB 43, 90 lymphocytes
  • Protéinorrachie 71 mg/dL
  • Encre de Chine positive

8
  • Diagnostic
  • Méningite à cryptocoques
  • Stade clinique OMS 4
  • Attitude Thérapeutique ?
  • Pour l IO et pour le VIH?

9
Méningite à cryptocoques
  • 5-8 des patients aux USA Europe de lOuest
  • Fréquence plus élevée dans les pays à ressources
    limitées, raison inconnue
  • Cause la plus fréquente de méningite chez le
    patient infecté par le VIH
  • Surtout quand les CD4 lt 100/mm3

10
Méningite à cryptocoques
  • Evolution subaigüefièvre, céphalées,
    asthéniealtération mentalealtération
    visuelleconvulsions
  • Examen cliniquefièvre
  • méningisme et obnubilation dintensité variable

11
Méningite à cryptocoques
  • LCR
  • Elévation de la pression intracrânienne
  • Méningite à liquide clair, pléocytose modérée à
    prédominance de lymphocytes
  • Elévation de la protéinorachie
  • Encre de Chine sensibilité 60-80
  • (Test de recherche de lantigène cryptococcique
    sensibilité gt 95)

12
Mr F est traité par
  • Fluconazole IV 800mg/jour pendant deux semaines
  • Suivi de 400mg/j Per Os pendant 8 semaines.
  • A la fin du traitement, le test à lencre de
    Chine revient négatif
  • Prophylaxie secondaire fluconazole PO 200mg/j
  • Est-ce le bon traitement ?

13
Traitement de la méningite à cryptocoques
  • 3 phases
  • Induction 2 semaines, consolidation 6-8
    semaines, maintenance (la vie durant sauf si
    sous ART les CD4 gt100-200 pendant plus de 6
    mois)
  • Le plus efficace Amphotéricine B ( 5
    Fluorocytosine)Alternative Fluconazole
  • Ponction lombaire évacuatrice si élévation de la
    pression intracrânienne
  • (gt 20 cm H2O) (retirer dhabitude
    20ml/session)
  • Considérer un traitement médical en cas
    délévation de la pression intracrânienne et de
    contre-indication à la ponction lombaire
    évacuatrice (dexaméthasone plus mannitol).

14
6 semaines plus tard, Mr F débute un traitement
antirétroviral pard4T,3TC et NVPLe moment du
début dintroduction et la nature du traitement
sont-ils adéquats?
15
  • Le meilleure moment pour initier le traitement
    ARV chez un patient souffrant dimmunodéficience
    profonde et et méningite à cryptocoques nest pas
    défini
  • Dabord traiter lIO
  • Est-il nécessaire de postposer le débuter de ART
    après le diagnostic et le traitement dune
    cryptococcose?

16
  • Suivi 2 semaines plus tard
  • Bon état clinique, pas de plainte
  • ALAT (GPT) 101 UI/ml (n 50)
  • Etiologie?
  • Stratégie thérapeutique ?

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  • Quelle est la cause de lélévation des ALAT ?
  • Induit par les médicaments ?Candidats les plus
    probables névirapine fluconazole
  • Autre (ex. infection)

18
  • Vous décidez de passer à lEfavirenz
  • Est-ce un bon choix ?

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  • Deux semaines plus tard Mr F est hospitalisé avec
    de la fièvre de moyenne intensité et une
    paralysie dun nerf crânien
  • Quel est votre diagnostic différentiel ?
  • Quelle sera votre stratégie ?

20
Diagnostic différentiel
  • Rechute de la cryptococcose ?
  • Syndrome de reconstitution immunitaire (IRIS) ?
  • Nouvelle IO ?
  • Accident vasculaire ?
  • Autre ?

21
Dilemme thérapeutique
  • Arrêter ou continuer les ARV ?
  • Arrêter ou changer le traitement de lIO ?
  • Ajouter des AINS ou des médicaments
    immunosuppresseurs ?

22
Suivi du Cas de Mr F
  • LCR pression douverture élevée (28 cm), pas de
    cryptocoques décelés
  • SRI (IRIS) ?
  • Traitement reprendre une dose élevée de
    fluconazolecontinuer/arrêter les ARVajouter des
    stéroïdes???

23
SRI dans la cryptococcose le plus souvent dans
les atteintes du SNC
  • Atteinte du CNS
  • Autres manifestations plus rarement
  • Peut être sévère 3/10 patients décédés dans une
    étude française récente

Lortholary AIDS 2005, Shelburne Clin Infect Dis
2005
24
  • CAS de Monsieur K

25
CAS de Mr K
  • Âgé de 27 ans
  • Né au Gabon
  • Zona il y a un an
  • Plaintes actuelles fatigue, perte de poids,
    poussées de fièvre depuis quelques mois

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  • Examen clinique
  • Altération de létat général, T 39C
  • Poids 42 kg , taille 175 cm
  • Cicatrices thoracique de zona
  • Cur poumons normaux
  • Palpation de labdomen normale

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  • Quels tests de laboratoire allez-vous demander ?

28
  • Laboratoire
  • Hb 9.0 g/dL, GB 6.2 x 109 /l, plaquettes 256 x
    109/l
  • Test rapide pour le VIH positif
  • CD4 185/mm3
  • Radio du thorax à suivre

29
(No Transcript)
30

Quel est votre diagnostic différentiel ?
31
Diagnostic différentiel
  • Infection
  • - M tuberculosis
  • - Autres infections cause de lymphadénopathie
  • Cancer
  • - Lymphome
  • - sarcome de Kaposi

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Quelle est votre stratégie thérapeutique ?
  • Si lexamen microscopique des crachats est
  • Positif pour des BAAR
  • Négatif pour des BAAR

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Comment exclure une TB avant de débuter les ARV?
  • Soyer vigilants chez les patients présentant une
    fièvre chronique, de la toux, des adénopathies,
    une perte de poids et une Hb lt 8 g/dL
  • Radiographie du thorax, examen des crachats à la
    recherche de BAAR
  • Ne retarder pas linitiation du traitement ARV si
    rien nest trouvé, mais surveiller de près

34
Projet thérapeutique
  • Le patient a des crachats négatifs pour les
  • BAAR
  • Débuter le traitement anti TB
  • Débuter la prophylaxie par cotrimoxazole
  • ARV Quand débuter ?Quel traitement ?

35
VIH TB
  • Le meilleur moment pour débuter le traitement ARV
    chez le patient VIH traité pour TB nest pas
    connu
  • Balance entre le risque de progression versus-
    intolérance aux traitements - problème
    dadhérence - interactions médicamenteuses

36
Quand débuter le traitement ARV chez le patient
souffrant de TB?
  • Options
  • Débuter ARV et anti TB ensemble
  • Débuter les ARV après la phase intensive basée
    sur la rifampicine (les 2 premiers mois)
  • Débuter les ARV après la fin du traitement anti
    TB
  • Rappelez-vous
  • Débuter le traitement ARV nest pas une
  • urgence

37
TB quand commencer les ARV?
  • Traiter la TB et suivre
  • Traiter la TB, après 2 mois
  • envisager les ARV
  • Traiter la TB et débuter les
  • ARV entre 2 semaines et deux
  • mois
  • CD4 gt 350 ?
  • CD4 200-350 ?
  • CD4 lt 200 ?

Rappelez-vous le moment dinitier les ARV doit
se baser sur le jugement clinique. Pour les TB
extra pulmonaires, le plus rapidement possible.
38
Cas de Mr K suite
  • Le patient débute son traitement anti TB
    (INH,RIF,PZA, EMB)
  • Quelle est la durée du traitement anti TB chez ce
    patient ?

39
Cas de Mr K après 4 semaines de traitement anti
TB
  • Amélioration de létat clinique
  • Absence de fièvre
  • Prise de poids 1.5 kg
  • Qui débuterait maintenant les ARV et qui
    attendrait ?
  • Quel traitement ARV choisiriez-vous ?

40
Cas de Mr K
  • Vous décidez de débuter les ARV
  • AZT 300 mg deux fois par jour
  • 3TC 150 mg deux fois par jour
  • Efavirenz 800 mg en une prise
  • Etes-vous daccord avec ce choix ?

41
Dosage de l Efavirenz (EFV) en cas de
co-administration avec la rifampicine
  • La rifampicine diminue les concentrations d EFV
    de 25
  • La dose optimale d EFV nest pas connue ?
  • la meilleure stratégie nest pas encore
    identifiée
  • Certains conseillent daugmenter la dose d EFV
    à 800 mg chez les patients gt 50 kg
  • Dautres utilisent la dose habituelle de EFV 600
    mg

42
  • Que faire si un patient développe une TB alors
    quil est sous ARV ?
  • Adapter le traitement ARV de sorte déviter au
    maximum les interactions médicamenteuses

43
Cas de Mr K suite
  • Deux mois plus tard, la fièvre récidive
  • Quel est votre diagnostic différentiel et que
    feriez-vous ?

44
Causes de détérioration clinique lors de la prise
concomitante dun traitement anti TB et dARV
  • Le plus probable
  • Syndrome de reconstitution immunitaire (SRI,
    IRIS) ? (réaction paradoxale )
  • Soyez conscient de la possibilité de
  • TB résistante aux anti TB
  • Autres IO
  • Adhérence
  • Interactions médicamenteuses

45
Réactions paradoxales dans la Tuberculose
  • Diagnostiquée pour la première fois dans les
    années 1950s
  • 1 6 mois après le début du traitement
  • Associée à une restauration de limmunité
    cellulaire retardée

46
SRI dans la co-infection TB HIV
  • Les symptômes apparaissent en moyenne 2 semaines
    après le début du TT
  • La durée moyenne des symptômes est de 3 semaines
  • Les symptômes les plus fréquents sont - fièvre,
    - adénopathie cervicale, - adénopathie intra
    thoracique
  • Dautres manifestations incluent - cérébrite
    focale, -atteinte pulmonaire/épanchement
    pleural - hépato-splénomégalie

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TB VIH- IRIS prise en charge
  • Pas de recommandations scientifiques disponibles
  • Continuer ARV si tolérés (mais peut être
    nécessaire de les interrompre dans les cas graves
    !)
  • Changer de traitement si nécessaire (ex NVP pour
    EFV)
  • Poursuivre les anti TB
  • Les AINS peuvent être utiles
  • Ajouter des stéroïdes si nécessaire - surtout en
    cas de dyspnée sévère, méningite TB- haute dose
    de prednisone (1 mg/kg pendant 1-2 semaines, avec
    décroissance progressive)

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Cas de Mr K suite
  • Bonne adhérence
  • Une autre IO nest pas probable
  • Traitement symptomatique
  • Poursuite de lensemble des traitements
  • Résolution de la fièvre et des ADP en 3 semaines

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Cas de Mr G
50
Cas de Mr G
  • Homme âgé de 24 ans
  • Infecté par le VIH, diagnostiqué il y a 5 ans,
  • Antécédents médicaux  candidose orale
    récidivante
  • TB (traitement complété)
  • A présent ARV naïf
  • Examen clinique ? Pas danomalies

51
Cas de Mr G
  • Chute progressive des CD4
  • Dernière valeur 180/mm3 ? indication dARV
  • Analyses de laboratoires de base
  • NFS normale
  • Créatinine normale
  • Foie ALAT 125 UI/l

Conclusion ?
52
HépatiteCauses possibles?
53
Hépatites
  • Infection (VHB, VHC, infection opportuniste)
  • Toxicité médicamenteuse
  • Alcool
  • Stéatose
  • Auto-immunité
  • Cancer
  • Autre

54
  • De quelle(s) analyse(s) supplémentaire(s)
    disposez-vous dans votre pratique courante pour
    investiguer une hépatite infectieuse?

55
Paramètres utilisés pour évaluer des lésions
hépatiques
  • ALAT
  • Sérologie des hépatites virales
  • Biopsie du foie
  • Dans les pays riches aussi PCR pour VHB et
  • VHC

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Patient Mr G Sérologie des hépatites
  • Hépatite B

Hépatite A Ig G négatif Hépatite C Ig G négatif
Conclusion ?
57
Représentation schématique du VHB
DNA polymerase
HBV DNA
Outer lipid envelope containing HB surface antigen
Inner protein core (HBcAg)
HBsAg
HBeAg
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Conclusion
  • Co-infection VIH-VHB
  • Possible hépatite chronique

Le patient refuse une biopsie hépatique La PCR
HBV ADN nest pas disponible
59
  • Conséquences de la co-infection VIH VHB ?

60
Co-infection VIH/VHB
  • Chez le patient infecté par le VIH ?
  • Augmentation du risque de passage à la chronicité
  • Augmentation de la réplication du VHB qui peut
    causer des lésions de fibrose hépatique plus
    sévère
  • Augmentation du risque de cirrhose hépatique au
    stade terminal en cas dinfection chronique par
    le VHB

Soriano et al, AIDS 2005,p 221
61
(No Transcript)
62
Prévention
  • Si lindividu a présenté un risque dacquisition
    du VHB, ce qui est le cas pour la plupart des
    patients infecté par le VIH, le statut
    sérologique pour le VHB devrait être déterminé
  • Ceux qui sont séronégatifs devraient être
    vaccinés.

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Cas de Mr G suite
Quelle est votre stratégie thérapeutique ?
Rappelez-vous que le traitement ARV était indiqué
chez ce patient
64
Si possible, choisissez un traitement efficace
contre les deux infections
  • Quels sont les ARV à la fois actifs contre le VIH
    et le VHB ?

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Agents ayant une activité anti VIH et anti VHB
  • Analogues Nucléosidiques
  • Lamivudine 300 mg par jourEmtricitabine 200 mg
    par jour
  • Lamivudine et emtricitabine sont
    interchangeables, il ne faut pas les utiliser
    ensemble car ils agissent sur le même site
  • Analogues Nucléotidiques
  • Ténofovir 300 mg par jour

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Co-infection VIH-VHB quand les ARV sont indiqués
Combinaison préférée (si disponible) Tenofovir
Lamivudine 3éme ARV Ou Ténofovir
Emtricitabine 3éme ARV
Soriano, AIDS 2005,p221
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Co-infection VIH-VHB quand les ARV ne sont pas
encore indiqués
  • La meilleure stratégie nest pas connue
  • Envisager un traitement anti VHB en cas
    dévidence datteinte
  • hépatique
  • Dans les pays riches, des agents ayant une
    activité anti VHB spécifique peuvent être
    proposés (e.g. interféron or adéfovir)
  • Sil ny a pas dagent spécifique anti VHB
    disponiblefaire le choix entre la stratégie
    attendre et voir
  • ouenvisager de débuter un traitement ARV
    efficace à la fois contre le VIH et le VHB

Soriano, AIDS 2005,p221
68
Attention
  • Ne pas utiliser la lamivudine ou l emtricitabine
  • en monothérapie
  • ?
  • Des mutations de résistances vont rapidement être
    sélectionnées pour le VIH
  • Des mutations de résistance pour le VHB vont
    aussi être sélectionnées, quoique moins
    rapidement

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Est ce que la toxicité hépatique des ARV est un
problème chez les patients co-infectés VIH-VHB?
70
Toxicité hépatique des ARV chez les patients
co-infectés VIH-VHB
  • Laugmentation des enzymes hépatiques après
    initiation des ARV est plus fréquente chez les
    patients VIH souffrant dune hépatite B
    chronique

71
Toxicité hépatique des ARV
  • Une toxicité hépatique grave apparait chez 5-
  • 10 des patients débutant les ARV
  • Les différentes causes dhépato-toxicité
  • peuvent être
  • Toxicité directe des médicaments prescrits
  • Phénomène de reconstitution immunitaire
  • Allergie/Hypersensibilité

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Toxicité hépatique des ARV chez les patients
co-infectés VIH/VHB
  • Utilisez avec prudence les drogues connues pour
    leur toxicité hépatique.- névirapine-
    efavirenz- haute dose de ritonavir

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Poursuivre ou suspendre les ARV dépend de
létiologie la plus probable de toxicité
  • Suspicion dune toxicité directe dun ARV ?
    arrêter le médicament suspect
  • Reconstitution immunitaire la plus probable ?
    poursuivre tant que le patient reste
    asymptomatique et que les transaminases
    naugmentent pas au delà de 10 la normale
    supérieure (toxicité de grade 4)
  • Hypersensibilité suspectée ? lélévation des
    enzymes hépatiques se produit généralement dans
    un contexte de réaction diffuse ? interrompre la
    drogue suspectée ex nevirapine, abacavir.

74
Rappelez-vous
  • Choissisez soigneusement
  • le moment de débuter le traitement anti VIH
    et/ou
  • anti VHB
  • Les médicaments à utiliser
  • évaluer de manière rapprochée la possible
  • toxicité hépatique
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